Incroyable de tomber par hasard sur une chaîne aussi originale qui parle de choses intéressantes et peu communes, au milieu d'autant de vidéos insipides et de concepts dépassés. Je ne vais peut être pas arrêter TH-cam en fin de compte. Merci d'exister !❤
je n'ai pas pour habitude de commenter, mais bordel tu es le philosophe des jeux vidéo. J'adore tes analyses et tout ça sur des images de jeux et de musiques que j'apprécie fortement.
Pour moi Tyranny a été la meilleure expérience d'incarner le mal. Y'a plein de nuances dans le mal qui sont présentées et c'est super intéressant de choisir ce qu'on trouve être le moindre mal ou au contraire voir ce que ça donne si on laisse les pires choses se déchaîner. Les gens si vous avez pas joué à Tyranny, jouez-y, c'est un jeu super riche niveau réflexion sur les choix moraux. Et aussi on comprend bien ce que c'est que d'être dans un système où le mal domine et où on doit s'y soumettre (du fait de la hiérarchie) ou alors craindre des conséquences néfastes si on choisit de suivre la voie qui nous parlerait le plus mais ne correspond pas aux ordres reçus. Bref, un jeu très profond ^^
Excellent jeu ! J'avais fait 2 playthroughs à l'époque avec des choix différents, et j'ai beaucoup aimé mon évolution en tant que joueur/réflexion de la psychologie de mon personnage, et le fait que les factions répondent à tes actes passés, et le fait que dans les deux cas, je me suis retrouvé avec des choix qui selon moi limitaient la casse mais par la suite rendaient impossibles d'autres choix et n'entraînaient que davantage de violence. Y a un petit côté "Malazan Book of the Fallen" pour ceux qui connaissent, avec son empire tentaculaire et souvent brutal mais quelque part garant de la paix, son éventail de personnages à la moralité et aux motivations complexes et un curseur du Bien et du Mal très brouillé (par contre, préparez-vous à apprendre plein de noms)
J’ai pas essayé car j’ai toujours du mal à faire un choix “méchant” dans un jeu. Alors un jeu entier la dessus… ouch. Mais j’avoue cette vidéo m’a donné envie de m’y risquer… hop, dans la pile de jeux à faire !
@@juliendda644Je ne pense pas, on tue les colosses pour essayer de soigner notre dulcinée. Il me semble qu'on se fait manipuler par la voix qui nous raconte des cracks. Je ne qualifierais pas ça de fanatique. Un fanatique se qualifierait par quelqu'un qui suit une religion, un principe ou une idéologie peu importe les conséquences bonnes ou mauvaises. Le meilleur exemple que je vois c'est Nagito Komaeda de Danganronpa ou Stain de MHA.
Idem pour *************************************SPOILEr******************************************** '(...) (...) (...) (...) (...) (...) (...) (...) Nier Covenant
Vraiment chapeau , avec cette vidéo tu as réussi à expliquer deux fondamentaux de la "morale " que sont le déontologisme et le conséquentialisme . Ce qui fait beaucoup plus prendre de recul sur nos décisions in-game ( voir même irl d'ailleurs ) , et donc de mieux les comprendre. Sincèrement une analyse du Jv unique dans le youtube game fr ( à ma connaissance) , en plus d'être très qualitative.
Filez à ce type un oscar par pitié j'ai jamais vu une vidéo aussi prenante. Les méchants sont un de mest hèmes favoris, et la morale est MON thème favori dans les oeuvres fictives (voire même irl), donc ce sujet là était un délice de la première à la dernière seconde, vraiment merci pour ce travail exceptionnel !
Dans Cyberpunk 2077, on a un exemple de fanatique, qu'on incarne parfois: Johnny Silverhand. Même s'il évolue au cours de la partie, on voit qu'au moins durant une période de sa vie telle qu'elle est décrite, il a fait péter une bombe nucléaire dans un centre urbain par haine des corporations (qu'il juge comme le pire mal). Il rejette en permanence le système des corporations, y compris contre ses intérêts égoïste (il aurait put devenir une star) et cela malgré un égo souvent "encombrant".
C'etait deja une star, et en ait reste une. Je comprend pas ton point.
10 หลายเดือนก่อน +1
@@PoulainNordPas du niveau de Kerry ou des US Cracks. Il n'est pas riche, les Samouraïs ont surtout joué des dans petites salles. Il était probablement connu dans certains cercles (ce qui a permis de faire des tournées internationales, pas besoin d'être une star pour ça) mais pas dans les médias mainstream. Il ne bénéficiait probablement pas d'une grande couverture médiatique.
Passionnant ! Je me tue à dire à tout va que le jeu vidéo est un Art qui parle, brasse et soulève un nombre incalculable de questions, de débats et aborde à peu près tout ce qui est possible. Merci et je partage en masse !!
Sujet très intéressant et bien développé dans la vidéo. Excellentissime bravo Si tu veux vraiment jouer le mal, il faut absolument choisir d'incarner un seigneur sith dans les deux Kotor. Ils les l'intègrent parfaitement à la narration et aux relations avec nos coéquipiers mais aussi au gameplay. Les questions soulevées par nos actes sont vraiment profondes. Surtout, le jeu ne te juge jamais pour ce que tu choisis d'être, il t'offre une alternative valable, contrairement à d'autres autres jeux. En plus, il faut l'avouer que c'est pas mal jouissif
Encore une vidéo incroyable !!! Ça soulève tellement de points importants sur le jeu vidéo, et même dans la vie en général que ça en devient de la philosophie. Personnellement, un vilain qui m'a beaucoup marqué, même s'il n'est pas issu de jeu vidéo, c'est Tomura Shigaraki de My hero Academia. Comme il le dit lui-même, il "incarne les rebuts de la société et les échecs du système" qu'il veut donc changer, motivé par un désir de destruction. Du coup, il incarne plusieurs archétypes en même temps et c'est peut-être pour ça qu'il est si intéressant ! J'aime vraiment beaucoup cette chaîne, car au-delà de parler de thèmes importants du jeu vidéo ça me fait vraiment prendre compte de l'ampleur de ce qu'est un "bon" jeu vidéo. (en prenant en compte que j'aimerais beaucoup travailler dans cette industrie plus tard)
J'invite quiconque intéressé par ce thème à lire "De Sang Froid" de Truman Capote. Un chef d'oeuvre, à mes yeux une révolution morale sur ce qu'on appelle "le mal"
Déjà, excellente analyse de la complexité de l'incarnation du mal dans l'univers vidéo-ludique. Et j'ai envie de dire, même dans la réalité qui nous entoure. Dans ton ouverture, à la fin, tu nous dit qu'incarner le mal dans un jeu vidéo, donc un univers maîtrisé n'ayant aucune conséquence sur la réalité, nous permet de mieux comprendre nos pulsions sombres et donc de mieux les contrôler. J'aimerais même aller plus loin, en disant qu'il serait possible de faire comprendre et éduquer, par le biais de jeux vidéos basés sur les choix moraux, la différence entre déontologie et conséquentialisme, des gens n'ayant pas accès à ce savoir par le biais de leurs parents, éducateurs ou le système scolaire dans lequel ils évoluent/ont évolué. Ils seraient probablement d'ailleurs des "survivants" ou "antihéros", ce qui résume la situation d'une majorité de la situations des gens dans nos sociétés actuelles à l'échelle mondiale, à différents degrés(j'ose la généralisation). Cela pourrait devenir un véritable outil d'éducation alternatif, poussant le concepts des jeux vidéoLUDIQUES au-dela de ce qui a déjà pu être fait avec des Adyboo ou Sam Pyjam, par exemple. Dans un monde où le côté manichéen si souvent représenté par les lois et les religions se veut rassurant, la frontière réelle entre le bien et le mal n'en devient que plus flou, et être capable d'en discerner les tenants et aboutissants via une éducation suffisante permettrait à des gens ne comprenant par ces concepts de déontologie et conséquentialisme, de prendre des décisions en ayant bien plus conscience des enjeux moraux et matériels, ainsi que des conséquences morales et matérielles. En bref, rendre accessible une compréhension inaccessible de la morale des choix que la vie nous présente et présentera. Car il est là l'enjeu des jeux vidéos actuels et de demain, non pas les graphismes, ni le réalisme (certes importants), mais bien l'accès a une expérience humaine, ou non, agrandissant nos horizons possibles.
Je viens de te découvrir avec cette video, la qualité est incoryable. Une pépite de youtube. Je te donne toute la force et t'encourage pour la suite. Surtout ne t'arrêtes pas, on a besoin de ce genre de video.
Comme d'hab, vidéo passionnante. A titre perso, je n'arrive jamais à m'y tenir quand je dois incarner un personnage mauvais. Le cas du Dark Urge de BG3 en est le meilleur exemple : je me dis que ça va être original et sympa et au final je fais mon max pour éviter les actions cruelles. Sauf qu'au bout d'un moment j'ai peur de chaque action que je vais effectuer ! 😅 Du coup le perso devient ultra complexe. L'écriture de ce jeu est folle... D'ailleurs au niveau du mal et du bien, du fanatisme, etc, je pense qu'il y aurait pas mal à dire sur Assassin's Creed (hormis les 3 rpg).
Tu gagne 1 abonné clairement j'apprecie ta maniere d'aborder t'on sujet en plus d'etre extremement pertinant dans le choix de celui-ci merci pour ce moment tres agreable sans parler du montage tres agreable vraiment continue comme ça tu est genial
Je suis tombé sur cette chaine par hasard. Très intéressant, bravo ! Pour les fanatiques CP 2077 Silverhand, Solomon Reed ou les gangs Voodoo Boys · Maelstrom. Une dystopie sans concession exigent des archétypes tout aussi rigides
47 dans Hitman est un rouage du système : sa nature et son existence sont consacrées à son activité d'assassin. Dénué de toute émotion, il est le meilleur agent de l'agence qui l'emploie, exécutant les cibles contrat après contrat, une sorte de Terminator humain complètement impassible et insensible. Et même si ce n'est pas le principal personnage joueur, Johnny Silverhand est un parfait exemple de joker, saupoudré de fanatisme, a vouloir a tout prix faire sauter Arasaka qu'il considère comme le visage du mal incarné.
10 หลายเดือนก่อน +1
Ha mince, j'ai raté ton commentaire donc j'en ai posté un autre sur Johnny, mais je pense qu'il est plus fanatique que joker. Il ne rejette pas du tout l'existence d'une morale, il justifie ses actes par le fait qu'il considère que les corporations et par extension l'autorité sont le mal absolu. Le côté chaotique vient juste de la violence des actes qu'il considère comme justifiés (et par son égo gonflé à bloc).
