Berlioz - Roméo et Juliette / Scène d'amour + Presentation (reference recording : Sir Colin Davis)

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  • เผยแพร่เมื่อ 11 มิ.ย. 2024
  • Hector Berlioz (1803-1869) - Roméo et Juliette Op.17
    Click to activate the English subtitles for the presentation (00:00-04:28)
    Scène d’amour / Love Scene (00:00)
    Part 1
    Combats, Tumulte, Intervention Du Prince (16:02)
    D'Anciennes Haines Endormies (20:39)
    Premiers Transports Que Nul N’Oublie (25:56)
    Heureux Enfants Aux Coeurs De Flamme (29:27)
    Bientôt De Romeo La Pale Reverie (33:03)
    Part 2
    Romeo Seul; Tristesse; Bruits Lointains De Concert Et De Bal (36:42)
    Grande Fete Chez Capulet (43:32)
    Le Jardin De Capulet Silencieux et désert (49:44)
    Les Jeunes Capulets, sortant de la fête,
    passent en chantant des réminiscences de la musique de bal
    Scène d’amour (53:15)
    La reine Mab, ou la fée des songes (1:09:14)
    Part 3
    Convoi funèbre de Juliette : Jetez des fleurs (1:17:15)
    Roméo au tombeau des Capulets (1:26:51)
    Invocation - Reveil de Juliette - Joie délirante, desespoir ;
    Dernières angoisses et mort des deux amants
    Final : La foule accourt au cimetière - Rixe des capulets et des Montagus
    Recitatif et Air du Père Laurence - Serment de réconciliation
    a) Quoi ! Roméo de retour ! (1:34:56)
    b) Pauvres enfants que je pleure (1:39:14)
    c) Jurez donc par l’auguste symbole (1:47:28)
    Olga Borodina : Mezzosopran
    Thomas Moser : Tenor
    Alastair Miles : Bass
    Chor des Bayerischen Rundfunks
    Wiener Philharmoniker
    Sir Colin Davis
    Recorded in 1993
    Find CMRR's recordings on Spotify: spoti.fi/3016eVr
    COMMENTAIRE COMPLET : VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ.
    Berlioz présente à un Paris qui connaît à peine la Neuvième Symphonie de Beethoven une version symphonique de Roméo et Juliette qui est à la fois une symphonie et un drame, une symphonie avec un récit, des solistes et un chœur. Les raisons de sa décision sont logiquement exposées dans la préface de la symphonie qu'il a écrite en 1847 lors de la première publication de Roméo et Juliette
    "Bien que les voix y soient souvent utilisées, nous n'avons pas ici un opéra sous forme de concert ni une cantate mais une symphonie avec des chœurs." De la délimitation purement instrumentale de la célèbre scène d'amour et de la scène tragique de la voûte, il écrit : "Si dans la célèbre scène du balcon et dans la voûte funéraire le dialogue entre les amoureux, les apartés de Juliette et la plaidoirie passionnée de Roméo ne sont pas chantés : si, en un mot, les duos sont confiés à l'orchestre, les raisons sont multiples et facilement saisissables. La première - et cela suffirait à elle seule - est que l'œuvre n'est pas un opéra mais une symphonie. Deuxièmement, des duos de ce type ont été composés pour des voix mille fois auparavant et par les plus grands maîtres. C'était donc une question de prudence, ainsi qu'un défi, de tenter un nouveau mode d'expression. Enfin, comme la sublimité même de l'histoire d'amour rendait périlleuse la tâche du compositeur de la dépeindre, il a choisi de donner à son imagination une latitude plus grande que ne l'aurait permis le sens positif des mots : il a plutôt eu recours à l'idiome instrumental, un langage plus riche, plus varié, moins figé, qui, du fait même de son indéfinition, est incomparablement plus puissant pour le propos actuel".
    Avec Berlioz, chaque impression et chaque sentiment était porté aux extrémités ; il ne connaissait que la joie et la tristesse au plus fort du délire : comme il le disait de lui-même, il était un "volcan". Berlioz craint de se laisser un jour trahir par la profondeur de ses émotions dans ses compositions. En 1856, il écrit à la princesse Sayn-Wittgenstein : "Un autre danger qui me guette en composant la musique de ce drame [Les Troyens] est que les sentiments que je suis appelé à exprimer ont tendance à me toucher trop profondément. Cela peut réduire toute l'affaire à néant. Les sujets passionnants doivent être traités de sang froid. C'est ce qui m'a tant retenu pour écrire l'adagio de Roméo et Juliette, et la scène de réconciliation dans le dernier mouvement. J'ai pensé que je ne devais jamais m'y résoudre".
    La Scène d'amour prolongée qui suit est sans rivale dans toute la littérature instrumentale. Pour ses sons sourds, Berlioz trouve des voix dans les violoncelles et les bois qui deviennent les sons et les parfums mêmes de la nuit véronaise. Berlioz peut dire, comme il le fait dans ses Mémoires, que sa symphonie dramatique ressemble très peu à la tragédie de Shakespeare. Pourtant, dans cette scène, nous avons "le rossignol, et non l'alouette" jusqu'à ce que "plus de lumière et de lumière il pousse".
    Hector Berlioz PLAYLIST (references recordings) : • Hector Berlioz (1803-1...
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ความคิดเห็น • 17

