Juste vertigineux ! J'ai la certitude que quelle que soit la façon dont cette énigme de la mesure sera résolue à l'avenir, cela se fera, à coup sûr, au prix d'une incroyable révolution de la physique, voir de la pensée en général... Une révolution comme nulle pareil encore vécue dans tte l'histoire de l'humanité.
Votre exposé est vraiment très claire, vous abordé le complexe de manière naturel, en mettant en évidence, l'homme avec sa perception des phénomènes et son rapport avec les états de conscience, merci.
Excellent exposé. La question, existe il un moyen de vérifier par un protocole quelconque si la conscience est "l'activateur" de la mesure ? J'ai écrit cette question avant d'arriver à la fin de l'exposé. Il nous faudrait alors un méta observateur, soit. Mais 'e pourrions nous pas tenter de donner les réponses de sujets de manière simultanée ? Cela veut il dire également que la mécanique quantique transcende le temps lui même ?
Bonjour, dans le cas des fentes de young avec des electrons lancés 1 à 1, et si j'ai bien compris, les interférences disparaissent des que lon fait une mesure. Si on colle un adhésif sur l'ecran de l'appareil de mesure, alors il y a mesure sans conscience. Et donc est ce que les interférences disparaissent ou bien réapparaissent ? Par ce que si il ny a pas d'interférence on peut éliminer l'histoire de la cobscience non?
La caméra, comme système calculateur macroscopique, a un certain niveau de conscience, d'une complexité supérieure à celui des particules élémentaires.
Merci beaucoup pour cette vidéo passionnante et vertigineuse. Très agréable à écouter et parfaitement claire. Vous avez un réel talent de vulgarisation (et c’est rare). Bravo et encore merci.
Énorme problème de la mesure ! Vous avez fait le choix de ces 3 interprétations, il en existe bien d'autres et bien plus sérieuses selon beaucoup de physiciens réalistes.
Merci! Très clair. Et je venais de voir la présentation de Hervé Zwirn sur le sujet. Donc ça rentre bien. Interprétation très cohérente. J'ai entendu des physiciens exploser le fait que l'ensemble de l'Univers est conscience et que nos consciences personnelles "résonnent" par rapport à cette conscience globale ou que tout est conscience y compris la matière...
Bonjour, que k soit différent de k' pour Bob ne pose-t-il pas un problème ? Pourquoi n'expliquez-vous pas dans votre vidéo la manière dont il faut interpréter le mécanisme d'accrochage de la conscience de Bob avant et après son échange avec Dan ? C'est bizarre car même mr Zwirn passe sous silence ce point qui me semble être pourtant également l'une des clés essentielles du solipsisme convivial...🤔
15:09 : Et pour les systèmes chaotiques (ou à minima système sensible à la position initiale) ? Il est certes possible de calculer la suite des mouvements à partir de l'état du système mais quid de la mesure de la position initiale ? La précision de la mesure va quasiment toujours faire que l'état du système pris par la mesure et l'état réel du système va faire différer la séquence des positions futures calculées de ceux réelles.
@@sylvain-feve ben les système chaotique ou à minima sensible à la position initiale sont pas facile à reproduire car limité en terme de précision. les programme n'ont pas une précision infinie, du coup il ne peuvent que vaguement décrire le future d'un de ses système réel.
@@Fine_Mouche Philippe Guillemant a montré qu'un billard lui-même est quantique si on ne rajoute pas de l'information dedans. Car la limitation de la précision que vous évoquez à juste titre induit une incertitude sur la position des boules qui augmente au fur et à mesure des collisions jusqu'à devenir telle que les boules sont "libres" (elles peuvent être partout tant l'incertitude sur leur position est grande). On peut donc avoir une infinité de possibilités d'évolution différentes (multivers) qui correspond à une superposition quantique. Pour n'avoir qu'une seule et unique réalité, il faut réintroduire de l'information (6 degrés de libertés = 6 dimensions). doi.org/10.1016/j.aop.2017.11.023
10:09 : Pourquoi les raies sont fine mais pas ultra fines ( de la taille des photons ("de cette couleur" si les photons ont différentes tailles) ) et/ou pourquoi les raies ont-elles un angle de diffusion ? (Pourquoi cela ne part pas droit comme un laser ?) et est-ce qu'un prisme de meilleure qualité réduit cet angle de diffusion ?
