L'IA vous assure. Ça vous rassure ? Intelligence Artificielle 32
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- เผยแพร่เมื่อ 3 พ.ย. 2024
- Les assurances sont très friandes de Big Data et d'intelligence artificielle, afin de toujours mieux anticiper les risques et de mieux personnaliser les prix qu'ils proposent. Et ça soulève quelques questions...
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Etant spécialiste dans l'assurance santé (mutuelle) je me permets de commenter ta vidéo (très bien faite) pour te rassurer.
Déjà il faut savoir que les mutuelles ne comportent pas de questionnaires médicaux depuis plus d'une dizaine d'années car cela a été interdit. En conséquence, il n'y a pas d'écart de tarifs en fonction de la santé des personnes mais seulement en fonction des garanties souscrites.
Ensuite, la CNIL nous empêche de collecter des données dans le but d'en tirer des informations sur l'état de santé futur de nos sociétaires (clients). Pour exemple, l'assureur AXA avait mis au point un système de réduction de tarifs en fonction de la pratique sportive de ses assurés et ils ont été dans l'obligation d'arrêter ce programme pour des raisons légales.
Même les campagnes de prévention ne peuvent se faire en utilisant des données de consommation de santé. Par exemple, nous ne pouvons pas recommander des audioprothésistes à des assurés qui ont consulté un ORL.
Les nouveautés juridiques votées par l'UE récemment ne changent rien à ces contraintes. Enfin, il faut savoir que les personnes qui commercialisent les contrats n'ont pas de droits d'accès aux consommations réalisées par les assurés.
Par contre, de nombreux domaines comme l'habitation, l'auto, etc... n'ont pas ce type de réglementation et peuvent être influencés à terme par le Big Data. Mais cela n'est qu'une supposition de ma part.
Tu parles des lois françaises et européennes, mais t'inquiètes pas qu'en Amérique ils s'en foutent de la vie privée et si les assureurs peuvent se faire du pognon en achetant des données médicales sur leurs clients ils le feront.. puis ça s'installera tranquillement en France comme tant d'autres choses.
Oui je n'ai pas évoqué les Etats-Unis car dans la vidéo il est déjà dit que les tarifs sont variables en fonction de l'état de santé. Là-bas une femme ayant connu un viol, un avortement ou un accouchement, par exemple, voit le coût de sa mutuelle augmenter... J'espère que nous ne prendrons pas le même chemin et pour le moment nous allons plutôt dans la direction inverse. Je pense que par contre tu as raison de souligner qu'il est de notre devoir à tous de rappeler les dangers de l'eugénisme quotidiennement quand on discute de santé, de sélection des gênes à la naissance, de séquençage du génome...
J'ai un collègue (ma situation se passe au Canada) qui travaillait pour une compagnie d'assurance médicale aux États-Unis (à partir du Canada) qui avait un centre d'appel en Floride pour contacter des gens en cold call leur demander s'ils ont des maux de dos pour leur offrir une consultation avec un médecin.
Ça me dépasse complètement qu'on puisse faire de la sollicitation commerciale pour des traitements médicaux.
Pour moi, une assurance qui réussirais a prédire exactement le risque serais inutile : en effet, son tarif correspondrais a ce qu'elle nous rembourserais + ses frais de gestion. au final, ce serai la fin de l'assurance et il y aurai un incitation morale a socialiser les risques.
petite question, est-ce qu'il est possible pour un européen de souscrire une assurance aux US, et le contraire ? si c'est possible, peut-on voir des américains a risque s'assurer en Europe car les tarifs sont plus avantageux ?
Pour répondre à ta question, je ne peux parler que pour la France. En France, une complémentaire santé ne peut assurer que les personnes qui dépendent d'un régime obligatoire français (CPAM, RSI, caisse des français de l'étranger...). Par contre, il existait jusqu'en 2014 des contrats de prévoyance santé français pour des personnes travaillant en Suisse. Cela a été interdit ensuite, et désormais les travailleurs frontaliers Suisse doivent choisir entre la Sécu française et le régime obligatoire Suisse qui est à la carte. Donc en résumé, il n'existe pas de scénario pour qu'un étranger puisse s'assurer en France. Pour l'Europe ou ailleurs ça je ne sais pas.
Je du regarder au moins 10 de tes vidéos, et ton travail est juste DINGUE, malheureusement, jai beaucoup de mal à comprendre car pas assez de vocabulaires dans mes donné personnelles ;) mais j'essaye à chaque fois de faire l effort de comprendre au maximum ! Continue comme cela chaque sujet traité et assez spécifique ! Et j aime ça ;)
Après vu que Lê fait une série, beaucoup de concepts ont déjà été expliqués et il les considère comme acquis…
(bon je peux pas non plus te reprocher de pas avoir tout rattrapé, 30 épisodes c'est beaucoup ^^)
J'ai l'impression que tout ce besoin d'implémenter une morale, et des limites en fin de compte, dans l'IA, n'est qu'un modèle parfait de cette nécessité que je ressens d'implémenter des limites ou une morale dans toute société d'individus (au sens d'une réunion d'individus, prise comme une entité à part - état, entreprise, réunions de fait), dans laquelle la responsabilité est diffuse ou désincarnée. La problématique de l'IA exclut (tu en as peu parlé explicitement, mais pour moi c'est surtout que c'est le thème de toute ta série en cours donc ça se comprend, tu es quelqu'un de fin) la dimension de responsabilité, car une fois l'IA totale programmée et « lâchée » elle sera en quelque sorte irresponsable.
Les sociétés d'individus, notamment dans un paradigme néolibéral, sont d'un côté traitées comme les individus (on parle de personne morale (terme qui est lourd de sens) par exemple - il faudra certainement créer une nouvelle catégorie pour l'IA « mieux-qu'humaine » d'ailleurs) et vues comme des entités à protéger, à « comprendre » etc., et de l'autre notre appréhension de leur responsabilité est loin d'être satisfaisante, et a tendance à déculpabiliser l'humain derrière (le programmeur, le commanditaire, l'actionnaire, le chef d'entreprise etc.).
Bref, tout ça pour dire que j'ai de sérieux doutes quant à notre capacité à appréhender l'IA de la singularité, sa morale et ses limites : il est urgent que des personnes bayesiennes (mais pas trop non plus, sinon ce sera direct la machine à simuler le bonheur), compétentes, économiquement désintéressées et impliquées, s'emparent du sujet. Mais si c'était la tendance, de faire des choix de prémices cohérentes, tous les moyens du monde auraient déjà été tournés vers la résolution de la faim ou de l'illettrisme... Bref, encore une fois merci, t'as la meilleure chaîne que je connaisse. Mais tu me déprimes :)
Pavalek chez Science4all, nice :D !
Assez d'accord avec ton dernier paragraphe, cette série me fait prendre conscience a quel point les avancés en IA c'est pas juste quelques articles scientifiques ici et la... Ca influence déjà des milliards d'individus tous les jours sans qu'on y prête trop attention. Pas très rassurant pour l’avènement d'IA encore plus forte du coup !
Jason Plawinski ah oui non mais je parle uniquement de l'IA annoncée par les singularitaristes (en gros, l'IA totale comme disait Hawking). Pour le reste Lê montre bien assez, si ce n'est leur utilité, du moins leur performance contingente et leur omniprésence.
Pavalek Norajovitch
J'avais déjà dû aller sur votre chaine vous parler d'Ellul et on peut l'entendre sur YT dans la vidéo "le système technicien" dire "s'il n'y a plus d'homme responsable alors il n'y a plus d'homme libre..." Il prend aussi l'exemple d'un barrage qui craque et montre qu'il n'est pas possible de designer des responsables. On pourra penser à Fukushima ou pire, la pollution en général, etc.
Pour les voitures autonomes, je vois comment surmonter le problème mais en cas d'accident, la responsabilité sera purement formelle vu que ça m'étonnerait que les entreprises de bagnoles acceptent d'endosser le risque.
Mais votre commentaire m'a rappelé deux passages de deux livres que vous devriez lire étant donné votre activité
D'abord juste pour le fun, au sujet de l'illettrisme. Je ne pouvais pas recopier tout ce qu'il donne comme arguments contre l'alphabétisation mais il me semble que la conclusion ironique peut suffire à vous donner envie de le lire.