  • @classicalmusicreference
    @classicalmusicreference  7 ปีที่แล้ว +3

    Hector Berlioz (1803-1869) - Roméo et Juliette Op.17
    *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-04:28)
    Scène d’amour / Love Scene (00:00)
    Part 1
    Combats, Tumulte, Intervention Du Prince (16:02)
    D'Anciennes Haines Endormies (20:39)
    Premiers Transports Que Nul N’Oublie (25:56)
    Heureux Enfants Aux Coeurs De Flamme (29:27)
    Bientôt De Romeo La Pale Reverie (33:03)
    Part 2
    Romeo Seul; Tristesse; Bruits Lointains De Concert Et De Bal (36:42)
    Grande Fete Chez Capulet (43:32)
    Le Jardin De Capulet Silencieux et désert (49:44)
    Les Jeunes Capulets, sortant de la fête,
    passent en chantant des réminiscences de la musique de bal
    Scène d’amour (53:15)
    La reine Mab, ou la fée des songes (1:09:14)
    Part 3
    Convoi funèbre de Juliette : Jetez des fleurs (1:17:15)
    Roméo au tombeau des Capulets (1:26:51)
    Invocation - Reveil de Juliette - Joie délirante, desespoir ;
    Dernières angoisses et mort des deux amants
    Final : La foule accourt au cimetière - Rixe des capulets et des Montagus
    Recitatif et Air du Père Laurence - Serment de réconciliation
    a) Quoi ! Roméo de retour ! (1:34:56)
    b) Pauvres enfants que je pleure (1:39:14)
    c) Jurez donc par l’auguste symbole (1:47:28)
    Olga Borodina : Mezzosopran
    Thomas Moser : Tenor
    Alastair Miles : Bass
    Chor des Bayerischen Rundfunks
    Wiener Philharmoniker
    Sir Colin Davis
    Recorded in 1993
    Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr
    Paris, au plus fort de l'ère romantique, est préparé à l'avènement du nouveau Roméo. Des musiciens de génie, grands et petits, l'ont salué. Richard Wagner, à l'âge de 26 ans, entendit l'une des trois représentations de cette première année et la qualifia de "révélation d'un nouveau monde de la musique". À Prague, où Berlioz dirige des extraits de la nouvelle symphonie, Franz Liszt propose de porter un toast au "cratère de génie en éruption" du compositeur français.
    C'est après que Niccolo Paganini eut entendu une éruption antérieure de ce même cratère de génie qu'il écrivit sa célèbre lettre à Berlioz, accompagnant sa lettre de ce qui rendit possible les mois de travail ininterrompus. Il écrit : "Beethoven est mort, et seul Berlioz peut le faire revivre. J'ai entendu vos divines compositions, si dignes de votre génie, et je vous prie d'accepter, en gage de mon hommage, vingt mille francs, qui vous seront remis par le Baron de Rothschild sur présentation de la note ci-jointe. »
    Shakespeare et Virgile ont longtemps été des idoles jumelles dans la pensée artistique de Berlioz. Il portait leurs lignes dans sa tête et son coeur. Dans leurs écrits, il trouva l'inspiration pour trois de ses plus grands chefs-d'oeuvre. Dès son enfance, il vénère Virgile, vénération qui donnera naissance aux Troyens. De sa passion adulte pour Shakespeare naquirent non seulement Roméo et Juliette, mais aussi Béatrice et Bénédict, l'ouverture du Roi Lear, et les splendeurs négligées de sa musique pour Hamlet.