La largeur des raies est due à un certains nombres de phénomènes (effet Doppler, effet Stark, effet Zeeman, collisions, ...) qui font que la fréquence de l'onde peut être légèrement modifiée. Les angles différents avec lesquels les rayons émergent des trous sont dus à la diffraction (plus les trous sont petits, plus l'ouverture de l'angle en sortie est grande).
juste une question, prenons un syst simple pas compliqué , soit une source laser de photon orientée vers un écran, On a bien une fonction d'onde qui permet de calculer la proba de détecter un photon sur un écran, la fonction d'onde après l'écran c'est quoi? c'est zéro non. il y en a plus. Sinon pour vous elle est passé où? dans l'hyper espace de la conscience de l'observateur? au fait c'est quoi déjà la conscience en physique? et Boudha dans tout ça?
Merci beaucoup c'est clair et précis. A chaque fois qu'une question m'est venue vous avez abordé le sujet peu après. Et ça confirme des éléments que je subodorais suite à des vidéos d'autres physiciens. Dans la dernière interprétation, est ce qu'on ne pourrait pas considérer que la conscience (quoi que soit effectivement la conscience ) est elle même dans un état combiné (superposé ) vu qu'elle a pour "support" un cerveau de matière dans un état combiné ? Chaque "branche" ou "composante" de la conscience ne percevant qu'une branche de l'état quantique du monde. Dans ce cas, ça simplifie un peu le sujet de l'ami de wigner : chacun a vu le résultat de la mesure avec toutes ses branches, quand les 2 personnes échangent le résultat de leurs observations ça ne se fait qu'entre les branches des 2 consciences qui ont observé la même branche de la mesure. Une notion de conscience dans un état combiné paraît bizarre, mais pas tellement plus qu'un électron dans un état de position combiné et qui pourtant à bien une influence électromagnétique ou gravitationnelle ""localisée"". PS: sauf erreur de ma part, c'est l'approche de Étienne Parizot dont les cours sont disponibles sur TH-cam.
Oui et non car je vois dans votre proposition des éléments contradictoires. Vous me semblez avoir bien appréhendé le fait que dans le solipsisme convivial de Hervé Zwirn, les échanges entre observateurs ne peuvent se faire que dans le cadre de la réalité ne correspondant qu'à une seule des branches, donc sans conflit. Mais attention, c'est bien justement la différence que fait Hervé Zwirn entre cerveau et conscience dans son interprétation que de considérer que le cerveau reste dans un état superposé, alors que la conscience de l'observateur ne s'accroche qu'à une seule branche. Si vous considérez que la conscience se dédouble dans chaque branche, c'est plutôt la vision de Everett, qui considère la coexistence simultanée de mondes multiples dans lesquels chacun de nous vivrions des expériences conscientes différentes. Dans le solipsisme convivial de Zwirn, le monde reste unique mais la réalité est quantique et est donc une superposition de toutes les possibilités de mesures. La différence peut paraître subtile, mais elle est énorme déjà sur le plan énergétique car les univers d'Everett sont physiques alors que pour Zwirn seule une branche est actualisée par la conscience, et aussi sur le plan conceptuel car le multivers de Zwirn nous appartient alors tous intrinsèquement et nous pouvons y voyager en adressant différentes états de conscience (alors que dans la conception du multivers d'Everett chaque être conscient dans une branche du multivers ne peut vivre que la seule et unique réalité de cette branche où règne un total déterminisme) Après, on peut se demander aussi de quel "étage" de la conscience on parle (au sens du modèle de physique de la conscience développé par Philippe Guillemant). Il est clair que le niveau de conscience dont parle Hervé Zwirn dans son solipsisme convivial est celui de la conscience ordinaire (l'ego, le "Moi") et que celui-ci n'est donc pas superposé, mais si l'on parle du niveau de la conscience supérieur (le subconscient, le "Soi"), il a effectivement accès aux différentes branches du multivers et peut donc être considéré dans un état superposé. Merci de votre commentaire et de vos questions.
9:00 mais pourquoi le fait que ce soit par palier empêche maintenant le photon de s'écraser ? Car comme vous le dites vue que c'est un mouvement circulaire, il perd de l'énergie(mais par palier) donc il devrait finir par ne plus avoir d'énergie et s'écraser tout de même :/
L'énergie étant quantifiée, il existe un niveau d'énergie la plus basse en dessous de laquelle l'électron n'a plus aucune possibilité de perdre de l'énergie. Ces niveaux d'énergie autorisés sont dits "stationnaires" (relativement à l'onde associée à l'électron). Il faut bien voir que dans le formalisme quantique, il n'y a plus de notion de trajectoire de l'électron autour du noyau. C'est une onde dans un état stationnaire, elle ne perd donc pas d'énergie.