@ Quelque part on touche un peu à la limite de vouloir catégoriser les personnages, de mon point de vu Johnny il incarne plus le pragmatisme : il veut détruire les corpos, peu importe le prix à payer. Tel que je vois le perso c'est pas pour une question de moralité qu'il veut la destruction des corpos, mais pour des questions sociales. Mais au fond y a probablement un peu des 3 en lui, y compris du Joker dans le sens où il est parfaitement conscient de la futilité de son combat. En un sens faire sauter la bombe est un acte purement égotique destiné à foutre le bordel, il sait très bien qu'au fond ça ne changera rien.
Frostpunk a été assez incroyable pour moi je l'ai pris comme un énième city builder avec cette BO incroyable. J'ai fais la campagne laissant agir tout le pragmatisme politique sans remord car il fallait survivre. Puis viens le générique de fin ou la ville se bâti depuis zéro en accéléré et qui nous rappelle les choix, plus ou moins moraux, que nous avons assumés de faire pour survivre... Et cette question à la toute fin qui m'a obsédé une nuit durant : "Cela en valait-il la peine ?" RDR2, FrostPunk et Days gone sont dans le top 3 de mes jeux favoris pour justement cette intrigue et la profondeur des personnages par leur choix moraux et leurs histoires Et je ferais une mention spéciale à bioshock infinite qui m'a bien fracassé à la fin…
Je rajouté un11ème catégorie proche du fanatique qui serait le convaincu qui est un personnage qui suit une logique déontologique mais en l'applicant de manière utilitariste. Je pense la au AC notamment Conord dans Ac3 qui en luttant contre les templiers condamne son propre peulpe. La différence avec le fanatique c'est que le convaicu ne l'ait pas à 100pourcent et est amené a transgresser ces principes moraux initiaux(déontologie) pour le bien commun (utilitarisme). Pour défendre la liberté il est près a tué mais avec des remorts se qui rend les personnages plus réaliste
Je commente (très) rarement, mais je voulais dire que j'apprécie beaucoup ton (permets moi ce tutoiement : d'un "vieux" gamer ayant connu le Vectrex à sa sortie, à un autre gamer) travail. Il sort du lot, c'est (toujours) étayé, argumenté (on sent la/les recherches en amont) et très très intéressant. Bref, j'aurais beaucoup à dire, mais... MERCI
Merci Sun, une très bonne vidéo comme toujours. Continue comme ça tu nous régales xD Je suis sûrement en retard et tu ne verras peut-être pas ce commentaire, mais pour l'archétype du fanatique, j'ai peut-être un personnage qui peut coller. Il s'agit de l'agent Walker dans le jeu Spec Ops - The Line. Tout le long du jeu, le personnage et le joueur sont convaincus du bien-fondé de leurs actions, croyant fortement aider, avant la révélation de fin, brisant la désillusion et nous mettant directement face aux conséquences. A noter quand même ici que je peux fortement me tromper et qu'il s'agit plutôt d'un pragmatique impitoyable .
Sérieux !? vers 13:40 tu parles d'un fanatique qui arrive à ces fins sans foi n'y lois et tu ne connais pas, permet moi de t'éclairer :) la saga legacy of cain, tu vas pouvoir découvrir le mal sous toute ses formes avant "raziel" le sauveur 😁(qui finalement, devient l'arme du tirant tout puissant et se laisse combiner à lui pour un moindre mal) d'ailleurs, s'est bien dommage que la saga de se même univers n'a pas continué belle journée à toi(et à ceux qui me lisent ) ps: fallout 2, wasteland 2 et road rash t'intéresseraient aussi, je pense(sonic 2 et incarner tails à la deuxième manette, pas mal non plus 😆😅😁)
J'ai cherché dans les commentaires pour trouver celui-ci. Je pense aussi qu'il peut correspondre au fanatique et que le joueur ne s'en rend pas forcement compte avant un point avancé du jeu.
Against the Storm. Un très bon mix de rogue like et city builder. Tu incarnes un émissaire d’une citadelle d’un monde maudit par la calamité, une violente tempête qui détruit toute trace de civilisation en dehors du dôme protecteur. Ta mission? Établir des colonies provisoires entre 2 calamités afin de récolter des ressources pour permettre à la civilisation de survivre, sous les ordres d’une reine capricieuse, habituée aux injonctions contradictoires. Si son impatience grandit trop, ta colonie en cours est perdue. Des choix immoraux pourront augmenter son impatience, mais si ils aident à ses objectifs il la réduiront et te rapprocheront du succès. Ton ennemi ? L’environnement qui cherche à se protéger de l’exploitation. Et bizarrement, l’ensemble des espèces survit très bien à la calamité, sauf les espèces dites civilisées. Et ce jeu m’a poussé à revoir princesse Mononoke et Nausicaa… cela n’aide pas à me convaincre que je suis du bon côté dans le jeu. Alors je me demande souvent en implantant mes nouvelles colonies, si je ne suis pas du mauvais coté de la morale. Et oui, incarner le mal peut être hyper intéressant. Demandez aux acteurices. Édit : mon perso dans Baldur’s gate 3 ? Un sorcier qui laisse libre court à ses Sombres Pulsions et aux pouvoirs illithid parce que psychologiquement cette soumission est son besoin. Même en jouant à l’extrême la destruction, vous pouvez toujours y mettre la nuance que vous souhaitez. C’est tout l’intérêt du roleplay.
Bonjour, Pour le cas du fanatique, on pourrait évoquer la licence de Warhammer 40K. Beaucoup de jeu nous propose d'incarner l'Impérium dans lequel plus on grimpe dans la hiérarchie, plus l'endoctrinement est fort. Aussi, c'est typiquement le genre d'univers dans lequel il n'y a pas de "gentils", puisque chaque faction applique à l'extrême l'adage "la fin justifie les moyens". Je prends la vidéo ^^
Excellente vidéo comme les autres que tu as faites ! Il y a 2 points qui m'ont fait douter dedans, alors je vais partager ici mes questionnements : 1/ Tu parles du rôle cathartique d'émotion refoulée pouvant être vécues dans le jeu vidéo. Je ne suis pas sûr que le jeu vidéo joue un rôle cathartique complet car les corps physique et émotionnel ne sont pas pleinement mis en jeu : JE suis PRIS PAR le jeu et donc je ne suis pas tout à fait ACTEUR du jeu. La scission identitaire que provoque le jeu vidéo (on dit "J'ai fait ceci, j'ai fait cela", alors qu'on parle de notre avatar) avec une confusion entre le rôle et le moi ne nous permet pas la discontinuité nécessaire pour vivre pleinement le processus cathartique : moi a un rôle à tenir. ET il y a également confusion entre les corps qui ne nous permet pas de revenir facilement à notre corps. Lorsque j'anime du théâtre cathartique ou un rituel de libération (constellation émotionnelle, par exemple, un théâtre cathartique que j'ai inventé), n'importe qui peut au milieu d'une scène physiquement s'effondrer sur le sol en larme ou crier à poumons ouverts, danser, courir... L'interface homme-machine avec l'écran et la scission identitaire n'a pas la même plénitude cathartique. Je me demande même aujourd'hui si ce n'est pas une illusion de catharsis qui est une fuite de la catharsis réellement pleine qui nous permettrait de libérer et d'intégrer émotionnellement et physiquement ce qu'on a à libérer et intégrer. Je me demande même parfois si les jeux vidéos ne sont pas devenus un opium du peuple qui servent le pouvoir établi en endormant les gens dans une stagnation et un sentiment de confort mêlé de satisfaction personnelle avilissante. Mais bon je suis prudent avec les suppositions car ce n'est plus ma zone de pouvoir... 2/ C'est un peu le même sujet que le 1/ mais sur autre chose... Je ne te sens pas pleinement assuré dans ta voix sur la conclusion finale de ta vidéo, comme si tu n'étais pas pleinement convaincu par cette conclusion lorsque tu dis "comprendre c'est un peu contrôler". En tout cas moi non ! Et peut-être que je projette :) Je sens que tu es un chercheur de vérité et de liberté mais que tu n'as pas encore pleinement expérimenté l'intégration émotionnelle dans tes processus de libération. Je prends mon risque en disant ça, c'est un ressenti alors je le partage. Voulais-tu dire que comprendre te permettrait d'accéder à plus de liberté de penser, par clarification, distinction de concept ? Mais la liberté de penser n'est pas la liberté. Et la compréhension conceptuelle n'est pas la compréhension. Je pense que tu le sais car je te sens quelqu'un de sensible et au contact de ses émotions. Et pour réaliser une telle vidéo vibrante, je pense que tu as fait possiblement partiellement au moins l'expérience émotionnelle des concepts que tu évoques. Cependant le mot "contrôler" m'a fait pensé qu'il y avait quelque chose en toi qui voulait encore mettre à distance et garder le contrôle... et que tu ne parvenais donc pas encore pleinement à incarner l'expérience dans un surrender :) Je ne prétends pas avoir atteint cette plénitude ;) je voulais juste pointer un truc que j'ai ressenti. Pour moi comprendre c'est distinguer, au sens de voir avec précision, et accepter totalement l'expérience de connaissance qui se situe entre les miroirs. Et je sens que le sentiment de contrôle provoqué par un début de compréhension est un obstacle à la compréhension.
Analyse très riche et intéressante, merci davoir parlé de "this war of mine" qui est une pépite et est lun des rares jeux à m'avoir autant retourné et reste très réaliste du point de vue de survivants dans un conflit armé. Je recommande!!
