Bonjour ! Tout d abord amitiés et respect. Je ne commenterai pas la partie « couteau », car je trouve que la self défense est un terrain super glissant. Tout au plus que je dirais que j apprécie que vous signalez la quasi impossibilité de ne pas être entaillé dans ce type de situation, et que personnellement j enseigne à mes élèves d éviter si possible ces situations, de courir loin en cas de couteau, et que la réponse la plus safe est il faut bien le dire plutôt une arme a feu. Passant ces considérations, je commenterai plutôt la partie karaté qui est bien plus de mon domaine. Pour moi, dans ce qui est présenté, nous ne sommes pas vraiment sur un travail de shuto, même si c est main ouverte, mais plutôt gedan barai, version frappe plutôt que contrôle. Si je porte une attaque en Tsuki à pleine puissance en cherchant à descendre mon partenaire, je ne pense pas q un barai (ou shuto) porté de cette manière va me bloquer. Oui, c est peut être un peu désagréable le coup sur le poignet, mais bon, et puis quoi. Si ma volonté est vraiment de le planter, si vous esquissez ce type de défense, ce n’est en tout cas pas ça qui va me faire arrêter mon assaut. Qui par ailleurs n est plus stoppable pour moi. Sauf si j ai décidé en avance de vous ménager, ou que je la joue à la karaté à la touchette façon compétition, ce qui est un autre état d esprit. Donc ça ne m arrêtera pas, et pire, ça me stimulera pour enchaîner directement avec l autre main ou les jambes. Donc si vous voulez bloquer dans cette situation, il faudra développer une technique bcp plus puissante, du style des gedan barai que l on osait encore faire il y a 20-30 ans. Si on veut éviter cela, on peut tout à fait travailler la technique plus en douceur, avec une esquive comme montré sur le travail au couteau, ou l on accueille le tsuki du partenaire pour le contrôler, et contre attaquer directement. Mais dans ce contexte, même si on travaille une base de barai, on est plus dans de la frappe. Donc non, l esquisse de la frappe /barai/shuto n arrêtera pas mon tsuki et n induira pas la réaction proposée dans la vidéo. Comme solution: soit faire un vrai barai qui dégage mon bras et /ou le casse, soit ne pas faire d atemi sur mon bras, esquiver, accueillir le bras plus pour le contrôler que le dégager et travailler sur le contrôle. En espérant bon accueil de cette remarque qui se veut constructive.
Bonjour et merci beaucoup pour votre commentaire ! J'apprécie la pertinence et le caractère constructif de votre retour. L'un des objectifs de notre compte est justement de rencontrer (par messages ou dans la vie réelle) des pratiquants d'autres disciplines, de bénéficier de leur point de vue pour faire évoluer notre approche et notre pratique des arts martiaux. Pour commencer sur votre commentaire sur la self-défense, en effet, nous sommes d'accord sur le fait que la fuite est la solution à privilégier... Cette vidéo étant un extrait de cours, les informations présentées ne sont pas exhaustives. Mais la course à pied est la solution que je préconise systématiquement dans mes cours, lorsqu'on aborde les attaques au couteau (tanto dori). Je me permets d'ajouter une précision sur la démarche de la pratique au tanto en aïkido : c'est une part entière (traditionnellement intégrée) à la discipline. Nous nous y exerçons donc dans notre club, mais en insistant sur son caractère pédagogique. Nous utilisons le couteau (et les armes en général) comme des "révélateurs", des leviers qui permettent de travailler plus explicitement des détails techniques tels que les angles ou la distance. Pour la suite de votre commentaire, je vous avoue ne pas avoir d'expérience d'agression face à de vrais combattants. Il s'agissait plutôt "d'embrouilles" dans la rue, où les coups de couteau étaient justement portés comme dans le karaté "touchette". Nous sommes parfaitement d'accord là-dessus : si le coup de couteau est porté comme un vrai coup de poing, le scénario présenté ici serait de l'ordre de la supposition. Quant au shuto, je m'en suis personnellement pris plusieurs sur l'avant bras, et dans mon ressenti, je vous avoue qu'ils étaient plus douloureux que les gedan barai sur la même zone. Mais là aussi, il ne s'agissait pas d'une