@@faridltrad Tout dépend de ce que tu entends par essentiel, tant le vaste répertoire musical Kabyle est dans sa globalité essentiel, de surcroît les chanson des anciens, tant dans le texte que dans la musique, ils faisaient un travail phénoménal, un jeu de doigtés magique sur la guitare ou le mandol, des voix majestueusement rocailleuses et il serait donc très difficile de donner qualificatif d'essentielle à l'une ou l'autre, ce qui est de conviction certaine, c'est que c'est un trésor que tu nous offre et je t'en remercie.
@@kadfidjie pas besoin de rentrer dans toutes ces considérations frère, par essentiel, j'entends les textes de nos grands artistes qui rendent hommage à la femme.
@@faridltrad Salut Farid, je pense l'entendre de la même oreille, j'espère ne pas t'avoir heurté, cela n'était pas dans mon objectif, je soulignais tout simplement la difficulté à donner qualificatif d'essentiel, tant le sujet est vaste et à variantes différentes dans le thème, chanté par nos grands maître en hommage à la femme, rien de plus, je n'en étais surtout pas à vouloir te donner quelconque leçon.
Traduction mélodique du refrain et du 1er couplet de : Taqvaylit yerna de sah (C’est une vraie Kabyle) - à 10.20 Je lui ai écrit un pli On s’était compris Celle à qui je plais, elle me plaît Par un salut, je l’ai finie Nous avons pleuré Le déchirement m’a tué Si mon rêve se réalisait Notre espoir étant Redevenir comme avant La Kabyle, qu’elle est jolie Par sa robe et le bracelet Sa taille est charmante ainsi Et constamment respectée Dans les montagnes, une perdrix La langue kabyle, sauvegardée. N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
Traduction mélodique du refrain et du 1er couplet de : Thilawine (Les femmes) - à 16.28 Ah, si, encore, je chantais Sur vous, les femmes, comme avant Je dirais ce que je verrais Et dégagerais mes tourments Malade le cœur, le guérirais Je vivrais de bons moments Je chanterais, sur les fleurs Et les roses, au loin, sentant Enlever la tristesse, du cœur Devant moi, tout innovant Je serais un connaisseur Dans la vie, une fois, vivant. N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
Traduction mélodique du refrain et du 1er couplet de : A taqvaylit (Ô la Kabyle)- à 4.45 Ô la Kabyle Ô le pilier Sur qui est fondé le foyer Soir et matin L’homme, conseille-le Pour qu’il se conduise bien C’est toi qui es un étai Fondement de la vie Toutes les poutres à toi, unies Tu tiens le garde-manger La jarre d’huile, le grain C’est toi qui es le gardien Si tu es malavisé Le pilier sans bon appui Tout sera, à fond, détruit. N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
Traduction mélodique de : yemma tedda hafi (Ma mère a marché pieds nus) - à 55.50 Ma mère a, pieds nus, marché Sous les oliviers,courbée Elle avait débroussaillé Les cheveux tombant Elle ne trouva pas la paix La sueur coulant Sa jeunesse envolée Une part, espérant Les gerçures aux pieds Sous le froid, éclataient Ses larmes coulaient Jamais essuyées Quand les yeux, j'ouvris Comme la lune, venu Ma mère, même affaiblie Ne s'avouait pas vaincue Ma mère se lassant Sous un tronc, s’abritant Quand sa santé baissait On lui pendait des talismans Affamée mais sortant Aucun signe, elle ne montrait Comme une gazelle, paraissant Quand son fils, elle berçait En voyant maman Mon cœur tressaillit Son corps se courbant Près de moi, s’asseyant On s’est revus, aujourd’hui C’est comme si je renaquis Le sommeil, le laissant D’une couverture, elle me couvrit.
N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
Traduction mélodique du refrain et du 1er couplet de : Ssendu (Baratte) - à 1.01.25 Baratte, baratte Et donne-nous du beurre blanc Baratte, baratte Pour remplir un récipient Sois baratté, petit lait Donne une motte de beurre frais Comme c'est souhaité Calebasse, bien tenue Je te confie mes secrets Même si la faim est connue Par la chant, circonvenue Nous sommes venus baratter Ma calebasse est raffinée Le lait, baratté, trié Grâce à l’aide de Dieu, bien fait, ah. N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
Traduction mélodique des 2 premiers couplets de : Weltma (Ma sœur) - à 42.40 Je te dis, là Des paroles dures, ma sœur En naissant, déjà De toi, tout le monde avait peur Comme une bombe, ta Chute éclabousserait De toi, on se désespérait Ta part, partie Par les frères, engloutie Vendue, bon marché Par des hommes bien décidés Sans, bien sûr, te consulter Et, tu t’en vas, attristée De toi, on se désespérait N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
Traduction mélodique du 1er couplet et du refrain de : Tiqvayliyin (Les femmes kabyles) - à 0.00 Ô femmes kabyles, mes louanges Pureté, beauté Sur vous, les poètes ont chanté Ô les trésors des villages Charme des perdrix Au cœur des stigmates laissant Immigrés sans affection Sur vous, composant Que Dieu vous revivifie Ah, en exil, noyés On vous aime, Dieu le sait N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
Dans la chanson kabyle, on trouve l'expression de courants variés et parfois contradictoires. Exemple quand Chérif Kheddam chantait la modernité et militait pour la scolarisation des filles et le vrai sens de la retenue et de la pudeur, Taleb Rabah se moquait de la femme émancipée et éduquée "elle parli franchisse, thenakar lasliss" "sewak ya louiza" C'était dans les années 60. Entendons-nous, je ne mets pas en cause le travail artistique, quoique... .