Vidéo passionante comme toujours Effectivement cette liste est très bien faite, et peut être non-exhaustive Pour ma part j'ai pensé à quelques profils qui peuvent représenter des archétypes différents des 10 que tu as mentionné, suffisamment larges pour représenter des aspects de la méchanceté d'un personnage : - le "Monstre malgré lui" : atteint par un mal intérieur, une maladie ou une malédiction, il est l'acteur d'actes horribles envers les autres, mais il ne peut pas forcément être considéré comme responsable. On peut citer les personnages atteints de démence, ou le cas du loup-garou. Leur point commun est qu'ils ne se rendent pas compte de faire le mal sur le moment, le découvrent trop tard et ressentent généralement du remord après avoir constaté qu'ils en sont les responsables (ou non), ce qui les place dans une position généralement tragique. Le "Monstre malgré lui" est le plus souvent conscient de faire le mal, se désigne lui-même comme un fléau public, et cherche à s'isoler, voire à mettre fin à ses jours. Il peut d'ailleurs être intéressant que le "Monstre malgré lui" n'ait finalement pas le courage ou l'envie de se suicider, et donc de supprimer la menace qu'il représente lui-même pour les autres, se rendant coupable d'égoïsme, et se rapprochant du "Survivant". Ce personnage ne penche, à mon sens, pas plus du côté de la déontologie que du conséquentialisme, car il est conscient de l'horreur de ses actions involontaires. Je n'ai pas vraiment d'exemple de ce genre de personnage dans un jeu vidéo, mais il en existe beaucoup dans la fiction - le "Vengeur" : Il peut être similaire au "Pragmatique Obsessionnel" (que je préfère appeler "Fataliste"), mais sa motivation vient de la vengeance, et non d'une recherche de l'atteinte d'un plus grand bien par le recours à un moindre mal. Il fait le mal après avoir subi quelque chose d'horrible (une perte, une injustice). Alors oui, son profil se rapproche du "Corrompu", dans le sens où il a subi une désillusion sur la vie qui lui a fait changer son rapport à la morale. Mais là où le "Corrompu" cherche un bénéfice pour lui-même, le "Vengeur" n'est pas dans la quête de l'obtention de quelque chose pour sa personne : il est simplement consumé par l'expression de sa souffrance. On aurait pu penser qu'il se rapproche du "Fanatique", pour l'absolutisme de sa quête de vengeance, mais à mon sens je pense que le "Vengeur" peut avoir conscience de faire le mal, c'est juste que la morale n'a plus de poids considérant ce qu'il a perdu Ce genre de personnage n'est donc ni dans une approche déontologique, ni dans une logique conséquentialiste, puisqu'il est aveuglé par sa vengeance au point d'en ignorer les éventuelles conséquences, et que son aveuglement n'a rien à voir avec une déontologie qu'il jugerai noble. On peut citer comme exemple le personnage de Harvey Dent dans The Dark Knight, et ça ne m'étonnerait pas d'en voir en nombre dans le jeu vidéo - le dernier archétype, c'est le "Chasseur" : il va poursuivre une proie pour la capturer ou l'éliminer. Il est souvent payé pour cette action, et ne recule devant rien pour l'accomplir. C'est un pur déontologiste, comme le "Fanatique", mais la différence réside dans le fait qu'il ne pense pas forcément faire le bien, tel un inquisiteur. Il sait qu'il fait le mal, il est peut-être même conscient d'être un salopard de première, mais son objectif reste supérieur à toute idée de morale. On peut citer Anton chigurh dans "no country for old men". Voilà pour ces quelques exemples, il en existe sûrement d'autres, mais à mon sens ta liste est suffisamment efficace pour représenter des grandes catégories de méchants De plus, ce qui pourrait permettre de se démarquer de nos jours, dans les œuvres de fiction en général, c'est de proposer des personnages qui passent d'un archétype à l'autre, ou qui se rapprochent de plusieurs en même temps. Cela peut donner des personnages complexes et bien écrits Merci pour cette vidéo, écrivant des histoires, elle m'a fait beaucoup réfléchir sur ce que j'avais envie de raconter, et sur l'écriture de mes antagonistes/protagonistes mauvais. Continue ton excellent travail sur TH-cam, on attend tes vidéos avec impatience tu sais ;)
Je découvre la chaine par cette vidéo. Je ne connaissais pas le "conséquentialisme". Je suis impressionné de la data que je viens de me prendre en pleine tronche. C'est riche et pousse à la réflexion (bien au delà du JV je pense). Ca donne à réfléchir. Je m'abonne et vais regarder le reste du contenu. Merci et encouragements pour la suite :)
Super vidéo, décidément je suis content de mettre abo ici. Beau panel de jeux vidéo, Baldur's Gate 3, The Witcher, Red Dead, GTA et en bonus Tyranny, le jeu d'Obsidian qui a malheureusement flop, et qui aurait mérité mieux. Personnellement je joue beaucoup les méchants dans des jeux à choix, plutôt du type survivaliste / égoïste (exemple j'ai pas hésité à fumé un certain village sur un jeu de 2023 pour m'évité une guerre frontal avec une armée de gobelins et d'ogres car je me suis dit que ça serait le plus "sûr" pour mon personnage) En partie car ça donne une expérience très différente des jeux habituel, une énorme partie des jeux solo à histoire ne nous laissent pas de choix moraux.
Encore une vidéo brillante ! je me demande quel genre d'études tu as fait ou quelles expériences t'ont doté d'une analyse si fine. Tu réussis à décortiquer vraiment habilement je trouve, des concepts qui pour la plupart des mortels semblent impossibles à définir clairement. Tes vidéos sont presque des cours de philo mais en 10 fois mieux
Merci beaucoup ça fait super plaisir 😊 J'ai eu des cours de philo qui m'ont donné des bases conceptuelles et qui m'ont entraîné à disserter, et après je pense que c'est une histoire de lectures et de centres d'intérêts ! J'ai suivi des cours de psycho aussi un peu pour avoir des bases. Je pense que le plus important c'est la méthodologie : décortiquer le concept de base et voir comment ses différentes parties s'articulent entre elles et avec des concepts proches
Bonjour, cette video est excellente, j'ai trouvé les exemples à chaque fois super pertinents et bien amenés. Je ne conaissais pas tout les jeux cités mais je ne me suis jamais retrouvé perdu, bravo ! Je pourrais aussi eventuellement proposer l'archetype de l'Ignorant dans la zone grise. Celui qui ferait le mal sans se rendre compte de la portée de ses choix et de ses actions, dans l'idee d'accomplir quelque chose qu'il croit etre moralement bon, ou bien qui correspond a ses interets egoistes, sans s'interoger moralement. En guise d'exemple ou pourrait proposer Shadow of the colossus, qui invite progressivement le joueur a questionner la moralité de ses actions perpetrées. De sorte que l'on finit par eprouver l'approche consequentialiste dans l'après coup de sa réalisation.
Quel boulot monstrueux! J'en pleure d'admiration !!! Bravo pour ce chef d'œuvre philosophique !! Probablement un des meilleurs contenus youtube que j'ai vu de ma vie. 🥲🥲 Je m'abonne direct!
Merci pour ces vidéos qui grattent bien plus loin que les prouesses graphiques des jeux. De mon côté, peu importe le jeu, j'en viens systématiquement à jouer un perso "loyal bon", vertueux et rigide dans ses principes à souhait, en suivant mon instinct à chaque fois. Les quelques jeux à choix moraux où j'ai essayer de faire autrement en me forçant, Fable/Fallout 1 à 4/Baldur's Gate et les autres RPG du genre par exemple (il y en a une tripotée depuis 1997 que je joue), j'ai eu du mal et cela ne m'a pas plu ni diverti. Et souvent je laisse tomber et ne vais pas jusqu'à la fin de la partie, sauf fable que j'ai subit jusqu'à la fin en mode diable ultime. Mon archétype de RPG ou hack and slash c'est le paladin, ou assimilé. Faudrait peut-être que je consulte un psy 😁 D'ailleurs je déteste les jeux où les choix de dialogues sont peu explicites sur le ton et l'intention qu'on est censé mettre dans les réponses à choisir, ou bien dont la ligne de dialogue parlée ne correspond pas vraiment au choix fait dans le menu de dialogue (c'est mal foutu parfois). Parce que dans ce cas cela me prête régulièrement des intentions que je n'avais pas et entraine des conséquences qui me déplaisent tellement que cela me sort du jeu en m'obligeant à jouer avec les sauvegardes pour essayer une autre réponse : au final je ne suis plus mon histoire et j'ai l'impression de tricher. Parce que très rares sont les jeux qui proposent la possibilité de s'excuser ou d'inverser le cours des chose quand on a fait un choix de dialogue, c'est souvent très définitif, contrairement à ce qu'il se passe dans la vraie vie.
Comme je dis dans mon commentaire, seul un personnage comme Trevor de Gta 5 te permettra d’expérimenté le plaisir de faire le mal. Tu n’as jamais dans les jeux que tu donnes en exemple de faire le mal e la plupart du temps c’est inutile et peu gratifiant et ne correspond pas au désir et besoin de ton personnage.
@@Phoenixqc79 Je te remercie de répondre, mais tu ne sembles pas connaître les quelques jeux que j'ai cités et qui sont, parmi tous ceux que j'ai fait (depuis 1997 je rappelle), ceux qui permettent justement de construire un personnage qui fait le mal ou se construit un alignement mauvais, avec le maximum de gratification car cela change réellement le déroulement des histoires ou leur majeure partie, ou bien la façon de jouer, et d'obtenir une fin très différente.
@@jvf4608 J’ai fait tout les jeux que tu as cité, et non faire le mal dans c’est jeu n’est pas gratifiant, tu le dis toi même que tu as de la difficulté a aller vers se prisme. Voilà pourquoi je te conseille Trevor, je suis un peu comme toi et se personnage ma fait comprendre pourquoi dans les autres c’est pas fun et qu’avec lui ca le devient.
@@Phoenixqc79J'ai de la difficulté à faire cela car cela ne me plaît pas à titre personnel, même dans une fiction. Changer le jeu n'y a rien changé jusqu'à maintenant, je vois pas ce qu'un jeu que je n'aime pas du tout (tous les GTA en l'occurrence, et encore moins le public qui y joue quand c'est du multi) m'aiderait à mieux apprécier faire quelque chose que je n'aime pas. Pour prendre un exemple plus nuancé, Red Dead 2, je ne fais les parties où il faut se comporter comme un trou de balle qu'à contre coeur, et parce que le scénario a autre chose à me proposer car tout n'est pas noir ou blanc. Et malgré cela je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout car je ne m'identifie pas au personnage.
@@jvf4608 Je ne fait pas de multi sur Gta 5 mais l’histoire principale est vraiment excellentes. Après si tu ne veux rien savoir c’est ton choix. Mais comme je te disais se personnage a changé ma vision sur comment faire un personnage mauvais et fun a incarner. Mais bon je l’explique mieux sur mon propre commentaire si tu veux le lire.
Première fois que je joue le mal c’était dans kotor 1 et ça m’a assez ébranlé dans le sens où comme j’avais toujours joué le bien. En lançant une première fois un jeu et joué le mal en restant éthique (en me retranscrivant dans le personnage) ça m’a fait un peu peur mais c’était si passionnant !
Very Own Sun toujours là pour mettre des mots sur ces expériences vidéoludiques qui nous forgent depuis des années, et nous permettre de tirer des leçons de toutes ces heures passées.