situation d'agression en face des karatékas les plus expérimentés, mais des partenaires d'entraînement. Donc je suis tout à fait prêt à réviser mon opinion ! Quant à l'effet escompté du shuto, l'idée présentée ici est de provoquer une hésitation auprès du partenaire, afin de réaliser l'esquive plus facilement. Nous ne cherchons pas à réaliser une frappe sur le bras tenant le couteau, mais plutôt à engendrer, par l'hésitation, un "raffermissement" du bras. Il est alors rendu plus rigide, donc plus lent. Cela n'engage que mon expérience, mais il me semble que de vouloir esquiver le bras qui frappe sans tenter de le fixer lui laisse trop de libertés. L'attaquant peut alors changer de trajectoire à sa guise. Mais je suis d'accord que si on arrive à placer un vrai gedan barai, ça solutionne le problème ! Malheureusement, c'est sûrement hors de portée de la grande majorité des aïkidokas... Et je m'inclus dans le lot, car le karaté remonte à plus de 20 ans pour moi ! 😄
Merci du retour. Du coup, je comprend un peu mieux dans quel esprit est travaillé le travail au couteau dans la vidéo. Pour la frappe sur le poignet, oui je vous assure q je pense pas q ça fera dévier un karatéka. Et c est un pratiquant Shotokan qui vous l affirme. Je vous laisse envisager la même situation sur un pratiquant de kyokushinkai, ou un kick boxeur. Mais oui, échange très sympa et constructif du coup! Amitiés et respect, et bonne continuation!
@@martialartnerd1396 Merci à vous pour cet échange bien sympathique ! Votre commentaire nous a permis d'avoir une discussion complémentaire intéressante au club. Tout d'abord, nous avons mis le doigt sur les limites du caractère "non-guerrier" de l'aïkido. En effet, les scénarios envisagés dans cette discipline sont de l'ordre d'une hypothétique self-défense, dans le sens où les concepts que nous apprenons sont davantage pensés pour être appliqués face à un "bagarreur", et non un expert des arts martiaux. Ce que je veux dire, c'est que la probabilité de se faire agresser par un pratiquant d'arts martiaux expérimenté est a priori très faible du fait de sa (supposée) éthique. Vu autrement, plus un pratiquant avance sur la voie, plus il a conscience de la dangerosité d'un combat réel où sa vie peut basculer en un instant... Ce qui fait qu'il évite la confrontation autant que possible. Pour revenir à l'aïkido, la discipline a été fondée avec un objectif de pacification du monde ; mais lorsqu'on regarde la première génération de pratiquants, ils avaient participé à la guerre et maîtrisaient des arts martiaux guerriers. En d'autres termes, ils avaient un socle technique qui les rendaient parfaitement capables d'être dans une logique applicative (et sur lequel ils ajoutaient l'apprentissage de l'aïkido probablement pour le caractère non-violent de la discipline) et ils avaient l'expérience du combat à mort. Deux choses que les pratiquants d'aïkido d'aujourd'hui n'ont plus, en règle générale... Il en va de même pour moi. C'est pourquoi j'essaye humblement d'élargir l'horizon des pratiquants d'aïkido, ne serait-ce que pour encourager les réflexions, remises en question et prises de conscience sur la pratique. Nous nous sommes également posé une question vis-à-vis du karaté. Nous avons bien compris votre commentaire sur la réaction à un tsuki. Mais pensez-vous qu'un karatéka aguerri pourrait prendre le rôle d'attaquant en portant sa frappe avec autant d'engagement qu'il le ferait dans un contre ? Dans la mesure où le karaté reste (nous semble-t-il) un art martial de défense, nous nous demandons dans quel état d'esprit un karatéka prendrait le rôle de l'attaquant. Est-ce qu'il ne garderait pas une sorte de "réserve", pour compenser le désavantage qu'il se donne en attaquant, avec par exemple un premier tsuki "pour tester" suivi directement d'un deuxième porté avec 100% d'engagement ? Nous apprécierions beaucoup d'avoir votre point de vue là-dessus. Dans tous les cas, nous sommes très contents d'avoir pu échanger avec vous. C'est un plaisir de rencontrer des personnes expérimentées qui aiment discuter. Si vous êtes une fois de passage en Alsace, n'hésitez pas à nous contacter ! Ce serait un plaisir de vous rencontrer pour en parler de vive voix.