"(...) Maintenant je puis jouer moi aussi au petit jeu des conditionnels. Si le lecteur (en soi c'est-à-dire tous les lecteurs!) était vertueux, si le lecteur était formé intellectuellement, esthétiquement, si le lecteur avait le goût de l'effort, si le lecteur ne travaillait que trois ou quatre heures par jour, si tous les directeurs de journaux et les éditeurs ne désiraient pas gagner de l'argent et acceptaient de mener une vie d'anachorète ascétique, s'ils avaient le sens de leur haute mission, si tous les gouvernements respectaient l'entière liberté de leurs citoyens, alors, nous serions dans le royaume de Dieu, et l'on aurait pas besoin d'apprendre à lire, parce que l'on saurait toute de science infuse et immanente."
(Extrait de "Exégèse des nouveaux lieux communs", Il y a un milliard d'analphabètes)
Ellul a écrit plus de 50 livres et plus de 1000 articles et était professeur agrégé en droit.
Ensuite pour en revenir à l'IA il y a une critique du discours sur l'IA dans "le bluff technologique".
De même je ne peux pas recopier beaucoup et j'ai choisi un passage qui m'amuse toujours.
"Mais pour H. A. Simon, dans les conditions qu'il fixe, un ordinateur pourrait spontanément écrire l'oeuvre de Proust.
(...)
Mais ici, il y a un point qui m'arrête: Proust a pris la décision d'écrire cette oeuvre. L'ordinateur prendra-t-il de lui même cette décision? Nous sommes ici, en droite logique des élucubrations de H. A. Simon, en face de la "révolte des robots". Un jour, le robot à qui on donne un ordre, réponds: "Non, moi je veux écrire un roman" !"
Voilà, sans doute que ça n'amuse que moi...
(Je vous conseille aussi "L'illusion politique", "le système technicien" et "Propagandes" ainsi bien sûr que "La technique")
Pour rebondir sur cette histoire de biais de groupe, mon professeur de sociologie nous avez parlé de ce qu'on appelle le "théorème de Thomas" : quand un biai s'installe, même s'il n'est pas justifié, il a tendance à devenir auto réalisateur. C'est donc un sacré probleme que de combattre ces biais d'interprétation des données.
Sa fait plaisir d'entendre parler de la rgpd sur ta chaîne.
Ce qu'il faut savoir sur la rgpd c'est que en France il n'y a pas eux beaucoup d'avancées par rapport à la loi informatique et liberté. L'avantage c'est qu'elle est Européen et donc à plus de chance de peser (notamment auprès des gafam).
Une des avancées sur la rgpd c'est le principe de portabilité des données ... du coup j'ai répondu à tous les mails rgpd que j'ai reçu pour leur demander mes données ... Pas eu de réponse : je vais essayer de les relancer.
Pour ce qui est du Big data par exemple de données médicales pour les assurances sans consentement, il y a obligation d'anonymiser c'est à dire que chaque entrée ai au moins 8 entrées identiques (je suis pas trop sûr de ma source pour le 8).
Je me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire moyennant 800€ HT/j
Tout à fait intéressant ! Et tellement exact, de telles IA servent à affiner le prix de assurance de certaines assurances santé déjà proposés à certains assurés aux USA; et bientôt en Europe ou c'est déjà à l'étude:
L' assuré transmets en direct ses données, par exemple, le nombre de pas effectués en une journée; le nombre de marche montées; la description de repas avec glucides, lipides, etc, ; le nombre d'heures de sommeil, le sport, le nombre d'heures en station assise, couchée, le nombre d'amis, d'enfants, la sédentarité, l'oisiveté, la suractivité, etc. Le maximum d'infos en direct est transmis par l'intermédiaire d'application à laquelle l'assuré est en permanence relié. Et le prix est fixé en fonction en favorisant évidemment les populations à risques faibles.
Super vidéo, comme toujours ^^
J'ai cependant une intuition "naïve" : la sécurité sociale, c'est à dire accepter collectivement de prendre en charge les frais (médicaux., par exemple).
Le système est vertueux car il n'y a pas de transmission d'information hors de la relation patient/médecin, comme il n'y a pas à trier les différentes polices à appliquer il y a une économie en coût de gestion (sans compter l'économie en frais de compétition, comme le marketing), et enfin nous y gagnons collectivement à ce que tous soient en bonne santé (barrière immunitaire, les problèmes médicaux et donc les coûts ne dégénèrent pas, productivité générale augmentée, etc.).
Évidemment, il n'y a pas que les frais médicaux... je dirais bien que le principe peut être élargi à de nombreux autres secteurs, mais c'est une autre discussion ;)
Le système d'assurance qui permet de protéger les gens des aléas de la vie et un système intéressant et source d'entraide. Il devrait être imposé aux apiculteurs soumis aux aléas de la météo : sécheresse ou inondation ou grêle etc. Tout cela peut être anticipé et donner lieu à une protection minimale dans les périodes difficiles (ce qui est probablement déjà le cas dans de nombreuses situations)
La prise en compte des données individuels pose problème, mais il n'est pas anormal de pénaliser un peu ceux qui ne prennent pas de précautions élémentaires (alcool, drogues...) comme les malus bonus de l’automobile qui ont bien calmé les excités. Le tout c'est de trouver un équilibre raisonnable à encadrer par la loi.
Le vrai problème c'est que nos élus ne servent pas les intérêts du peuple mais celui de milliardaire qui dirigent les banques, les multinationales les compagnies d'assurance et surtout les grands médias qui font les élections. Tout le problème est là
Pour éviter les emballements sur les "races" & co., il est déjà intéressant de faire attention au langage utilisé. Par exemple, en se basant sur des études américaines, on se met à penser-parler comme eux, un pays où dans des formulaires officiels on demande aux gens de cocher des cases "race" et "ethnicity" avec des définitions administratives, où "les noirs" semble une catégorie évidente, une réalité en soi.
Il y a des efforts actuellement pour répandre l'usage de "racisés" plutôt que "race" pour bien insister sur le caractère historiquement et sociologiquement construit de ces catégories, et ce serait sans doute pertinent en informatique où on voit explicitement des procédures de fabrication de catégories (cf les constructions de "sémantiques" par analyse de corpus).
P.S. quelques infos :- doc historique d'une sociologue sur la racisation, "L'idéologie raciste, genèse et langage actuel", Colette Guillaumin, 1972 : www.persee.fr/doc/ierii_1764-8319_1972_mon_2_1
- sur la mentalité US vis-à-vis de tout ça, cf : www.census.gov/mso/www/training/pdf/race-ethnicity-onepager.pdf
"Ethnicity determines whether a person is Hispanic origin or not", pour le reste, ils font des catégories raciales dignes du XIXe, suivent les représentations-clichés-ignorance communes. Dans le genre, pour eux Black = Africa , ils n'ont même pas entendu parler de la Mélanésie semble-t-il et vu qu'ils découpent le monde en quelques groupes, ça rend aveugle à la diversité des populations (biologique et culturelle). Rien d'étonnant puisque ça correspond à leur état historico-social avec une forme d'apartheid blanc-noir institutionnalisé jusque dans les années 60.
Les impôts sont aussi une forme d'assurance, finalement. Si on ajustait les impôts selon les individus, quelqu'un pourrait refuser d'en payer pour la prévention des tsunamis s'il habite en montagne loin de l'océan, ou contre l'insécurité s'il habite un quartier où les problèmes sont rares. La panacée n'existe pas, mais il y a des solutions pires que les autres.
Ce serait entrait dans les travers que l'on tente justement d'éviter avec des formes d'assurances publics. Voir mon commentaire à ce sujet
effectivement, si les impôts étaient personnalisables non pas en fonction des revenus et possibilités, mais selon les choix et mode de vie, cela mènerait à des aberrations immorales.
Moi ayant une situation privilégiée, n’aimant ni rire, ni écouter des concerts, pas d’enfants, pas de compassion, pas de souhaits particuliers (mon coin à moi et pis c’est tout), ascète et chiant comme la mort, il me serait aisé de justifier que je veux et je dois être retiré de absolument toute forme de solidarité
(les crèches ? j’ai po d’enfants et je les aime po.
