I find amazing that some english speakers are interested in what we do! Thanks for your support guys! Do you still understand the content? I know that the automatic youtube translation is awful :/
Initialement je cherchais des information sur la distillation de l'alcool et je suis tombé sur votre chaine. Je dois bien reconnaitre que même si je ne perçois pas ou comprends pas toutes les transformations je reste contemplatif au procédé. C'est divertissant au delà du coté pédagogique, j'apprécies. Merci pour votre travail.
Recyclization of iodine compounds is rarely used in labs even if there is a lot of relatively pure sodium iodide after a synthesis. Modern chemists are a little overindulged :/
Bonjour, j'adore vraiment les vidéos cependant j'avais quelques questions : Dans d'anciennes vidéo vous dites "je n'étais que bac + 1" par exemple, quelles études faites / faisiez vous ? Et autre question plus basique, serait-il possible de faire une vidéo toute simple sur l'électrolyse de l'eau en particulier (même si c'est un grand classique, c'est un plaisir de vous voir faire le montage et tout expliquer). Encore une fois, très bonnes vidéos :) continuez comme ça ! :) Thumb up x)
Ah et aussi j'oubliais (désolé j'ai beaucoup de questions et je sais que vous êtes sans doute très occupé), serait il également possible de faire une synthèse de l'eau de javel à partir de dichlore ? Je pensais que cela pourrait être intéressant :)
@@joaleo6318 Salut, merci du commentaire :) Je fais des études de chimie (sans surprise ^^) et en ce moment je suis en M2, je ne donnerai pas le nom de mon (mes) école(s), je préfère dissocier ce que je fais chez moi en amateur de ce que je fais en tant qu'étudiant. J'ai fait prépa 2 ans puis je me suis tourné vers des études plutôt orientés vers la recherche avec un petit saut d'un an dans de la pédagogie on va dire... Pour Cyriac et Baptiste je les laisse répondre d'eux même s'ils le veulent :) Pour l'électrolyse de l'eau et la javel en partant de Cl2 ce n'est pas tout à fait ce que j'avais en tête pour la suite, il me reste les vidéos suivantes du projet entamé ici et ça me fascine un poil moins. Cela dit je présente (très rapidement) l'électrolyse de l'eau dans la vidéo sur "l'électrolyse en chimie organique" qui est assez ancienne. (Je l'ai faite il y a 4 ans il me semble...)
@@afondlesballons881 Merci de cette réponse, encore une fois, je pense qu'il faudrait plus de chaine de chimie qui transmettent autant de savoir en France, J'espère que vous continuerez à faire des vidéos sur cette chaîne, c'est très intéressant. J'aimerais bien faire des études en chimie également (je suis au lycée) mais je ne sais pas vraiment où chercher (quelles écoles, prépa ? etc...)... Je suis donc content que tu nous lègue une partie de ton savoir dans tes vidéos, en attendant que je puisse moi-même acquérir ce savoir ! :) Bonne continuation x)
@@joaleo6318 C'est super de s'intéresser si tôt :) Moi aussi j'ai beaucoup appris sur des chaines de chimie YT. Pour ce qui est des écoles, chacun sa voie, et la prépa n'est pas la seule possibilité (même si ça m'a réussi ça ne parle pas à tout le monde). Les IUT c'est cool aussi par exemple. Je vais continuer à alimenter cette chaine comme je peux mais il me manque juste un peu de temps pour vraiment monter les vidéos, du coup ça prend du temps.
Bonjour, super chaîne je m’abonne ! Est ce que tu saurais m’orienter ? Je voudrais procéder à une estérification mais je n’en ai jamais fait, pourrais-tu faire une vidéo sur ce sujet ?
Trop bien cette vidéo ! Je me demandais si c'était possible de synthétiser ou de se procurer d'autre agent méthylant parce que l'iodométhane ça se trouve pas partout 😁
Pour synthétiser MeI, on peut faire réagir MeOH et I2 avec P (ou Al si on a pas de phosphore sous la main), sinon on peut en faire par réaction de MeOH avec NaI (ou un autre iodure) et H3PO4. Sinon oui il y a toujours d'autres agents méthylant notamment le sulfate de diméthyle. C'est d'ailleurs plutôt ça qui est utilisé dans les procédures sur internet: www.orgsyn.org/demo.aspx?prep=CV1P0058 On peut en produire par réaction de MeOH avec H2SO4 et Na2SO4 mais je déconseille... C'est quand même très toxique. Le carbonate de diméthyle dans le DMSO marche aussi si on chauffe bien. Le carbonate de diméthyle s'achète déjà + facilement. Mais au final MeI est ce qu'il y a de plus simple...
@@afondlesballons881 merci pour ta réponse ! En effet, j'avais envisager le sulfate de diméthyle mais du au faite que généralement seul un méthyle réagit et sa toxicité j'ai vite abandonné l'idée. Je n'avais pas pensé à synthétiser MeI avec de l'aluminium à la place de P, merci pour l'idée !
