Dans la même lignée que le commentaire de Romain Grangeon, j'ai besoin d'informations sur ces bactéries non symbiotiques. Deux doutes principaux : j'ai lu que ces bactéries azotobacter vivent à l'intérieur du sol, autour des racines, alors que selon Konrad Schreiber, elles seraient à la surface, prêtes à "sauter" sur la paille (forcément humide?)... deuxièmement, je vois que ces bactéries consomment 8 grammes de glucides pour produire 1 gramme d'azote, ce qui m'amène à penser qu'elles les obtiennent de la paille elle-même et qu'il y a donc une forte perte de carbone et une forte réduction de l'humification de la paille qui pourrait structurer le sol... Des réponses?
Déjà sur un sol vivant, il n'y a pas de différence entre la zone des racines et la zone sol/paillage puisque les racines deviennent superficielles. Le profil racinaire change complètement. Les racines poussent à cette interface car c'est là qu'est la fertilité. Mais je ne vois nulle part quiconque dire que ces bactéries vivent uniquement autour des racines, ce ne sont pas les mêmes que celles des légumineuses attention. D'autre part ces bactéries mangent les sucres pour se constituer (parois cellulaires etc...) et rejettent de l'ammonium, ayant capté l'azote de l'air. Où est la perte du coup ? Quand la bactérie meurt, le carbone est restitué au sol y a aucune perte, l'humus est constitué en partie de bactéries mortes, en plus des turricules de vers, de la glomaline des champis, d'autres déjections animales ou microbiennes (les azotobacters génèrent une sorte de slime par exemple).
Bonjour je n'ai pas retrouvé le passage dans cette video ou vous parliez d'un agriculteur qui, dans le massif central a 400 m d'altitude ses champs de cereales sont a + de 10% de matière organique et donc lui permetrait de produire de cereale a 17% de proteine si j'ai bien entendu et compris plus le % en matiere organique des sols est elevé + le % en proteine est elevé j'avais entendu parlé il y a pas mal de temps parlé d'un riz cultivé dans le delta du gualdaquivir en Espagne qui etait de grande valeur nutritive reservé plus ou moins au marché local. j'aimerais si vous pouvez, savoir si vous avez fait une video qui parle de ce sujet ?
J'aimerai en savoir plus sur l'incorporation de l'AZOTE de l'air N2. Le job est donc fait par des bactéries non symbiotiques (libre) du type Azotobacter, clostridium, Beijerinckia? Mais comment Konrad obtient-il le chiffre de x6 (150 /6 = 25), mais comment on le mesure expérimentalement? Si vous avez des articles de recherches ou des infos, je suis preneur. (très intéressante présentation).
Dans le corps humain, ce n'est pas la quantité d'eau qui maintient la vie mais la circulation de l'eau ! Arrêter de boire et vous allez mourir très vite ! Dans notre environnement c'est EXACTEMENT la même chose et c'est la PLUIE qui est à l'origine de la circulation de l'eau ! Si l'eau de pluie n'est pas utilisée par la Flore et la Faune avant son retour à la mer et si on accélère son évacuation (comme actuellement) , c'est comme si votre corps évacuait rapidement l'eau que vous buvez sans la faire circuler dans votre organisme : c'est la mort assurée. La faune et la flore ont besoin d'un apport constant d'eau, avec le réchauffement climatique les apports vont être de plus en plus fractionnés et les périodes sèches de plus en plus longues. Le seul moyen d'assurer la continuité des apports d'eau qui maintiennent toute la biodiversité, sans toucher aux nappes phréatiques, c'est de constituer des réserves d'eau de pluie ! En France la plus grosse réserve d'eau douce, non calcaire, non privatisable et accessible à tous ne se trouve pas sous terre mais au dessus de nos têtes ! En Région nouvelle aquitaine le volume annuelle des précipitations est de 58 milliards de m3 alors que les prélèvements d'eau douce ne représentent que 1,5 milliards de m3 ... Contrairement aux nappes phréatiques, vous ne pourrez jamais avoir une utilisation excessive de la pluie, c'est la nature qui décide ! Si vous manquez d'eau l'été c'est que vous n'avez pas fait assez de réserves l'hiver ! Il y a 70 ans tout le monde avait des réserves d'eau de pluie, individuelle ou collective ! Dans certains villages on voit encore les mares collectives qui stockaient l'eau de pluie et qui étaient accessible à tous pour abreuver le bétail et le rafraichir pendant les canicules ! Le confort de l'eau du robinet à partir des nappes phréatiques nous a fait oublié que notre principale ressource c'est la pluie, et qu'il faut d'abord penser à l'utiliser et ne pomper dans les nappes que si on ne peut pas faire autrement ! Seule l'utilisation massive de la pluie sauvera nos nappes phréatiques, nos sources, nos cours d'eau et donc toute la vie qui en découle !