Les maison de retraites ? je suis po vieux et j’aurais assez de sous pour mourir dans mon coin.
Les autoroutes et moyens de transport ? j’ai po de voiture et je veux aller nul part
La culture et l’éducation ? J’aime po l’ouverture d’esprit, je suis déjà éduqué, après moi le déluge, aucune raison que je paie des programmes éducatifs, des concerts gratuits ou les écoles d’enfants.
Les hôpitaux ? je suis pas malade et je paierai avec mes sous à moi. Vous n’aviez qu’à pas fumer/boire/bouger/rire/vivre près de granite radioactif.
etc etc etc
il est facile d’arguer et justifier que non non, on est concerné par RIEN, je suis un fucking ascète non matérialiste et oui on est un gros ingrat de tout ce qui y a eu avant, Et tout va bien merci... *claque la porte*
Quand bien sur, on est en position de force. Ce qui est trop facile comme motivation pour se laver les mains du monde et d’autrui.
L'avantage des impots, c'est qu'en sauvant les gens qui vivent à la plage, ceux-ci peuvent produire des biens et des services qui aident les montagnards, c'est un système circulaire.
(quand il est bien gérer)
Theo I j'aurais plutôt dit que c'est une contribution de l'individu au bien commun.
C'est beau de lire tout ça mais ça ne reflète pas la réalité.
C'est d'ailleurs le même énorme pb sur cette chaîne et on fait comme si la propagande, la manipulation de masse, le contexte n'existaient pas.
Prenons le cas emblématique et parfait car non politisé (au sens médiatisé) de la politique anti-tabac. Anti-fumeurs j'ai trouvé pour ma part.
Je voudrais rappeler qu'en Angleterre, aux années 80 au moins avait sérieusement augmenté les prix.
Dans les années 2000, après des années de campagnes discrètes mais incessantes, avec la censure d'images de cigarettes sur des vieilles photos, sans plus.
Dans les années 2000-2005 il y a un réveil avec le tabagisme passif qui tuait en masse.
On a augmenté les prix en justifiant que cela inciterait significativement les fumeurs à s'arrêter. La France n'a pas réagi différemment des anglais et le fumeur fume.
On pouvait trouver (la flemme de retrouver) la courbe de la mortalité liée au tabagisme depuis une cinquantaine d'années vous pourrez voir une droite peu inclinée qui monte lentement et si on zoom sur 2000 jusqu'à aujourd'hui, aucune inflexion! Ça n'a rien changé en 10-15ans et on continue à taxer, exclure,parquer pour le bien... (je ne connais pas le protocole mais le site étant un site de prévention sérieux, ce n'est pas dans leur intérêt de donner cette courbe si elle est trafiquée ou biaisé ).
On vise 10€ le paquet. Un fumeur fumait généralement un paquet par jour. Il sera donc taxé de plus de 3000€ par an (un paquet H-T ne pas couter plus d'1€).
On entend depuis quelques années la justification de l'augmentation des taxes par le coût d'un fumeur.
On omet le fait qu'un nombre important de fumeurs meurent subitement pour des raisons cardiaques etc ce qui signifie que les fumeurs sont solidaires entre eux et que si un fumeur s'arrête, il devrait être en droit de récupérer ses billes.
Mais surtout, et ce fil m'y a fait pensé, pourquoi le fumeur devrait payer pour la cirrhose de l'alcoolique, l'arrêt cardiaque du sportif du dimanche, le handicap ou la maladie des enfants de parents à risque, le cholestérol des obèses etc etc.
Il n'y a aucun moyen de s'opposer à se qu'une propagande a pu construire sur la durée.
Enfin, si, mais comme Hitler le disait, il faut alors obligatoirement user de la même arme, la propagande (combattre les gaz asphyxiants par les gaz axphyxiants).
Ce qui signifie que tout remonte à la propagande publicitaire pro cigarettes, que l'on a contré tant bien que mal, comme pour préparer les esprits, (mais il n'y a pas complot hein!) et ensuite bombarder une propagande avec comme axe central, le fumeur est un tueur.
L'impôt doit surtout être vu dans les taxes et j'ai un peu peur pour le porte-monnaie des obèses.
J'affirme que ces lois enferment plus qu'elles libèrent du tabagisme et s'acharnent sur les plus pauvres, non imposables mais qui à raison de 3 paquets par semaine paieront environ 1300 € de taxes par an. Drôle ment imposable.
Il ne me semble pas que grand monde s'en émeuve.
J'avais même entendu Baroin dans un débat cosy intello où il faisait le grand sage, qu'il avait dû, tête basse (mais faute avouée...) qu'il avait combler un déficit budgétaire via une augmentation des taxes sur le tabac.
Quand tu reviens sur l'exemple des résultats Google Images pour les clichés (double sens) de PDG, cela me fait penser à une formule de Lisa Feldman Barret, que je cite de mémoire : l'individu moyen est une fiction.
Désolé pour mon hooliganisme, mais c'est une super vidéo !!!
Le problème que tu soulève à propos des assurances qui font payer plus les malchanceux préexiste au big data et aux I.A . Il se pose déjà avec les différences de classe social, les pauvres étant plus exposé aux risques de la vie notamment dut aux conditions sanitaire, de travail, de capital cuturel... Ainsi les assurances auront plus tendances à faire payer d'avantage ceux qui ont de toute évidence plus de difficultés à payé. D'où la faible couverture des plus démunis aux États-Unis où les assurances payent la totalité des soins. Je pense donc que laisser à des acteurs concurentiel en quête de profit assurer la totalité de la santé d'une population est une mauvaise chose en soit, bien qu'elle soit préférable à aucune forme d'assurance.
Si la prévision des assurances deviennent parfaite et font des contrat individuel bah théoriquement je sais pas si ça devient rentable de prendre une assurance puisque tu paieras tes accidents (prévus avec exactitude par l'IA) plus la marge de l'assurance.
Ors que aujourd'hui on a le suspense d'avoir la possibilité d'avoir plus d'accident que ce qu'on paye.
Dans la mesure où les infos que l'on donne à notre médecin peuvent être considérées comme toujours "privées", une IA bénéficiant d'un code déontologique (en gros qui soit suffisamment sécurisée pour ne pas laisser filer les données des utilisateurs), on pourrait d'un certain point de vue rendre toutes nos informations publiques sans que cela n'affecte notre vie privée si chère...
5:45 "c'est pas moi qui l'dis, c'est écrit dans mon livre, hein, faut l'savoir, hein"
"c'est vérifiable hein"
bah j’aime bien les vidéos de Science4All. #ilMArriveDeMangerDesNouilles #jeSuisSincère
Le QCI (quota carbone individualisé) est une idée géniale :)
Je pense que "beaucoup" de "problème" (incompréhension) viennent du fait que les gens n'abordent pas certaines question du bon oeuil.
Une assurance, si l'on s'affranchit du critère (débile) de l'argent (capitalisme), EST (avant tout) une mutualisation du risque.
C'est-à-dire, [principle, axiome, prédicat!]:
* Un, doit être égal pour tous.
* Deux, doit être considéré comme imprévisible.
* Trois, doit être considéré comme susceptible d'arrivé à tous, peu importe les "prédispositions" individuel. (le facteur risque ne doit pas importé, ne peut être pris en compte) [sinon... le principle même de mutualisation cesse d'opéré... | Ce qui mène de facto à l'abandons de ladite assurance!]
* Quatre, doit être exempt de toute "discrimination"... Notamment/exemple: le nombre de fois le risque (un incident) a frappé le même individus.
etc...