Re bonjour Pour l aspect self défense, encore une fois, je veux pas m aventurer sur ce terrain que je trouve savonneux au possible, particulièrement en commentaire sur TH-cam. Je suis ouvert à en débattre en privé ailleurs!😅 D ou le fait que je ne voulais pas commenter le travail au couteau. Tout au plus je dirais que les situations de bagarre de bistrot, on doit les éviter. Une agression sauvage dans la rue sera tres différente sans doute, avec des personnes qui ne maîtriseront peut-être pas les arts martiaux, mais qui auront très certainement une détermination extrême, seront peut-être sous l effet de substances, et très vraisemblablement armées. J arrête là le sujet sur TH-cam!😅 Pour la question sur le tsuki : on entre dans l interprétation de « il n y a pas de première attaque en karaté » de Funakoshi, qui est sans doute très mal compris/interprété. La discussion nous amènerait trop loin ici. Pour l exercice oizuki/ gedan barai, ce a pleine puissance, est un excellent éducatif. Mais c est justement un éducatif. Ce n est pas réaliste. Ce qui mène au sujet général de ce que vous soulevez: La différence entre art martial traditionnel authentique, et budo (puis également sport) Modification en ce qui concerne le karaté, du To De Jutsu en kara te do dans les années 20-30 etc, etc, vaste sujet qui par ailleurs me passionne et n est pas résumable ici. Tout ce qui fait pour moi l intérêt de ces disciplines par rapport à d autres. Amitiés!
Bonjour !
Tout d abord amitiés et respect.
Je ne commenterai pas la partie « couteau », car je trouve que la self défense est un terrain super glissant. Tout au plus que je dirais que j apprécie que vous signalez la quasi impossibilité de ne pas être entaillé dans ce type de situation, et que personnellement j enseigne à mes élèves d éviter si possible ces situations, de courir loin en cas de couteau, et que la réponse la plus safe est il faut bien le dire plutôt une arme a feu.
Passant ces considérations, je commenterai plutôt la partie karaté qui est bien plus de mon domaine.
Pour moi, dans ce qui est présenté, nous ne sommes pas vraiment sur un travail de shuto, même si c est main ouverte, mais plutôt gedan barai, version frappe plutôt que contrôle.
Si je porte une attaque en Tsuki à pleine puissance en cherchant à descendre mon partenaire, je ne pense pas q un barai (ou shuto) porté de cette manière va me bloquer.
Oui, c est peut être un peu désagréable le coup sur le poignet, mais bon, et puis quoi.
Si ma volonté est vraiment de le planter, si vous esquissez ce type de défense, ce n’est en tout cas pas ça qui va me faire arrêter mon assaut. Qui par ailleurs n est plus stoppable pour moi. Sauf si j ai décidé en avance de vous ménager, ou que je la joue à la karaté à la touchette façon compétition, ce qui est un autre état d esprit.
Donc ça ne m arrêtera pas, et pire, ça me stimulera pour enchaîner directement avec l autre main ou les jambes.
Donc si vous voulez bloquer dans cette situation, il faudra développer une technique bcp plus puissante, du style des gedan barai que l on osait encore faire il y a 20-30 ans.
Si on veut éviter cela, on peut tout à fait travailler la technique plus en douceur, avec une esquive comme montré sur le travail au couteau, ou l on accueille le tsuki du partenaire pour le contrôler, et contre attaquer directement.
Mais dans ce contexte, même si on travaille une base de barai, on est plus dans de la frappe.
Donc non, l esquisse de la frappe /barai/shuto n arrêtera pas mon tsuki et n induira pas la réaction proposée dans la vidéo.