@@Theo-xl4zd pour se documenter un peu plus là dessus: archive.org/details/ChemPlayer/Ethyl+iodide+using+iodine+and+aluminium+foil-71airqaAvPQ.mp4 et plus exactement: archive.org/details/ChemPlayer/Methyl+iodide+via+the+'aluminium+foil'+method-8zzQVLr1ddo.mp4
Autrement j'imagine que Cyriac peut peut-être te dépanner pour MeI (c'est à voir avec lui par sms si ça t'intéresse), il en a en stock il me semble. J'ai mis son num dans la description. Ça dépend de si tu as envie ou non de réaliser la synthèse de MeI toi même (ce qui est très sympa d'ailleurs => j'ai l'intention d'en faire une vidéo)
Bonjour amis chimistes :o) d'AFLB, Super vidéo... comme d'habitude. Tumb up! J'ai quelques questions (et commentaires qui viendront par après). Questions: 1°) Pourquoi avoir pris le 1,4-diméthoxybenzène (diméthyléther d'hydroquinone) comme objectif final? 2°) Quelle est cette substance solide présente dans votre CH3-I? Je suppose que c'est un déshydratant solide? 3°) Pourquoi ne pas purifier votre vieux stock de CH3-I par une distillation rapide préalable avec du sulfite? Ceci histoire de se débarrasser dès le départ des impuretés I2, HI, etc. Je pense que c'est une bonne pratique de faire ce genre de démarches pour ne pas multiplier les réactions parasites et les baisses éventuelles de rendement. 4°) La réaction CH3-I + NaO-C6H5 --> CH3-O-C6H5 + NaI a un rendement de l'ordre de 50%... mais que deviennent donc la moitié du CH3-I et du NaO-C6H5? Si vous recyclez le NaI... j'espère que vous recyclez le CH3-I et le phénate ;o) ... s'ils sont toujours présents... Sinon, si le phénate et si l'iodure de méthyle ont disparu... a) Serait-il possible qu'il y ait formation photochimique et thermique de CH3-CH3 et I2... et avec un léger excès de NaOH de CH3OH, de NaI3, de NaOI et de NaIO3? b) Serait il possible vu les résonances de l'anion phénate, que le méthyle se mette aussi en ortho ou para sur le cycle benzénique... donc en formant des crésols qui deviendraient des crésolates et finalement des méthyl-anisoles. 5°) Pourquoi utiliser de l'éthanol et pas du méthanol? S'il y a échange pour une raison ou pour une autre (genre les impuretés de votre NaOH, CH3I ou éthanol catalysent des réactions secondaires)... vous vous retrouvez avec du CH3-CH2-I (en plus du CH3-I avec formation partielle de CH3-OH)... résultant en des composés mixtes ou un mélange de dérivés éthyle/méthyle. Voilà pour les épineuses questions ;o) PHZ (PHILOU Zrealone)
Salut Philouz Louis :) content de te revoir. Que de bonnes questions, ok, dans l'ordre : 1°) C'était sympa de montrer comment greffer un méthoxy et tant qu'à faire avec une régiosélectivité en le faisant avec un groupe ortho/para directeur. Sur le benzène ça aurait été moins drôle et plus facile (et aussi + dangereux niveau santé), en plus (mais ça c'est juste par ce que je suis fou) la symétrie du 1,4-diméthoxybenzène est plaisante ^^ 2°) Un peu de CaCl2 qui traine (monsieur à l'oeil...), rien de grave. 3°) Bof... Pour si peu de I2 et encore moins des autres espèces... distiller de l'iodométhane c'est risquer d'en respirer d'avantage que nécessaire donc on a fait sans. Le but c'était aussi de faire simple et économique. Mais oui dans l'idée je suis d'accord. On peut aussi stocker CH3I sur du cuivre pour éviter qu'il ne jaunisse. 4°) Une partie du CH3I est encore présente bien qu'un peu soit transformé en MeOH par HO-, le phénolate est clairement présent et recyclable. À un moment Cyriac a refait la synthèse (dans MeOH et au sodium d'ailleurs pour comparer) et on a carrément isolé du phénol à la disti! donc vraiment c'est juste un problème de conversion incomplète des réactifs. a) 2CH3I => CH3-CH3 + I2 photochimique explique la couleur de CH3I initiale donc oui, tout le reste en découle donc pourquoi pas. b) Probablement en très petite quantité, quand on regarde la réaction de Kolbe de carboxylation des phénolates alcalins c'est exactement ce qu'il se passe, mais méthyler avec MeI ne s'observe pas comme ça. Il faudrait faire une analyse fine du brut (par CPG par exemple) pour savoir mais ça ne me surprendrait pas qu'on en trouve. Ça serait intéressant d'essayer je trouve. 5°) Raison simple: la toxicité du méthanol et l'envie (de moi surtout) de tester des conditions "OTC" jamais trop essayées. Et il n'y a pas de raisons d'avoir du CH3CH2I pour moi... Je voulais surtout voir si ça passait en utilisant un solvant bon marché et en gardant les choses simples.
@@afondlesballons881 Re-bonjour, Merci pour toutes ces réponses bien complètes. Parenthèse: *************** Le méthanol est OTC ici en Belgique, tout comme en France, le seul intérêt de l'éthanol est un point d'ébullition plus élevé et ses traces d'eau azeotropiques (+/-5%). En fait, pour savoir ce qui a réagi effectivement il faudrait faire un bilan (même sommaire) en fin de réaction des différents produits (connus) et réactifs... genre: -quantité de méthoxybenzene (anisole) (ça c'est fait :-) ) -quantité de phénol/phén(ol)ate -quantité de CH3OH et CH3-I -quantité de NaI -quantité d'éthanol Et comme vous recyclez en grande partie... ces données seront peut-être accessibles sous peu. ;o) L'intérêt serait de savoir si les réactif sont toujours à 50% là... et donc si un changement de procédure aiderait à améliorer le rendement, comme: -prolonger la durée du reflux (x2, x4, x8, x16,...) -incorporer le phénate au goutte à goutte dans une solution éthanolique de CH3-I (vous avez fait l'inverse) -augmenter les concentrations des réactifs en diminuant la quantité d'éthanol initial (sur un batch plus petit ou mieux refroidi). Dans le domaine plus expérimental (il n'en faut pas beaucoup pour faire le test) -changer de base... genre faire du phénolate de Ag, Hg ou Pb (par double décomposition phénate de Na et nitrate, perchlorate ou acétate de Ag, Pb, Hg)... et