Il faut réconcilier les Français avec l'usage de l'eau ! D'abord le vocabulaire : L'eau n'est pas consommée elle est UTILISEE, cette notion est très importante, parce que la molécule d'eau que vous avez bu aujourd'hui et recyclable a l'infini, c'est exactement la même que vous boirez dans un an, dix ans ou plus ! La station MIR est le parfait exemple que l'on peut vivre dans un univers clos avec très peu d'eau, à condition que l'eau circule ! Dans le corps humain, ce n'est pas la quantité d'eau qui maintient la vie mais la circulation de l'eau ! Arrêter de boire et vous allez mourir très vite ! On peut vivre avec très peu d'eau, la France dispose d'une pluviométrie importante mais on applique des restrictions d'eau l'été ... Où est l'erreur ? Pour comprendre il faut suivre le parcours de l'eau entre les nuages et la mer. Sur les zones naturelles et agricoles, la répartition est la suivante : 10% d'évaporation, 60 % d'évapotranspiration (indispensable à la vie des plantes et donc à notre alimentation), 20% de ruissellement, le chiffre est volontairement exagéré pour couvrir tous les cas de figures et les types de sol. 10% d'eau qui s'infiltre dans les sols vers les nappes phréatiques. En région Nouvelle Aquitaine, les surfaces naturelles et agricoles couvrent 90,7% du territoire, soit 7,6 millions d'hectares, si on considère une pluviométrie moyenne de 600mm , on reçoit 45 milliards de m3 par an, ce qui donne 4,5 milliards de m3 d'infiltration ... alors que les prélèvements de la TOUTE la Région dans les nappes phréatiques ne représentent que 1 milliard de m3 ... Ce qui confirme, toutes les études faites dans la région : l’équilibre entre les prélèvements et le renouvellement de la ressource (recharge des nappes) est respecté pour 89% des masses d’eau souterraines, (cf Etat_des_lieux_eau_Nouvelle_Aquitaine). Ça veut dire aussi que nos prélèvements dans les nappes représentent un 1/4 des infiltrations et que le reste retourne à la mer par voies souterraines pendant l'hiver, donc si on prélève de l'eau dans les nappes l'hiver ça n'aura aucun impact sur le volume d'eau disponible l'été ! Et surtout, toute l'eau stocké l'hiver ne sera pas prélevée l'été ... ce qui préserve les nappes ! Sur les zones artificialisées (villes ) la répartition est plus simple : 10% d'évaporation 10% d'évapotranspiration (parce qu'il y a quand même quelques espaces verts) 80% de ruissellement puisque les sols sont complètement étanches ! En région Nouvelle Aquitaine, les surfaces artificialisées couvrent 9,3% du territoire soit 781 000 hectares, si on considère une pluviométrie moyenne de 600mm, ça donne 4,5 milliards de m3 par an et donc 3,7 milliards de m3 de ruissellement ! D'après le code de l'environnement rubrique 2.1.5.0 : rejets d'eaux pluviales, les communes ont l'obligation de créer des bassins de rétention pour traiter les eaux pluviales et pour les infiltrer . Exactement les mêmes bassins de rétentions qui existent le long des autoroutes. Mais les communes ne respectent ce code de l'environnement et rejettent toutes les eaux de pluie vers les cours d'eau, et souvent en passant par les assainissements collectifs ... Pour la région nouvelle aquitaine, les zones artificialisées rejettent l'équivalent de 3 fois le prélèvement TOTAL de TOUTE la région (potable, agricole et industrie) dans les nappes phréatiques, c'est énorme ! Il faut être réaliste techniquement il serait très difficile de construire des bassins de rétentions pour autant d'eau, mais il faudrait au minimum infiltrer 1 milliards de m3 pour compenser les prélèvements, ou faire des réserves pour tous les usages non domestiques (industrie et agriculture par exemple) ce qui reviendrait à diviser par DEUX les prélèvements dans les nappes ! En tout cas la nature, en France, et particulièrement généreuse en eau, et si la répartition annuelle n'est pas bonne on peut facilement y remédier !
