Procès du Beach Colonel Ntsourou, ObouoTémoin Sergent Normal Intro G Bitsindou, P Nzoala, G Longombé

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  • เผยแพร่เมื่อ 13 ก.ย. 2024
  • Point 9 sur15 Evocation du procès du Beach. Confrontation du Colonel Marcel Ntsourou , Clément Obouo avec le témoin Sergent Normal.
    En introduction mention faite à certaines personnalités empoisonnées à cause de cette affaire des enlèvements et assassinats au Beach de Brazzaville. Il s'agit du ministre Gérard Bitsindou, du Doyen des juges, ancien Procureur général Patrice Nzoala, l'universitaire Gabriel Longombé ancien sécrétaire général à la présidence et de nombreux officiers et sous officiers tous morts empoisonnés parce qu’ils savaient des choses dans les enlèvements et les disparitions du Beach.
    Le député de la circonscription électorale unique de Loukoléla, dans le département de la Cuvette, Gabriel Longombé, né le 5 janvier 1955 est décédé le 12 août 2013 à Brazzaville des suites d’un malaise cardiaque Juriste de formation. Il dispensait des cours de droit à l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville. Nous avions été recruté ensemble en octobre 1986 comme vacataire. Personnellement compte tenu du climat d'insécurité dans le pays et des condition de travail au département de droit dirigé par Jean Claude Mavila, je n’avais pas pris mes fonctions préférant repartir en France. Par la suite, on se retrouvera avec Gabriel Longombé en 1998 lorsqu’il assurait les fonctions de secrétaire général de la présidence de la République jusqu’en 2007 avant d’occuper successivement la charge de contrôleur général d’État de 2007 à 2011, ensuite président du Conseil d’administration de l’Agence de régulation des marchés publics. Poste qu’il occupa jusqu’en 2012. Il deviendra député en 2013 dans la circonscription unique de loukoléla à l’époque.
    Je signale aussi que Gabriel Logombé avait créé une association dénommée Club Réalités et Perspectives. Que va reprendre dans sa dénomination Christel Sassou.
    Logombé aussi avait repris le concept de Giscard d’Estaing en France avec la Fédération nationale des clubs Perspectives et Réalités (CPR) les giscardien créé en mai 1965 à Paris ou se sont succédé Michel Poniatowski, Xavier de La Fournière, Jacques Dominati, Jean-François Lemaire, Charles-Noël Hardy, Hervé de Charrette etc.. En 2004 ce mouvement devient la Convention des démocrates.
    Gabriel Logombé aurait été empoisonné car il en savait beaucoup sur les enlèvements et les disparitions au Beach.
    Tous ceux qui occupaient des fonctions sensibles et qui savaient des choses sur les crimes du pouvoir sont en danger, à moins qu’ils ne soient déjà morts comme c'est le cas.
    - de Patrice Nzoala, Doyen des Juges, qui avait bien fait son travail d'une part d’avoir bien instruit cette affaire en recevant les plaignants et d'autre part en renvoyant des Généraux et d’autres gradés devant la Cour criminelle;
    - de Gérard Bitsindou à l'époque des faits ministre à la présidence du cabinet du chef de l'État et du contrôle d'État. Il aurait enjambé, dans le domaine présidentiel, de nombreux cadavres, alors qu’il était à la vaine recherche d’un de ses proches refugié en RDC. Ce dernier avait même été trompé par les responsables de la GR que l'enfant du Colonel Touanga serait en vie.
    Selon les rumeurs parvenues au Congo, le Ministre Gérard Bitsindou avait dit à la gendarmerie française à Paris suite à son interpellation dans son hôtel de passage, au sujet de l’Affaire du Beach je cite: « Il y a au Congo ceux qui sont AU POUVOIR et ceux qui sont DU POUVOIR, moi je suis DU POUVOIR ». Sassou Nguesso s'est donc senti trahi, il a donc fait empoisonner l'un de ses plus proches collaborateurs.
    Ajouter à tous ces décès des personnalités civiles, l'élimination par empoisonnement de certains officiers supérieurs, le général Blaise Adoua, le général Emmanuel Avoukou, du colonel Taty Guy. De nombreux autres officiers et militaires font partie d’un programme d’éloignement mis en place par des officines occultes du pouvoir du Président Sassou. De retour de Paris après son interpellation à Torcy et mis en examen à Paris le 22 août 2013 pour « crimes contre l'humanité » dans l'enquête sur l'affaire des "disparus du Beach" de Brazzaville datant de 19991. le général Norbert Dabira s'est confié à moi pour organiser sa défense, car il était étranger dans les enlèvements et disparitions du Beach. Il était un des bouc émissaires. Cette affaire serait bien conçue à la présidence de la république. D'ailleurs en ce jour de juin 2015, il me dira qu'il craignait pour sa vie. Ensuite il notera que le Colonel Marcel Ntsourou l'un des bouc émissaire risque de ne plus sortir libre et en vie de la prison. A suivre...
    Pour éviter que des officiers et sous-officiers, débarrassés des contraintes subjectives, témoignent un jour contre eux, les commanditaires de tous ces crimes, Sassou Nguesso, Jean Dominique Okemba et autres nettoient le plancher, afin de faire taire à jamais certains de ceux qui pourraient parler.
    Genève le 19 août 2021
    Me Maurice Massengo-Tiassé
    Ancien Vice Président de la Commission Nationale des Droits de l'homme.

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