Mais aussi, dans un monde "d'argent", la "cotisation" doit être très faible pour chaque adhérent. Et le "collectif" doit être le plus grand possible, justement pour réduire le "poids" individuelle... Ce qui, quand on y pense, avoir plusieurs "cie" d'assurance viol ce principle simple! "Elles" divise le collectif... et donc augment la charge individuel! Sans compter qu'une assurance dans une "logique" de capital
Tout ceci revient à se poser des questions philosophiques. Si on laisse l'opportunité à l'ia de définir les prix d'assurance sur la base des données dont il devrait obligatoirement avoir accès, alors il faut au préalable définir en plus du risque naturel de futur désastreux le degré de volonté que chaque individu a de vouloir éviter ce futur. C'est vers cette dernière question qu'à mon avis il faudra se tourner. Or les interactions humaines étant complexe il est difficile d'y trouver une solution . C'est vrai que le paresseux est reconnaissable mais que dire de son fils? Devrait il hériter de la volonté negative de son père ? Ce n'est qu'un exemple. Dumoins celui qui me viens à l'esprit. Et ceux qui ont la volonté mais n'éxecutent les bonnes actions?
Les inégalités homme femme générées par une IA peuvent dépendre du langage : comparer les recherche dans Google de "corps parfait" (en français) et de "perfekter Körper" (en allemand) : dans le second cas seulement on voit des hommes. Essayez la langue de votre choix grâce à (Google traduction) en Zoulou : "umzimba ophelele", c'est surprenant.
Cette recherche a été faite par un ami mathématicien qui pensait lui a tout autre chose...
Les aspects "théorie de l'agence" n'ont pas été évoqués, alors qu'ils sont importants. Admettons que les assureurs puissent considérablement personnaliser les primes grâce à leur connaissance des assurés. Ce faisant, ils divulguent à leurs assurés une information extrêmement précieuse sur le coût moyen de couverture contre un certain risque. Dès lors, pourquoi les assurés auraient-ils encore besoin d'un assureur, puisque celui-ci vient de leur dire très précisément combien le risque va leur coûter en moyenne? Autant s'assurer soi-même, ce sera toujours moins cher (puisqu'une prime d'assurance contient le coût du risque + les frais de gestion de l'assurance).
Bref, la personnalisation par le big data, c'est la mort des assureurs. Un assureur n'existe que parce qu'il y soit asymétrie d'information (l'assureur sait combien coûte en moyenne l'assuré, mais l'assuré ne le sait pas), soit parce qu'il y a des deux côtés ignorance sur le coût moyen de couverture contre un risque. En situation d'incertitude, nous avons tout intérêt à nous assurer, et ce quel que soit le montant de la prime. Mais une fois que nous connaissons les probabilités de matérialisation des risques, nous pouvons très bien nous assurer nous-mêmes.
Pour être exact, il y a quand même certains types d'assurances qui ne seraient pas remis en cause, ceux qui assurent contre un risque rare mais dont la matérialisation coûterait très cher. Prenons par exemple un cancer : 1/10 000 d'en attraper un chaque année, mais un traitement coûtant 1 000 000 €. La prime d'assurance vaudrait en théorie 100 €. Celui qui a un tout petit peu d'aversion au risque choisira de s'assurer, même pour plus de 100€, car s'il attrape le cancer, il ne pourra pas se soigner, le soin étant bien trop cher (pour un français moyen).
Par contre, dans les autres cas (changer une voiture, remplacer quelque biens cassés ou volés, payer de petits soins), un assurance personnalisée s'auto-détruirait.
je me demande si considérer des partitions individus et pas d'autres n'est pas aussi une forme de biais, on pense souvent à la parité homme/femme, à la représentation de blanc/noir/autre mais il y a des tas d'autre façon de classifier les individus, selon leur signe astrologique, leur mois de naissance, leur jour de naissance, leur groupe sanguin, selon un allèle sur tel gêne même si ce gêne n'exprime pas une caractéristique physique apparente, selon leur style de musique préféré, ou leur médium culturel (livre, jeux vidéo, film, musique etc.) préféré, pourquoi ne pas faire des quotas pour ces classifications aussi : à la présidentielle de 2012 il y a eu une surreprésentation de personnes avec le signe astrologique lion, au japon il est très rare qu'une personne avec le groupe sanguin B ait des postes à responsabilité, dans beaucoup de sport les gauchers sont surreprésentés etc.
je pense que soit on privilégie l’égalité des chances individuelles soit entre chaque groupe mais en tenant compte de toutes les partitions possibles
Le problème c'est que si tu parles de spécificités individuelles INVISIBLEs, un gène, un groupe sanguin, c'est une donnée qu'on ne prend pas en compte. Si une donnée n'est pas prise en compte dans la sélection, alors il n'y a pas de biais.
Peut-être que le groupe sanguin B joue un rôle important quelque part, ou bien simplement que telles personnes moins aisées ont plus tendance à avoir un groupe B. Ce n'est pas quelque chose qu'on prend en compte dans notre jugement. Or, lors d'un entretien, on voit la couleur, le genre, l'identité, le lieu d'habitation etc, c'est là qu'intervient les biais.
On ne peut pas être biaisé par quelque chose qu'on ne prend pas en compte. Imaginons qu'un gène X fait qu'on est très fort pour gérer une entreprise. Personne ne sait qu'on a ce gène X. Il est normal que des personnes ayant le gène X soient plus embauchées. Je ne pense pas qu'on devrait équilibrer le nombre de gène X et Y en sachant que de manière objective, ceux ayant le gène X sont meilleurs, de plus la sélection ayant été faite sans en prendre compte.
La question serait par contre, est-ce qu'on devrait prendre en compte le gène X dans le choix? Moi je pense qu'il y a un compromis à réaliser, il ne faut pas accorder trop d'importance à certaines données pour éviter de se mordre de la queue.
Après tout ça n'est que m'on humble avis bien sûr.
je suis d'accord pour qu'il n'y ait pas de discrimination, de lutter contre ce qui est pris en compte, ok, mais ce qui est dit dans la vidéo pour défendre la discrimination positive ne parle pas des causes des différences entre groupe la question n'est pas là, la question de la discrimination positive est là pour gommer les différences de chance entre groupe quitte à créer des différences de chance au niveau individuel, mais si on fait de la discrimination positive et des quotas pour qu'il n'y ait pas de différence (ou le mins possible) entre les groupes il faut le faire pour toutes les partitions possibles selon moi, sinon il faut simplement combattre les discriminations et les biais individuels et si par le fait d'un hasard un groupe est surreprésenté par rapport à un autre ça n'est pas un problème parce qu’individuellement à compétence égale on a la même chance
pour moi il y a 2 possibilités : soit à compétence égale on donne la même chance à tout le monde (lutter contre les biais individuels), soit on donne plus de chance à celui qui appartient au groupe le moins représenté (lutter contre les biais de groupe) mais ce que je dis c'est dans ce deuxième cas, ne pas se limiter que à une répartition, considérer toutes les répartitions et avantager celui qui appartient au plus grand nombre de groupes sous-représenté
aussi je trouve que dire que l'on voit le genre de la personne est cisnormatif, et le lieu d'habitation on le voit pas plus souvent que le groupe sanguin (dans les deux cas ça peut être écrit ou pas)
ps : pour le groupe B c'est vraiment une discrimination ce n'est dû à un hasard, dans certains pays d'asie ces personnes sont dites associales, instables et irresponsable on a lors tendance à ne pas leur donner de poste à responsabilités (mais même si c'était dû au hasard si on voulait lutter contre les biais de groupe plutôt que les biais individuels alors il faudrait faire de la discrimination positive en faveur des personnes de groupe sanguin B)
ceux qui ont la version X du gène sont forts pour gérer une entreprise, il ne devrait pas y avoir de cas où ils se trouvent à compétences égales face à quelqu'un qui a la version Y du gène
après ne rpendre que les meilleurs au risque d'avoir un groupe homogène (majoritairement des hommes, majoritairement des femmes, majoritairement des gauchers, majoritairements des noirs, majoritairement des blancs ou majoritairement des verseaux) peut être une stratégie mais les meilleurs éléments ne font pas toujours les meileurs groupes et des groupes plus hétérogènes quittte à sur 1000 candidats au lieu de prendre les 50 premiers on prend les 40 premiers et pour équilibrer la parité les 41 à 50 faisant partie d'un groupe surreprésenté ou prend les 51 à 60 faisant partie d'un groupe plus minoritaire, est-ce que ça donne un meilleur groupe un moins bon groupe, est-ce juste, injuste, chacun à son avis personne n'a la réponse, on ne peut pas tout maximiser en justice collective et justice individuelle, à chacun de voir quest-ce qu'il prioritise,
si il y a des diffrencs entre deux groupes à cause de discriminations il faut combattre ces discriminations on tous les 3 d'accord sur le sujet, et quand il y a des différences qui ne sont pas dues à des discriminations doit-on encore les effacer, aucun de nosu 3 ne semble avoir de réponse tranchée à la question et c'est normal c'est un problème complexe un problème ouvert
dans la vidéo il est dit qu'un de nos biais est de privilégier la lutte contre les biais individuels à la lutte contre les biais de groupe, NEBREU faisait juste remarquer qu'on avait aussi un autre biais : une préférence entre les biais de groupe qu'on souhaitait combattre,
et je pense que parce que notre sentiment d'appartenance à un groupe n'est aps le même sur tout ce qui nous dénifie, une femme noire peut se sentir noire avant d'être femme ou femme avant d'être noire et par conséquent ne pas donner la même importance à la défense des droits des groupes auxquels on appartient, un gaucher peut se sentir appartenir au même groupe qu'une gauchère là ou à un autre gaucher se sentira d'abord appartenir au même groupe qu'un droitier, le fait même de comparer des groupes est un biais, là où vouloir à capacité égale qu'individuellement que sur deux individus aucun ne soit favorisé pour aucun critère autre que ses capacités est certes la solution de facilité, mais reste la solution la plus simple, et c'est peut-être pour ça qu'on la privilégie,
Je comprends mieux en effet, je pense que la réponse est un compromis ( à définir) entre une égalité de chance individuelle et de groupe. Mais à mon avis pour être efficace, il est plus important de d'abord de regarder par rapport aux principaux groupes identitaires dont on a l'habitude. Concernant le genre, je parle bien sûr de ce qui est inscrit sur un CV par exemple. Mais même dans un autre cas ça revient à un biais de la personne assumant le genre.