La base de toute la biodiversité c'est l'eau, ou plutôt la circulation de l'eau, sans eau pas de vie, pas de biodiversité ! En ce moment les oiseaux meurent de soif ! il y a 70 ans, l'ensemble des fermes avaient des micro bassines pour abreuver le bétail en collectant l'eau de pluie ( autant de point d'eau que pouvaient utiliser les oiseaux et les insectes). La plupart des mares ont été comblées après l'arrivée des adductions d'eau ! Avoir des points d'eau réparties sur le territoire contribue à la survie de la faune pendant l'été. Nous avons la chance de vivre dans une région tempérée de la planète bleue et on dispose d'une pluviométrie dépassant largement nos besoins, mais depuis qu'on prélève très facilement l'eau dans les nappes phréatiques on a oublié la véritable origine de l'eau, celle que la nature nous apporte gratuitement et à domicile ! chaque maison individuelle reçoit sur son toit l'équivalent de sa consommation annuelle, cette eau n'est ni utilisée ni infiltrée vers les nappes, mais détournée vers les cours d'eau ...et dans le même temps on pompe l'équivalent dans les nappes, qu'on ne ré infiltre pas dans les nappes (pour les assainissements collectifs) puisqu'on rejette tout dans les cours d'eau .... c'est pourquoi les zones urbanisées sont un véritable fléau pour nos nappes phréatiques, elles pompent beaucoup sans restituer l'eau à la nappe d'origine et elles empêchent les infiltrations de la pluie ! En région nouvelle aquitaine le cumul des précipitations (sur un an ) uniquement sur les zones urbanisées représente 3 FOIS la consommation TOTALE de toute la région ! C'est énorme ! En plus toute cette eau est collectée par les assainissements pour être évacuée vers les cours d'eau, alors qu'il suffit de stocker une partie de cette eau pour tous les usages non domestiques, et c'est très facile de la prélever à la sortie des canalisations, tout est déjà en place il n'y a qu'à pomper ! Calculs : La Région Nouvelle Aquitaine représente une surface de 84 036 km2, dont 9,4% de zones urbanisées soit 7 899 km2. Précipitations moyenne sur la région : 700 mm par an Donc les zones urbanisées de la région reçoivent : 5,52 milliards de m3 par an ... si on retire 10% d'évaporation il reste 5 milliards de m3 Alors que la consommation TOTALE de TOUTE la région ne représente que 1,5 milliards de m3 ... La pluie représente un formidable potentiel non exploité ! en nouvelle aquitaine si on captait 1/9ème des eaux de pluies tombants sur les zones urbanisées on pourrait ouvrir la TOTALITÉ des besoins agricoles de la région et donc diviser par DEUX les prélèvements dans les nappes et donc redonner vie aux sources et donc aux rivières et donc à tout le système hydrologique et donc à la biodiversité ! mais pour ça il faut construire des réserves !
C'est pas un peu bizarre qu'un brf soit moins ligneux qu'une paille alors que c'est du bois ? Je suis sceptique, j'aurais plutôt pensé que le brf à un C/N au moins équivalent à la paille ou dans une moindre mesure des cannes de maïs.
D'ailleurs c'est bizarre que la canne de maïs soit considéré moins ligneuse que la paille, c'est quasi du bambou et c'est beaucoup plus long à décomposer que de la paille, à moins que ça ne soit le diamètre qui joue plus la dessus...
Également surpris par ces chiffres, tout ce que j'ai appris jusqu'ici me donnait un C/N de 150 pour le BRF et de 100 pour la paille, beaucoup préconise aussi un léger enfouissement de la MO, c'est vrai qu'on tâtonne, mais il y a d e quoi en perdre son latin;
Je suis avec intérêt la présentation. Mais je suis étonné que quand Konrad Schreiber parle des terres terra preta il ne parle pas que le C est du a des taux très élevé de charbon de bois.
@@ginabean9434 Je serais vraiment curieux de savoir laquelle, j'ai du mal à trouver des informations sur le charbon autres que celles des américains/canadiens qui ont une philosophie un peu différente...