Je sais pas comment je dois l’interpréter mais personnellement de mon souvenir j’ai toujours choisi d’incarner le mal dans les jeux vidéos quand j’en avais l’opportunité. L’exemple qui me vient directement en tête c’est Red Dead Redemption 2 avec la jauge d’honneur que je poussais toujours au max dans le rouge, il y avait aussi un jeu spiderman avec des choix multiples où même là en tant que super-héro je choisissais d’être vilain pour débloquer le costume noir. Et de manière plus général incarné les méchants je préfère toujours, c’est pour ça que j’ai adoré le jeu Star Wars Le Pouvoir De La Force et être le disciple de Dark Vador ou que ma saga de JV préférée est Grand Theft Auto.
Chouette vidéo qui vient de poper dans mes recommandations TH-cam et hop, je m'abonne. Je fais partie de ces joueurs "Gentil" qui ne réussissent pas à jouer des méchants, quelles qu’en soit les conséquences. Dans les jeux à Karma, jouer Gentil est la bonne façon de faire car plus on est méchant et plus le monde se noircit mais même dans les jeux avec un Coté Obscur (plus rapide, plus fort...), je n'y parviens pas vraiment. ...Même dans Tyranny, j'ai fini par tenter d'être le moins pire celui qui arrondi les angles, qui se dresse contre le Tyran, qui épargne les innocents, c'est dire. Il y a une exception cependant : Dishonored. Dans le jeu principal, on incarne Corvo Attano, protecteur de l'impératrice qui n'a pas réussi à la protéger d'une tentative d'assassinat et est désigné comme le meurtrier, s'échappe de sa prison avant son exécution et va trouver les vrais responsables pour leur appliquer à leur arrière-train la Botte de la Justice, pour le Bien. (ou juste se venger de façon sale et sanglante). Arriver à ne tuer personne et ne se faire voir de personne est très difficile mais si on y parvient, le monde est beaucoup moins glauque et sombre. Du coup, c'est ce que je fais tout naturellement. Par contre, dans le DLC Dishonored the Brigmore Witches, on incarne Daud, l'assassin de l'Impératrice et opposant du jeu principal, qui découvre qu'il a été utilisé par une coalition de sorcières et s'en va aussi botter des culs. Le jeu reprend le même principe de Karma : si on est méchant, le monde se noircit. Et c'est le seul jeu où j'ai réussi sans aucun mal à ne pas interpréter un gentil sur la route de la rédemption, à tapoter la joue des orphelins et assommer des gardes. En fait c'est même l'inverse qui s'est produit : être gentil m'était beaucoup plus difficile qu'être impitoyable, simplement parce que le personnage incarné avait un backround solide établi par le jeu principal et les précédents DLC.
Super vidéo, pas sur d'être d'accord avec tout mais y va me falloir plusieurs visionnages pour bien tout saisir et comprendre ce que j'en pense, un sujet passionnant qui m'a toujours beaucoup intéressé et la vidéo est très très propre que ce soit dans le fond (même si j'suis pas entièrement d'accord et que j'n'ai pas encore tout compris) ou dans la forme ! Gg :)
Superbe vidéo ! Et puis ça permet aussi de réfléchir à la limite d'être gentils ! Être full déontologique peut condamner le monde et inversement. Ca me rappel un peu la nuance apporté par DnD, avec le loyal, le chaotique, le bon et le mal ! Un full loyal n'est ni bon ni méchant, il est juste ultra pragmatique, donc le fanatique, là où un loyal mauvais, c'est un corrompu ! Un chaotique pure c'est un hors la loi, mais un chaotique mauvais, c'est le taré mal incarné
Le plus gros problème à mes yeux, c’est d’être dans un jeu. Généralement tu es plus puissant, plus intelligent que l’IA, tu peux recharger la partie etc. Donc quand tu as le choix entre sauver quelques vies et fuir, tu vas constamment essayer de les sauver, surtout si il y a des quêtes supplémentaires à la clé s’ils survivent, plus de contenu de jeu. Le pire c’est probablement Baldur’s Gate 3 au début, tu peux très facilement laisser mourir les pnj majeurs du jeu, parce que tu décide d’être prudent, exactement comme tu le serais dans la réalité. Mais en faisant ça, tu peux dire adios à des milliers de lignes de dialogues, des quêtes, des compagnons. La plupart des jeux nous poussent à agir pour le bien, parce qu’il n’y a aucun risque et que tu débloques plus de contenu. C’est vraiment dommage
Il y a la saga des Blood omen avec Kain et Raziel ou il n'y a aucun gentil dans l'histoire, et je ne parle pas juste des personnages que l'on incarne. Il n'y a AUCUN personnage bon dans l'histoire. Tous les protagonistes sont guidés soit par la soif de pouvoir, soit par un désir de vengeance, soit par le fanatisme.
Super vidéo, comme d'hab. C'est agréable de suivre le fil de ton raisonnement Personnellement, mes archétypes préférés sont sans hésiter l'antihéros, mais surtout le survivant
J ai trouvé l approche de red dead redemption 2 au début on prend presque plaisir à faire le mal et le jeu nous amène à entamer notre redemption à travers celle d'Arthur Morgan. Un jeu qui m a marqué. Tout comme la descente aux enfers à travers l escalade de la vengeance de the last of us 2. Très bonne vidéo.
Merci pour ta vidéo. ❤ Un exemple de fanatique serait à mon sens Wander dans Shadow of the Colossus. Bien que le jeu ne propose pas un système de choix, il y a bel et bien un doute du côté du joueur qui commence à s'installer pendant le dernier acte. Et enfin, la prise de conscience du sens des actions à la fin nous donne cette claque de vérité, nous sortant de l'aveuglement qui nous a amené jusqu'ici... en tout cas, ce fut mon expérience ^^ Un autre exemple serait Ori dans Ori and the blind forest. On commence dans la peur, puis on tire des conclusions, puis on agit dans un seul sens aveuglement avant de découvrir la vérité, mais c'est trop tard... Pour ces deux exemples, un 2ème playthrough donne comme un goût amer dans la bouche tout le long.
La série de jeux overlord est un très bonne exemple aussi car tu incarnes un seigneur du mal mais tu peux aussi faire de bonnes actions pour développer ta domination et la soumission des peuples conquis ainsi que gagner des bonus particulier ou alors tu peux être uniquement très méchant mais le jeu devient plus dur mais te récompense par une sensation de puissance absolue ! Tout en gardant un côté cartoon stupide très drôle 😂 En gros tu mélange saurons, des Pikmin dans un cartoon stupide et ça fait le jeu overlord 😂
On peut retrouver le début de la campagne de Star Wars Battlefront 2 (2017), où on joue une membre des forces spéciales de l'Empire, Iden Versio, dans la catégorie du fanatique. Ou encore Adam Jensen de Deus Ex Human Révolution dans la catégorie Hors la loi, en fonction de comment on le joue.
The Witcher 3 est très bon aussi dans ce domaine. Comme exemple, il y a une mission ou des villageois demandent à Gérald de Rive de tuer une créature qui terrorise les villageois, et en discutant avec la créature on s'aperçoit que c'était un mensonge la créature n'était pas coupable et la vient le choix, de tuer quant même la créature pour empocher la prime, laisser vivre la créature et a l'inverse s'en prendre au villageois qui a fait cette demande en le donnant en pâture a la créature, ou partir tout simplement. Des choix complexes et qui ont des conséquences tangibles. 😉
Il y a dans Skyrim aussi, si tu choisis les Sombrages ou l’armeee Impériale. Tu ne connais pas nécessairement la situation et à première vue l’empire ressemble aux gros méchants et aux petits chiens des elfes donc les sombrâtes semblent la voie de liberté etc mais si tu choisis l’empire tu apprends qu’ils ont besoin de la région pour renverser le Talmor (elfes)
Incroyable de tomber par hasard sur une chaîne aussi originale qui parle de choses intéressantes et peu communes, au milieu d'autant de vidéos insipides et de concepts dépassés.
Je ne vais peut être pas arrêter TH-cam en fin de compte. Merci d'exister !❤
je n'ai pas pour habitude de commenter, mais bordel tu es le philosophe des jeux vidéo. J'adore tes analyses et tout ça sur des images de jeux et de musiques que j'apprécie fortement.
Merci !
Blabla... référencement... la vidéo est super, bien écrite, intéressante, fait réfléchir, on est habitué sur cette chaine
et pourtant 30k de vues seulement en trois jours :(
@@Goupgoup49presque 100k maintenant
@@Goupgoup49 30K c'est énorme, je ne sais pas si tu te rends compte.
Pour moi Tyranny a été la meilleure expérience d'incarner le mal. Y'a plein de nuances dans le mal qui sont présentées et c'est super intéressant de choisir ce qu'on trouve être le moindre mal ou au contraire voir ce que ça donne si on laisse les pires choses se déchaîner. Les gens si vous avez pas joué à Tyranny, jouez-y, c'est un jeu super riche niveau réflexion sur les choix moraux. Et aussi on comprend bien ce que c'est que d'être dans un système où le mal domine et où on doit s'y soumettre (du fait de la hiérarchie) ou alors craindre des conséquences néfastes si on choisit de suivre la voie qui nous parlerait le plus mais ne correspond pas aux ordres reçus. Bref, un jeu très profond ^^
Je plussoie, un très bon jeu !
Je prie toujours pour un 2 :')
pareil surtout avec la fin un peu...rushé, mais malheureusement je pense pas que ça se fasse@@noctelune1120
Excellent jeu ! J'avais fait 2 playthroughs à l'époque avec des choix différents, et j'ai beaucoup aimé mon évolution en tant que joueur/réflexion de la psychologie de mon personnage, et le fait que les factions répondent à tes actes passés, et le fait que dans les deux cas, je me suis retrouvé avec des choix qui selon moi limitaient la casse mais par la suite rendaient impossibles d'autres choix et n'entraînaient que davantage de violence.
Y a un petit côté "Malazan Book of the Fallen" pour ceux qui connaissent, avec son empire tentaculaire et souvent brutal mais quelque part garant de la paix, son éventail de personnages à la moralité et aux motivations complexes et un curseur du Bien et du Mal très brouillé (par contre, préparez-vous à apprendre plein de noms)
J’ai pas essayé car j’ai toujours du mal à faire un choix “méchant” dans un jeu. Alors un jeu entier la dessus… ouch. Mais j’avoue cette vidéo m’a donné envie de m’y risquer… hop, dans la pile de jeux à faire !
Dans Shadow of the colossus on est persuadé d'être une bonne personne jusqu'à se rendre compte de la conséquence de nos actions
C'est le fanatique.
Mon jeu console préféré
@@juliendda644Je ne pense pas, on tue les colosses pour essayer de soigner notre dulcinée. Il me semble qu'on se fait manipuler par la voix qui nous raconte des cracks. Je ne qualifierais pas ça de fanatique.