jouer sur l'insolubilité de leurs iodures comme moteur de la réaction... Ag-O-C6H5 + CH3-I -T°-> AgI(s) + CH3O-C6H5 Hg(-O-C6H5)2 + 2 CH3-I -T°-> HgI2(s) + 2 CH3O-C6H5 Pb(-O-C6H5)2 + 2 CH3-I -T°-> PbI2(s) + 2 CH3O-C6H5 Fin de parenthèse *************** Voici mes commentaire promis: 1) Le phénol s'oxyde légèrement à la lumière et avec l'oxygène de l'air pour former de la paraquinone... c'est ce qui occasionne la légère coloration brune à l'addition du NaOH, sans compter que des traces de métaux dans le NaOH peuvent se révéler au contact des phénols (genre le fer (II ou III)). HO-C6H5 + O2 --> O=C(CH=CH)2C=O + H2O O=C(CH=CH)2C=O + H2 --> HO-C6H4-OH (p-hydroquinone / 1,4-dihydroxybenzène) Les quinones ortho et para ainsi que leurs formes réduites (1,2- et 1,4-dihydroxybenzène) ont une chimie toute particulière... de là ma question sur le but final de la quête du 1,4-diméthoxybenzène :o). 2) La nitration des systèmes activés phénol ou méthoxybenzène est délicate car ils donnent lieu à pas mal d'oxydation et élimination en passant par des stade quinoniques et condensations... Il faut donc soit: -(di)sulfoner préalablement avec du H2SO4 concentré (c'est comme ça qu'on fait le trinitrophénol) -diluer le HNO3 fortement pour réduire la teneur en NO2(+) ou son pouvoir oxydant Dans mes jeunes années j'avais mis du HNO3 (69%) avec du phénol solide dans un tube à essais... le contenu est allé directement au plafond par effet canon et j'ai eu quelques cheveux roussis par le HNO3 et d'autres joliment colorés par les nitro et polynitrophénols. NileRed dans sa conversion de l'acide acétylsalicylique (aspirine) en para-acétamido-phénol (acétaminophen)... se retrouve avec le même problème que vous... l'étape de mononitration du phénol en para-nitrophénol est dramatique au niveau du rendement. Pourtant la solution est toute simple... il suffit d'utiliser du nitrite de Na et du HCl ou un mélange de HNO3 dilué et de nitrite. On passe alors en douceur par un composé nitro-SO-benzène...(je souligne le "so") Le phénol se nitrose en para à 90% et à 10% en ortho... ce qui contraste avec la méthode HNO3 diluée seule qui favorise la position para à 66% et ortho à 33%. L'acide nitreux est en effet un fabuleux générateur de NO(+) très réactif. Il n'y a pas de risques de sur-nitrosation (sauf sur des systèmes très activés genre phloroglucidol (1,3,5-trihydroxybenzène) qui peut en fixer trois). HO-C6H5 + HO-N=O --> HO-C6H4-N=O + H2O (p/o = 9/1) HO-C6H4-N=O O=C(CH=CH)2C=N-OH (par tautomérisme...) Vous voyez ici un exemple des soucis liés aux quinonoïdes. Le composé nitrosé peut s'oxyder par la suite avec du HNO3 ou des vapeurs nitreuses rutilantes (N2O4, N2O3) en composé nitro (processus NOX (nitrosation-oxydation). Cette dernière étape n'est pas utile à mon sens car vous allez réduire le nitroso en amine ce qui nécessite moins de réducteur que la réduction d'un nitro en amine. 3) Si on part de l'anisole, en présence de HNO2... on forme en partie du nitrosophénol par élimination du groupement méthyle... encore une surprise des quinonoïdes. 4) Je ne sais pas si vous avez des protocoles vérifiés/validés pour la synthèse du para-diazonium-anisole,et sa conversion en composé hydroxylé car il est possible que le sel forme un diazo-oxyde stable par élimination du méthyl en para... empêchant la libération d'azote et la fixation de OH. 5) La conversion d'un groupe diazonium en groupe hydroxy, n'est pas la plus aisée...il faut le sel sulfate de diazonium et ébullition en milieu aqueux... malgré celà il est possible d'avoir pas mal de couplage Aryl-Aryl-OH ou Aryl-Aryl-OMe et goudrons. 6) Si les réactions se passent comme souhaité, le rendement sera sans doute bas, hors même si vous faites les réactions plus pour l'exemple, je vois bien que le "rendement pas terrible terrible" ne vous fait pas plaisir ;o) Dès lors je me demande si en parallèle vous ne devriez pas faire la nitrosation du phénol, l'hydrolyse de la forme oxime, la réduction en p-dihydroxybenzène, la neutralisation en hydroquinonoate de sodium et finalement votre réaction avec CH3-I Voilà fin des coms. PHZ (PHILOU Zrealone)
@@philouzlouis2042 1°) Effectivement c'est une cause possible mais il y a aussi les dénaturants de l'alcool qui peuvent condenser en milieu basique. 2°) En cherchant un peu on a trouvé le coup de la catalyse à l'acide nitreux, on l'a même tentée mais avec le peu de temps qu'on s'est laissé il n'y a rien eu de concluant niveau rendement (c'était moins goudronneux par contre). Mais l'idée était de montrer des réactions classiques, donc plutôt de la nitration avec HNO3/H2SO4 qu'avec HNO3/HNO2 3°) Oui c'était aussi dans l'article :) 4°) C'est une de mes inquiétudes mais je ne saurai pas avant d'avoir essayé. Mais la perte du méthyle est elle si facile que ça? Que se passerait-il avec le para-aminophénol alors? 5°) Je suis bien conscient de la difficulté de la synthèse diazo des phénols mais je veux tenter le coup. C'est quelque chose qui se fait à peu près bien sur l'aniline, il y a des procédures. On va adapter un peu et voir ce que ça donne. 6°) Comme dit, ce n'est pas une question de rendement, on veut juste montrer de la chimie aromatique classique. Mais on a aussi prévu de tester et montrer des méthodes différentes, notamment une voie en 2 étapes: une hydroxylation d'Elbs du phénol suivie d'une diméthylation de l'hydroquinone obtenue. Ou bien: ioder l'anisole et chauffer dans NaOH avec une catalyse au cuivre la para-iodoanisole pour placer le phénol, et finir sur la méthylation. Bref... on considèrera d'autres voies bien entendu mais ça serait sympa de pouvoir aller au bout de notre projet. Là on va synthétiser une quantité plus importante de p-anisidine avec Alexandre (à partir de paracétamol cette fois) et on fera nos tests sur la conversion en phénol par la voie diazonium.