37:32 Moi j'appelle ça un prisme, j'ai même une hypothèse/théorie logique selon la quelle l'observation est proportionnelle à la géométrie de l'outil d'observation ainsi qu'à l'état de l'outil d'observation, ce que j'appelle le principe de prismitude.
Avant la mesure ? non, la mécanique quantique semble nous dire qu'on ne peut pas considérer que la particule soit "quelque part" avant d'être mesurée. Après la mesure, la particule est certainement (probabilité égale à 1) dans la région délimitée par le résultat et la précision de la mesure, puis sa position évolue à nouveau via sa fonction d'onde selon l'équation de Schrödinger.
@@sylvain-feve ça reste toujours le point qui est le moins bien expliqué dans la plupart des conférences sur la mécanique quantique. Et il est vrai que si je me place aussi d'un point de vue newtonien, je peux facilement dire que toute propriété d'un objet macroscopique (masse, vitesse, coordonnées...) est inconnue avant d'être mesurée donc on ne voit pas d'emblée en quoi c'est différent avec une particule au niveau quantique. La seule conférence que j'aie vue qui explique clairement ce point est celle d'Hervé Zwirn th-cam.com/video/XfxTATYprX0/w-d-xo.html (dont j'imagine vous parlez sur le chapitre sur le Solipsisme convivial car je n'ai pas encore regardé votre excellente conférence jusqu'à son terme) qui s'appuie sur la mesure du spin pour montrer ce qu'est réellement l'indétermination quantique et en quoi ce n'est pas juste l'équivalent d'une répartition statistique.
Il y a une différence entre "inconnue" et "indéterminée". En mécanique classique, les propriétés sont inconnues avant d'être mesurée mais elles sont déterminées (par les conditions initiales et les lois d'interactions) et on peut donc les prédire. En mécanique quantique, elles sont non seulement inconnues mais indéterminées (on ne peut les prédire avant de les mesurer). En effet, Hervé Zwirn dans cette conférence est très clair sur ce que signifie la "superposition d'états quantiques" qui ne peut être réduite à une répartition statistique. Merci.
Bonjour et merci pour cette vidéo. Pourquoi ne pas considérer qu'il n'y a qu'une seule Conscience (ou un seul champ universel de Conscience), et qui se diffracte en autant de sous-états de conscience qu'il y a d'êtres dans l'univers ? Un monisme dualiste qui fait que nos états de conscience ne sont que des émergeants filtrés (ou réduits) de la Conscience.
Oui à titre personnel je souscris la doctrine du monisme idéaliste. Je crois que la conscience est ce dont tout dérive et que nous vivons dans un univers constitué non pas de matière mais d'informations (et l'information, c'est la conscience... "It from bit" comme disait John Wheeler). Le monde matériel ne serait qu'une projection collective de nos états de conscience individuels, tel que Platon le décrivait dans son allégorie de la caverne. J'adhère à la physique de la conscience que développe Philippe Guillemant en particulier, dans lequel il développe un modèle cybernétique de l'espace-temps dont la mécanique se gère comme un réseau de neurones (identifiés à chaque conscience individuelle) dans un espace à - au moins - 10 dimensions ( th-cam.com/video/Dn9-kNHW8MA/w-d-xo.html )
Je pense que le problème de la mesure aurait une interaction entre les ondes des particules et les ondes de notre conscience et qu'il y a une adéquation entre la particule qui prendra ça place dans notre univers dimensionnel !
Non, ces deux mesures sont incompatibles (dans le formalisme, cela se traduit par le fait que leurs opérateurs ne commutent pas). La mesure de l'un influence la mesure de l'autre. L'ordre dans lequel vous faites les mesures de position et de vitesse n'est pas non plus indifférent : si vous mesurez la position puis la vitesse, vous n'obtiendrez pas les mêmes résultats que si vous mesurez la vitesse puis la position (un peu comme en électricité, la mesure de courant et de tension ne sont pas indépendantes : mesurer le courant change la tension par insertion de l'ampèremètre et inversement le voltmètre dérive du courant quand on l'utilise). Mais vous faites bien de faire remarquer que l'on peut très bien mesurer soit la position, soit la vitesse avec la précision que l'on veut ! Mais pas les deux... Le principe d'incertitude ne revient pas à dire que la mécanique quantique nous empêche de voir la réalité avec précision, il indique simplement que certaines grandeurs physiques sont liées et que réduire la possibilité de variation de l'une augmente la possibilité de variation de l'autre (c'est d'ailleurs pour ça que je précise qu'il vaudrait mieux dire "principe d'indétermination")
Lorsque l'on fait une mesure sur un phénomène quantique, la particule qui prend un état sous la mesure, elle reste dans cette état ou elle revient en superposition juste après la fin de la mesure ? Si oui a-t-on mesuré le temps qu'il lui faut à se re-superposer et est-ce moins ou plus ou ça dépend ?
