Je te laisse le choix, on règle ça 1) dans un octogone 2) sur un podcast de 2h pour balayer de fonte en comble le sujet 😂 Merci Sean d'avoir pris le temps de commenter ma vidéo et d'y agréger ton point de vue avec des arguments pertinents. Le niveau du débat s'élève 🚀🚀
Mais comme c'est bon comme vidéo ! Deux adultes, des propos posés, un ton calme même si tu n'es pas d'accord, ça fait du bien de voir des gens discuter sans drama ou attaque ! 🤩
5:11 Concernant le lactate intra cellulaire: si la concentration dans la cellule « sature » et se « déverse » ensuite dans le sang, on n’a donc plus du tout une augmentation linéaire, mais bien une augmentation linéaire suivie d’un palier, et donc de ce qu’on appellerait un seuil, même au niveau cellulaire.
Un grand merci à toi, c'est tellement plaisant d'avoir accès à ce genre de contenu dans le monde francophone. Encore étudiant actuellement tes vidéos et celles de Tristan sont tellement qualitatives qu'elles devraient totalement remplacer certains profs 😢
Merci pour l'analyse et nous avons très hâte à un podcast avec Tristan :) Juste un truc que je discute parfois avec des amis: sans vouloir parler en son nom mais ce que je comprends des propos de Didier ce n'est pas d'ignorer la Physiologie sur le terrain mais une fois dans la pratique réelle hors du Lab il faut se concentrer davantage sur la pratique et l'amélioration de la performance réelle concrètement, c-à-d améliorer son meilleur temps à une distance donnée, sinon je suis d'accord qu'on doit tenir compte des 2 mondes le Lab et le Terrain et ne pas rentrer dans une séparation l'un ou l'autre mais plutôt l'un ET l'autre.
Merci pour ta vidéo ! Super ! J'ai tiqué quand j'ai vu la vidéo de Tristan, je sentais qu'il y avait des trucs faux + gros raccourcis mais je n'avais pas les éléments factuel pour m'en rendre vraiment compte.
Yep Sean, merci pour cette réponse à la vidéo de Tristan. Ca fait vraiment plaisir d’avoir du contenu là dessus en français pour des gens comme moi qui n’ont pas la chance de switcher de l’anglais au français facilement 😅 Personnellement si je peux y ajouter mon grain de sel, je bosse actuellement sur des profilages d’athlètes mais à tous les niveaux et dont peu à un niveau de renommée internationale, ce qui est très intéressant également! Néanmoins, avec le peu d’expérience actuel je remarque que la notion de seuil est parfois plus facilement visualisable et compréhensible pour certaines personnes et donc le fait de les mentionner dans un profilage « rassure » et guide l’athlète pour sa préparation. Ils sont aussi de très bons repères pour évaluer la progression ou régression de nos athlètes. Je pense à des personnes qui n’ont aucune connaissances en matière de physio et d’évolution de leurs paramètres à l’effort, on peut passer des heures à leur expliquer ils comprendront pas ce que représente les « seuils » mais seront content de savoir que ceux-ci ont évolués avec le temps et grâce à nos entraînements. Bref, j’entend encore trop souvent des « 135 puls au premier seuil c’est haut ça non? » ou des « donc je dois courir à SV2 sur mon triathlon ? ». Tous mes athlètes devraient regarder une série de vos vidéos la vie serait plus facile :p Thanks les gars