Un fanatique se qualifierait par quelqu'un qui suit une religion, un principe ou une idéologie peu importe les conséquences bonnes ou mauvaises. Le meilleur exemple que je vois c'est Nagito Komaeda de Danganronpa ou Stain de MHA.
pas vraiment@@juliendda644
Idem pour *************************************SPOILEr********************************************
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Nier Covenant
Vraiment chapeau , avec cette vidéo tu as réussi à expliquer deux fondamentaux de la "morale " que sont le déontologisme et le conséquentialisme . Ce qui fait beaucoup plus prendre de recul sur nos décisions in-game ( voir même irl d'ailleurs ) , et donc de mieux les comprendre.
Sincèrement une analyse du Jv unique dans le youtube game fr ( à ma connaissance) , en plus d'être très qualitative.
Filez à ce type un oscar par pitié j'ai jamais vu une vidéo aussi prenante. Les méchants sont un de mest hèmes favoris, et la morale est MON thème favori dans les oeuvres fictives (voire même irl), donc ce sujet là était un délice de la première à la dernière seconde, vraiment merci pour ce travail exceptionnel !
Merci beaucoup !
Dans Cyberpunk 2077, on a un exemple de fanatique, qu'on incarne parfois: Johnny Silverhand. Même s'il évolue au cours de la partie, on voit qu'au moins durant une période de sa vie telle qu'elle est décrite, il a fait péter une bombe nucléaire dans un centre urbain par haine des corporations (qu'il juge comme le pire mal). Il rejette en permanence le système des corporations, y compris contre ses intérêts égoïste (il aurait put devenir une star) et cela malgré un égo souvent "encombrant".
C'etait deja une star, et en ait reste une. Je comprend pas ton point.
@@PoulainNordPas du niveau de Kerry ou des US Cracks. Il n'est pas riche, les Samouraïs ont surtout joué des dans petites salles. Il était probablement connu dans certains cercles (ce qui a permis de faire des tournées internationales, pas besoin d'être une star pour ça) mais pas dans les médias mainstream. Il ne bénéficiait probablement pas d'une grande couverture médiatique.
Passionnant ! Je me tue à dire à tout va que le jeu vidéo est un Art qui parle, brasse et soulève un nombre incalculable de questions, de débats et aborde à peu près tout ce qui est possible. Merci et je partage en masse !!
Sujet très intéressant et bien développé dans la vidéo. Excellentissime bravo
Si tu veux vraiment jouer le mal, il faut absolument choisir d'incarner un seigneur sith dans les deux Kotor.
Ils les l'intègrent parfaitement à la narration et aux relations avec nos coéquipiers mais aussi au gameplay.
Les questions soulevées par nos actes sont vraiment profondes.
Surtout, le jeu ne te juge jamais pour ce que tu choisis d'être, il t'offre une alternative valable, contrairement à d'autres autres jeux.
En plus, il faut l'avouer que c'est pas mal jouissif
Encore une vidéo incroyable !!! Ça soulève tellement de points importants sur le jeu vidéo, et même dans la vie en général que ça en devient de la philosophie.
Personnellement, un vilain qui m'a beaucoup marqué, même s'il n'est pas issu de jeu vidéo, c'est Tomura Shigaraki de My hero Academia. Comme il le dit lui-même, il "incarne les rebuts de la société et les échecs du système" qu'il veut donc changer, motivé par un désir de destruction. Du coup, il incarne plusieurs archétypes en même temps et c'est peut-être pour ça qu'il est si intéressant !
J'aime vraiment beaucoup cette chaîne, car au-delà de parler de thèmes importants du jeu vidéo ça me fait vraiment prendre compte de l'ampleur de ce qu'est un "bon" jeu vidéo. (en prenant en compte que j'aimerais beaucoup travailler dans cette industrie plus tard)
ça m'as fait plaisir de voir Tyrrany mise un peu en avant J'ai adorer ce jeu Merci pour cette video tres inspirante
un boss qui permet de mieux comprendre le game design t'es un chef
Merci 😊
J'invite quiconque intéressé par ce thème à lire "De Sang Froid" de Truman Capote. Un chef d'oeuvre, à mes yeux une révolution morale sur ce qu'on appelle "le mal"
Déjà, excellente analyse de la complexité de l'incarnation du mal dans l'univers vidéo-ludique. Et j'ai envie de dire, même dans la réalité qui nous entoure. Dans ton ouverture, à la fin, tu nous dit qu'incarner le mal dans un jeu vidéo, donc un univers maîtrisé n'ayant aucune conséquence sur la réalité, nous permet de mieux comprendre nos pulsions sombres et donc de mieux les contrôler. J'aimerais même aller plus loin, en disant qu'il serait possible de faire comprendre et éduquer, par le biais de jeux vidéos basés sur les choix moraux, la différence entre déontologie et conséquentialisme, des gens n'ayant pas accès à ce savoir par le biais de leurs parents, éducateurs ou le système scolaire dans lequel ils évoluent/ont évolué. Ils seraient probablement d'ailleurs des "survivants" ou "antihéros", ce qui résume la situation d'une majorité de la situations des gens dans nos sociétés actuelles à l'échelle mondiale, à différents degrés(j'ose la généralisation). Cela pourrait devenir un véritable outil d'éducation alternatif, poussant le concepts des jeux vidéoLUDIQUES au-dela de ce qui a déjà pu être fait avec des Adyboo ou Sam Pyjam, par exemple. Dans un monde où le côté manichéen si souvent représenté par les lois et les religions se veut rassurant, la frontière réelle entre le bien et le mal n'en devient que plus flou, et être capable d'en discerner les tenants et aboutissants via une éducation suffisante permettrait à des gens ne comprenant par ces concepts de déontologie et conséquentialisme, de prendre des décisions en ayant bien plus conscience des enjeux moraux et matériels, ainsi que des conséquences morales et matérielles. En bref, rendre accessible une compréhension inaccessible de la morale des choix que la vie nous présente et présentera. Car il est là l'enjeu des jeux vidéos actuels et de demain, non pas les graphismes, ni le réalisme (certes importants), mais bien l'accès a une expérience humaine, ou non, agrandissant nos horizons possibles.
Je viens de te découvrir avec cette video, la qualité est incoryable. Une pépite de youtube. Je te donne toute la force et t'encourage pour la suite. Surtout ne t'arrêtes pas, on a besoin de ce genre de video.
Merci !
Comme d'hab, vidéo passionnante. A titre perso, je n'arrive jamais à m'y tenir quand je dois incarner un personnage mauvais. Le cas du Dark Urge de BG3 en est le meilleur exemple : je me dis que ça va être original et sympa et au final je fais mon max pour éviter les actions cruelles. Sauf qu'au bout d'un moment j'ai peur de chaque action que je vais effectuer ! 😅 Du coup le perso devient ultra complexe. L'écriture de ce jeu est folle... D'ailleurs au niveau du mal et du bien, du fanatisme, etc, je pense qu'il y aurait pas mal à dire sur Assassin's Creed (hormis les 3 rpg).
Je pense que le sel du Dark Urge c'est justement de pas en faire un personnage mauvais
Dark urge gentil c'est clairement un playthrough que je me ferai un jour :)
Tu gagne 1 abonné clairement j'apprecie ta maniere d'aborder t'on sujet en plus d'etre extremement pertinant dans le choix de celui-ci merci pour ce moment tres agreable sans parler du montage tres agreable vraiment continue comme ça tu est genial
Je suis tombé sur cette chaine par hasard. Très intéressant, bravo ! Pour les fanatiques CP 2077 Silverhand, Solomon Reed ou les gangs Voodoo Boys · Maelstrom. Une dystopie sans concession exigent des archétypes tout aussi rigides
47 dans Hitman est un rouage du système : sa nature et son existence sont consacrées à son activité d'assassin. Dénué de toute émotion, il est le meilleur agent de l'agence qui l'emploie, exécutant les cibles contrat après contrat, une sorte de Terminator humain complètement impassible et insensible.
Et même si ce n'est pas le principal personnage joueur, Johnny Silverhand est un parfait exemple de joker, saupoudré de fanatisme, a vouloir a tout prix faire sauter Arasaka qu'il considère comme le visage du mal incarné.
Ha mince, j'ai raté ton commentaire donc j'en ai posté un autre sur Johnny, mais je pense qu'il est plus fanatique que joker. Il ne rejette pas du tout l'existence d'une morale, il justifie ses actes par le fait qu'il considère que les corporations et par extension l'autorité sont le mal absolu. Le côté chaotique vient juste de la violence des actes qu'il considère comme justifiés (et par son égo gonflé à bloc).
@ Quelque part on touche un peu à la limite de vouloir catégoriser les personnages, de mon point de vu Johnny il incarne plus le pragmatisme : il veut détruire les corpos, peu importe le prix à payer. Tel que je vois le perso c'est pas pour une question de moralité qu'il veut la destruction des corpos, mais pour des questions sociales. Mais au fond y a probablement un peu des 3 en lui, y compris du Joker dans le sens où il est parfaitement conscient de la futilité de son combat. En un sens faire sauter la bombe est un acte purement égotique destiné à foutre le bordel, il sait très bien qu'au fond ça ne changera rien.
C'est vraiment une excellente vidéo, peut-être la meilleure de la chaîne !
Philosophie morale et jeu vidéo ça marche tellement bien.
Frostpunk a été assez incroyable pour moi je l'ai pris comme un énième city builder avec cette BO incroyable.
J'ai fais la campagne laissant agir tout le pragmatisme politique sans remord car il fallait survivre.
Puis viens le générique de fin ou la ville se bâti depuis zéro en accéléré et qui nous rappelle les choix, plus ou moins moraux, que nous avons assumés de faire pour survivre...
Et cette question à la toute fin qui m'a obsédé une nuit durant : "Cela en valait-il la peine ?"
RDR2, FrostPunk et Days gone sont dans le top 3 de mes jeux favoris pour justement cette intrigue et la profondeur des personnages par leur choix moraux et leurs histoires
Et je ferais une mention spéciale à bioshock infinite qui m'a bien fracassé à la fin…
Lezgooo merci mon gars t video sont hyper quali j'attendais celle la avec impatience
Je rajouté un11ème catégorie proche du fanatique qui serait le convaincu qui est un personnage qui suit une logique déontologique mais en l'applicant de manière utilitariste. Je pense la au AC notamment Conord dans Ac3 qui en luttant contre les templiers condamne son propre peulpe. La différence avec le fanatique c'est que le convaicu ne l'ait pas à 100pourcent et est amené a transgresser ces principes moraux initiaux(déontologie) pour le bien commun (utilitarisme). Pour défendre la liberté il est près a tué mais avec des remorts se qui rend les personnages plus réaliste
Avec des vidéos aussi bien réalisées sur des thèmes aussi intéressants tu sort clairement du lot !