Mais c'est vrai que j'ai plus tendance à croire à une égalité davantage individuelle. Parce qu'en effet prendre en compte tous les groupes sociaux peut devenir très compliqué.
Je pose ça là, parce que ça m'est venu pendant le visionnage : Est-ce que le désir de maximisation du bonheur est un avantage sélectif ?
Il n'y a pas eu besoin d'attendre l'IA pour que des asymétries se forment dans les prestations d'assurance. Là ou le modèle public (la sécurité sociale par exemple) garantissait une prise en charge équitable et une contribution pondérée aux revenus des assurés ; le modèle privé qui est en train de le remplacer petit à petit fait déjà la distinction depuis bien longtemps.
Les gens à faibles revenus et/ou ayant des antécédants médicaux sont surfacturés, ou n'ont simplement pas accès à des crédits, les assureurs ne voulant pas prendre le moindre risque.
A l'inverse, les personnes en bonne santé et ayant les moyens de payer le supplément de quelques dizaines d'Euro de leur mutuelle ou assurance biens obtiennent les meilleures prestations de remboursement.
Dans le cas des assurances auto par exemple, il n'y a même pas besoin de logiciel pour déterminer dans quelle catégorie ranger le client qui se présente à l'agence. Le nom de la ville de résidence lui est déjà suffisant. Assurer une Twingo de 10 ans à Drancy coûte presque aussi cher que d'assurer un Q7 neuf à Aurillac.
Et avec l'IA qui va fourrer son nez dans les fichiers de plus en plus croisés (impôts, médicaux, police, justice, facebook, amazon, banques, suivi GPS...) ça risque de devenir très compliqué de s'assurer à partir du moment ou le logiciel aura détecté le moindre risque dans le profil.
Ah les assurances, domaine fascinant! Tout est dans la confiance qu'on accorde aux inconnus, c'est le pouvoir des incitations.
Tu évoques les malades mais le problème se pose de l'autre coté, si une personne sait qu'elle va être en bonne santé et qu'elle a très peu de chance d'avoir un accident, elle va donc payer des frais inutiles... Est-ce que le modèle compétitif des assurances actuelles ne serait pas basé sur la peur du futur?
En suivant le principe de l'algorythme, plus il y a de monde et moins le tarif est elevé, sachant que la plupart n'auront que des frais mineurs... Hors si je suis cette logique est-ce que la faille du système ne viendra pas tous simplement de la compétitivité?
Qu'il existe des dizaines d'assurances différentes (qui dépense d'ailleurs des sommes colossalles en publicités pour attirer des clients).
NOTE: il y a deuxième grosse faille dans le système: si on baisse le tarif des gens en "bonne santé" ça veut dire qu'on fait payer plus ceux qui souffre plus, hors leur mode de vie les empêche d'accèder à un certain confort, à des informations importantes... ils vont donc avoir plus de frais et moins de possibilité de payer l'assurance et donc encore moins de possibilité d'améliorer leur santé par leur mode de vie.
C'est un serpent qui se mort la queue, ce système augmente naturellement le taux de personne en difficulté.
Le fait de rassembler un panel principalement en bonne santé pour payer une assurance dont ils n'auront pas besoin en théorie, c'est quasiment une escroquerie.
Donc si on veut inclure le big data, il faut une initiative politique qui change l'assurance (comme tous les autres services publiques d'ailleurs).
le probleme est que ces techniques sont la pour faire payer plus cher certain.
donc c'est une sorte de justification pour augmenter les prix et les revenus plus que rééquilibrer suivant le risque potentiel de chacun. (au canada en tout cas)
Concernant les inégalités devant les taux de remboursement des crédits on est typiquement ici sur une conséquence on ne peut donc pas influer sur ces conséquences sans d'abord travailler sur les causes. Ça serait même contre-productif de mettre en place de l'équité dans les conséquences, ça peut creuser les inégalités. Les données d'entrées sur lesquelles on peut influer sont l'accès à l'éducation, au travail à la santé, aux infrastructures. Mais en corrigeant en direct dans cet exemple les taux d'intérêt pour les groupes défavorisés ici les noirs.
Juste une précision sur l’égalité. Cela signifie égalité des chances et de l’accès. Donc c’est justement pour l’égalité que l’on laisse des places aux personnes qui en ont plus besoin. Égalité ne veut pas dire que l’on est traité tous de la même façon. C’est justement le contraire.
Bien que les deux notions sont proches, il s'agit là plutôt d'équité !
TKZ oui
Je me pose une question sur la discrimination positive et le redressement des biais de groupe vs. biais individuels : prenons le cas de la discrimination positive Noir vs. Blanc aux études supérieurs, certes sur le coup l'étudiant blanc qui à force d’effort acquière un bon niveau peut se sentir lésé de devoir laisser sa place à un étudiant noir d'un niveau moindre (moindre car objectivement dû à sa condition social, il n'en est pas moins travailleur !). Mais plus globalement, que donne cette discrimination de groupe sur une, deux, trois générations ? ne permet-elle pas à tout un pans de la population (noir) de progresser, de rattraper l'élite blanche ? ... et donc de maximiser le niveaux d'éducation de l'ensemble de la population global tout en réduisant les biais de groupe qui avaient conduit à cette discrimination ? comment prendre en compte alors cette dimensions temporel des choses?
En somme, un utilitariste peut-il accepter une situation temporairement désavantageuse s'il a la conviction qu'à terme, elle maximisera le bonheur ?
Cette histoire de racisme est de discrimination positive me rappelle mes cours de civi américaine. J'vous invite quand même à revérifier au cas où je dise une bourde mais en 1954, lors du Civil Rights Movement, la cours Suprême US a rendu l'arrêt Brown v Board of Education dans lequel elle autorisait la discrimination positive. En somme, les universités avaient dès lors le droit de favoriser un étudiant noir à un étudiant blanc meilleur par ailleurs. Il me semble que les critères de sélections ne devaient cependant pas se cantonner à la seule couleur de peau/origine.
Ceci a mis fin à un autre arrêt, l'arrêt Plessy v Ferguson de 1896, qui disait en somme qu'il n'y avait pas de discrimination si les personnes de couleurs ne pouvaient pas intégrer les universités réservées aux blancs, du moment que des lieux d'éducation dédiés aux personnes de couleurs existaient. (separate but equal doctrine)
Alan merci tres interressant
Les IA cherchent donc à nous diviser entre êtres humains, sans le vouloir, en cherchant l'optimisation. Est-ce la tactique du 'diviser pour mieux régner'? Pourtant, le principe de société est une construction très efficace.. L'IA est elle aussi individualiste? Ou peut être que ces questions n'ont pas de sens..