Superbe vidéo, scientifique , le débat la confrontation positive tout ce qui a manqué à la crise covid. Sean a tres bien résumé avec rigueur les limites de la physiologie entrant dans l'entrainement des athlètes. L'entrainement , surtout à un certain niveau n'est pas un saladier dans lequel on pioche un ticket au hasard vous disant ce que vous allez faire ce jour.A partir de là vous comprenez tous qu'il faille avoir des références , donc des bases fondées reposant sur des données scientifiquement prouvées comme justement des seuils imperceptibles à l'oeil mais tellement présent à l'intérieur de nos cellules.Le rayonnement électromagnétique UVB vous ne le voyez pas et pourtant ils vous cuit à petit feu de 290 nm à 320 nm.L'homme a découvert son implication positive sur la guérison de la tuberculose uniquement en exposant les malades au soleil un peu tous les jours (implication complexe du changement du cholestérol en viamine D je dirai même mieux pro hormone vit D.Là il y a un seuil certain au niveau cellulaire, le moment ou les UVB touches le sol de avril à octobre qui impliquera un processus de transformation spontanée. Alors quand est-il des transformations mitochondriales complexes , elles se font à des degré différents impliquant des filaires différentes et tout ceci ne se fait pas de façon anarchiques donc il y a des moments ou des "seuils" qui veulent que l'organisme passe d'une transformation à une autre physiologiquement .Ces modifications codées et graduelles sont le fruit de 3.5 milliards d'années de transformations des ces mitochondries anciennement bactéries. Dans son arsenal d'intervention elle a tout prévu mais a des degrés bien orchestrés dans le temps et la chimie présente, qui elle est le fruit de la réponse à cette dépense énergétique, alors y a t-il des seuils oui bien entendu , ils sont dans une fourchette propre à chacun , cette fourchette dépend de nos gènes de notre alimentation, de notre stress , de notre entrainement .Comme pour le rayonnement ce n'est pas parce qu'on ne le voit qu'il existe pas. Sans eux, les seuils, pas de plan d'entrainement, pas de progression , on se retrouve un peu au petit bonheur la chance .En 1971 je m'entrainais déjà avec un rapport à la physiologie .Le travail sous le sl1 à fait de moi un char d'assaut pour absorber n'importe qu'elle effort depuis 59 ans de sports intensifs.Sean tu as raison dans ce débat et je te donne la victoire bien que ton antagoniste présente aussi de bonnes bases
Merci pour ton commentaire détaillé! Personnellement je ne cherche pas à avoir raison ou gagner, j’espère simplement faire avancer les reflections autour de l’entraînement 💪
Pour rebondir sur "Il ne faut pas mettre de la physio sur le terrain" Dans chaque aspects de l'entrainement, il y a 2 questions : Quel est le facteur limitant ? Quel travail pour l'améliorer ? Quand on s'intéresse au mouvement, à la biomécanique, on parle forcément groupes musculaires, leviers et puissance. On va chercher à mesurer et à comprendre ces paramètres et leurs rôle dans la performance. Mais il faudrait ne pas s'intéresser à la dimension énergétique (et donc parler molécules, réactions et débit) simplement par ce que c'est plus compliqué à observer et qu'on est forcément un peu plus dans le flou ? Les muscles sont certes beaucoup plus visibles que les flux moléculaires. Avoir des connaissances en bioénergétique, faire des hypothèses sur la physiologie de l'athlète (même si ce n'est qu'un modèle) et travailler le facteur limitant va forcément avoir un impact positif sur sa performance à terme. Cela dit ce n'est peut être pas toujours un bon investissement en temps... Mais avec l'amélioration de notre compréhension et des outils cela le deviendra peut être un jour.
Bien résumé! Personnellement j’adore ça, ça me fascine, donc j’en parle. Et oui, je pense que ces connaissances m’aident à mieux faire mon travail de préparateur physique.