@@afondlesballons881 Merci à nouveau pour ces informations et réponses de valeur. 1°) On rejoint l'idée, qu'il vaut peut-être mieux purifier les réactifs ici l'éthanol... soit: -en le fabriquant soi-même par fermentation alcoolique (comme vous l'avez fait avec des pommes dans une autre vidéo, ce qui évite les dénaturants) puis distillation. Je me rappellerai toujours l'utilisation de l'appareil à distiller que j'avais acheté (verre et liège de superbes pièces - colonne de vigreux de 40 cm, ballon pyrex de 8L, condenseur tubulaire bicouche de 50cm avec refroidissement périphérique par l'eau)... quelques 50L de jus de fruits, fruits du jardin et fruits exotiques, et du sucre ... des "Killer-yeast" levures pour Porto (qui résistent jusqu'à 18% d'alcool) et après quelques jours de distillation pendant la période de Noël vu les quantités... un premier batch de 15L au total a été collecté et rectifié une deuxième fois à 78°C pour obtenir 9L d'éthanol bon goût à 94%. -par traitement de l'éthanol commercial 95% (ce qui est moins demandant en temps et travail car l'alcool de départ est plus concentré et distille donc plus vite) avec H2SO4 à reflux ( dégradation ou condensation des composés dénaturants type esters, cétones,...), distillation, puis traitement au NaOH pour dégrader d'autres dénaturants, casser les esters sulfuriques éventuels et fixer les acides volatiles par formation de sels... puis redistillation. 2°) et 3°) Les grands esprits convergent :o) Je comprends parfaitement votre intention didactique. Je souligne juste que parfois l'usage du H2SO4 est "overkill" pour les mononitrations en chimie organique... J'ai ainsi observé qu'on pouvait nitrer le naphtalène en alfa (position 1)avec du HNO3 69% seul à chaud (voir www.sciencemadness.org/talk/viewthread.php?tid=66288#pid451172 ) et que le toluène se nitre aussi par simple contact à température ambiante (voir www.sciencemadness.org/talk/viewthread.php?tid=62748#pid409625 ). 4°) Il faut de toute façon essayer... je suis partisan de cette approche (cf ci-juste au dessus... rien ne vaut une expérience pratique). La perte du méthyle ne devrait pas être si facile... c'est juste l'orientation des groupements dans la molécule aromatique qui dicte ses lois... encore une fois ce sont les joies des résonance quinonoïdes et puis les composés diazoïques ou diazoniums sont parfois surprenants... Ainsi: -N=N-OH réagit avec HO en ortho ou para pour former N=N-O ou une forme quinonoïde avec C=O et C(N2) (l'exemple type est la formation du diazo-dinitro-phénol (DDNP) à partir de la réduction partielle du 2,4,6-trinitrophénol en 2-amino-dinitrophénol et nitrosation (diazotation). Il existe une variante de diazodinitrophénol qui part d'ailleurs du paracétamol et là la structure quinonoïdique est en para. Ceci répond à ta question sur ce qui se passe quand on diazote le para-amino-phénol -N=N-CN n'est pas salin (le cyanure de diazonium est en fait un diazonitrile covalent) et très stable -N=N-OH peut faire des sels internes avec des groupement acides ortho ou para (CO2H, SO3H, SO2H, CH2-NO2, etc. ... qui sont plus stables que les anions libres usuels)... même un CH3 voisin dans une toluidine si suffisamment acide peut former un pont covalent de cyclisation par diazotation CH3 + HO-N=N --> CH2-N=N + H2O avec un squelette indène. -si un NH2 voisin est présent, il est assez acide (après que le premier diazo se soit formé) pour former un triazole (cf l'o-diaminobenzène) NH2 + HO-N=N --> NH-N=N + H2O -Parfois l'élimination porte sur un atome d'halogène, un groupement nitro bien placé en ortho ou para Les quinones ne sont pas en reste avec leurs réactivité particulière...proche des cétones, des di-ones, des cétones insaturées en alfa et donc très activées. On notera la formation ultime de chloranile (tetrachloro-p-quinone) par l'halogénation oxydative du phénol, de l'aniline, du para-aminophénol et l'extrême labilité des halogènes qui peuvent former par simple échange d'ions aqueux des composés azido, nitro, cyano... (Attention danger avec la tetraazido-p-quinone explosive très sensible à la friction (ou si on la regarde de travers), le composé tetranitro est instable et perds spontanément deux nitro par réarrangement nitro-nitrite pour former un 2,5-dihydroxy-3,6dinitro-p-quinone (nitranile), les azidures et cyanures sont très toxiques!) 5°) Il faut tenter le coup! L'aniline est l'exemple type qui fonctionne toujours bien, après il y a la réalité du terrain et ses surprises bonnes ou mauvaises, mais dont l'apprentissage expérimental est toujours bon à prendre. 6°) Je suis ravi que vous ayez envisagé des routes alternatives (plans B et C) au cas où. Au fait, géniales idées que l'hydroxylation d'Elbs par le persulfate ou le passage par le p-iodo-méthoxybenzène et déhalogénation-hydroxylative. Courage pour la synthèse de l'anisidine (p-méthoxy-aniline / p-amino-anisole / 1-amino-4-methoxy-benzène) à partir du paracétamol (qui est également une très bonne idée) et bon travail. PHZ (PHILOU Zrealone)
Your videos are very interesting!
Thank you for taking the time to post them.
I find amazing that some english speakers are interested in what we do! Thanks for your support guys!
Do you still understand the content? I know that the automatic youtube translation is awful :/
@@afondlesballons881 The technical terms aren't translated properly, but with context you can often figure out what's being said.
Merci pour votre vidéo très bien expliqué , j enchaine immédiatement avec les reste de vos vidéo, courage à vous!
merci :)
Haha c'est drôle, je lui ai acheté quelques produits ya des semaines de ça, sinon super vidéo comme d'habitude !