Je commente (très) rarement, mais je voulais dire que j'apprécie beaucoup ton (permets moi ce tutoiement : d'un "vieux" gamer ayant connu le Vectrex à sa sortie, à un autre gamer) travail. Il sort du lot, c'est (toujours) étayé, argumenté (on sent la/les recherches en amont) et très très intéressant. Bref, j'aurais beaucoup à dire, mais...
MERCI
Merci beaucoup !
Merci Sun, une très bonne vidéo comme toujours. Continue comme ça tu nous régales xD
Je suis sûrement en retard et tu ne verras peut-être pas ce commentaire, mais pour l'archétype du fanatique, j'ai peut-être un personnage qui peut coller.
Il s'agit de l'agent Walker dans le jeu Spec Ops - The Line. Tout le long du jeu, le personnage et le joueur sont convaincus du bien-fondé de leurs actions, croyant fortement aider, avant la révélation de fin, brisant la désillusion et nous mettant directement face aux conséquences. A noter quand même ici que je peux fortement me tromper et qu'il s'agit plutôt d'un pragmatique impitoyable .
Sérieux !?
vers 13:40 tu parles d'un fanatique qui arrive à ces fins sans foi n'y lois et tu ne connais pas, permet moi de t'éclairer :)
la saga legacy of cain, tu vas pouvoir découvrir le mal sous toute ses formes avant "raziel" le sauveur 😁(qui finalement, devient l'arme du tirant tout puissant et se laisse combiner à lui pour un moindre mal)
d'ailleurs, s'est bien dommage que la saga de se même univers n'a pas continué
belle journée à toi(et à ceux qui me lisent )
ps: fallout 2, wasteland 2 et road rash t'intéresseraient aussi, je pense(sonic 2 et incarner tails à la deuxième manette, pas mal non plus 😆😅😁)
13:30 Le personnage principale de Spec Ops : The Line (j'ai oublié son nom) a l'air de correspondre a l'archétype du fanatique je pense
J'ai cherché dans les commentaires pour trouver celui-ci. Je pense aussi qu'il peut correspondre au fanatique et que le joueur ne s'en rend pas forcement compte avant un point avancé du jeu.
Intéressant merci ! J'y ai pas encore joué
Eh ben, entre lui et DATMAN, on a du lourd concernant les analyses scénaristiques
Très intéressant et très bien expliqué, chapeau à toi!. Travail qualitatif.
Against the Storm. Un très bon mix de rogue like et city builder.
Tu incarnes un émissaire d’une citadelle d’un monde maudit par la calamité, une violente tempête qui détruit toute trace de civilisation en dehors du dôme protecteur. Ta mission? Établir des colonies provisoires entre 2 calamités afin de récolter des ressources pour permettre à la civilisation de survivre, sous les ordres d’une reine capricieuse, habituée aux injonctions contradictoires. Si son impatience grandit trop, ta colonie en cours est perdue. Des choix immoraux pourront augmenter son impatience, mais si ils aident à ses objectifs il la réduiront et te rapprocheront du succès.
Ton ennemi ? L’environnement qui cherche à se protéger de l’exploitation.
Et bizarrement, l’ensemble des espèces survit très bien à la calamité, sauf les espèces dites civilisées.
Et ce jeu m’a poussé à revoir princesse Mononoke et Nausicaa… cela n’aide pas à me convaincre que je suis du bon côté dans le jeu.
Alors je me demande souvent en implantant mes nouvelles colonies, si je ne suis pas du mauvais coté de la morale.
Et oui, incarner le mal peut être hyper intéressant.
Demandez aux acteurices.
Édit : mon perso dans Baldur’s gate 3 ? Un sorcier qui laisse libre court à ses Sombres Pulsions et aux pouvoirs illithid parce que psychologiquement cette soumission est son besoin. Même en jouant à l’extrême la destruction, vous pouvez toujours y mettre la nuance que vous souhaitez. C’est tout l’intérêt du roleplay.
Bonjour,
Pour le cas du fanatique, on pourrait évoquer la licence de Warhammer 40K. Beaucoup de jeu nous propose d'incarner l'Impérium dans lequel plus on grimpe dans la hiérarchie, plus l'endoctrinement est fort. Aussi, c'est typiquement le genre d'univers dans lequel il n'y a pas de "gentils", puisque chaque faction applique à l'extrême l'adage "la fin justifie les moyens".
Je prends la vidéo ^^
Excellente vidéo comme les autres que tu as faites !
Il y a 2 points qui m'ont fait douter dedans, alors je vais partager ici mes questionnements :
1/ Tu parles du rôle cathartique d'émotion refoulée pouvant être vécues dans le jeu vidéo. Je ne suis pas sûr que le jeu vidéo joue un rôle cathartique complet car les corps physique et émotionnel ne sont pas pleinement mis en jeu : JE suis PRIS PAR le jeu et donc je ne suis pas tout à fait ACTEUR du jeu. La scission identitaire que provoque le jeu vidéo (on dit "J'ai fait ceci, j'ai fait cela", alors qu'on parle de notre avatar) avec une confusion entre le rôle et le moi ne nous permet pas la discontinuité nécessaire pour vivre pleinement le processus cathartique : moi a un rôle à tenir. ET il y a également confusion entre les corps qui ne nous permet pas de revenir facilement à notre corps.
Lorsque j'anime du théâtre cathartique ou un rituel de libération (constellation émotionnelle, par exemple, un théâtre cathartique que j'ai inventé), n'importe qui peut au milieu d'une scène physiquement s'effondrer sur le sol en larme ou crier à poumons ouverts, danser, courir...
L'interface homme-machine avec l'écran et la scission identitaire n'a pas la même plénitude cathartique. Je me demande même aujourd'hui si ce n'est pas une illusion de catharsis qui est une fuite de la catharsis réellement pleine qui nous permettrait de libérer et d'intégrer émotionnellement et physiquement ce qu'on a à libérer et intégrer. Je me demande même parfois si les jeux vidéos ne sont pas devenus un opium du peuple qui servent le pouvoir établi en endormant les gens dans une stagnation et un sentiment de confort mêlé de satisfaction personnelle avilissante. Mais bon je suis prudent avec les suppositions car ce n'est plus ma zone de pouvoir...
2/ C'est un peu le même sujet que le 1/ mais sur autre chose... Je ne te sens pas pleinement assuré dans ta voix sur la conclusion finale de ta vidéo, comme si tu n'étais pas pleinement convaincu par cette conclusion lorsque tu dis "comprendre c'est un peu contrôler". En tout cas moi non ! Et peut-être que je projette :)
Je sens que tu es un chercheur de vérité et de liberté mais que tu n'as pas encore pleinement expérimenté l'intégration émotionnelle dans tes processus de libération. Je prends mon risque en disant ça, c'est un ressenti alors je le partage.
Voulais-tu dire que comprendre te permettrait d'accéder à plus de liberté de penser, par clarification, distinction de concept ?
Mais la liberté de penser n'est pas la liberté.
Et la compréhension conceptuelle n'est pas la compréhension.
Je pense que tu le sais car je te sens quelqu'un de sensible et au contact de ses émotions. Et pour réaliser une telle vidéo vibrante, je pense que tu as fait possiblement partiellement au moins l'expérience émotionnelle des concepts que tu évoques.
Cependant le mot "contrôler" m'a fait pensé qu'il y avait quelque chose en toi qui voulait encore mettre à distance et garder le contrôle... et que tu ne parvenais donc pas encore pleinement à incarner l'expérience dans un surrender :) Je ne prétends pas avoir atteint cette plénitude ;) je voulais juste pointer un truc que j'ai ressenti.
Pour moi comprendre c'est distinguer, au sens de voir avec précision, et accepter totalement l'expérience de connaissance qui se situe entre les miroirs.
Et je sens que le sentiment de contrôle provoqué par un début de compréhension est un obstacle à la compréhension.
Waow, le sujet est bien abordé et détaillé, je m'attendais pas à ça. Continue le bon travail !
Analyse très riche et intéressante, merci davoir parlé de "this war of mine" qui est une pépite et est lun des rares jeux à m'avoir autant retourné et reste très réaliste du point de vue de survivants dans un conflit armé.
Je recommande!!
Vidéo passionante comme toujours
Effectivement cette liste est très bien faite, et peut être non-exhaustive
Pour ma part j'ai pensé à quelques profils qui peuvent représenter des archétypes différents des 10 que tu as mentionné, suffisamment larges pour représenter des aspects de la méchanceté d'un personnage :
- le "Monstre malgré lui" : atteint par un mal intérieur, une maladie ou une malédiction, il est l'acteur d'actes horribles envers les autres, mais il ne peut pas forcément être considéré comme responsable. On peut citer les personnages atteints de démence, ou le cas du loup-garou. Leur point commun est qu'ils ne se rendent pas compte de faire le mal sur le moment, le découvrent trop tard et ressentent généralement du remord après avoir constaté qu'ils en sont les responsables (ou non), ce qui les place dans une position généralement tragique. Le "Monstre malgré lui" est le plus souvent conscient de faire le mal, se désigne lui-même comme un fléau public, et cherche à s'isoler, voire à mettre fin à ses jours. Il peut d'ailleurs être intéressant que le "Monstre malgré lui" n'ait finalement pas le courage ou l'envie de se suicider, et donc de supprimer la menace qu'il représente lui-même pour les autres, se rendant coupable d'égoïsme, et se rapprochant du "Survivant". Ce personnage ne penche, à mon sens, pas plus du côté de la déontologie que du conséquentialisme, car il est conscient de l'horreur de ses actions involontaires. Je n'ai pas vraiment d'exemple de ce genre de personnage dans un jeu vidéo, mais il en existe beaucoup dans la fiction
- le "Vengeur" :
Il peut être similaire au "Pragmatique Obsessionnel" (que je préfère appeler "Fataliste"), mais sa motivation vient de la vengeance, et non d'une recherche de l'atteinte d'un plus grand bien par le recours à un moindre mal. Il fait le mal après avoir subi quelque chose d'horrible (une perte, une injustice). Alors oui, son profil se rapproche du "Corrompu", dans le sens où il a subi une désillusion sur la vie qui lui a fait changer son rapport à la morale. Mais là où le "Corrompu" cherche un bénéfice pour lui-même, le "Vengeur" n'est pas dans la quête de l'obtention de quelque chose pour sa personne : il est simplement consumé par l'expression de sa souffrance. On aurait pu penser qu'il se rapproche du "Fanatique", pour l'absolutisme de sa quête de vengeance, mais à mon sens je pense que le "Vengeur" peut avoir conscience de faire le mal, c'est juste que la morale n'a plus de poids considérant ce qu'il a perdu
Ce genre de personnage n'est donc ni dans une approche déontologique, ni dans une logique conséquentialiste, puisqu'il est aveuglé par sa vengeance au point d'en ignorer les éventuelles conséquences, et que son aveuglement n'a rien à voir avec une déontologie qu'il jugerai noble. On peut citer comme exemple le personnage de Harvey Dent dans The Dark Knight, et ça ne m'étonnerait pas d'en voir en nombre dans le jeu vidéo
- le dernier archétype, c'est le "Chasseur" : il va poursuivre une proie pour la capturer ou l'éliminer. Il est souvent payé pour cette action, et ne recule devant rien pour l'accomplir. C'est un pur déontologiste, comme le "Fanatique", mais la différence réside dans le fait qu'il ne pense pas forcément faire le bien, tel un inquisiteur. Il sait qu'il fait le mal, il est peut-être même conscient d'être un salopard de première, mais son objectif reste supérieur à toute idée de morale. On peut citer Anton chigurh dans "no country for old men".