superbe vidéo !! je ne suis pas un expert en biochimie et en physio😅 , mais je suis très curieux et j'apprécie les vidéos simples, dans les explications, malgré tout j'ai quelques questions : 1er ( le lactate intracellulaire ) est linaire mais pas constant : si j'augmente mon intensité le lactate intracellulaire vas monter plus vite ? ( débit du robinet ) et ensuite dans une optique de performance: quand je m'entraîne à une vitesse donné le but est d'améliorer la sortie d'eau ( capacité mithocrondriate à recyclé le lactate ? ) et donc quand des athlètes font des prélèvements de lactate à l'effort c'est pour mesurer un niveau de performance , ( moins je vois un niveau de lactate dans le sang à des vitesses élevées , plus je suis performant , et au contraire si j'aperçois très rapidement un taux de lactate à des vitesses faibles moins je suis performant , en résumé meilleur et la capacité mithochondriale à recyclé le lactate , plus je suis performance ? ou bien l'apparition du lactate dans le sang n'est pas un facteur limitant à la performance ? , ( j'ai fais simple dans mes questions 😅) si j'ai des réponses c'est top 🙏😊
Bonjour, Ça fait tjrs plaisir une vidéo "réponse" pour apporter nuance et questionnement. J'aimerai résumer rapidement le point de désaccord premier. Pour Tristan il n'y a pas de moment particuliers où les curseurs s'affoleront, pour lui c'est plutôt un continuum (une droite lineaire) entre intensité et valeurs physiologique. Pour toi sur cette chaine ce serait plus au final qu'on a des seuils pour chacun des marqueurs physiologiques qui seraient susceptible de dériver pendant l'entraînement, seulement ces seuils sont différents les uns par rapport aux autres du coup ça voudrait dire que si on prend une valeur il se pourrait qu'on ne soit pas en derive mais si on en regarderai une autre on pourrait l'être. Est ce que j'ai bien compris le point de désaccord ?
Merci pour ton commentaire. Comme j’ai essayé de l’illustrer dans ma vidéo, le fait que la concentration intracellulaire de Lactate augmente de manière linéaire et l’existence de seuils physiologiques ne sont pas mutuellement exclusifs. Les deux sont vrai. On peut bien entendu trouver des points de vue à partir duquel ces faits sont invalides, tout comme l’oxydation des graisses est aérobie d’un point de vue général, alors que la beta oxidation et le cycle de Krebs sont techniquement anaerobie (pas d’implication de l’oxygène au niveau moléculaire). Au final, même si les seuils sont eronnés (pas exactes, différents selon la méthode d’analyse, variable dans le temps avec la fatigue, etc..) ils restent un modèle util pour la planification individuelle de l’entraînement 👍
Pour résumer et citer un génie c’est ce que l’on appel la relativité. Albert Einstein prend l’exemple d’un passager dans un train qui se déplace de wagon en wagon. Si l’on prend comme référentiel le train et que l’on observe le passager il se déplace de manière linéaire (vitesse constante ) à 5 km/h. Par contre si l’on prend le référentiel terrestre ( la gare) et que encore mieux pour notre cas le train sort de la gare et accélère. Si l’on observe toujours ce passager, il accélère d’autant plus que le train lui même alors que ça vitesse intrinsèque est stable. La science est un point de vu, il ne faut pas oublié de changer ce point de vu pour comprendre les choses. Ce qu’il se passe dans la cellule nous apprends des phénomènes cellulaires. Lorsque l’on change de référentiel le terrain, le sportif, ce que l’on sait de la cellule ce rajoute à un ensemble plus complexe et variable. Dans tout ça reste à maîtriser les outils pour bien s’en servir. Merci Sean d’ajouter des éléments critiques pour permettre de mieux avancer.
@@julienmartin5212 Du coup cela voudrait dire que isoler chacun des paramètres pour comprendre le corps dans sa globalité nous conduirait forcement à faire des biais (par notre positionnement et l'échelle observée)?
@@Upsidestrength Du coup sur la finalité, vous êtes d'accord tous les deux pour dire que fixer une tranche de valeurs aux différents seuils est utile dans la pratique, du moins pour bornés nos allures d'entrainements?