Oh salut :) ça fait longtemps
Marrant ça!
Initialement je cherchais des information sur la distillation de l'alcool et je suis tombé sur votre chaine. Je dois bien reconnaitre que même si je ne perçois pas ou comprends pas toutes les transformations je reste contemplatif au procédé. C'est divertissant au delà du coté pédagogique, j'apprécies. Merci pour votre travail.
merci beaucoup :)
Vu le prix de l'iodure de sodium, encore heureux qu'il va le recycler ^^
Recyclization of iodine compounds is rarely used in labs even if there is a lot of relatively pure sodium iodide after a synthesis. Modern chemists are a little overindulged :/
J adore ce que tu fait
Bonjour, j'adore vraiment les vidéos cependant j'avais quelques questions : Dans d'anciennes vidéo vous dites "je n'étais que bac + 1" par exemple, quelles études faites / faisiez vous ?
Et autre question plus basique, serait-il possible de faire une vidéo toute simple sur l'électrolyse de l'eau en particulier (même si c'est un grand classique, c'est un plaisir de vous voir faire le montage et tout expliquer).
Encore une fois, très bonnes vidéos :) continuez comme ça ! :)
Thumb up x)
Ah et aussi j'oubliais (désolé j'ai beaucoup de questions et je sais que vous êtes sans doute très occupé), serait il également possible de faire une synthèse de l'eau de javel à partir de dichlore ? Je pensais que cela pourrait être intéressant :)
@@joaleo6318 Salut, merci du commentaire :)
Je fais des études de chimie (sans surprise ^^) et en ce moment je suis en M2, je ne donnerai pas le nom de mon (mes) école(s), je préfère dissocier ce que je fais chez moi en amateur de ce que je fais en tant qu'étudiant. J'ai fait prépa 2 ans puis je me suis tourné vers des études plutôt orientés vers la recherche avec un petit saut d'un an dans de la pédagogie on va dire...
Pour Cyriac et Baptiste je les laisse répondre d'eux même s'ils le veulent :)
Pour l'électrolyse de l'eau et la javel en partant de Cl2 ce n'est pas tout à fait ce que j'avais en tête pour la suite, il me reste les vidéos suivantes du projet entamé ici et ça me fascine un poil moins. Cela dit je présente (très rapidement) l'électrolyse de l'eau dans la vidéo sur "l'électrolyse en chimie organique" qui est assez ancienne. (Je l'ai faite il y a 4 ans il me semble...)
@@afondlesballons881 Merci de cette réponse, encore une fois, je pense qu'il faudrait plus de chaine de chimie qui transmettent autant de savoir en France, J'espère que vous continuerez à faire des vidéos sur cette chaîne, c'est très intéressant. J'aimerais bien faire des études en chimie également (je suis au lycée) mais je ne sais pas vraiment où chercher (quelles écoles, prépa ? etc...)... Je suis donc content que tu nous lègue une partie de ton savoir dans tes vidéos, en attendant que je puisse moi-même acquérir ce savoir ! :)
Bonne continuation x)
@@joaleo6318 C'est super de s'intéresser si tôt :)
Moi aussi j'ai beaucoup appris sur des chaines de chimie YT. Pour ce qui est des écoles, chacun sa voie, et la prépa n'est pas la seule possibilité (même si ça m'a réussi ça ne parle pas à tout le monde). Les IUT c'est cool aussi par exemple.
Je vais continuer à alimenter cette chaine comme je peux mais il me manque juste un peu de temps pour vraiment monter les vidéos, du coup ça prend du temps.
Bonjour, super chaîne je m’abonne ! Est ce que tu saurais m’orienter ? Je voudrais procéder à une estérification mais je n’en ai jamais fait, pourrais-tu faire une vidéo sur ce sujet ?
Salut, est-ce que Cyriac possède un site web de sa strat-up ?
Trop bien cette vidéo ! Je me demandais si c'était possible de synthétiser ou de se procurer d'autre agent méthylant parce que l'iodométhane ça se trouve pas partout 😁
Pour synthétiser MeI, on peut faire réagir MeOH et I2 avec P (ou Al si on a pas de phosphore sous la main), sinon on peut en faire par réaction de MeOH avec NaI (ou un autre iodure) et H3PO4. Sinon oui il y a toujours d'autres agents méthylant notamment le sulfate de diméthyle. C'est d'ailleurs plutôt ça qui est utilisé dans les procédures sur internet: www.orgsyn.org/demo.aspx?prep=CV1P0058
On peut en produire par réaction de MeOH avec H2SO4 et Na2SO4 mais je déconseille... C'est quand même très toxique.
Le carbonate de diméthyle dans le DMSO marche aussi si on chauffe bien. Le carbonate de diméthyle s'achète déjà + facilement.
Mais au final MeI est ce qu'il y a de plus simple...
@@afondlesballons881 merci pour ta réponse ! En effet, j'avais envisager le sulfate de diméthyle mais du au faite que généralement seul un méthyle réagit et sa toxicité j'ai vite abandonné l'idée. Je n'avais pas pensé à synthétiser MeI avec de l'aluminium à la place de P, merci pour l'idée !
@@Theo-xl4zd pour se documenter un peu plus là dessus: archive.org/details/ChemPlayer/Ethyl+iodide+using+iodine+and+aluminium+foil-71airqaAvPQ.mp4
et plus exactement:
archive.org/details/ChemPlayer/Methyl+iodide+via+the+'aluminium+foil'+method-8zzQVLr1ddo.mp4
mais c'est moins efficace que le phosphore bien entendu
Autrement j'imagine que Cyriac peut peut-être te dépanner pour MeI (c'est à voir avec lui par sms si ça t'intéresse), il en a en stock il me semble. J'ai mis son num dans la description. Ça dépend de si tu as envie ou non de réaliser la synthèse de MeI toi même (ce qui est très sympa d'ailleurs => j'ai l'intention d'en faire une vidéo)
Bonjour amis chimistes :o) d'AFLB,
Super vidéo... comme d'habitude. Tumb up!