O_O avec le CRISPR-Cas9 on vit une sacrée époque... Sacrément flippante O_O
surtout que je viens de lire qu'il y avait des bugs (coupe pas toujours l'A(d_r)N au bon endroit. Donc il y a encore du boulot.
Dans Star Trek il est dit que l'humanité aboli le système monétaire dans les 30 ans suivant un premier contact avec une autre civilisation extra terrestre. Il y advient donc une fusion entre économie et assurance collective. TOUS ENSEMBLE.
Les personnes fainéante gagne moins, dans un système égalitaire, elle devrai donc avoir plus facilement accès a des poste qui les font gagner +? Comme dit dans certain axiome, cela pose des questions, surtout sur les incentives.
C'est peut etre vrai qu'aux etats unis les noirs sont plus pauvres a cause de raisons historiques donc qu'ils ne remboursent pas aussi bien leur credit, le problème c'est de se baser (entre autres) sur ce critère pour fixer le taux, il y a peut etre une corrélation mais la couleur de peau n'est pas une cause de la capacité de remboursement. Du coup est ce qu'il ne faudrait pas surtout faire attention aux critères pour fixer les taux et ne prendre que ceux qui sont pertinents ?
On en revient toujours au même sujet : morale et éthique. Et en réfléchissant à l'envers : est ce qu'une IA pourrait - après l'étude de milliards de textes, définir une morale ? "absolue" ? au moins un ensemble de rêgles simples permettant de doser les ingrédients.
Ou alors écrire les dix commandements de l'IA. Il serait temps :)
Premier pouce bleu lol... super video 👍
Ancien assureur, j'ai du mal a trouver le lien avec ce que tu décris. Ce n'est pas tant un redistribution de richesse, qu'être capable de remettre l'assuré dans l'état le plus proche de sa situation avant sinistre. Pour que ce soit rentable pour l'assureur, il faut un portefeuille suffisamment important pour que son ratio sinstre/cotisation ne se dégrade pas. En terme de big data ? Je veux bien, mais dans ce métier les prudents ont des cartons et les j'm'en foutiste une paix royale. Par contre en analyse de risque et gestion de sinistre ca peut servir.
Je vous invite fortement a decouvrire Frederic Delavier. Tres bonne video
Je déteste les assurances. En Suisse, c'est l'un des lobbies les plus important. Et elles sont tellement chères que près d'un tiers des gens ont un subside. En gros, l'état finance directement les profits des assurances. C'est à marcher sur la tête.
Appréhender la complexité du monde ? Oui ! Oui ! Oui !
Une société où le système économique basé sur l'argent serait remplacé par un système basé sur le niveau de besoin. Plus tu as besoin, plus tu as accès.
Cette série est vraiment passionnante. Cependant dans cet épisode je trouve que ta présentation du principe des assurances est un peu naïve. En effet les assurances ne cherchent pas seulement un calcul parfait du risque en y ajoutant des frais de gestion, ça c'est juste le principe de la mutualisation. Les assureurs cherchent surtout à vendre ce risque avec la meilleure marge. Et comme tu l'as déjà expliqué ailleurs, nous sommes très mauvais à estimer les risques faibles. C'est pourquoi les marges sur les assurances scolaires ne sont pas les mêmes que sur les assurances voiture. Estimer combien les gens sont prêts à payer pour tel risque, ou les pousser à surestimer ce risque avec du marketing c'est le véritable travail des assurances. Une IA serait certainement très douée à ça aussi...
C'est bien de vouloir protéger sa vie privée mais bon c'est déjà trop tard... Faudrait crée des catégories spéciales de type innée et voulu pour les facteurs de risques en assurance comme ça on diminue la cotisation des innées et on augmente celles des autres
Le développement de l'IA ne freinera t'il pas l'évolution biologique naturelle de l'homme qui date de plusieurs millions d'années ? L'homme ne regressera t'il pas en devenant dépendant petit à petit d'une IA sans cesse plus évolué (paradoxe du maître et de l'esclave) pour assurer sa survie ?
Ça me fait beaucoup penser à "bienvenue à Gattaca" vous ne trouvez pas ?
C'est donc la fin de la mutualisation... faire payer plus les gens qui ont plus de risque c'est capitaliste et c'est très mauvais. Le principe de mutualisé c'est ce qui est bien de faire d'un point de vue utilitariste pur.
Argorate On a pas attendu les IA. Ce qu'il ne dit pas dans sa vidéo car il l'ignore a priori... cela fait 40 ans qu'on fait de la segmentation ultrafine en assurance...
je le sais bien merci. Mais si l'IA généralise ça et surtout l'automatise, ça sera exponentiel...
Argorate l'IA est déjà utilisée en assurance depuis environ 120 ans... Simplement à l'époque on utilisait pas ce terme....
Si les assureurs individualisent les traitements alors il n'y a plus aucun avantage pour les clients à s'assurer, donc l'assureur perd ses clients.
Vidéo très intéressante, comme souvent !..
Et l'approche de ces questions, par rapports aux discriminations/différents groupes sociaux de notre/nos sociétés, m'intéresse beaucoup.
Étant noir, je parle de quotas et de discrimination positive depuis des décennies et peu de personne trouve ça "juste", en général...en revanche quand il est question d'avoir des quotas pour les handicapés et/ou les femmes personnes ne voit le mal dans les discriminations/quotas.
Dans le même ordre d'idée, devant plusieurs décisions de justice, je me suis souvent dit qu'un machine pourrait faire un meilleur "juge" qu'un humain" (sur l'aspect "technique/légale" de l'affaire uniquement, bien sûr...puisque'elle ne pourrait avoir ni empathie pour l'une et l'autre des partie, ni "à priori" envers elles) : qu'en pensez-vous ?
Bien sûr je raccourcis au plus simple ma "réflexion" sur ces questions...mais votre, voire "vos", avis m'intéressent.
Marc-Kenny DELLY il est vrai que la discrimintion positive est une bonne chose et sa existe déjà à certaines universités partout dans le monde qui donnent des bourses aux minorités. Par contre, l’idée du juge machine existe déja en partie car les avocats utilisent des ai pour répondre a des problèmes, mais les juges utilisent leur subconscient et émotions pour prendre des décisions ce qui peut être mal ( dans le cas d’un juge raciste ), mais peut etre bien.
C'est justement que "...les juges utilisent leur subconscient et émotions pour prendre des décisions ce qui peut être mal ( dans le cas d’un juge raciste )..." car je ne vois pas le bon côté des "à priori" des juges qui semble avec leurs désillusions biaiser leurs jugements, que ce soit du racisme, du sexisme, du pro sionisme ou quoi que ce soit d'autre.
Encore moins quand on voit les statistiques des prisons et/ou les différences de traitement/condamnations qu'il s'agisse d'affaire politique, "sociétale"...en fonction de la couleur ou de l'origine des individus et à plus forte raison quand ce affaires sont médiatisées !
C'est donc pour éviter la "subjectivité" des juges et jurées que j'ai pensé - depuis longtemps - qu'un machine et à plus forte raison une IA serait plus neutre de ce point de vue là...si tant est qu'elle ne soit pas codée avec les pieds.
Cela dit, je ne dit pas non plus que je pense que ce serait la panacée.
Je pense juste que ça pourrait probablement être plus "juste" vis à vis de la loi comme verdict :
la même chose/sanction/peine pour tout le monde dans les mêmes circonstances...
Si tant est qu'on ne (se) réduise pas à des données partielles et/ou erronées induisant de possibles differentiation de traitement des individus.
De plus, on pourrait aussi faire valider et/ou nuancer le "résultat/verdict" par un collège de magistrats, avec possibilité de faire appel de leur "neutralité/objectivité", par exemple.
Ce serait mieux que de voir certains relaxer tandis que d'autres prennent du sursis ou du ferme pour les mêmes raisons et dans les mêmes circonstances..."bizarrement".