Voilà pour ces quelques exemples, il en existe sûrement d'autres, mais à mon sens ta liste est suffisamment efficace pour représenter des grandes catégories de méchants
De plus, ce qui pourrait permettre de se démarquer de nos jours, dans les œuvres de fiction en général, c'est de proposer des personnages qui passent d'un archétype à l'autre, ou qui se rapprochent de plusieurs en même temps. Cela peut donner des personnages complexes et bien écrits
Merci pour cette vidéo, écrivant des histoires, elle m'a fait beaucoup réfléchir sur ce que j'avais envie de raconter, et sur l'écriture de mes antagonistes/protagonistes mauvais.
Continue ton excellent travail sur TH-cam, on attend tes vidéos avec impatience tu sais ;)
bien joué à TLOU j ai eu les larmes aux yeux sur les cinématiques montré
Reférencement aussi ici, c'était vraiment une bonne vidéo qui fait bien gambergé et qui rend honneur à cet art qui est le jeu vidéo ! Merci.
Tes vidéos sont vraiment superbes. Bien montées, bonne diction et sujets intéressants. Merci à toi :)
Très qualitatif cette video ! Bravo, et merci pour ton taf ! Continue stp, parce que moi je m'abonne
Merci !
Je découvre la chaine par cette vidéo. Je ne connaissais pas le "conséquentialisme". Je suis impressionné de la data que je viens de me prendre en pleine tronche. C'est riche et pousse à la réflexion (bien au delà du JV je pense). Ca donne à réfléchir. Je m'abonne et vais regarder le reste du contenu. Merci et encouragements pour la suite :)
Merci beaucoup :)
Sans doute une très grande video. Merci pour ton travail
Merci !
Pour un fanatique que l’on incarne dans un jeu vidéo je dirais que corvo atano dans les jeux dishonored si on fait une run chaos est un bonne exemple.
Merci pour cette vidéo, encore un plaisir de t'écouter.
Le sujet est intéressant, bien développé, maîtrisé.
Hâte de découvrir la prochaine.
Super vidéo, décidément je suis content de mettre abo ici.
Beau panel de jeux vidéo, Baldur's Gate 3, The Witcher, Red Dead, GTA et en bonus Tyranny, le jeu d'Obsidian qui a malheureusement flop, et qui aurait mérité mieux.
Personnellement je joue beaucoup les méchants dans des jeux à choix, plutôt du type survivaliste / égoïste (exemple j'ai pas hésité à fumé un certain village sur un jeu de 2023 pour m'évité une guerre frontal avec une armée de gobelins et d'ogres car je me suis dit que ça serait le plus "sûr" pour mon personnage)
En partie car ça donne une expérience très différente des jeux habituel, une énorme partie des jeux solo à histoire ne nous laissent pas de choix moraux.
C’est quoi le jeux ?
@@samuelderbre4884 Baldur's Gate 3 :>
Encore une vidéo brillante ! je me demande quel genre d'études tu as fait ou quelles expériences t'ont doté d'une analyse si fine. Tu réussis à décortiquer vraiment habilement je trouve, des concepts qui pour la plupart des mortels semblent impossibles à définir clairement. Tes vidéos sont presque des cours de philo mais en 10 fois mieux
Sans forcément en faire des études dédiés, lire de la philo permet d'avoir ce genre d'approches conceptuelles !
Merci beaucoup ça fait super plaisir 😊
J'ai eu des cours de philo qui m'ont donné des bases conceptuelles et qui m'ont entraîné à disserter, et après je pense que c'est une histoire de lectures et de centres d'intérêts ! J'ai suivi des cours de psycho aussi un peu pour avoir des bases.
Je pense que le plus important c'est la méthodologie : décortiquer le concept de base et voir comment ses différentes parties s'articulent entre elles et avec des concepts proches
@@VeryOwnSun Merci pour ta réponse, moi qui suis un piètre lecteur je suis le parfait client pour ce genre de vidéos en tout cas
Bonjour, cette video est excellente, j'ai trouvé les exemples à chaque fois super pertinents et bien amenés. Je ne conaissais pas tout les jeux cités mais je ne me suis jamais retrouvé perdu, bravo !
Je pourrais aussi eventuellement proposer l'archetype de l'Ignorant dans la zone grise.
Celui qui ferait le mal sans se rendre compte de la portée de ses choix et de ses actions, dans l'idee d'accomplir quelque chose qu'il croit etre moralement bon, ou bien qui correspond a ses interets egoistes, sans s'interoger moralement.
En guise d'exemple ou pourrait proposer Shadow of the colossus, qui invite progressivement le joueur a questionner la moralité de ses actions perpetrées. De sorte que l'on finit par eprouver l'approche consequentialiste dans l'après coup de sa réalisation.
Bien vu ! Merci pour le partage
Très bonne vidéo, c'est un sujet très intéressant qui mériterait d'être traité en profondeur, je te remercie de m'avoir éduqué sur le sujet !
Un plaisir à chaque vidéo ! Merci à toi
Merci !
Quel boulot monstrueux! J'en pleure d'admiration !!! Bravo pour ce chef d'œuvre philosophique !! Probablement un des meilleurs contenus youtube que j'ai vu de ma vie. 🥲🥲 Je m'abonne direct!
Pour le rouage du système il y a les Beholder aussi qui pousse le vice assez loin !
Super intéressant, merci pour la reco !
Merci pour ta vidéo et ta reco de Tyranny !
J'adore !! J'ai été charmé du début à la fin ! +1 abonné.
Merci pour ces vidéos qui grattent bien plus loin que les prouesses graphiques des jeux. De mon côté, peu importe le jeu, j'en viens systématiquement à jouer un perso "loyal bon", vertueux et rigide dans ses principes à souhait, en suivant mon instinct à chaque fois. Les quelques jeux à choix moraux où j'ai essayer de faire autrement en me forçant, Fable/Fallout 1 à 4/Baldur's Gate et les autres RPG du genre par exemple (il y en a une tripotée depuis 1997 que je joue), j'ai eu du mal et cela ne m'a pas plu ni diverti. Et souvent je laisse tomber et ne vais pas jusqu'à la fin de la partie, sauf fable que j'ai subit jusqu'à la fin en mode diable ultime. Mon archétype de RPG ou hack and slash c'est le paladin, ou assimilé. Faudrait peut-être que je consulte un psy 😁
D'ailleurs je déteste les jeux où les choix de dialogues sont peu explicites sur le ton et l'intention qu'on est censé mettre dans les réponses à choisir, ou bien dont la ligne de dialogue parlée ne correspond pas vraiment au choix fait dans le menu de dialogue (c'est mal foutu parfois). Parce que dans ce cas cela me prête régulièrement des intentions que je n'avais pas et entraine des conséquences qui me déplaisent tellement que cela me sort du jeu en m'obligeant à jouer avec les sauvegardes pour essayer une autre réponse : au final je ne suis plus mon histoire et j'ai l'impression de tricher. Parce que très rares sont les jeux qui proposent la possibilité de s'excuser ou d'inverser le cours des chose quand on a fait un choix de dialogue, c'est souvent très définitif, contrairement à ce qu'il se passe dans la vraie vie.
Comme je dis dans mon commentaire, seul un personnage comme Trevor de Gta 5 te permettra d’expérimenté le plaisir de faire le mal. Tu n’as jamais dans les jeux que tu donnes en exemple de faire le mal e la plupart du temps c’est inutile et peu gratifiant et ne correspond pas au désir et besoin de ton personnage.
@@Phoenixqc79 Je te remercie de répondre, mais tu ne sembles pas connaître les quelques jeux que j'ai cités et qui sont, parmi tous ceux que j'ai fait (depuis 1997 je rappelle), ceux qui permettent justement de construire un personnage qui fait le mal ou se construit un alignement mauvais, avec le maximum de gratification car cela change réellement le déroulement des histoires ou leur majeure partie, ou bien la façon de jouer, et d'obtenir une fin très différente.
@@jvf4608 J’ai fait tout les jeux que tu as cité, et non faire le mal dans c’est jeu n’est pas gratifiant, tu le dis toi même que tu as de la difficulté a aller vers se prisme. Voilà pourquoi je te conseille Trevor, je suis un peu comme toi et se personnage ma fait comprendre pourquoi dans les autres c’est pas fun et qu’avec lui ca le devient.
@@Phoenixqc79J'ai de la difficulté à faire cela car cela ne me plaît pas à titre personnel, même dans une fiction. Changer le jeu n'y a rien changé jusqu'à maintenant, je vois pas ce qu'un jeu que je n'aime pas du tout (tous les GTA en l'occurrence, et encore moins le public qui y joue quand c'est du multi) m'aiderait à mieux apprécier faire quelque chose que je n'aime pas. Pour prendre un exemple plus nuancé, Red Dead 2, je ne fais les parties où il faut se comporter comme un trou de balle qu'à contre coeur, et parce que le scénario a autre chose à me proposer car tout n'est pas noir ou blanc. Et malgré cela je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout car je ne m'identifie pas au personnage.
@@jvf4608 Je ne fait pas de multi sur Gta 5 mais l’histoire principale est vraiment excellentes. Après si tu ne veux rien savoir c’est ton choix. Mais comme je te disais se personnage a changé ma vision sur comment faire un personnage mauvais et fun a incarner. Mais bon je l’explique mieux sur mon propre commentaire si tu veux le lire.