J'ai quelques questions (et commentaires qui viendront par après).
Questions:
1°) Pourquoi avoir pris le 1,4-diméthoxybenzène (diméthyléther d'hydroquinone) comme objectif final?
2°) Quelle est cette substance solide présente dans votre CH3-I? Je suppose que c'est un déshydratant solide?
3°) Pourquoi ne pas purifier votre vieux stock de CH3-I par une distillation rapide préalable avec du sulfite?
Ceci histoire de se débarrasser dès le départ des impuretés I2, HI, etc. Je pense que c'est une bonne pratique de faire ce genre de démarches pour ne pas multiplier les réactions parasites et les baisses éventuelles de rendement.
4°) La réaction CH3-I + NaO-C6H5 --> CH3-O-C6H5 + NaI a un rendement de l'ordre de 50%... mais que deviennent donc la moitié du CH3-I et du NaO-C6H5? Si vous recyclez le NaI... j'espère que vous recyclez le CH3-I et le phénate ;o) ... s'ils sont toujours présents...
Sinon, si le phénate et si l'iodure de méthyle ont disparu...
a) Serait-il possible qu'il y ait formation photochimique et thermique de CH3-CH3 et I2... et avec un léger excès de NaOH de CH3OH, de NaI3, de NaOI et de NaIO3?
b) Serait il possible vu les résonances de l'anion phénate, que le méthyle se mette aussi en ortho ou para sur le cycle benzénique... donc en formant des crésols qui deviendraient des crésolates et finalement des méthyl-anisoles.
5°) Pourquoi utiliser de l'éthanol et pas du méthanol? S'il y a échange pour une raison ou pour une autre (genre les impuretés de votre NaOH, CH3I ou éthanol catalysent des réactions secondaires)... vous vous retrouvez avec du CH3-CH2-I (en plus du CH3-I avec formation partielle de CH3-OH)... résultant en des composés mixtes ou un mélange de dérivés éthyle/méthyle.
Voilà pour les épineuses questions ;o)
PHZ (PHILOU Zrealone)
Salut Philouz Louis :) content de te revoir. Que de bonnes questions, ok, dans l'ordre :
1°) C'était sympa de montrer comment greffer un méthoxy et tant qu'à faire avec une régiosélectivité en le faisant avec un groupe ortho/para directeur. Sur le benzène ça aurait été moins drôle et plus facile (et aussi + dangereux niveau santé), en plus (mais ça c'est juste par ce que je suis fou) la symétrie du 1,4-diméthoxybenzène est plaisante ^^
2°) Un peu de CaCl2 qui traine (monsieur à l'oeil...), rien de grave.
3°) Bof... Pour si peu de I2 et encore moins des autres espèces... distiller de l'iodométhane c'est risquer d'en respirer d'avantage que nécessaire donc on a fait sans. Le but c'était aussi de faire simple et économique. Mais oui dans l'idée je suis d'accord. On peut aussi stocker CH3I sur du cuivre pour éviter qu'il ne jaunisse.
4°) Une partie du CH3I est encore présente bien qu'un peu soit transformé en MeOH par HO-, le phénolate est clairement présent et recyclable. À un moment Cyriac a refait la synthèse (dans MeOH et au sodium d'ailleurs pour comparer) et on a carrément isolé du phénol à la disti! donc vraiment c'est juste un problème de conversion incomplète des réactifs.
a) 2CH3I => CH3-CH3 + I2 photochimique explique la couleur de CH3I initiale donc oui, tout le reste en découle donc pourquoi pas.
b) Probablement en très petite quantité, quand on regarde la réaction de Kolbe de carboxylation des phénolates alcalins c'est exactement ce qu'il se passe, mais méthyler avec MeI ne s'observe pas comme ça. Il faudrait faire une analyse fine du brut (par CPG par exemple) pour savoir mais ça ne me surprendrait pas qu'on en trouve. Ça serait intéressant d'essayer je trouve.
5°) Raison simple: la toxicité du méthanol et l'envie (de moi surtout) de tester des conditions "OTC" jamais trop essayées. Et il n'y a pas de raisons d'avoir du CH3CH2I pour moi... Je voulais surtout voir si ça passait en utilisant un solvant bon marché et en gardant les choses simples.
@@afondlesballons881
Re-bonjour,
Merci pour toutes ces réponses bien complètes.
Parenthèse:
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Le méthanol est OTC ici en Belgique, tout comme en France, le seul intérêt de l'éthanol est un point d'ébullition plus élevé et ses traces d'eau azeotropiques (+/-5%).
En fait, pour savoir ce qui a réagi effectivement il faudrait faire un bilan (même sommaire) en fin de réaction des différents produits (connus) et réactifs... genre:
-quantité de méthoxybenzene (anisole) (ça c'est fait :-) )
-quantité de phénol/phén(ol)ate
-quantité de CH3OH et CH3-I
-quantité de NaI
-quantité d'éthanol
Et comme vous recyclez en grande partie... ces données seront peut-être accessibles sous peu. ;o)
L'intérêt serait de savoir si les réactif sont toujours à 50% là... et donc si un changement de procédure aiderait à améliorer le rendement, comme:
-prolonger la durée du reflux (x2, x4, x8, x16,...)
-incorporer le phénate au goutte à goutte dans une solution éthanolique de CH3-I (vous avez fait l'inverse)
-augmenter les concentrations des réactifs en diminuant la quantité d'éthanol initial (sur un batch plus petit ou mieux refroidi).
Dans le domaine plus expérimental (il n'en faut pas beaucoup pour faire le test)
-changer de base... genre faire du phénolate de Ag, Hg ou Pb (par double décomposition phénate de Na et nitrate, perchlorate ou acétate de Ag, Pb, Hg)... et jouer sur l'insolubilité de leurs iodures comme moteur de la réaction...