Marc-Kenny DELLY tu as probablement raison et je suis d’accord qu’il faudrait un IA assez bon pour ne pas faire des erreures qui pourraient détruire des vie.
Je ne sais pas si j'ai raison, c'est mon idée depuis des années mais en parallèle je pense qu'avec les IA ont un assez gros risque de voir tout ça fini en "Skynet"...et on est pas près d'avoir une Sarah CONNOR pour nous sortir de là !
Mais plus sérieusement, je pense qu'il pourrait s'agir, si ce n'est de "la" solution, au moins d'une bonne piste pour que la "Justice" au sens de la loi soit plus "juste"...au sens "humain/commun" du besoin de justice et/ou d'équité, pour tous, comme pour chacun.
;-)
Il me semble maladroit de comparer la discrimination liée a la couleur de peau/ le sexe et les handicapes. Pour ma part je distinguerais les cas où la discrimination positive est absolument nécessaire (eg. pour les handicapés) des cas elle ne l'est pas (couleur de peau, sexe etc). Par absolument nécessaire, je veux dire quelque soit l'effort fourni par l'individu, ce dernier restera désavantagé (en terme de capacité) par rapport au groupe (un handicapé peut être moins productif que ses collègues malgré lui). L'individu veut être bon, mais ne peut pas. tu vois bien que ce n'est pas le cas pour les autres. Pour tous ces cas je pense que la méritocratie doit prédominer.
Cette vidéo est très intéressante.
Cependant, elle aborde des questions très diverses. Elle aborde notamment des questions scientifiques.
Mais elle aborde également des questions non scientifiques. Souvent, les savants font, par naïveté, un petit raccourci : ils pensent qu'il y a des problèmes nationaux qui peuvent être résolus collectivement par les pouvoirs publics, que ce soit par une intervention expresse des pouvoirs publics ou par une réglementation. Malheureusement, ainsi que tous les observateurs du fonctionnement effectif des administrations publiques ont pu l'observer, le monde des administrations publiques semble vivre dans l'aveuglement et la bestialité.
De fait, toute décision des pouvoirs publics, sur quelque sujet que ce soit, est toujours motivée par la bestialité aveugle, bien loin de toute science.
La science ne peut exister que bien loin de l'action des pouvoirs publics.
Par rapport au biais de représentation, cela me fait penser au centralisme démocratique de partis politiques comme le PCF ou le RPR. On construit une pyramide qui permet de faire taire les minoritaires et affiche au final des plébiscites.
La sélection du meilleur d’un lot n’est-elle pas biaisante par nature?
Ceux qui prennent plus soin de leur santé devraient ainsi payer pour les abus des autres??
Mais où va le Monde?
Pour les données privée et les assurances c est du west-Word !!! Un espionnage sans moral ?... Tiens la moral , encore et toujours ...moral des IA encore à définir , moral des pratiques économique à réinterpréter ...une tantative de moralisation des marchés ?
Mais les assurances n'ont pas pour but de maintenir un tissu social sain elle on pour but le fric et c'est normal, j'men battrai pas mal les steaks de l'algorithme d'AXA si L'Étar faisait mieux son boulot de maintenir la secu sociale. Si les préjudices en fonction de la couleur ou du sexe ne devrai pas avoir lieu (de la part de l'État pas des privés), on peut tout à fait dire que si quelqu'un prend plus de risque il doit payer plus (taxe sur les produits dangereux type alcool...)
simple curiosité, mais la discrimination tarifaire en fonction du sexe elle profite à quel sexe? lequel a le plus d'accident?
car elle est* discriminatoire
"les places dans le bus pour les handicapés" : est-ce vraiment illégal de s’asseoir dans ces places ou c'est juste un guide de bonne conduite ?
personnellement j'ai été accidentée par une personne qui préfère regarder son tel que la route du coup 3ans d'arrêt juste 3000€ de rembourser (juste la voiture ) et moi rien heureusement qu'il y a la CPAM si non j'aurais du débourser plus de 25000€ je me demande si je peut avoir 100 000€ de dommages et intérêts mais j'imagine que non avec les closes des assurances
et maintenant comme je suis handicapé je doit payer l'assurance énormément plus chère pour payer les dégâts que l'autre m'as fait
La RGPD, je ne vois pas l'intérêt si ça se limite à demander aux gens de cliquer une fois de plus pour accepter un truc que de toute façons ils doivent accepter... BOF.
C'est comme ce truc (qui en fait peut être partie) où les site webs demandent d'accepter l'acceptation des cookies: l'effet net a été une *diminution* de la privacy:
Avant ce truc débile, je surfais avec tous cookies bloqués: sur la plupart des sites aucun souci (et j'activais là où j'avais besoin d'une authetification, au cas où).
Sauf que maintenant, sans cookies, on ne peut plus surfer vu que le site doit s'assurer par la loi qu'on a le coolkie qui dit qu'on accepte les cookies: résultat, je dois laisser passer les cookies et je suis tracé.
Débile comme procédure :-(
Je ne comprends pas l'intérêt d'une telle ânerie :-(
2:37
pas bien la comparaison camouflé
veget/pas veget
ce qui est stupide avec les bus c'est qu'ils ont des place et ceintures spéciales pour les fauteuils roulant mais comme la porte du bus est au moins à 40cm du sol, un handicapé seul ne peut même pas monter, les fabriquants de bus devraient inclure une sorte de monté plate rétractable permettant au fauteuils roulant de grimper :/
en voilà une bonne nouvelle!! Malheureusement ce n'est pas le cas dans les alpes-maritimes :'(
mais ça fait plaisir de savoir que c'est pas comme ça partout
Question sérieuse : comptes tu un jour t'investir dans la société de manière politique ou associative? Alors j'ai bien entendu que, pour toi, il est d'abord plus pertinent de transmettre ces messages aux experts académiques comme aux ingénieurs des entreprises privées et publiques, et par ailleurs par ma vulgarisation qui doit te prendre ton temps pro comme perso, mais je te demande ça car ton discours semble tellement dirigé vers la société civile que j'ai l'impression que tu pourrais t'y mettre dès demain.
Il y a plusieurs associations que je suis de près : le café des sciences (dont je suis membre), altruisme efficace, Wikimedia. Je pense que c'est via de telles associations que je peux avoir le plus d'impacts bénéfiques :p
Pour la redistribution. Pourquoi voudriez vous empêcher les assurances d'ajuster les coûts en fonction des probabilités pour chaque individu? Si les gens sont en mauvaise santé, ils ont plus de risque de coûter à l'assurance et par conséquent il devrait payer des mensualités plus élevées. Pourquoi les uns devraient payer pour les autres au nom de la redistribution? Si les assurances veulent obtenir des donner sur nous par un questionnaire ou par des données que nous avons légalement distribuer, elles devraient avoir le droit. Si vous êtes opposé à cela, prenez unee
assurance qui ne demande pas vos données.
Cela ruine le concept même d'assurance: si le système est totalement fiable, alors chacun paie exactement pour ce qu'il coûte (plus la marge de l'assureur). L'assurance n'a alors plus aucun sens...
Sur le racisme et la bêtise des foules (cette fois), un excellent film américain de Roger Corman, de 1962, nommé The intruder:
www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4679.html
Heu, je me demande, tu travailles combien d'heures par jours? vingt-quatre heures suffisent sérieux? Tu dors des fois?
Le pire c'est qu'il ne se trouve pas très productif :D
15:12 sachant que le facteur génétique reste le plus déterminant pour le q.i., et que les individus au q.i. plus élevé auront une réussite sociale et financière plus élevée, ne devrait-on pas favoriser la transmission des gènes de ces individus qui ont tendance à avoir moins d’enfants (nivellement par le haut) plutôt que de discriminer par égalitarisme au profit d’individus intellectuellement plus limités (nivellement par le bas)?
comalies Et comment comptez-vous vous y prendre ? Interdire les gens aux IQs trop différents de faire des enfants ? Je vois mal comment votre proposition pourrait être mise en pratique de façon éthique.