Aujourd'hui, après 3 mois de sécheresse dans le sud ouest, ce qui tue la biodiversité c'est le manque d'eau ... alors comme on a un excès d'eau l'hiver , le bon sens voudrait que l'on fasse des réserves mais pas certains écologistes extrémistes qui font croire que l'on peut cultiver sans eau ! Une plante utilise un volume d'eau bien défini pour son développement et pour sa régulation thermique, peu importe son mode de culture, le volume utilisé par la plante sera le même. Elle ne pourra pas consommer plus d'eau qu'elle n'en a besoin et si elle en a moins, elle sera en stress hydrique et produira moins ou séchera. L'avantage de la permaculture c'est que le sol stocke plus d'eau en saison pluvieuse qu'un sol normal ce qui permet à la plante d'avoir son quotas d'eau en arrosant moins, mais si le sol stocke plus d'eau c'est aussi qu'il en laisse moins s'infiltrer vers les nappes phréatiques ... Bilan global : la permaculture c'est mieux parce les sols stockent l'eau de l'hiver mais la consommation d'eau de la plante est toujours la même, et du coup l'impact sur les nappe phréatiques sera le même mais on y gagne beaucoup en énergie de pompage ! Il ne faut pas voir les plantes uniquement comme des consommatrices d'eau, elles contribuent aussi à entretenir le cycle de l'eau par l'évapotranspiration qui absorbe de la chaleur, elles stockent du CO2 et libère de l'oxygène, protège les sols des UV et tout ça au moment où on en a le plus besoin : l'été ! Alors maintenir son environnement le plus vert possible en plein été c'est une lutte efficace contre le réchauffement climatique ! En France nous avons la chance d'avoir une pluviométrie importante mais de plus en plus mal répartie dans l'année, à nous de stocker de l'eau l'hiver pour l'utiliser l'été et ainsi préserver les nappes phréatiques ! Attention aussi, vous dites très justement que les sols sont chargés en pesticides et en nitrates, et encore une fois certains écologistes prétendent qu'il faut améliorer le pouvoir d'infiltration des sols pour alimenter les nappes phréatiques ! SURTOUT PAS vous allez polluer encore plus les nappes ! Une plante a besoin d'un certain volume d'eau dans son volume racinaire, si on veut limiter l'arrosage l'été il faut augmenter la capacité de rétention des sols et surtout pas leur pouvoir filtrant ! Et c'est un des principes de la permaculture, avec des sols riches en matière organiques ! l'eau c'est la vie ! un geste simple pour aider notre environnement et donc nous même, c 'est de stocker de l'eau de la pluie pour arroser les plantes qui nous entourent ! il n'y a pas plus écologique que de capter la chaleur en évaporant de l'eau, alors maintenons notre environnement le plus vert possible en plein été, les plantes absorbent le CO2, l’évapotranspiration absorbe de la chaleur, l'ombre des feuillages protège les sols et les empêchent de stocker la chaleur, On oublie trop souvent le rôle du cycle de l'eau dans la régulation thermique de notre environnement ! La vapeur d'eau produite par l'évapotranspiration des plantes monte en altitude (donc évacue la chaleur de notre environnement proche) se condense sous forme de gouttelettes qui retombent bien plus froide ! c'est à dire que plus on va favoriser l'évapotranspiration plus on va évacuer de chaleur ! D'où l’intérêt de la végétalisation des villes parce que le béton fait exactement le contraire : il stocke la chaleur ! Donc en maintenant notre environnement le plus vert possible en été on participe activement à atténuer les effets du réchauffement climatique !
Je suis bien d'accord avec vous, mais dans votre première partie vous oubliez le ruissellement, l'eau stockée par le sol vivant est prise sur l'infiltration dans les nappes (et encore les organismes vivant en augmentant la porositée du sol augmente aussi son infiltration) mais elle est aussi prise sur le ruissellement dont une grande partie en hivers rejoint la mer et peut être considérée comme une perte, en plus de générer des inondations.
Bref, je mets 25 tonnes de paille sur mon hectare, c'est à dire j'enlève la matière organique de six hectares de terres de grandes cultures, toujours en manque d'humus, et avec ces 25 tonnes en moyenne 175 kg d'azote, 40 kg de phosphate et 300 kg d'oxyde de potasse CHAQUE ANNéE je vais, après tout, récolter quelques légumes??? Ce sont donc des pratiques nuisibles pour nos sols. Effectivement, ses préceptes sont faux, encore quelqu'un qui croit avoir inventé une espèce de perpetuum mobile.
Ton pb c'est le transfert de fertilité, c'est ca? Le fait de "déshabiller" les ha de grandes cultures pour "habiller" le maraîchage en y concentrant la MO? Cette technique est spécifique au maraîchage en zone cerealiere. Mullet a utilise la paille (et le BRF) parce qu'il l'avait a disposition pas chere sur place. Schreiber dans plein d'autres confs sur MSV (et ver de terre prod) explique les méthodes de SCV ou la couverture est produite sur place. C'est la seule solution en grande culture et peut-etre, a terme, aussi en maraichage.
Vous êtes mon formateur en ce moment de confinement. Je lis mes cours et regarde vos vidéos enrichissantes. Future agronome!
Dans la même lignée que le commentaire de Romain Grangeon, j'ai besoin d'informations sur ces bactéries non symbiotiques. Deux doutes principaux : j'ai lu que ces bactéries azotobacter vivent à l'intérieur du sol, autour des racines, alors que selon Konrad Schreiber, elles seraient à la surface, prêtes à "sauter" sur la paille (forcément humide?)... deuxièmement, je vois que ces bactéries consomment 8 grammes de glucides pour produire 1 gramme d'azote, ce qui m'amène à penser qu'elles les obtiennent de la paille elle-même et qu'il y a donc une forte perte de carbone et une forte réduction de l'humification de la paille qui pourrait structurer le sol... Des réponses?