Ag-O-C6H5 + CH3-I -T°-> AgI(s) + CH3O-C6H5
Hg(-O-C6H5)2 + 2 CH3-I -T°-> HgI2(s) + 2 CH3O-C6H5
Pb(-O-C6H5)2 + 2 CH3-I -T°-> PbI2(s) + 2 CH3O-C6H5
Fin de parenthèse
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Voici mes commentaire promis:
1) Le phénol s'oxyde légèrement à la lumière et avec l'oxygène de l'air pour former de la paraquinone... c'est ce qui occasionne la légère coloration brune à l'addition du NaOH, sans compter que des traces de métaux dans le NaOH peuvent se révéler au contact des phénols (genre le fer (II ou III)).
HO-C6H5 + O2 --> O=C(CH=CH)2C=O + H2O
O=C(CH=CH)2C=O + H2 --> HO-C6H4-OH (p-hydroquinone / 1,4-dihydroxybenzène)
Les quinones ortho et para ainsi que leurs formes réduites (1,2- et 1,4-dihydroxybenzène) ont une chimie toute particulière... de là ma question sur le but final de la quête du 1,4-diméthoxybenzène :o).
2) La nitration des systèmes activés phénol ou méthoxybenzène est délicate car ils donnent lieu à pas mal d'oxydation et élimination en passant par des stade quinoniques et condensations...
Il faut donc soit:
-(di)sulfoner préalablement avec du H2SO4 concentré (c'est comme ça qu'on fait le trinitrophénol)
-diluer le HNO3 fortement pour réduire la teneur en NO2(+) ou son pouvoir oxydant
Dans mes jeunes années j'avais mis du HNO3 (69%) avec du phénol solide dans un tube à essais... le contenu est allé directement au plafond par effet canon et j'ai eu quelques cheveux roussis par le HNO3 et d'autres joliment colorés par les nitro et polynitrophénols.
NileRed dans sa conversion de l'acide acétylsalicylique (aspirine) en para-acétamido-phénol (acétaminophen)... se retrouve avec le même problème que vous... l'étape de mononitration du phénol en para-nitrophénol est dramatique au niveau du rendement.
Pourtant la solution est toute simple... il suffit d'utiliser du nitrite de Na et du HCl ou un mélange de HNO3 dilué et de nitrite. On passe alors en douceur par un composé nitro-SO-benzène...(je souligne le "so")
Le phénol se nitrose en para à 90% et à 10% en ortho... ce qui contraste avec la méthode HNO3 diluée seule qui favorise la position para à 66% et ortho à 33%.
L'acide nitreux est en effet un fabuleux générateur de NO(+) très réactif. Il n'y a pas de risques de sur-nitrosation (sauf sur des systèmes très activés genre phloroglucidol (1,3,5-trihydroxybenzène) qui peut en fixer trois).
HO-C6H5 + HO-N=O --> HO-C6H4-N=O + H2O (p/o = 9/1)
HO-C6H4-N=O O=C(CH=CH)2C=N-OH (par tautomérisme...)
Vous voyez ici un exemple des soucis liés aux quinonoïdes.
Le composé nitrosé peut s'oxyder par la suite avec du HNO3 ou des vapeurs nitreuses rutilantes (N2O4, N2O3) en composé nitro (processus NOX (nitrosation-oxydation).
Cette dernière étape n'est pas utile à mon sens car vous allez réduire le nitroso en amine ce qui nécessite moins de réducteur que la réduction d'un nitro en amine.
3) Si on part de l'anisole, en présence de HNO2... on forme en partie du nitrosophénol par élimination du groupement méthyle... encore une surprise des quinonoïdes.
4) Je ne sais pas si vous avez des protocoles vérifiés/validés pour la synthèse du para-diazonium-anisole,et sa conversion en composé hydroxylé car il est possible que le sel forme un diazo-oxyde stable par élimination du méthyl en para... empêchant la libération d'azote et la fixation de OH.
5) La conversion d'un groupe diazonium en groupe hydroxy, n'est pas la plus aisée...il faut le sel sulfate de diazonium et ébullition en milieu aqueux... malgré celà il est possible d'avoir pas mal de couplage Aryl-Aryl-OH ou Aryl-Aryl-OMe et goudrons.
6) Si les réactions se passent comme souhaité, le rendement sera sans doute bas, hors même si vous faites les réactions plus pour l'exemple, je vois bien que le "rendement pas terrible terrible" ne vous fait pas plaisir ;o)
Dès lors je me demande si en parallèle vous ne devriez pas faire la nitrosation du phénol, l'hydrolyse de la forme oxime, la réduction en p-dihydroxybenzène, la neutralisation en hydroquinonoate de sodium et finalement votre réaction avec CH3-I
Voilà fin des coms.
PHZ (PHILOU Zrealone)
@@philouzlouis2042 1°) Effectivement c'est une cause possible mais il y a aussi les dénaturants de l'alcool qui peuvent condenser en milieu basique.
2°) En cherchant un peu on a trouvé le coup de la catalyse à l'acide nitreux, on l'a même tentée mais avec le peu de temps qu'on s'est laissé il n'y a rien eu de concluant niveau rendement (c'était moins goudronneux par contre). Mais l'idée était de montrer des réactions classiques, donc plutôt de la nitration avec HNO3/H2SO4 qu'avec HNO3/HNO2
3°) Oui c'était aussi dans l'article :)
4°) C'est une de mes inquiétudes mais je ne saurai pas avant d'avoir essayé. Mais la perte du méthyle est elle si facile que ça?
Que se passerait-il avec le para-aminophénol alors?
5°) Je suis bien conscient de la difficulté de la synthèse diazo des phénols mais je veux tenter le coup. C'est quelque chose qui se fait à peu près bien sur l'aniline, il y a des procédures. On va adapter un peu et voir ce que ça donne.
6°) Comme dit, ce n'est pas une question de rendement, on veut juste montrer de la chimie aromatique classique. Mais on a aussi prévu de tester et montrer des méthodes différentes, notamment une voie en 2 étapes: une hydroxylation d'Elbs du phénol suivie d'une diméthylation de l'hydroquinone obtenue.
