Les Chroniques de la Lune Noire : littérature fantasy et imaginaire sorcellaire
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- เผยแพร่เมื่อ 9 ก.พ. 2025
- Les Chroniques de la Lune Noire : littérature fantasy et imaginaire sorcellaire - Martin Potier
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Cette vidéo est une version documentaire d'une dissertation, réalisée pour un séminaire de fin de licence à l'université Paris Cité (P7) sur les rapports entre littérature et sorcellerie ; j'ai choisi pour ce projet de parler de la place de l'imaginaire sorcellaire dans une collection de bandes dessinées chère à mon cœur : Les Chroniques de la Lune Noire, de François Marcela-Froideval.
J'y traite entre autre la question de la représentation de l'imaginaire sorcellaire dans cet univers, et en quoi il ressemble ou se distingue de l'imaginaire sorcellaire historique dont notre culture contemporaine a hérité ; il y a une différence évidente d'interprétation de cet imaginaire au XXe siècle entre la littérature fantasy qui en fait une lecture populaire, et une interprétation féministe majeure qui prend forme à cette époque (c'était d'ailleurs le sujet d'une grande partie de ce séminaire), mais qui selon moi possède malgré tout des points communs que j'analyse ici.
J'en profite également pour rappeler qu'il s'agit d'un travail amateur, et qu'avec plus de temps j'aurais certainement dû apporter davantage d'informations pratiques ou de précisions sur certains points (à commencer par le fait que cette bande dessinée est la mise en page d'une campagne de jeu de rôle créée par Froideval).
J'aurais certainement dû parler aussi du fait que l'imaginaire visuel du fantasy et notamment du jeu de rôle est principalement alimenté par les créations d'artistes majeurs qui contribuent dans les années 1970-1980 à populariser le fantasy auprès du grand public (Frank Frazetta, Paul Bonner, Boris Vallejo, ...).
Bref, avec le recul c'est un travail qui pourrait être mis à jour du point de vue de l'exhaustivité mais ça a fait le travail à l'époque, ça m'a aussi permis de mettre en avant mes compétences en montage image/son et c'était un plaisir à faire.
Crédits :
Écriture, enregistrement/voix, montage : Martin Potier
Logiciels : Audacity (3.0.0), Wondershare Filmora
Matériel : Microphone AT2020 USB+
Banques de sons en ligne :
Epidemic Sound
Soundsnap
Crédits graphiques :
il serait impossible de créditer dans cette description toutes les images utilisées pour ce documentaire. Les illustrations demeurent la propriété exclusive de leurs créateurs et ayant droits : François Marcela-Froideval, Olivier Ledroit, Cyril Pontet, et Fabrice Angleraud pour les éditions Dargaud ; les autres images et photos sont en libre accès sur internet.
Crédits musicaux :
Holst: The Planets, Op. 32: 1. Mars, The Bringer Of War · Chicago Symphony Orchestra · James Levine · 1990
Holst: The Planets, Op. 32: 2. Venus, the Bringer of Peace · London Symphony Orchestra · 1987
Meadow · Kingdom (Original Soundtrack) · Amos Roddy · 2015
Rest · Kingdom (Original Soundtrack) · Amos Roddy · 2015
Embers · Kingdom Two Crowns : Dead Lands (Original Soundtrack) · Amos Roddy · 2020
The Last Tower · Kingdom Two Crowns : Dead Lands (Original Soundtrack) · Amos Roddy · 2020
Elevator Music · Fedir Khivrich · Bohoman · 2019
Elevator · Local Forecast · Kevin McLeod · 2014
The Elder Scrolls V : Skyrim · Dragonborn DLC (Original Soundtrack) · Jeremy Soule · 2012
Remerciements : Inès Cazalas, Emma Olivares.
(Ce travail à but non lucratif a été réalisé dans un intérêt universitaire, et à des fins uniques de divertissement. La propriété intellectuelle et/ou économique des titres musicaux, des fichiers visuels et sonores présents revient exclusivement à leurs auteurs.)
Excellente vidéo. Merci
Travail intéressant et apportant des éclairages nouveaux sur cette saga. Il aurait été pertinent peut-être d'accentuer ce que cette oeuvre doit au jeu de rôle Donjons & Dragons, et ce pour plusieurs raisons: premièrement, les CdlLN sont une adaptation de la campagne de D&D jouée par FMF au début des années 80's et, s'il en a créé le monde, ce dernier est, du moins au départ, conditionné par les règles de ce jeu de rôle particulier, ce qui amène au second point: dans D&D les personnages et les créatures ont une caractéristique nommée "alignement" qui définit leur rapport à l'ordre et au chaos ainsi qu'au bien et au mal, ce qui explique un certain manichéisme dans l'oeuvre. Ensuite les personnages évoluent en gagnant des points d'expérience, changent de niveau et obtiennent de nouvelles capacités/ objets toujours plus puissants, ce qui explique aussi la "banalisation" des objets et pouvoirs magiques au fil de la série. Enfin, l'humour présent au travers de l'oeuvre est un clin d'oeil direct à ce qui peut se passer autour d'une table de jeu de rôle, entre blagues scabreuses et décisions irréfléchies... et il y a bien d'autres parallèles à faire car, au final les CdlLN sont une sorte de "source secondaire" qui tire certes ses canons du Médiéval-Fantastique à la Howard ou Tolkien mais déjà modifiée par le prisme du "Dungeonverse", avec des peuples variés, de la magie/ sorcellerie bonne ou mauvaise, des héros évoluant vers la puissance, des créatures fantastiques nombreuses etc. Voilà, si ça se trouve, vous le saviez déjà et avez décidé de vous en affranchir, ce qui est tout à fait légitime :-)
Magnifique narration, qui me replonge dans les souvenirs de mon enfance ( etais je trop jeune et immature pour cet univers ?...)🤍🙏🏽🔥🔥🔥
cette video a achevé de me convaincre d’investir dans les 2 premières intégrales, merci ! 😅