Comme solution: soit faire un vrai barai qui dégage mon bras et /ou le casse, soit ne pas faire d atemi sur mon bras, esquiver, accueillir le bras plus pour le contrôler que le dégager et travailler sur le contrôle.
En espérant bon accueil de cette remarque qui se veut constructive.
Bonjour et merci beaucoup pour votre commentaire ! J'apprécie la pertinence et le caractère constructif de votre retour. L'un des objectifs de notre compte est justement de rencontrer (par messages ou dans la vie réelle) des pratiquants d'autres disciplines, de bénéficier de leur point de vue pour faire évoluer notre approche et notre pratique des arts martiaux.
Pour commencer sur votre commentaire sur la self-défense, en effet, nous sommes d'accord sur le fait que la fuite est la solution à privilégier... Cette vidéo étant un extrait de cours, les informations présentées ne sont pas exhaustives. Mais la course à pied est la solution que je préconise systématiquement dans mes cours, lorsqu'on aborde les attaques au couteau (tanto dori). Je me permets d'ajouter une précision sur la démarche de la pratique au tanto en aïkido : c'est une part entière (traditionnellement intégrée) à la discipline. Nous nous y exerçons donc dans notre club, mais en insistant sur son caractère pédagogique. Nous utilisons le couteau (et les armes en général) comme des "révélateurs", des leviers qui permettent de travailler plus explicitement des détails techniques tels que les angles ou la distance.
Pour la suite de votre commentaire, je vous avoue ne pas avoir d'expérience d'agression face à de vrais combattants. Il s'agissait plutôt "d'embrouilles" dans la rue, où les coups de couteau étaient justement portés comme dans le karaté "touchette". Nous sommes parfaitement d'accord là-dessus : si le coup de couteau est porté comme un vrai coup de poing, le scénario présenté ici serait de l'ordre de la supposition. Quant au shuto, je m'en suis personnellement pris plusieurs sur l'avant bras, et dans mon ressenti, je vous avoue qu'ils étaient plus douloureux que les gedan barai sur la même zone. Mais là aussi, il ne s'agissait pas d'une situation d'agression en face des karatékas les plus expérimentés, mais des partenaires d'entraînement. Donc je suis tout à fait prêt à réviser mon opinion !
Quant à l'effet escompté du shuto, l'idée présentée ici est de provoquer une hésitation auprès du partenaire, afin de réaliser l'esquive plus facilement. Nous ne cherchons pas à réaliser une frappe sur le bras tenant le couteau, mais plutôt à engendrer, par l'hésitation, un "raffermissement" du bras. Il est alors rendu plus rigide, donc plus lent. Cela n'engage que mon expérience, mais il me semble que de vouloir esquiver le bras qui frappe sans tenter de le fixer lui laisse trop de libertés. L'attaquant peut alors changer de trajectoire à sa guise. Mais je suis d'accord que si on arrive à placer un vrai gedan barai, ça solutionne le problème ! Malheureusement, c'est sûrement hors de portée de la grande majorité des aïkidokas... Et je m'inclus dans le lot, car le karaté remonte à plus de 20 ans pour moi ! 😄
Merci du retour.
Du coup, je comprend un peu mieux dans quel esprit est travaillé le travail au couteau dans la vidéo.
Pour la frappe sur le poignet, oui je vous assure q je pense pas q ça fera dévier un karatéka.
Et c est un pratiquant Shotokan qui vous l affirme. Je vous laisse envisager la même situation sur un pratiquant de kyokushinkai, ou un kick boxeur.
Mais oui, échange très sympa et constructif du coup!
Amitiés et respect, et bonne continuation!
@@martialartnerd1396 Merci à vous pour cet échange bien sympathique ! Votre commentaire nous a permis d'avoir une discussion complémentaire intéressante au club.