Première fois que je joue le mal c’était dans kotor 1 et ça m’a assez ébranlé dans le sens où comme j’avais toujours joué le bien. En lançant une première fois un jeu et joué le mal en restant éthique (en me retranscrivant dans le personnage) ça m’a fait un peu peur mais c’était si passionnant !
super vidéo, j'ai adoré cette façon de découvrir des concepts moraux et de les utiliser pour s'interroger !
Je découvre la chaîne, merci l'algorithme.
Tu gagnes un abo
top ta vidéo ! j'avais jamais vu ça comme ça... ta playlist est vraiment sympa aussi, chapeau l'artiste !!!
Après avoir découverte ta chaine hier matin, j'ai déjà vu toutes tes vidéos. Vraiment bravo, ça dans mon top chaine gaming avec GND
Merci beaucoup !
Very Own Sun toujours là pour mettre des mots sur ces expériences vidéoludiques qui nous forgent depuis des années, et nous permettre de tirer des leçons de toutes ces heures passées.
Belle narration, discours pertinent, rien à dire, 20/20
Grande qualité de vidéo, comme à ton habitude. Bravo
Merci pour la qualité de vidéo champion !
Trop cool une nouvelle vidéo !
Première fois que je découvre cette chaîne et c'est une incroyable surprise je m'abonne 😁
Bonjour, le jeu "Rogue Trader" permet de jouer un authentique fanatique ;)
Gloire à l'empereur 🫡
😂
C'est quoi l'histoire ?
Encore une superbe video très intéressante. Merci de nous partager tes questionnements sur le JV, c'est toujours passionnant à ecouter.
Je sais pas comment je dois l’interpréter mais personnellement de mon souvenir j’ai toujours choisi d’incarner le mal dans les jeux vidéos quand j’en avais l’opportunité. L’exemple qui me vient directement en tête c’est Red Dead Redemption 2 avec la jauge d’honneur que je poussais toujours au max dans le rouge, il y avait aussi un jeu spiderman avec des choix multiples où même là en tant que super-héro je choisissais d’être vilain pour débloquer le costume noir. Et de manière plus général incarné les méchants je préfère toujours, c’est pour ça que j’ai adoré le jeu Star Wars Le Pouvoir De La Force et être le disciple de Dark Vador ou que ma saga de JV préférée est Grand Theft Auto.
Génial, tes vidéos sont toujours passionnantes
magnifique comme d'habitude 💙
Chouette vidéo qui vient de poper dans mes recommandations TH-cam et hop, je m'abonne.
Je fais partie de ces joueurs "Gentil" qui ne réussissent pas à jouer des méchants, quelles qu’en soit les conséquences. Dans les jeux à Karma, jouer Gentil est la bonne façon de faire car plus on est méchant et plus le monde se noircit mais même dans les jeux avec un Coté Obscur (plus rapide, plus fort...), je n'y parviens pas vraiment.
...Même dans Tyranny, j'ai fini par tenter d'être le moins pire celui qui arrondi les angles, qui se dresse contre le Tyran, qui épargne les innocents, c'est dire.
Il y a une exception cependant : Dishonored.
Dans le jeu principal, on incarne Corvo Attano, protecteur de l'impératrice qui n'a pas réussi à la protéger d'une tentative d'assassinat et est désigné comme le meurtrier, s'échappe de sa prison avant son exécution et va trouver les vrais responsables pour leur appliquer à leur arrière-train la Botte de la Justice, pour le Bien. (ou juste se venger de façon sale et sanglante). Arriver à ne tuer personne et ne se faire voir de personne est très difficile mais si on y parvient, le monde est beaucoup moins glauque et sombre. Du coup, c'est ce que je fais tout naturellement.
Par contre, dans le DLC Dishonored the Brigmore Witches, on incarne Daud, l'assassin de l'Impératrice et opposant du jeu principal, qui découvre qu'il a été utilisé par une coalition de sorcières et s'en va aussi botter des culs.
Le jeu reprend le même principe de Karma : si on est méchant, le monde se noircit. Et c'est le seul jeu où j'ai réussi sans aucun mal à ne pas interpréter un gentil sur la route de la rédemption, à tapoter la joue des orphelins et assommer des gardes.
En fait c'est même l'inverse qui s'est produit : être gentil m'était beaucoup plus difficile qu'être impitoyable, simplement parce que le personnage incarné avait un backround solide établi par le jeu principal et les précédents DLC.
toujours aussi propre
Merci VOS !
Super vidéo, pas sur d'être d'accord avec tout mais y va me falloir plusieurs visionnages pour bien tout saisir et comprendre ce que j'en pense, un sujet passionnant qui m'a toujours beaucoup intéressé et la vidéo est très très propre que ce soit dans le fond (même si j'suis pas entièrement d'accord et que j'n'ai pas encore tout compris) ou dans la forme !
Gg :)
Merci beaucoup tt ce que tas dit m'inspire pour une future video que j'écrirais prochainement ❤
Encore une superbe vidéo, merci pour ton travail
Superbe vidéo, sujet intéressant et intelligemment mené :)
Superbe vidéo ! Et puis ça permet aussi de réfléchir à la limite d'être gentils ! Être full déontologique peut condamner le monde et inversement.
Ca me rappel un peu la nuance apporté par DnD, avec le loyal, le chaotique, le bon et le mal ! Un full loyal n'est ni bon ni méchant, il est juste ultra pragmatique, donc le fanatique, là où un loyal mauvais, c'est un corrompu ! Un chaotique pure c'est un hors la loi, mais un chaotique mauvais, c'est le taré mal incarné
cool la vidéo
je suis tombé dessus par hasard et l'analyse est très pertinente.
Bravo
Merci !
pour des exemples de personnages fanatique, regarde du côté de la série Darksiders, très bons exemples
bonne vidéo, très intéressant
1ère fois sur la chaîne, j'ai adoré la vidéo ça part en abonnement🔥
Sah! Merci pour les travaux.
Encore une super vidéo👍🏽
Force à toi.
Très instructif, une fois de plus.
Le fanatique : n'importe quel soldat ricain dans n'importe quel jeu de guerre
Le plus gros problème à mes yeux, c’est d’être dans un jeu. Généralement tu es plus puissant, plus intelligent que l’IA, tu peux recharger la partie etc. Donc quand tu as le choix entre sauver quelques vies et fuir, tu vas constamment essayer de les sauver, surtout si il y a des quêtes supplémentaires à la clé s’ils survivent, plus de contenu de jeu.
Le pire c’est probablement Baldur’s Gate 3 au début, tu peux très facilement laisser mourir les pnj majeurs du jeu, parce que tu décide d’être prudent, exactement comme tu le serais dans la réalité. Mais en faisant ça, tu peux dire adios à des milliers de lignes de dialogues, des quêtes, des compagnons.
La plupart des jeux nous poussent à agir pour le bien, parce qu’il n’y a aucun risque et que tu débloques plus de contenu. C’est vraiment dommage
Vidéo et chaîne très intéressante
Continuez c’est très bon
13:30 Peut être que le héro de Spec Ops the line peut rentrer dans la catégorie "fanatique"
Il y a la saga des Blood omen avec Kain et Raziel ou il n'y a aucun gentil dans l'histoire, et je ne parle pas juste des personnages que l'on incarne. Il n'y a AUCUN personnage bon dans l'histoire. Tous les protagonistes sont guidés soit par la soif de pouvoir, soit par un désir de vengeance, soit par le fanatisme.
Super vidéo, comme d'hab. C'est agréable de suivre le fil de ton raisonnement
Personnellement, mes archétypes préférés sont sans hésiter l'antihéros, mais surtout le survivant
J ai trouvé l approche de red dead redemption 2 au début on prend presque plaisir à faire le mal et le jeu nous amène à entamer notre redemption à travers celle d'Arthur Morgan. Un jeu qui m a marqué. Tout comme la descente aux enfers à travers l escalade de la vengeance de the last of us 2. Très bonne vidéo.
Merci pour ta vidéo. ❤
Un exemple de fanatique serait à mon sens Wander dans Shadow of the Colossus.
Bien que le jeu ne propose pas un système de choix, il y a bel et bien un doute du côté du joueur qui commence à s'installer pendant le dernier acte. Et enfin, la prise de conscience du sens des actions à la fin nous donne cette claque de vérité, nous sortant de l'aveuglement qui nous a amené jusqu'ici... en tout cas, ce fut mon expérience ^^
Un autre exemple serait Ori dans Ori and the blind forest. On commence dans la peur, puis on tire des conclusions, puis on agit dans un seul sens aveuglement avant de découvrir la vérité, mais c'est trop tard...
Pour ces deux exemples, un 2ème playthrough donne comme un goût amer dans la bouche tout le long.
Je decouvre la chaine, vraiment super :) merci
La série de jeux overlord est un très bonne exemple aussi car tu incarnes un seigneur du mal mais tu peux aussi faire de bonnes actions pour développer ta domination et la soumission des peuples conquis ainsi que gagner des bonus particulier ou alors tu peux être uniquement très méchant mais le jeu devient plus dur mais te récompense par une sensation de puissance absolue ! Tout en gardant un côté cartoon stupide très drôle 😂
En gros tu mélange saurons, des Pikmin dans un cartoon stupide et ça fait le jeu overlord 😂
On peut retrouver le début de la campagne de Star Wars Battlefront 2 (2017), où on joue une membre des forces spéciales de l'Empire, Iden Versio, dans la catégorie du fanatique.
Ou encore Adam Jensen de Deus Ex Human Révolution dans la catégorie Hors la loi, en fonction de comment on le joue.
Bravo, excellente analyse. Merci !
The Witcher 3 est très bon aussi dans ce domaine. Comme exemple, il y a une mission ou des villageois demandent à Gérald de Rive de tuer une créature qui terrorise les villageois, et en discutant avec la créature on s'aperçoit que c'était un mensonge la créature n'était pas coupable et la vient le choix, de tuer quant même la créature pour empocher la prime, laisser vivre la créature et a l'inverse s'en prendre au villageois qui a fait cette demande en le donnant en pâture a la créature, ou partir tout simplement. Des choix complexes et qui ont des conséquences tangibles. 😉
T’as oublié de noté le soundtrack de Cyberpunk dans ta bio à 14:27
J'ai jamais vu un Top 10 aussi épique/hypant de ma vie
Il y a dans Skyrim aussi, si tu choisis les Sombrages ou l’armeee Impériale. Tu ne connais pas nécessairement la situation et à première vue l’empire ressemble aux gros méchants et aux petits chiens des elfes donc les sombrâtes semblent la voie de liberté etc mais si tu choisis l’empire tu apprends qu’ils ont besoin de la région pour renverser le Talmor (elfes)