    Avec la munificence de Paganini en main, Berlioz se tourne vers Roméo et Juliette pour créer une œuvre d'une forme unique. Le compositeur lui-même savait mieux que quiconque à quel point il écrivait différemment. "Personne, je suppose, ne se méprendra sur le genre auquel appartient cette œuvre", écrit-il dans sa Préface à Roméo et Juliette. Paris en 1839 connaissait des versions lyriques de Roméo, notamment la mise en scène de Bellini qu'il accordait l'irrespect d'interpréter avec la substitution d'un acte final de l'opéra par Vaccai. Pourtant, c'est ici que Berlioz présente à un Paris qui connaît à peine la Neuvième Symphonie de Beethoven une version symphonique de Roméo et Juliette qui est à la fois une symphonie et un drame, une symphonie avec un récit, des solistes et un chœur. Les raisons de sa décision sont logiquement exposées dans la préface de la symphonie qu'il a écrite en 1847 lors de la première publication de Roméo et Juliette :
    « Bien que les voix y soient souvent utilisées, nous n'avons pas ici un opéra sous forme de concert ni une cantate mais une symphonie avec des chœurs. "De la délimitation purement instrumentale de la célèbre scène d'amour et de la scène tragique de la voûte, il écrit : "Si dans la célèbre scène du balcon et dans la voûte funéraire le dialogue entre les amoureux, les apartés de Juliette et la plaidoirie passionnée de Roméo ne sont pas chantés : si, en un mot, les duos sont confiés à l'orchestre, les raisons sont multiples et facilement saisissables. La première - et cela suffirait à elle seule - est que l'œuvre n'est pas un opéra mais une symphonie. Deuxièmement, des duos de ce type ont été composés pour des voix mille fois auparavant et par les plus grands maîtres. C'était donc une question de prudence, ainsi qu'un défi, de tenter un nouveau mode d'expression. Enfin, comme la sublimité même de l'histoire d'amour rendait périlleuse la tâche du compositeur de la dépeindre, il a choisi de donner à son imagination une latitude plus grande que ne l'aurait permis le sens positif des mots : il a plutôt eu recours à l'idiome instrumental, un langage plus riche, plus varié, moins figé, qui, du fait même de son indéfinition, est incomparablement plus puissant pour le propos actuel".
    Avec Berlioz, chaque impression et chaque sentiment était porté aux extrémités ; il ne connaissait que la joie et la tristesse au plus fort du délire : comme il le disait de lui-même, il était un "volcan". Berlioz craint de se laisser un jour trahir par la profondeur de ses émotions dans ses compositions. En 1856, il écrit à la princesse Sayn-Wittgenstein : "Un autre danger qui me guette en composant la musique de ce drame [Les Troyens] est que les sentiments que je suis appelé à exprimer ont tendance à me toucher trop profondément. Cela peut réduire toute l'affaire à néant. Les sujets passionnants doivent être traités de sang froid. C'est ce qui m'a tant retenu pour écrire l'adagio de Roméo et Juliette, et la scène de réconciliation dans le dernier mouvement. J'ai pensé que je ne devais jamais m'y résoudre".
    La Scène d'amour prolongée qui suit est sans rivale dans toute la littérature instrumentale. Pour ses sons sourds, Berlioz trouve des voix dans les violoncelles et les bois qui deviennent les sons et les parfums mêmes de la nuit véronaise. Berlioz peut dire, comme il le fait dans ses Mémoires, que sa symphonie dramatique ressemble très peu à la tragédie de Shakespeare. Pourtant, dans cette scène, nous avons "le rossignol, et non l'alouette" jusqu'à ce que "plus de lumière et de lumière il pousse".
    Au même titre que les nuits d’été, il s’agit sans doute de l’oeuvre la plus attachante de Berlioz. Sir Colin Davis à Berlioz dans la peau, c’est d’ailleurs en entendant la musique de Berlioz pour la première fois qu’il décida de devenir chef d’orchestre. Toute sa vie, il consacra son énergie à enregistré et jouer à travers le monde les chefs d’oeuvres du compositeur français.
    Hector Berlioz PLAYLIST (references recordings) : th-cam.com/video/-3LL2fBOnGg/w-d-xo.html