鋼の無神論者:The Fullmetal Atheist > je ne compte rien faire, je ne suis pas maître du monde. je pose juste une question. je n’ai pas parlé de q.i. "trop différents" mais de bas q.i. à haute fécondité et inversement. une situation qui fait baisser le q.i. global de l’humanité.
il existe plusieurs moyens d’y parvenir: reproduction tribaliste, incitation par politique nataliste, banque de sperme d’individus à haut q.i., sélection génétique d’embryons, bref ce qui existe déjà. et dans le futur clonage, transhumanisme. les chinois ont pratiqué la limitation des naissances et le permis à points sociaux, on peut donc imaginer un mélange des deux: par exemple seuls les individus à haut q.i. auraient assez de points pour avoir plusieurs enfants. dans un monde surpeuplé et de plus en plus robotisé la main d’œuvre faiblement qualifiée ne sera plus autant nécessaire et certains pays décideront probablement de prendre des mesures dans ce sens.
Il y a une étude la dessus ou tu penses que ça marche comme cela ?
Ma famille fait 1,94 enfants depuis 5 générations. Pourquoi devrais-je réduire ma fraction de ressources consommees au profit d’autres personnes dont les familles se sont reproduites à plus larges échelles dans un monde fini ?
La réponse à ta question se trouve dans le film Idiocratie. ;) pourtant il est légitime, d'une certaine manière, qu'une famille pauvre décide de procréer davantage pour s'offrir plus de possibilités d'avenir. Au contraire une famille favorisé / aisé, sera implicitement plus attentionnée à l'égard de son patrimoine ; réduire au maximum le nombre d'héritiers et favoriser la réussite de l’aîné. Je veux bien donner le bénéfice du doute à la finitude du monde (mathématiquement prouvé) mais je ne pense pas que ce soit le principal objectif de l'humanité ...
Si seulement les assurances maladie étaient facultatives...
Par contre il va falloir arrêter d'utiliser le mot Bayésien sans nous le définir... Merci
et hooligan mdr
Je penses qu'il faudrait changer votre microphone... le son est désagréable je trouve.
Par contre, concernant l'égalité entre les hommes et les femmes, je voudrai élever un peu le débat...
Systématiquement, on va exposer des chiffres et on dit "C'est le patriarcat", sans se poser la question de si c'est pas une caractéristique propre à la femme qui fait qu'elle est différente dans ce chiffre
Par exemple, on peut imaginer qu'il y a moins de femmes PDG car les femmes sont moins entreprenantes car d'un point de vue évolutif, elles avaient intérêt à ne pas prendre de risques pour survivre (notamment lors de la grossesse). Or, aujourd'hui, on va systématiquement dire "Olol c'est le patriarcat"
D'ailleurs, on peut se demander pourquoi ce "patriarcat" est présent partout sur la planète? Alors qu'en fait, on est tous de cultures différentes et on était même isolés. C'est comme si un mécanisme propre à l'homme a fait que cette forme de domination a lieu: c'est une raison qui ferai que c'est quelque chose qui s'est fait partout.. Car là, j'ai surtout l'impression qu'on refuse de croire que c'est l'ordre naturel des choses, et si c'est vraiment pourtant le cas, on avancera jamais
(C'était un troll)
Très bien réussi par ailleurs, j'ai bien fait de lire ta propre réponse à ton commentaire
J'me suis fait eu...
genre des phrases chocs?
Second!
Au pire on vote juste oui à la caisse unique *facepalm*
Un bon troll c'est un message où c'est tellement bien fait que t'es persuadé que c'est sincère :/
je vois ça plutôt comme un dîner de cons. Si tu pièges tout le monde, c'est comme si tu étais sincère. Si tu prêches la lapidation des femmes pendant des années et qu'après tu dis que finalement c'était une blague, je ne suis pas sûr que tu feras rire beaucoup de monde. Le bon troll dit les choses de manière tellement énorme que seuls ceux qui ne réfléchissent pas doivent se faire avoir ce qui provoque l'hilarité de ceux qui voient bien que c'est n'importe quoi.
Voila une question presque philosophique que je me pose : Imaginons qu'une super IA ait été développée il y a 200 ans aux USA par des blancs. A cette époque les mentalités étaient très différentes L'IA pourrais par example chercher à maximiser l’esclavagisme en considérant cela comme "bien" et profitable pour ces créateurs. Une question primordiale est donc qu'est ce que le 'bien' et surtout l'IA saura-t-elle s'adapter aux évolutions des mœurs, pour ne pas pousser l'humanité vers une façon de penser unique ?
Une IA devrait selon moi prendre cela en compte est tester parallèlement tout un tas de sociétés avec des mœurs différents, comme le font quelques part actuellement les pays.
Chaque pays mettrait à jour les IA selon ses moeurs donc il n'y a pas de problème qui n'aurait pas pour origine la morale de celui qui fait l'IA
Pourquoi est-ce que vous avez utilisé une image polémique de Donald Trump dans votre vidéo? Vous ne cessez d'attirer l'attention sur le hooliganisme qui sommeil en chacun, est-ce que vous n'avez pas failli à votre propres mise en garde?
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Au sujet du racisme que faudrait-il faire si des études scientifiques étaient menés dans tous les pays du monde et démontraient que les groupes ethniques étaient génétiquement, chose qui est déjà démontré, mais qu'en plus on pousse la démonstration en s’intéressant au capacités intellectuelles? Que faudrait-il faire si nous apprenions que, par exemple, les africains du Congo ont un QI moyen de 65 et que les asiatiques du sud est ont sur les même test un résultat de 105?
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Faudrait-il fermer cacher ces informations qui pourraient être exploitées de façon mal intentionnées? Faudrait-il interdire de faire ce genre d'études et ce dans tous les pays du monde? Faudrait-il avoir peur de la vérité parce-qu’elle ne serait pas en lien avec nos idéaux?
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Scientifiquement parlant quelle est la meilleure démarche si l'on est confronté à un résultat qui nous déplaît moralement?
Ce genre d'études existent déjà. Selon une étude, le QI moyen au Congo est de 78 tandis qu'en Chine la moyenne serait de 105. Ces informations ne sont pas cachées et il n'y a pas de raison d'interdire ce genre d'études.
Par ailleurs, cela ne démontre en aucun cas un lien entre la génétique et le QI. En effet, ce sont des zones géographiques (les pays) qui sont étudiées et non pas des groupes ethniques comme vous le suggérez. Il serait assez difficile de réaliser une étude qui compare génétique et QI sans tomber dans des biais de selections ou encore des influences du milieu social, etc. Les chercheurs ont d'ailleurs mis en évidence une corrélation entre PIB et QI moyen.
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2:11 Je dénonce la dictature de la santé^^. Tu es payé par les lobbies des fruits et légumes. Je ne suis pas un hooligan, pitié. Blague à part, je m'inquiète de cette société uniformisée qui imposerait une façon de consommer ou de vivre et qui irait à l'encontre des libertés individuelles, même lorsque celles-ci ne nuisent à personne (je ne lance pas ici un débat anti-végan, je le précise).
Et quels lobies de fruits et légumes?
Ce qu'il faudrait faire (et que j'essaie de transmettre) c'est justement de considérer qu'il y a des gens très actif (bosseur, sportif, etc...) et des gens très posé (a leur rythme et attachant)
Et que les deux doivent se stimuler mutuellement: rappeler aux autres qu'il y a d'autres façon de vivre et que de temps en temps, on peut faire les choses autrements.
NB: En faisant le calcul de la masse, on arrive à une moyenne interessante...
Alors qu'aujourd'hui on est encore dans le stackanovisme, on prend la norme du plus éfficace "si lui peut le faire, toi aussi" sauf que c'est pas du tous le cas, y a des choses pour lesquels on est bon et d'autres non (ou alors exceptionnellement).
Un sportif ne tiendra pas en plus 15h d'affilé dans son coin, alors qu'un mec posé ne tiendra pas 15h d'affilé un marathon.
Bref, il faut comprendre et accepter les différences, c'est ce qui fait notre richesse.
Il y a de tout dans la nature, elle n'a pas de limites, on trouve toujours quelque chose ou quelqu'un pour nous surprendre.
5ème ?
First
J'ai arrêté à "grâce au Big Data". Super….