Déjà sur un sol vivant, il n'y a pas de différence entre la zone des racines et la zone sol/paillage puisque les racines deviennent superficielles. Le profil racinaire change complètement. Les racines poussent à cette interface car c'est là qu'est la fertilité. Mais je ne vois nulle part quiconque dire que ces bactéries vivent uniquement autour des racines, ce ne sont pas les mêmes que celles des légumineuses attention.
D'autre part ces bactéries mangent les sucres pour se constituer (parois cellulaires etc...) et rejettent de l'ammonium, ayant capté l'azote de l'air. Où est la perte du coup ? Quand la bactérie meurt, le carbone est restitué au sol y a aucune perte, l'humus est constitué en partie de bactéries mortes, en plus des turricules de vers, de la glomaline des champis, d'autres déjections animales ou microbiennes (les azotobacters génèrent une sorte de slime par exemple).
Bonjour,
Quel est le délais de minéralisation de la litière pour l'herbe et la paille ?
Merci pour cette vidéo !
Bonjour je n'ai pas retrouvé le passage dans cette video ou vous parliez d'un agriculteur qui, dans le massif central a 400 m d'altitude ses champs de cereales sont a + de 10% de matière organique et donc lui permetrait de produire de cereale a 17% de proteine
si j'ai bien entendu et compris plus le % en matiere organique des sols est elevé + le % en proteine est elevé
j'avais entendu parlé il y a pas mal de temps parlé d'un riz cultivé dans le delta du gualdaquivir en Espagne qui etait de grande valeur nutritive
reservé plus ou moins au marché local. j'aimerais si vous pouvez, savoir si vous avez fait une video qui parle de ce sujet ?
J'aimerai en savoir plus sur l'incorporation de l'AZOTE de l'air N2. Le job est donc fait par des bactéries non symbiotiques (libre) du type Azotobacter, clostridium, Beijerinckia? Mais comment Konrad obtient-il le chiffre de x6 (150 /6 = 25), mais comment on le mesure expérimentalement? Si vous avez des articles de recherches ou des infos, je suis preneur. (très intéressante présentation).
Dans le corps humain, ce n'est pas la quantité d'eau qui maintient la vie mais la circulation de l'eau ! Arrêter de boire et vous allez mourir très vite !
Dans notre environnement c'est EXACTEMENT la même chose et c'est la PLUIE qui est à l'origine de la circulation de l'eau !
Si l'eau de pluie n'est pas utilisée par la Flore et la Faune avant son retour à la mer et si on accélère son évacuation (comme actuellement) , c'est comme si votre corps évacuait rapidement l'eau que vous buvez sans la faire circuler dans votre organisme : c'est la mort assurée.
La faune et la flore ont besoin d'un apport constant d'eau, avec le réchauffement climatique les apports vont être de plus en plus fractionnés et les périodes sèches de plus en plus longues. Le seul moyen d'assurer la continuité des apports d'eau qui maintiennent toute la biodiversité, sans toucher aux nappes phréatiques, c'est de constituer des réserves d'eau de pluie !
En France la plus grosse réserve d'eau douce, non calcaire, non privatisable et accessible à tous ne se trouve pas sous terre mais au dessus de nos têtes ! En Région nouvelle aquitaine le volume annuelle des précipitations est de 58 milliards de m3 alors que les prélèvements d'eau douce ne représentent que 1,5 milliards de m3 ... Contrairement aux nappes phréatiques, vous ne pourrez jamais avoir une utilisation excessive de la pluie, c'est la nature qui décide ! Si vous manquez d'eau l'été c'est que vous n'avez pas fait assez de réserves l'hiver !
Il y a 70 ans tout le monde avait des réserves d'eau de pluie, individuelle ou collective ! Dans certains villages on voit encore les mares collectives qui stockaient l'eau de pluie et qui étaient accessible à tous pour abreuver le bétail et le rafraichir pendant les canicules !
Le confort de l'eau du robinet à partir des nappes phréatiques nous a fait oublié que notre principale ressource c'est la pluie, et qu'il faut d'abord penser à l'utiliser et ne pomper dans les nappes que si on ne peut pas faire autrement !
Seule l'utilisation massive de la pluie sauvera nos nappes phréatiques, nos sources, nos cours d'eau et donc toute la vie qui en découle !
Il faut réconcilier les Français avec l'usage de l'eau !