Hello, ça faisait un moment que je gardais ta vidéo de côté et j'aime bien ton approche notamment sur les modèles. À l'occasion si tu veux développer d'autres aspects ça m'intéresse. Et notamment les impacts de l'entraînement sur le système nerveux autonome. Si l'entraînement au SL1 est si utile, je pense que c'est aussi parce qu'il permet de stimuler l'organisme sans trop piocher dans le système nerveux. Il y a d'autres adaptations intéressantes du SL1 au niveau cardio respiratoire notamment (si je dis pas de bêtises, une augmentation du volume d'éjection systolique par exemple). Comme je le disais sur la vidéo de Tristan, une cellule ne décide pas toute seule de se contracter, de ce point de vue il me semble intéressant de prendre en compte les limites de l'organisme et dans quelle mesure on peut développer ces limites (VO2Max, je sais pas quelle mesure de l'influx nerveux on peut faire, en dehors de la variabilité cardiaque, cortisolémie peut-être ?). Il serait aussi intéressant d'étudier comment ces différents stimulus génèrent des adaptations à plus ou moins long terme sur l'organisme afin de programmer certaines séances plus ou moins loin d'un objectif de pic de forme, et la périodisation associée. Par exemple il semble que les bénéfices d'un entraînement à basse intensité soient bénéfiques à plus long terme, j'imagine parce que l'augmentation de la densité des mitochondries est plus pérenne que l'augmentation de la masse musculaire et en particulier les fibres rapides. Je pars un peu dans toutes les directions je sais mais j'ai trouvé la vidéo de Tristan aussi intéressante que réductrice, on peut aller plus loin 🙂
Transition ou seuil vous dites la même chose . Vous recommander tout les deux de ne pas être dans la limites physiologique pour faire un entraînement qualitatif
![[FORMATION] Protocole 41: Profilage au Lactate par Upside Strength](http://i.ytimg.com/vi/wRNOTQBEq7o/mqdefault.jpg)
![[FORMATION] Protocole 41: Profilage au Lactate par Upside Strength](/img/tr.png)
Je te laisse le choix, on règle ça 1) dans un octogone 2) sur un podcast de 2h pour balayer de fonte en comble le sujet 😂
Merci Sean d'avoir pris le temps de commenter ma vidéo et d'y agréger ton point de vue avec des arguments pertinents. Le niveau du débat s'élève 🚀🚀
Podcast, quand tu veux 🥰
Go pour l’échange ensemble !! 💪
Déçu pour l'octogone 😟
jolie discussion que je me réjouit de suivre. Je peux quand meme faire arbitre pour l'octogone si jamais la discussion dérape 😃
Pourquoi choisir ?
Réglez dans l'octogone, puis la revanche sur le podcast !
Mais comme c'est bon comme vidéo ! Deux adultes, des propos posés, un ton calme même si tu n'es pas d'accord, ça fait du bien de voir des gens discuter sans drama ou attaque ! 🤩
Merci beaucoup!
5:11 Concernant le lactate intra cellulaire: si la concentration dans la cellule « sature » et se « déverse » ensuite dans le sang, on n’a donc plus du tout une augmentation linéaire, mais bien une augmentation linéaire suivie d’un palier, et donc de ce qu’on appellerait un seuil, même au niveau cellulaire.
Un grand merci à toi, c'est tellement plaisant d'avoir accès à ce genre de contenu dans le monde francophone. Encore étudiant actuellement tes vidéos et celles de Tristan sont tellement qualitatives qu'elles devraient totalement remplacer certains profs 😢
Merci Louis! Cherche la complémentarité de nous vidéos à tes cours! Il y a toujours quelques chose de bon à prendre 👌
Merci pour l'analyse et nous avons très hâte à un podcast avec Tristan :)
Juste un truc que je discute parfois avec des amis: sans vouloir parler en son nom mais ce que je comprends des propos de Didier ce n'est pas d'ignorer la Physiologie sur le terrain mais une fois dans la pratique réelle hors du Lab il faut se concentrer davantage sur la pratique et l'amélioration de la performance réelle concrètement, c-à-d améliorer son meilleur temps à une distance donnée, sinon je suis d'accord qu'on doit tenir compte des 2 mondes le Lab et le Terrain et ne pas rentrer dans une séparation l'un ou l'autre mais plutôt l'un ET l'autre.
👌👌
Merci pour ta vidéo ! Super !
J'ai tiqué quand j'ai vu la vidéo de Tristan, je sentais qu'il y avait des trucs faux + gros raccourcis mais je n'avais pas les éléments factuel pour m'en rendre vraiment compte.