  • @redwithblackstripes
    @redwithblackstripes 2 หลายเดือนก่อน +1

    Berlioz always hits different, very uniquely special composer...

  • @richardrickford3028
    @richardrickford3028 3 ปีที่แล้ว +6

    What a complete and utter treat to be able to listen to this. Excellent though the Symphonie Fantastique is it is great to have the opportunity to build up knowledge of his other works.

  • @JoseMedina-sv8uy
    @JoseMedina-sv8uy ปีที่แล้ว +1

    Excelente trabajo Classical Music, como siempre lo has hecho. Para mi eres sin duda el mejor. Soy admirador de Berlioz. Muchas Gracias.

  • @JohanHerrenberg
    @JohanHerrenberg 6 ปีที่แล้ว +5

    Astonishing freshness and originality.

  • @rimb68
    @rimb68 6 ปีที่แล้ว +6

    This magnificent recording is unsurpassed.

  • @plummlet
    @plummlet 5 ปีที่แล้ว +3

    A stunning interpretation....cannot think of a better one !

  • @dejanstevanic5408
    @dejanstevanic5408 ปีที่แล้ว +1

    Lovely. Thank you.

  • @frankarmbrusterdr.2344
    @frankarmbrusterdr.2344 6 ปีที่แล้ว +5

    Eine hervorragende Interpretation!

  • @55archduke
    @55archduke 7 ปีที่แล้ว +4

    I have long adored this recording. Thanks so much.

  • @LudwigDeLarge
    @LudwigDeLarge 7 ปีที่แล้ว +5

    Thank you so much !

  • @user-st7je9qy8f
    @user-st7je9qy8f 3 ปีที่แล้ว +3

    Classic music is funny and perfect

  • @horacefrancou9802
    @horacefrancou9802 ปีที่แล้ว +4

    Berlioz influenced a lot Wagner with his romantic elan,The idea of leit motif and the drama associated to the orchestra,they were close friends.Berlioz,Liszt and Wagner were what music had in store.

  • @mohsenarambon
    @mohsenarambon 7 ปีที่แล้ว +1

    Thanks

  • @gerardbegni2806
    @gerardbegni2806 6 ปีที่แล้ว +7

    This is one of the most moving pages of Hector Berlioz. The symphonie Fantastique is ... fantastic, but does not reach by far such level of lyrism (it is not its objective, needless to say).

  • @antoniskargiotis1578
    @antoniskargiotis1578 6 ปีที่แล้ว +2

    In terms of tempo is the beautiful Scene d'amour an adagio?

    • @HassoBenSoba
      @HassoBenSoba หลายเดือนก่อน

      Yes: Adagio 6/8, the 8th note = 88