Bah chacun sa vision chacun son point de vue, sa sensibilité... la chanson kabyle n'est pas monolithique. Matoub a tout résumer: Ut lligh d wi nekren laawayed n tizet n lejdud, tamusni d wi ttqelliben ad s inefsi yir leqyud.
@@faridltrad Il y a une chanson en duo ou un couple se dispute et où l'homme bastonne la femme parce qu'elle lui tient tête. Après la bastonnade la femme se rend "ayargaziou amaazouz, mi koualagh thvan thafath", Saadaoui réplique "doua n'kount siwa adhabouz". La chanson finit quand même dans un apaisement moralisateur
Meilleurs voeux de bonheur et prospérité à toi Farid
Bonne année à toi aussi a gma, content de ton retour ! Du coup j'ai rien oublié d'essentiel dans cette compilation ?
@@faridltrad Tout dépend de ce que tu entends par essentiel, tant le vaste répertoire musical Kabyle est dans sa globalité essentiel, de surcroît les chanson des anciens, tant dans le texte que dans la musique, ils faisaient un travail phénoménal, un jeu de doigtés magique sur la guitare ou le mandol, des voix majestueusement rocailleuses et il serait donc très difficile de donner qualificatif d'essentielle à l'une ou l'autre, ce qui est de conviction certaine, c'est que c'est un trésor que tu nous offre et je t'en remercie.
@@kadfidjie pas besoin de rentrer dans toutes ces considérations frère, par essentiel, j'entends les textes de nos grands artistes qui rendent hommage à la femme.
@@faridltrad Salut Farid, je pense l'entendre de la même oreille, j'espère ne pas t'avoir heurté, cela n'était pas dans mon objectif, je soulignais tout simplement la difficulté à donner qualificatif d'essentiel, tant le sujet est vaste et à variantes différentes dans le thème, chanté par nos grands maître en hommage à la femme, rien de plus, je n'en étais surtout pas à vouloir te donner quelconque leçon.
Adherham Rabi yamma a3zizen
Les vrais chansons 👍👍
Athyaafou rabi yemma azzizen
❤🙏❤🙏
n'challah rruh-is di talwit 🙏
Traduction mélodique du refrain et du 1er couplet de : Taqvaylit yerna de sah (C’est une vraie Kabyle) - à 10.20
Je lui ai écrit un pli
On s’était compris
Celle à qui je plais, elle me plaît
Par un salut, je l’ai finie
Nous avons pleuré
Le déchirement m’a tué
Si mon rêve se réalisait
Notre espoir étant
Redevenir comme avant
La Kabyle, qu’elle est jolie
Par sa robe et le bracelet
Sa taille est charmante ainsi
Et constamment respectée
Dans les montagnes, une perdrix
La langue kabyle, sauvegardée.
N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
Enormissime. Thanmirth a Farid.👍
Anefes i Tuzyint 👍👍👍
Très très bon hommage rendu à toutes les femmes en général et kabyle en particulier . Good job Bro.
Merci frère, tanemirt !
Traduction mélodique du refrain et du 1er couplet de : Thilawine (Les femmes) - à 16.28
Ah, si, encore, je chantais
Sur vous, les femmes, comme avant
Je dirais ce que je verrais
Et dégagerais mes tourments
Malade le cœur, le guérirais
Je vivrais de bons moments
Je chanterais, sur les fleurs
Et les roses, au loin, sentant
Enlever la tristesse, du cœur
Devant moi, tout innovant
Je serais un connaisseur
Dans la vie, une fois, vivant.
N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
Traduction mélodique du refrain et du 1er couplet de : A taqvaylit (Ô la Kabyle)- à 4.45
Ô la Kabyle
Ô le pilier
Sur qui est fondé le foyer
Soir et matin
L’homme, conseille-le
Pour qu’il se conduise bien
C’est toi qui es un étai
Fondement de la vie
Toutes les poutres à toi, unies
Tu tiens le garde-manger
La jarre d’huile, le grain
C’est toi qui es le gardien
Si tu es malavisé
Le pilier sans bon appui
Tout sera, à fond, détruit.