Merci 🙏
Yep Sean, merci pour cette réponse à la vidéo de Tristan. Ca fait vraiment plaisir d’avoir du contenu là dessus en français pour des gens comme moi qui n’ont pas la chance de switcher de l’anglais au français facilement 😅 Personnellement si je peux y ajouter mon grain de sel, je bosse actuellement sur des profilages d’athlètes mais à tous les niveaux et dont peu à un niveau de renommée internationale, ce qui est très intéressant également! Néanmoins, avec le peu d’expérience actuel je remarque que la notion de seuil est parfois plus facilement visualisable et compréhensible pour certaines personnes et donc le fait de les mentionner dans un profilage « rassure » et guide l’athlète pour sa préparation. Ils sont aussi de très bons repères pour évaluer la progression ou régression de nos athlètes. Je pense à des personnes qui n’ont aucune connaissances en matière de physio et d’évolution de leurs paramètres à l’effort, on peut passer des heures à leur expliquer ils comprendront pas ce que représente les « seuils » mais seront content de savoir que ceux-ci ont évolués avec le temps et grâce à nos entraînements. Bref, j’entend encore trop souvent des « 135 puls au premier seuil c’est haut ça non? » ou des « donc je dois courir à SV2 sur mon triathlon ? ». Tous mes athlètes devraient regarder une série de vos vidéos la vie serait plus facile :p
Thanks les gars
Les seuils sont erronés mais ils sont utiles, si on comprend bien leur utilité mais aussi leurs limitations 🙏
Merci à vous deux pour vos échanges constructifs et pour les efforts de vulgarisation.
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Superbe vidéo, scientifique , le débat la confrontation positive tout ce qui a manqué à la crise covid. Sean a tres bien résumé avec rigueur les limites de la physiologie entrant dans l'entrainement des athlètes. L'entrainement , surtout à un certain niveau n'est pas un saladier dans lequel on pioche un ticket au hasard vous disant ce que vous allez faire ce jour.A partir de là vous comprenez tous qu'il faille avoir des références , donc des bases fondées reposant sur des données scientifiquement prouvées comme justement des seuils imperceptibles à l'oeil mais tellement présent à l'intérieur de nos cellules.Le rayonnement électromagnétique UVB vous ne le voyez pas et pourtant ils vous cuit à petit feu de 290 nm à 320 nm.L'homme a découvert son implication positive sur la guérison de la tuberculose uniquement en exposant les malades au soleil un peu tous les jours (implication complexe du changement du cholestérol en viamine D je dirai même mieux pro hormone vit D.Là il y a un seuil certain au niveau cellulaire, le moment ou les UVB touches le sol de avril à octobre qui impliquera un processus de transformation spontanée. Alors quand est-il des transformations mitochondriales complexes , elles se font à des degré différents impliquant des filaires différentes et tout ceci ne se fait pas de façon anarchiques donc il y a des moments ou des "seuils" qui veulent que l'organisme passe d'une transformation à une autre physiologiquement .Ces modifications codées et graduelles sont le fruit de 3.5 milliards d'années de transformations des ces mitochondries anciennement bactéries. Dans son arsenal d'intervention elle a tout prévu mais a des degrés bien orchestrés dans le temps et la chimie présente, qui elle est le fruit de la réponse à cette dépense énergétique, alors y a t-il des seuils oui bien entendu , ils sont dans une fourchette propre à chacun , cette fourchette dépend de nos gènes de notre alimentation, de notre stress , de notre entrainement .Comme pour le rayonnement ce n'est pas parce qu'on ne le voit qu'il existe pas. Sans eux, les seuils, pas de plan d'entrainement, pas de progression , on se retrouve un peu au petit bonheur la chance .En 1971 je m'entrainais déjà avec un rapport à la physiologie .Le travail sous le sl1 à fait de moi un char d'assaut pour absorber n'importe qu'elle effort depuis 59 ans de sports intensifs.Sean tu as raison dans ce débat et je te donne la victoire bien que ton antagoniste présente aussi de bonnes bases
Merci pour ton commentaire détaillé! Personnellement je ne cherche pas à avoir raison ou gagner, j’espère simplement faire avancer les reflections autour de l’entraînement 💪
Pour rebondir sur "Il ne faut pas mettre de la physio sur le terrain"
Dans chaque aspects de l'entrainement, il y a 2 questions :
Quel est le facteur limitant ? Quel travail pour l'améliorer ?