Ou bien: ioder l'anisole et chauffer dans NaOH avec une catalyse au cuivre la para-iodoanisole pour placer le phénol, et finir sur la méthylation.
Bref... on considèrera d'autres voies bien entendu mais ça serait sympa de pouvoir aller au bout de notre projet. Là on va synthétiser une quantité plus importante de p-anisidine avec Alexandre (à partir de paracétamol cette fois) et on fera nos tests sur la conversion en phénol par la voie diazonium.
@@afondlesballons881
Merci à nouveau pour ces informations et réponses de valeur.
1°) On rejoint l'idée, qu'il vaut peut-être mieux purifier les réactifs ici l'éthanol... soit:
-en le fabriquant soi-même par fermentation alcoolique (comme vous l'avez fait avec des pommes dans une autre vidéo, ce qui évite les dénaturants) puis distillation. Je me rappellerai toujours l'utilisation de l'appareil à distiller que j'avais acheté (verre et liège de superbes pièces - colonne de vigreux de 40 cm, ballon pyrex de 8L, condenseur tubulaire bicouche de 50cm avec refroidissement périphérique par l'eau)... quelques 50L de jus de fruits, fruits du jardin et fruits exotiques, et du sucre ... des "Killer-yeast" levures pour Porto (qui résistent jusqu'à 18% d'alcool) et après quelques jours de distillation pendant la période de Noël vu les quantités... un premier batch de 15L au total a été collecté et rectifié une deuxième fois à 78°C pour obtenir 9L d'éthanol bon goût à 94%.
-par traitement de l'éthanol commercial 95% (ce qui est moins demandant en temps et travail car l'alcool de départ est plus concentré et distille donc plus vite) avec H2SO4 à reflux ( dégradation ou condensation des composés dénaturants type esters, cétones,...), distillation, puis traitement au NaOH pour dégrader d'autres dénaturants, casser les esters sulfuriques éventuels et fixer les acides volatiles par formation de sels... puis redistillation.
2°) et 3°) Les grands esprits convergent :o)
Je comprends parfaitement votre intention didactique.
Je souligne juste que parfois l'usage du H2SO4 est "overkill" pour les mononitrations en chimie organique...
J'ai ainsi observé qu'on pouvait nitrer le naphtalène en alfa (position 1)avec du HNO3 69% seul à chaud (voir www.sciencemadness.org/talk/viewthread.php?tid=66288#pid451172 ) et que le toluène se nitre aussi par simple contact à température ambiante (voir www.sciencemadness.org/talk/viewthread.php?tid=62748#pid409625 ).
4°) Il faut de toute façon essayer... je suis partisan de cette approche (cf ci-juste au dessus... rien ne vaut une expérience pratique).
La perte du méthyle ne devrait pas être si facile... c'est juste l'orientation des groupements dans la molécule aromatique qui dicte ses lois... encore une fois ce sont les joies des résonance quinonoïdes et puis les composés diazoïques ou diazoniums sont parfois surprenants...
Ainsi:
-N=N-OH réagit avec HO en ortho ou para pour former N=N-O ou une forme quinonoïde avec C=O et C(N2) (l'exemple type est la formation du diazo-dinitro-phénol (DDNP) à partir de la réduction partielle du 2,4,6-trinitrophénol en 2-amino-dinitrophénol et nitrosation (diazotation). Il existe une variante de diazodinitrophénol qui part d'ailleurs du paracétamol et là la structure quinonoïdique est en para.
Ceci répond à ta question sur ce qui se passe quand on diazote le para-amino-phénol
-N=N-CN n'est pas salin (le cyanure de diazonium est en fait un diazonitrile covalent) et très stable
-N=N-OH peut faire des sels internes avec des groupement acides ortho ou para (CO2H, SO3H, SO2H, CH2-NO2, etc. ... qui sont plus stables que les anions libres usuels)... même un CH3 voisin dans une toluidine si suffisamment acide peut former un pont covalent de cyclisation par diazotation CH3 + HO-N=N --> CH2-N=N + H2O avec un squelette indène.
-si un NH2 voisin est présent, il est assez acide (après que le premier diazo se soit formé) pour former un triazole (cf l'o-diaminobenzène) NH2 + HO-N=N --> NH-N=N + H2O
-Parfois l'élimination porte sur un atome d'halogène, un groupement nitro bien placé en ortho ou para
Les quinones ne sont pas en reste avec leurs réactivité particulière...proche des cétones, des di-ones, des cétones insaturées en alfa et donc très activées. On notera la formation ultime de chloranile (tetrachloro-p-quinone) par l'halogénation oxydative du phénol, de l'aniline, du para-aminophénol et l'extrême labilité des halogènes qui peuvent former par simple échange d'ions aqueux des composés azido, nitro, cyano... (Attention danger avec la tetraazido-p-quinone explosive très sensible à la friction (ou si on la regarde de travers), le composé tetranitro est instable et perds spontanément deux nitro par réarrangement nitro-nitrite pour former un 2,5-dihydroxy-3,6dinitro-p-quinone (nitranile), les azidures et cyanures sont très toxiques!)
5°) Il faut tenter le coup! L'aniline est l'exemple type qui fonctionne toujours bien, après il y a la réalité du terrain et ses surprises bonnes ou mauvaises, mais dont l'apprentissage expérimental est toujours bon à prendre.
6°) Je suis ravi que vous ayez envisagé des routes alternatives (plans B et C) au cas où.
Au fait, géniales idées que l'hydroxylation d'Elbs par le persulfate ou le passage par le p-iodo-méthoxybenzène et déhalogénation-hydroxylative.
Courage pour la synthèse de l'anisidine (p-méthoxy-aniline / p-amino-anisole / 1-amino-4-methoxy-benzène) à partir du paracétamol (qui est également une très bonne idée) et bon travail.
PHZ (PHILOU Zrealone)
@@philouzlouis2042 Je prendrai également le temps de répondre à tout ça car c'est là une discussion fort intéressante :)
Greeting, À fond les ballons. this is fairly pleasant video. thanks. :)
you're welcome :)