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- เผยแพร่เมื่อ 7 มิ.ย. 2021
- Albert Moukeihber est neuroscientifique et psychologue libanais, je l'ai déjà reçu sur ce podcast pour parler de la culpabilisation écologique. Et aujourd'hui nous parlons de nos peurs mais surtout notre incapacité très souvent à bien évaluer le risque. Est-ce que vous vous êtes déjà demandé comment votre cerveau fonctionnait et processait l'information pour nous indiquer ce qui est risqué ou ce qui ne l'est pas? Pourquoi les jeunes prennent plus de risques que les personnes plus âgées?
En d'autres mots nous avons peur des "mauvaises choses". Notre cerveau ne mesure pas les choses de manière objective mais plutôt comparative mais de nombreux filtres viennent s'intégrer dans notre calcul du risque.
Albert nous explique comment la neuroscience a réussi à prouver l'évolution de notre cerveau et notre aversion au risque mais aussi notre incapacité à traiter de la statistique, la mise à distance de l'information .
Cela peut s'appliquer pour nos peurs du quotidien mais également sur le Covid et le vaccin ou encore sur la pollution, bref sur un peu près tous les sujets il est important de réaliser que notre cerveau nous joue des tours et que nous avons de nombreux biais qui viennent perturber notre jugement.
Cela me fait naturellement pensé à l'épisode 87 avec le thérapeute Angelo Foley qui tient le compte "balance ta peur".
Personnellement j'adore les épisodes qui permettent de mieux comprendre comment notre cerveau et notre psychologie fonctionne, d'ailleurs, j'ai eu l'idée de cet épisode en écoutant cet épisode du podcast Hidden Brain que je recommande souvent si vous parlez anglais
![[BEST-OF] Vous ne devez pas faire confiance à vos peurs avec Albert Moukheiber](http://i.ytimg.com/vi/-EYDjSOBAlI/mqdefault.jpg)
![[BEST-OF] Vous ne devez pas faire confiance à vos peurs avec Albert Moukheiber](/img/tr.png)
Merci 😌
Merci 😊
Très riche,du très bon contenu.Des enseignements que je mets en pratique tout de suite pour mieux me protéger des accidents du quotidien.
Emotions de peurs,mieux quantifier et caractériser ma peur et moins me faire confiance pour mieux me protéger;j'espère que j'ai bien compris vos propos sinon s'il vous plaît corriger moi.
Un très grand merci de partager votre savoir
Je sais pourquoi j'écoute... Vlan ! ... parce que je suis curieuse de tout mais je ne suis spécialiste de rien... alors merci à vous deux pour cet échange très intéressant...
Tellement gentil! Merci beaucoup
@@gregfromlulu Exactly the same! I'm from Vietnam and have been practicing my French for a while, though most of the time I could hardly understand what the people are saying, still some little here and there I could pick up on since it's so intriguing and insightful! So grateful!
@@duyuyuyen Thanks very much! Hope my podcast will help you improve your french or just keep it up! Very glad you enjoy it even though you don't understand everything
😊
Très intéressant, merci.
On dit souvent que les pire crises ou catastrophes sont les moins probable donc pas anticipé. J'aimerais bien savoir ce que pense Albert.
Vraiment très intéressant….. dommage que cela manque cruellement de dynamisme dans cet échange ce qui m’a généré un peu d’ennui…
Pour les chiffres du covid je vous recommande vivement les ouvrages des excellents statisticiens Christine Cotton et Pierre Chaillot 👍
Une interview très intéressante, de la bonne vulgarisation scientifique et en plus dans une ambiance agréable et calme. si la télé pouvait prendre exemple...
Juste une petite critique sur l'un des exemples cités, celui du tabac : en fait non, les fumeurs ne sont pas victime d'un biais qui les empêche de tenir compte des risques. Surtout aujourd'hui, ou les politiques de prévention sont omniprésentes. Les fumeurs sont victime d'une addiction, et c'est elle qui conditionne le comportement à risque (il est bon de rappeler qu'il s'agit d'une drogue définie comme "dure", rien à voir avec le fait d'être accro aux réseaux, la vitesse ou même l'alcool). Il n'est pas question de choisir de fumer ou de choisir d'arrêter de fumer en fonction d'un risque potentiel, mais uniquement de lutter contre une dépendance. c.a.d un comportement subit, non raisonné. Evaluer les risques, faire preuve de rationnalité permet de ne pas commencer à fumer, mais pas d'arrêter.