Quand on s'intéresse au mouvement, à la biomécanique, on parle forcément groupes musculaires, leviers et puissance.
On va chercher à mesurer et à comprendre ces paramètres et leurs rôle dans la performance.
Mais il faudrait ne pas s'intéresser à la dimension énergétique (et donc parler molécules, réactions et débit)
simplement par ce que c'est plus compliqué à observer et qu'on est forcément un peu plus dans le flou ?
Les muscles sont certes beaucoup plus visibles que les flux moléculaires.
Avoir des connaissances en bioénergétique, faire des hypothèses sur la physiologie de l'athlète (même si ce n'est qu'un modèle) et travailler le facteur limitant va forcément avoir un impact positif sur sa performance à terme.
Cela dit ce n'est peut être pas toujours un bon investissement en temps...
Mais avec l'amélioration de notre compréhension et des outils cela le deviendra peut être un jour.
Bien résumé! Personnellement j’adore ça, ça me fascine, donc j’en parle. Et oui, je pense que ces connaissances m’aident à mieux faire mon travail de préparateur physique.
superbe vidéo !! je ne suis pas un expert en biochimie et en physio😅 , mais je suis très curieux et j'apprécie les vidéos simples, dans les explications, malgré tout j'ai quelques questions : 1er ( le lactate intracellulaire ) est linaire mais pas constant : si j'augmente mon intensité le lactate intracellulaire vas monter plus vite ? ( débit du robinet ) et ensuite dans une optique de performance: quand je m'entraîne à une vitesse donné le but est d'améliorer la sortie d'eau ( capacité mithocrondriate à recyclé le lactate ? ) et donc quand des athlètes font des prélèvements de lactate à l'effort c'est pour mesurer un niveau de performance , ( moins je vois un niveau de lactate dans le sang à des vitesses élevées , plus je suis performant , et au contraire si j'aperçois très rapidement un taux de lactate à des vitesses faibles moins je suis performant , en résumé meilleur et la capacité mithochondriale à recyclé le lactate , plus je suis performance ? ou bien l'apparition du lactate dans le sang n'est pas un facteur limitant à la performance ? , ( j'ai fais simple dans mes questions 😅) si j'ai des réponses c'est top 🙏😊
Je réponds prochainement
Salut Sean,
toujours intéressant, constructif et dans la bienveillance. That says a lot about the guy😊
🥳 MERCI! Tu viens aux French Throwdown en Juin? On se voit la bas!
@@Upsidestrength well well well! carrément! On se voit là bas, je ne serai pas en stage!
Bonjour,
Ça fait tjrs plaisir une vidéo "réponse" pour apporter nuance et questionnement. J'aimerai résumer rapidement le point de désaccord premier. Pour Tristan il n'y a pas de moment particuliers où les curseurs s'affoleront, pour lui c'est plutôt un continuum (une droite lineaire) entre intensité et valeurs physiologique. Pour toi sur cette chaine ce serait plus au final qu'on a des seuils pour chacun des marqueurs physiologiques qui seraient susceptible de dériver pendant l'entraînement, seulement ces seuils sont différents les uns par rapport aux autres du coup ça voudrait dire que si on prend une valeur il se pourrait qu'on ne soit pas en derive mais si on en regarderai une autre on pourrait l'être. Est ce que j'ai bien compris le point de désaccord ?
Merci pour ton commentaire.
Comme j’ai essayé de l’illustrer dans ma vidéo, le fait que la concentration intracellulaire de Lactate augmente de manière linéaire et l’existence de seuils physiologiques ne sont pas mutuellement exclusifs. Les deux sont vrai.
On peut bien entendu trouver des points de vue à partir duquel ces faits sont invalides, tout comme l’oxydation des graisses est aérobie d’un point de vue général, alors que la beta oxidation et le cycle de Krebs sont techniquement anaerobie (pas d’implication de l’oxygène au niveau moléculaire).
