1988 : Arthur Miller, invité d'Apostrophes | Archive INA

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Apostrophes | Antenne 2 | 15/04/1988
A l'occasion de la sortie de l'autobiographie d'Arthur MILLER, parue chez Grasset sous Le Titre "Au fil du temps", Bernard PIVOT a réuni sur le plateau d'"Apostrophes", autour de l'écrivain américain, Philippe LABRO, en tant que spécialiste et/ou amoureux de l'Amérique, et François PERIER, qui interprète actuellement au théâtre "Mort d'un commis voyageur" de MILLER. Quatre "actes" composent cet entretien avec Arthur MILLER, que les photographes mitraillent sur le plateau avant le générique :
1 - Miller dramaturge, 2 - Un homme dans la cité, 3 - Le mari de Marilyn Monroe, 4 - Rencontre avec André Brink.
- Dans la première partie, MILLER retrace sa carrière d'écrivain (travaux de scénariste avant d'aborder la dramaturgie). Il dit vouloir croire que l'art peut transformer la société, parle en particulier de sa pièce "Mort d'un commis voyageur" et de son héros Loman.
François PERIER loue cette pièce de MILLER qu'il compare à Jean-Paul Sartre.
- Philippe LABRO, qui s'enthousiasme pour l'autobiographie de MILLER, rappelle la grande époque de la "gauche américaine" et la lutte contre le maccarthysme. La profession de foi actuelle de MILLER, c'est la démocratie, qu'elle soit plutôt socialiste ou plutôt capitaliste, et la défense des droits de l'homme. MILLER évoque son différend avec Elia Kazan comme étant une des expériences les plus douloureuses de sa vie.
- Marilyn et sa dépression permanente, Marilyn et son besoin d'être aimée qu'on ne pouvait assouvir..... Arthur MILLER, qui fut son mari, décrit ce qui dans son enfance avait forgé le caractère de Marilyn et dit qu'il pense toujours que quelque chose aurait pu la sauver. PIVOT affirme : "elle a pris en vous épousant un plus gros risque que vous n'avez pris"... Réponse d'Arthur MILLER : "je pense qu'elle ne s'est jamais posée la question ; les risques de cet ordre là ne l'inquiétaient absolument pas" ...
- Arthur MILLER et André BRINK, tous deux membres, en leur temps, du Pen Club, se rencontrent pour la première fois.
BRINK parle de son dernier livre "Etats d'urgence", deux histoires d'amour sur la difficulté de vivre un amour qui ne soit pas entravé par le monde extérieur. MILLER évoque le problème des écrivains emprisonnés et raconte comment il a contribué à la libération de Soyinka Wolé.
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[@mollynoonful]

Une archive très précieuse.

[@poulyelisabeth3237]

J’aime beaucoup Bernard Pivot. Quelle simplicité en apparence.

[@mollynoonful]

En apparence

[@pascaldjemaa2995]

@@mollynoonful Bernard Pivot a un fort tempérament, ce n'est pas difficile à voir.

[@nadiaghalem1780]

Merveilleux! Quand on a tout à apprendre. Avec le temps...

[@annequeffelec3135]

Décidément la justesse de ton de Pivot reste grand art indépassé...il semble rester lui-même quel que soit son interlocuteur,il sait écouter et rebondir spontanément,verve et acuité

[@tktk9897]

Je reconnais là un grand écrivain interrogé par un grand journaliste.

[@leonardoiglesias2394]

How nice, who would need english subtitles....

[@CDPBT77]

Certains commentaires sont hilarants: je préfère ne pas les relever.

[@adriancalin8688]

Long time ago

[@kathyduchant4275]

comme c'est merveilleux ces émissions apostrophes!! Que des hommes pour invités, les femmes aux fourneaux et à la reproduction. A peine 1% de femmes invités par Pivot

[@arcangelostradivirus1617]

Un peu de consideration de l'époque s'il vous plait........
Ou demandez a revivre en 40 et d'être mobilisé comme les hommes l'ont été.

[@pascaldjemaa2995]

Marguerite Duras, Simone de Beauvoir, Simone Signoret, Denise Bombardier...

[@dadodydo]

Le nombre d'intellectuels de marque de sexe masculin a toujours depasse celui des femmes.

[@serenitepierreinvestisseme6579]

Que c'est daté cette vision du monde misogyne et condescendante... Les opinions de Mr Miller sont comme son oeuvre : suffisante et insignifiante.

[@ABC-jd9ep]

Ke Arthur Miller, fosse insignificante lo si sapeva dai tempi di Norma Jean, ma un essere cosi vuoto ed a affettivo, no.

[@ABC-jd9ep]

... Anaffettivo... Scusate...