D'abord le vocabulaire : L'eau n'est pas consommée elle est UTILISEE, cette notion est très importante, parce que la molécule d'eau que vous avez bu aujourd'hui et recyclable a l'infini, c'est exactement la même que vous boirez dans un an, dix ans ou plus ! La station MIR est le parfait exemple que l'on peut vivre dans un univers clos avec très peu d'eau, à condition que l'eau circule ! Dans le corps humain, ce n'est pas la quantité d'eau qui maintient la vie mais la circulation de l'eau ! Arrêter de boire et vous allez mourir très vite !
On peut vivre avec très peu d'eau, la France dispose d'une pluviométrie importante mais on applique des restrictions d'eau l'été ... Où est l'erreur ?
Pour comprendre il faut suivre le parcours de l'eau entre les nuages et la mer.
Sur les zones naturelles et agricoles, la répartition est la suivante :
10% d'évaporation,
60 % d'évapotranspiration (indispensable à la vie des plantes et donc à notre alimentation),
20% de ruissellement, le chiffre est volontairement exagéré pour couvrir tous les cas de figures et les types de sol.
10% d'eau qui s'infiltre dans les sols vers les nappes phréatiques.
En région Nouvelle Aquitaine, les surfaces naturelles et agricoles couvrent 90,7% du territoire, soit 7,6 millions d'hectares, si on considère une pluviométrie moyenne de 600mm , on reçoit 45 milliards de m3 par an, ce qui donne 4,5 milliards de m3 d'infiltration ... alors que les prélèvements de la TOUTE la Région dans les nappes phréatiques ne représentent que 1 milliard de m3 ... Ce qui confirme, toutes les études faites dans la région : l’équilibre entre les prélèvements et le renouvellement de la ressource (recharge des nappes) est respecté pour 89% des masses d’eau souterraines, (cf Etat_des_lieux_eau_Nouvelle_Aquitaine). Ça veut dire aussi que nos prélèvements dans les nappes représentent un 1/4 des infiltrations et que le reste retourne à la mer par voies souterraines pendant l'hiver, donc si on prélève de l'eau dans les nappes l'hiver ça n'aura aucun impact sur le volume d'eau disponible l'été ! Et surtout, toute l'eau stocké l'hiver ne sera pas prélevée l'été ... ce qui préserve les nappes !
Sur les zones artificialisées (villes ) la répartition est plus simple :
10% d'évaporation
10% d'évapotranspiration (parce qu'il y a quand même quelques espaces verts)
80% de ruissellement puisque les sols sont complètement étanches !
En région Nouvelle Aquitaine, les surfaces artificialisées couvrent 9,3% du territoire soit 781 000 hectares, si on considère une pluviométrie moyenne de 600mm, ça donne 4,5 milliards de m3 par an et donc 3,7 milliards de m3 de ruissellement ! D'après le code de l'environnement rubrique 2.1.5.0 : rejets d'eaux pluviales, les communes ont l'obligation de créer des bassins de rétention pour traiter les eaux pluviales et pour les infiltrer . Exactement les mêmes bassins de rétentions qui existent le long des autoroutes. Mais les communes ne respectent ce code de l'environnement et rejettent toutes les eaux de pluie vers les cours d'eau, et souvent en passant par les assainissements collectifs ...
Pour la région nouvelle aquitaine, les zones artificialisées rejettent l'équivalent de 3 fois le prélèvement TOTAL de TOUTE la région (potable, agricole et industrie) dans les nappes phréatiques, c'est énorme !
Il faut être réaliste techniquement il serait très difficile de construire des bassins de rétentions pour autant d'eau, mais il faudrait au minimum infiltrer 1 milliards de m3 pour compenser les prélèvements, ou faire des réserves pour tous les usages non domestiques (industrie et agriculture par exemple) ce qui reviendrait à diviser par DEUX les prélèvements dans les nappes !
En tout cas la nature, en France, et particulièrement généreuse en eau, et si la répartition annuelle n'est pas bonne on peut facilement y remédier !
Comment se comporte le C/N est élevé?