Merci beaucoup Olivier pour ce commentaire. N'étant ni psychologue ni neuroscientifique comme Albert, ma réponse n'aura que peu de valeur mais je crois que l'on a, aujourd'hui, de nombreuses méthodes efficaces pour les personnes qui sont motivées à arrêter. Le souci que Albert souligne est le manque de cette motivation liée à l'incapacité d'envisager l'impact réél.
Devant moi même dans mon cercle proche faire face à des problématiques liées à un alcoolisme très avancé (bien plus compliqué que la cigarette) je vois bien que la problématique est double mais souvent la compréhension et la motivation manquent malgré tout
Olivier Rondeau .Je ne suis pas d'accord avec vous .Justement Albert Moukheiber répète cet exemple dans ses vidéos ,et à la longue cela commence à avoir un impact positif sur moi fumeuse .(Pourvu que cela dure!)Beaucoup plus que ces méthodes que j'ai essayées.. J'affirme comme lui ,que les fumeurs sont AUSSI victime d'un biais qui les empêche de tenir compte des risques ...
Autre propos toujours lié à l'addiction de la cigarette : il y a les automatismes compensatoires comme pour l'alcool ,la nourriture, et je le vois bien concernant la cigarette est directement lié au stress ,au mal être .C'est lorsque je me sens bizarre que je pense à la"clop" dès le réveil ...
La victimisation est une manière de ne pas prendre nos responsabilités concernant notre santé .Certes nous nous sommes laissés piéger , mais personnellement si je continue c'est en partie à cause du biais qui m'empêche de tenir compte des risques et m'amène aussi à me trouver toutes sortes de prétextes ("Je fais du sport pour "nettoyer " mes poumons" ,"dans ma famille il n'y a pas de cancer " "J'ai fait des radios du poumon ,je n'ai rien" ...Bref tout un tas de prétextes pour continuer 50 ans plus tard ...
@@helenerossignol4886Bravo Hélène pour votre clairvoyance et sincérité envers vous-même. Merci pour votre témoignage. ❤🙏
sur la question de la gestion du risque et de son apprentissage : étudiez le jeu de backgammon !!! c'est on ne peut plus à propos ! Je serais curieux de savoir quelle place a ce jeu pour toi Albert ? ( un Libanais ne peut ignorer ce jeu ! )
J'y ai joué pendant toute mon enfance et une bonne partie de mon adolescence :)
Je ne crois pas, mais je ne suis moi non plus pas diplômé dans ces domaines alors ma réponse sera peut-être en partie inexacte.
En fait c'est justement l'idée d'incapacité à envisager l'impact réel qui est inexacte : Les addictions sont toujours liées à un vécu difficile, c'est plutôt de ce côté qu'il faut chercher la solution.
On peu constater que les augmentations de prix du tabac font diminuer le nombre global de fumeurs, mais pas le nombre de gros fumeurs. Donc ceux qui dépensent le plus, et la plupart font malheureusement partie des catégories les plus défavorisées. L'impact sur le budget est évident mais cela ne change rien au problème de l'addiction.
Contrairement à ce que l'on entend souvent, la cigarette est classée dans les "drogues dures", et seuls 5% des fumeurs arrêtent de fumer grâce au substituts vendus en pharmacie, car ils compensent le manque de nicotine et ce n'est qu'une toute petite partie du problème.
Je ne l'ai pas retrouvé, mais il y a un docu très intéressant d'arte (qui a une dizaine d'années) qui parle des services de désintox dans les hôpitaux. Leur premier travail est de déconstruire les idées reçues de leurs patients, qu'il s'agisse du tabac, de l'alcool, de boulimie, cannabis, etc.
Faux là aussi .Mon frangin fumait deux paquets par jour .Face à l'augmentation du prix du tabac ,il s'est mis à la cigarette électronique en m'expliquant que ce n'était pas pour sa santé ,mais pour "ne pas claquer tant de fric pour rien " ...
Et les substituts que l'on peut avoir gratuitement via une ordonnance médicale ,fonctionnent ,mais pour moi il y a eu les effets secondaires car il me fallait doubler les doses pour ne pas avoir envie de fumer ...
Après le service de désintox à l'hôpital ,cela peut être bien ,à condition que l'on ne donne pas de médicament lourd à la place créant une nouvelle addiction ...
Un bon vendu aucun éveil spirituel
Sûr*