N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
Traduction mélodique de : yemma tedda hafi (Ma mère a marché pieds nus) - à 55.50
Ma mère a, pieds nus, marché
Sous les oliviers,courbée
Elle avait débroussaillé
Les cheveux tombant
Elle ne trouva pas la paix
La sueur coulant
Sa jeunesse envolée
Une part, espérant
Les gerçures aux pieds
Sous le froid, éclataient
Ses larmes coulaient
Jamais essuyées
Quand les yeux, j'ouvris
Comme la lune, venu
Ma mère, même affaiblie
Ne s'avouait pas vaincue
Ma mère se lassant
Sous un tronc, s’abritant
Quand sa santé baissait
On lui pendait des talismans
Affamée mais sortant
Aucun signe, elle ne montrait
Comme une gazelle, paraissant
Quand son fils, elle berçait
En voyant maman
Mon cœur tressaillit
Son corps se courbant
Près de moi, s’asseyant
On s’est revus, aujourd’hui
C’est comme si je renaquis
Le sommeil, le laissant
D’une couverture, elle me couvrit.
N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
Traduction mélodique du refrain et du 1er couplet de : Ssendu (Baratte) - à 1.01.25
Baratte, baratte
Et donne-nous du beurre blanc
Baratte, baratte
Pour remplir un récipient
Sois baratté, petit lait
Donne une motte de beurre frais
Comme c'est souhaité
Calebasse, bien tenue
Je te confie mes secrets
Même si la faim est connue
Par la chant, circonvenue
Nous sommes venus baratter
Ma calebasse est raffinée
Le lait, baratté, trié
Grâce à l’aide de Dieu, bien fait, ah.
N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
Slimane AZEM le maestro de tous les maestros
Traduction mélodique des 2 premiers couplets de : Weltma (Ma sœur) - à 42.40
Je te dis, là
Des paroles dures, ma sœur
En naissant, déjà
De toi, tout le monde avait peur
Comme une bombe, ta
Chute éclabousserait
De toi, on se désespérait
Ta part, partie
Par les frères, engloutie
Vendue, bon marché
Par des hommes bien décidés
Sans, bien sûr, te consulter
Et, tu t’en vas, attristée
De toi, on se désespérait
N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
THANEMIRTH THE'SSOUDHA!!!!!!!!!!!! FARID
S lfarh d ameqran a gma ! ulac fellas
Traduction mélodique du 1er couplet et du refrain de : Tiqvayliyin (Les femmes kabyles) - à 0.00
Ô femmes kabyles, mes louanges
Pureté, beauté
Sur vous, les poètes ont chanté
Ô les trésors des villages
Charme des perdrix
Au cœur des stigmates laissant
Immigrés sans affection
Sur vous, composant
Que Dieu vous revivifie
Ah, en exil, noyés
On vous aime, Dieu le sait
N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
Sahit af thejemilet aki a farid
C'est la moindre des choses, ulac deg-s :)
Bonne année à tous
Ceci doit nous inspirer le plus grand respect
Ne sont-elles pas procreatrices, assistantes de Dieu dans la création ?
Que serait la Kabylie sans nos mères, grand mères, nos femmes et nos soeurs?
La Kabylie serait un champ de ruines et de désolation.
Labelle epouk
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Thank you !
De rien mon ami je vais continuer a suivre votre contenu bonne continuation
Dans la chanson kabyle, on trouve l'expression de courants variés et parfois contradictoires.
Exemple quand Chérif Kheddam chantait la modernité et militait pour la scolarisation des filles et le vrai sens de la retenue et de la pudeur, Taleb Rabah se moquait de la femme émancipée et éduquée "elle parli franchisse, thenakar lasliss" "sewak ya louiza"
C'était dans les années 60.
Entendons-nous, je ne mets pas en cause le travail artistique, quoique...
.
Bah chacun sa vision chacun son point de vue, sa sensibilité... la chanson kabyle n'est pas monolithique. Matoub a tout résumer: Ut lligh d wi nekren laawayed n tizet n lejdud, tamusni d wi ttqelliben ad s inefsi yir leqyud.
Il y a une autre chanson de bien meilleure qualité de Saadaoui ou un exilé rentre au pays "serhath im'laayoune Taous, serhthass atshaous "
On peut la trouver sur TH-cam ou ailleurs sur internet ?
je ferais ecouter ce répertoire à ma mere. ms elle va te faire la tête, y a pas sSalah Saadoui .
bon travail en tout cas.!
Merci Nasser, quelle chanson de Salah saadaoui s'il te plait ?
ah javais pas saisis que cetait sur la femme algérienne.
@@faridltrad
Il y a une chanson en duo ou un couple se dispute et où l'homme bastonne la femme parce qu'elle lui tient tête. Après la bastonnade la femme se rend "ayargaziou amaazouz, mi koualagh thvan thafath", Saadaoui réplique "doua n'kount siwa adhabouz".
La chanson finit quand même dans un apaisement moralisateur