La base de toute la biodiversité c'est l'eau, ou plutôt la circulation de l'eau, sans eau pas de vie, pas de biodiversité ! En ce moment les oiseaux meurent de soif ! il y a 70 ans, l'ensemble des fermes avaient des micro bassines pour abreuver le bétail en collectant l'eau de pluie ( autant de point d'eau que pouvaient utiliser les oiseaux et les insectes). La plupart des mares ont été comblées après l'arrivée des adductions d'eau ! Avoir des points d'eau réparties sur le territoire contribue à la survie de la faune pendant l'été. Nous avons la chance de vivre dans une région tempérée de la planète bleue et on dispose d'une pluviométrie dépassant largement nos besoins, mais depuis qu'on prélève très facilement l'eau dans les nappes phréatiques on a oublié la véritable origine de l'eau, celle que la nature nous apporte gratuitement et à domicile ! chaque maison individuelle reçoit sur son toit l'équivalent de sa consommation annuelle, cette eau n'est ni utilisée ni infiltrée vers les nappes, mais détournée vers les cours d'eau ...et dans le même temps on pompe l'équivalent dans les nappes, qu'on ne ré infiltre pas dans les nappes (pour les assainissements collectifs) puisqu'on rejette tout dans les cours d'eau .... c'est pourquoi les zones urbanisées sont un véritable fléau pour nos nappes phréatiques, elles pompent beaucoup sans restituer l'eau à la nappe d'origine et elles empêchent les infiltrations de la pluie ! En région nouvelle aquitaine le cumul des précipitations (sur un an ) uniquement sur les zones urbanisées représente 3 FOIS la consommation TOTALE de toute la région ! C'est énorme !
En plus toute cette eau est collectée par les assainissements pour être évacuée vers les cours d'eau, alors qu'il suffit de stocker une partie de cette eau pour tous les usages non domestiques, et c'est très facile de la prélever à la sortie des canalisations, tout est déjà en place il n'y a qu'à pomper !
Calculs :
La Région Nouvelle Aquitaine représente une surface de 84 036 km2,
dont 9,4% de zones urbanisées soit 7 899 km2.
Précipitations moyenne sur la région : 700 mm par an
Donc les zones urbanisées de la région reçoivent : 5,52 milliards de m3 par an ...
si on retire 10% d'évaporation il reste 5 milliards de m3
Alors que la consommation TOTALE de TOUTE la région ne représente que 1,5 milliards de m3 ... La pluie représente un formidable potentiel non exploité ! en nouvelle aquitaine si on captait 1/9ème des eaux de pluies tombants sur les zones urbanisées on pourrait ouvrir la TOTALITÉ des besoins agricoles de la région et donc diviser par DEUX les prélèvements dans les nappes et donc redonner vie aux sources et donc aux rivières et donc à tout le système hydrologique et donc à la biodiversité ! mais pour ça il faut construire des réserves !
C'est pas un peu bizarre qu'un brf soit moins ligneux qu'une paille alors que c'est du bois ? Je suis sceptique, j'aurais plutôt pensé que le brf à un C/N au moins équivalent à la paille ou dans une moindre mesure des cannes de maïs.
le brf c'est des rameaux jeunes donc peu riche en lignine par rapport a la paille
ça j'avais compris, ça reste du bois ! ^^ A mon avis c'est surtout plus riche en azote que la paille que moins ligneux.
D'ailleurs c'est bizarre que la canne de maïs soit considéré moins ligneuse que la paille, c'est quasi du bambou et c'est beaucoup plus long à décomposer que de la paille, à moins que ça ne soit le diamètre qui joue plus la dessus...
La paille c'est du blé, le blé est un monocotylédone, un monocotylédone n'a pas de croissance secondaire donc pas de beaucoup de lignine non ?
Également surpris par ces chiffres, tout ce que j'ai appris jusqu'ici me donnait un C/N de 150 pour le BRF et de 100 pour la paille, beaucoup préconise aussi un léger enfouissement de la MO, c'est vrai qu'on tâtonne, mais il y a d e quoi en perdre son latin;
Je suis avec intérêt la présentation. Mais je suis étonné que quand Konrad Schreiber parle des terres terra preta il ne parle pas que le C est du a des taux très élevé de charbon de bois.
Parce qu'il pense qu'en fait c'est du pétrole. Il l'explique dans une autre conf :-)
@@ginabean9434 Je serais vraiment curieux de savoir laquelle, j'ai du mal à trouver des informations sur le charbon autres que celles des américains/canadiens qui ont une philosophie un peu différente...
Allez sur TH-cam découvrir le projet rainforest Heartfulness .... Vous verrez qu avec du charbon de bois ILS ONT REUSSI ...
Aujourd'hui, après 3 mois de sécheresse dans le sud ouest, ce qui tue la biodiversité c'est le manque d'eau ... alors comme on a un excès d'eau l'hiver , le bon sens voudrait que l'on fasse des réserves mais pas certains écologistes extrémistes qui font croire que l'on peut cultiver sans eau ! Une plante utilise un volume d'eau bien défini pour son développement et pour sa régulation thermique, peu importe son mode de culture, le volume utilisé par la plante sera le même. Elle ne pourra pas consommer plus d'eau qu'elle n'en a besoin et si elle en a moins, elle sera en stress hydrique et produira moins ou séchera.