Au final, même si les seuils sont eronnés (pas exactes, différents selon la méthode d’analyse, variable dans le temps avec la fatigue, etc..) ils restent un modèle util pour la planification individuelle de l’entraînement 👍
Pour résumer et citer un génie c’est ce que l’on appel la relativité. Albert Einstein prend l’exemple d’un passager dans un train qui se déplace de wagon en wagon. Si l’on prend comme référentiel le train et que l’on observe le passager il se déplace de manière linéaire (vitesse constante ) à 5 km/h. Par contre si l’on prend le référentiel terrestre ( la gare) et que encore mieux pour notre cas le train sort de la gare et accélère. Si l’on observe toujours ce passager, il accélère d’autant plus que le train lui même alors que ça vitesse intrinsèque est stable. La science est un point de vu, il ne faut pas oublié de changer ce point de vu pour comprendre les choses. Ce qu’il se passe dans la cellule nous apprends des phénomènes cellulaires. Lorsque l’on change de référentiel le terrain, le sportif, ce que l’on sait de la cellule ce rajoute à un ensemble plus complexe et variable.
Dans tout ça reste à maîtriser les outils pour bien s’en servir.
Merci Sean d’ajouter des éléments critiques pour permettre de mieux avancer.
@@julienmartin5212 Du coup cela voudrait dire que isoler chacun des paramètres pour comprendre le corps dans sa globalité nous conduirait forcement à faire des biais (par notre positionnement et l'échelle observée)?
@@Upsidestrength Du coup sur la finalité, vous êtes d'accord tous les deux pour dire que fixer une tranche de valeurs aux différents seuils est utile dans la pratique, du moins pour bornés nos allures d'entrainements?
@@vinsRO4832 oui c'est ça.
Hello, ça faisait un moment que je gardais ta vidéo de côté et j'aime bien ton approche notamment sur les modèles. À l'occasion si tu veux développer d'autres aspects ça m'intéresse. Et notamment les impacts de l'entraînement sur le système nerveux autonome. Si l'entraînement au SL1 est si utile, je pense que c'est aussi parce qu'il permet de stimuler l'organisme sans trop piocher dans le système nerveux. Il y a d'autres adaptations intéressantes du SL1 au niveau cardio respiratoire notamment (si je dis pas de bêtises, une augmentation du volume d'éjection systolique par exemple). Comme je le disais sur la vidéo de Tristan, une cellule ne décide pas toute seule de se contracter, de ce point de vue il me semble intéressant de prendre en compte les limites de l'organisme et dans quelle mesure on peut développer ces limites (VO2Max, je sais pas quelle mesure de l'influx nerveux on peut faire, en dehors de la variabilité cardiaque, cortisolémie peut-être ?). Il serait aussi intéressant d'étudier comment ces différents stimulus génèrent des adaptations à plus ou moins long terme sur l'organisme afin de programmer certaines séances plus ou moins loin d'un objectif de pic de forme, et la périodisation associée. Par exemple il semble que les bénéfices d'un entraînement à basse intensité soient bénéfiques à plus long terme, j'imagine parce que l'augmentation de la densité des mitochondries est plus pérenne que l'augmentation de la masse musculaire et en particulier les fibres rapides. Je pars un peu dans toutes les directions je sais mais j'ai trouvé la vidéo de Tristan aussi intéressante que réductrice, on peut aller plus loin 🙂
Merci beaucoup pour ces réflections enrichissantes, n’hésite pas à poster tes idées en commentaire les fois suivantes 👋
Le podcast débat avec Tristan a il finalement eu lieu (ça a pas finit en octogone quand même 😱) ?
Non pas encore, je pense pas qu’il y ait lieu d’avoir "débat". Mais on fera un échange bientôt
Merci de ton point de vue ! Merci à Tristan de poser les questions et les réflexions 🙌
🥳 merci
Transition ou seuil vous dites la même chose . Vous recommander tout les deux de ne pas être dans la limites physiologique pour faire un entraînement qualitatif
Merci à toi
Et si la réponse était dans l'analyse des enfants face à l'effort ? ...
J’adore! J’en fais une vidéo
Voir les travaux de Véronique Billat par rapport a ça.
Merci David
Elle dit quoi en résumé ?
Résumer 42 ans de recherche en 3 lignes , compliqué.