Tout d'abord, nous avons mis le doigt sur les limites du caractère "non-guerrier" de l'aïkido. En effet, les scénarios envisagés dans cette discipline sont de l'ordre d'une hypothétique self-défense, dans le sens où les concepts que nous apprenons sont davantage pensés pour être appliqués face à un "bagarreur", et non un expert des arts martiaux. Ce que je veux dire, c'est que la probabilité de se faire agresser par un pratiquant d'arts martiaux expérimenté est a priori très faible du fait de sa (supposée) éthique. Vu autrement, plus un pratiquant avance sur la voie, plus il a conscience de la dangerosité d'un combat réel où sa vie peut basculer en un instant... Ce qui fait qu'il évite la confrontation autant que possible.
Pour revenir à l'aïkido, la discipline a été fondée avec un objectif de pacification du monde ; mais lorsqu'on regarde la première génération de pratiquants, ils avaient participé à la guerre et maîtrisaient des arts martiaux guerriers. En d'autres termes, ils avaient un socle technique qui les rendaient parfaitement capables d'être dans une logique applicative (et sur lequel ils ajoutaient l'apprentissage de l'aïkido probablement pour le caractère non-violent de la discipline) et ils avaient l'expérience du combat à mort. Deux choses que les pratiquants d'aïkido d'aujourd'hui n'ont plus, en règle générale... Il en va de même pour moi. C'est pourquoi j'essaye humblement d'élargir l'horizon des pratiquants d'aïkido, ne serait-ce que pour encourager les réflexions, remises en question et prises de conscience sur la pratique.
Nous nous sommes également posé une question vis-à-vis du karaté. Nous avons bien compris votre commentaire sur la réaction à un tsuki. Mais pensez-vous qu'un karatéka aguerri pourrait prendre le rôle d'attaquant en portant sa frappe avec autant d'engagement qu'il le ferait dans un contre ? Dans la mesure où le karaté reste (nous semble-t-il) un art martial de défense, nous nous demandons dans quel état d'esprit un karatéka prendrait le rôle de l'attaquant. Est-ce qu'il ne garderait pas une sorte de "réserve", pour compenser le désavantage qu'il se donne en attaquant, avec par exemple un premier tsuki "pour tester" suivi directement d'un deuxième porté avec 100% d'engagement ? Nous apprécierions beaucoup d'avoir votre point de vue là-dessus.
Dans tous les cas, nous sommes très contents d'avoir pu échanger avec vous. C'est un plaisir de rencontrer des personnes expérimentées qui aiment discuter. Si vous êtes une fois de passage en Alsace, n'hésitez pas à nous contacter ! Ce serait un plaisir de vous rencontrer pour en parler de vive voix.
Re bonjour
Pour l aspect self défense, encore une fois, je veux pas m aventurer sur ce terrain que je trouve savonneux au possible, particulièrement en commentaire sur TH-cam. Je suis ouvert à en débattre en privé ailleurs!😅
D ou le fait que je ne voulais pas commenter le travail au couteau.
Tout au plus je dirais que les situations de bagarre de bistrot, on doit les éviter.
Une agression sauvage dans la rue sera tres différente sans doute, avec des personnes qui ne maîtriseront peut-être pas les arts martiaux, mais qui auront très certainement une détermination extrême, seront peut-être sous l effet de substances, et très vraisemblablement armées. J arrête là le sujet sur TH-cam!😅
Pour la question sur le tsuki : on entre dans l interprétation de « il n y a pas de première attaque en karaté » de Funakoshi, qui est sans doute très mal compris/interprété. La discussion nous amènerait trop loin ici.
Pour l exercice oizuki/ gedan barai, ce a pleine puissance, est un excellent éducatif. Mais c est justement un éducatif. Ce n est pas réaliste.
Ce qui mène au sujet général de ce que vous soulevez:
La différence entre art martial traditionnel authentique, et budo (puis également sport)
Modification en ce qui concerne le karaté, du To De Jutsu en kara te do dans les années 20-30 etc, etc, vaste sujet qui par ailleurs me passionne et n est pas résumable ici.
Tout ce qui fait pour moi l intérêt de ces disciplines par rapport à d autres.
Amitiés!
Merci pour ces compléments. Peut-être aurons-nous un jour l'occasion d'en reparler en-dehors de TH-cam :)
Amitiés