L'avantage de la permaculture c'est que le sol stocke plus d'eau en saison pluvieuse qu'un sol normal ce qui permet à la plante d'avoir son quotas d'eau en arrosant moins, mais si le sol stocke plus d'eau c'est aussi qu'il en laisse moins s'infiltrer vers les nappes phréatiques ... Bilan global : la permaculture c'est mieux parce les sols stockent l'eau de l'hiver mais la consommation d'eau de la plante est toujours la même, et du coup l'impact sur les nappe phréatiques sera le même mais on y gagne beaucoup en énergie de pompage !
Il ne faut pas voir les plantes uniquement comme des consommatrices d'eau, elles contribuent aussi à entretenir le cycle de l'eau par l'évapotranspiration qui absorbe de la chaleur, elles stockent du CO2 et libère de l'oxygène, protège les sols des UV et tout ça au moment où on en a le plus besoin : l'été !
Alors maintenir son environnement le plus vert possible en plein été c'est une lutte efficace contre le réchauffement climatique ! En France nous avons la chance d'avoir une pluviométrie importante mais de plus en plus mal répartie dans l'année, à nous de stocker de l'eau l'hiver pour l'utiliser l'été et ainsi préserver les nappes phréatiques !
Attention aussi, vous dites très justement que les sols sont chargés en pesticides et en nitrates, et encore une fois certains écologistes prétendent qu'il faut améliorer le pouvoir d'infiltration des sols pour alimenter les nappes phréatiques ! SURTOUT PAS vous allez polluer encore plus les nappes ! Une plante a besoin d'un certain volume d'eau dans son volume racinaire, si on veut limiter l'arrosage l'été il faut augmenter la capacité de rétention des sols et surtout pas leur pouvoir filtrant ! Et c'est un des principes de la permaculture, avec des sols riches en matière organiques !
l'eau c'est la vie !
un geste simple pour aider notre environnement et donc nous même, c 'est de stocker de l'eau de la pluie pour arroser les plantes qui nous entourent !
il n'y a pas plus écologique que de capter la chaleur en évaporant de l'eau, alors maintenons notre environnement le plus vert possible en plein été, les plantes absorbent le CO2, l’évapotranspiration absorbe de la chaleur, l'ombre des feuillages protège les sols et les empêchent de stocker la chaleur,
On oublie trop souvent le rôle du cycle de l'eau dans la régulation thermique de notre environnement !
La vapeur d'eau produite par l'évapotranspiration des plantes monte en altitude (donc évacue la chaleur de notre environnement proche) se condense sous forme de gouttelettes qui retombent bien plus froide ! c'est à dire que plus on va favoriser l'évapotranspiration plus on va évacuer de chaleur !
D'où l’intérêt de la végétalisation des villes parce que le béton fait exactement le contraire : il stocke la chaleur !
Donc en maintenant notre environnement le plus vert possible en été on participe activement à atténuer les effets du réchauffement climatique !
Je suis bien d'accord avec vous, mais dans votre première partie vous oubliez le ruissellement, l'eau stockée par le sol vivant est prise sur l'infiltration dans les nappes (et encore les organismes vivant en augmentant la porositée du sol augmente aussi son infiltration) mais elle est aussi prise sur le ruissellement dont une grande partie en hivers rejoint la mer et peut être considérée comme une perte, en plus de générer des inondations.
Bref, je mets 25 tonnes de paille sur mon hectare, c'est à dire j'enlève la matière organique de six hectares de terres de grandes cultures, toujours en manque d'humus, et avec ces 25 tonnes en moyenne 175 kg d'azote, 40 kg de phosphate et 300 kg d'oxyde de potasse CHAQUE ANNéE je vais, après tout, récolter quelques légumes??? Ce sont donc des pratiques nuisibles pour nos sols.
Effectivement, ses préceptes sont faux, encore quelqu'un qui croit avoir inventé une espèce de perpetuum mobile.
Ton pb c'est le transfert de fertilité, c'est ca? Le fait de "déshabiller" les ha de grandes cultures pour "habiller" le maraîchage en y concentrant la MO?
Cette technique est spécifique au maraîchage en zone cerealiere. Mullet a utilise la paille (et le BRF) parce qu'il l'avait a disposition pas chere sur place. Schreiber dans plein d'autres confs sur MSV (et ver de terre prod) explique les méthodes de SCV ou la couverture est produite sur place. C'est la seule solution en grande culture et peut-etre, a terme, aussi en maraichage.
La paille est produite sur place, le sol doit toujours être couvert...
Regardez d'autres vidéos sur le sujet si vous n'avez pas compris.