Elle ne revient pas dans l'état de superposition qu'elle avait juste avant la mesure, elle évolue à partir de l'état mesuré vers un nouvel état de superposition (selon l'équation de Schrödinger)
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07:25 - "les billes sont de plus en plus grosses" ---> Il nous semble que l'analogie des billes pour faire un parallèle entre leur MASSE CROISSANTE, et L'ÉNERGIE DES PAQUETS D'ONDES QUE REPRÉSENTENT LES PHOTONS dont sont possiblement constituées les ondes électromagnétiques, et Correcte mais qu'il ne faut pas nécessairement penser que les paquets d'ondes sont pour autant "PLUS GROS". Noos en doutons fort d'ailleurs puisque : - LA LONGUEUR D'ONDE (DE L'ONDE ÉLECTROMAGNÉTIQUE) DIMINUE AVEC SA FRÉQUENCE. Cependant, si cette longueur d'onde (appelons-là "lambda 1") correspond seulement aux ondes (appelons-les ONDELETTES pour les distinguer), et qui constituent le paquet d'ondes (correspondant au NOMBRE D'ONDE "k", ici donc "D'ONDELETTES") : - LA LONGUEUR D'ONDE DU PAQUET D'ONDE LUI-MÊME (appelons-là "lambda 2") ne pourrait-elle pas être telle que : - lambda 2 de l'onde É-M = k x (lambda 1 des ondelettes) ? Et donc l'analogie n'est-elle pas seulement// entre la QUANTITÉ D'ÉNERGIE DU PAQUET D'ONDE et LA GROSSEUR DES BILLES ?
08:34 - "Une charge électrique qui n'est pas en mouvement RECTILIGNE ET UNIFORME mais ACCÉLÉRÉ, ce qui est le cas d'un MOUVEMENT CIRCULAIRE même à VITESSE CONSTANTE, et bien cet électron ÉMET DU RAYONNEMENT, et donc PERD DE L'ÉNERGIE ; les électrons en théorie étaient donc condamnés à d'écraser sur le noyau." ----> Dans notre Paradigme "à la de Broglie", notre Conjecture est que : - L'ÉLECTRON EST DONC TOUJOURS UN "PAQUET D'ONDELETTES" et que celui-ci, dans le cas d'une localisation dans un ATOME : - EST DANS UNE SITUATION QUE NOUS QUALIFIERONS "D'AUTOHARMONIQUE", c'est-à-dire : - LE PAQUET D'ONDE "RENTRE EN RÉSONNANCE AVEC LUI-MÊME, et que de ce fait même : - AUCUNE "CONSOMMATION D'ÉNERGIE" N'EST NÉCESSAIRE.
(07:25) Une analogie reste une analogie, elle n'a pas valeur d'explication de quoi que soit. D'autant qu'il s'agit ici plutôt d'une métaphore que d'une analogie. L'énergie est un concept très intuitif mais très difficile à représenter. Il est introduit en science comme "ce qui se conserve au cours des transformations d'un système fermé" ou "la capacité d'un système à fournir un travail", ce qui reste très flou pour un esprit non scientifique (je rappelle que mon propos ici est de la médiation scientifique, et non de la science en toute rigueur.. la vulgarisation demande une souplesse que la rigueur de l'esprit scientifique a souvent du mal à accepter). En thermodynamique, il est coutumier de se représenter l'énergie comme un "fluide" qui change de nature au cours des transformations, et c'est une image que j'ai cherché à emprunter ici pour visualiser ce que signifiait la quantification de l'énergie : le fluide en question n'est pas tel un liquide qui s'écoule continument, mais plutôt comme du sable constitué de grains (billes) qui se meuvent en troupeau. La petite parenthèse sur la grosseur des grains n'est là que pour préciser que dans cette analogie (1 bille 1 quantum d'énergie), il faut bien voir qu'il n'y pas un quantum d'énergie unique (donc une taille unique) puisque celui-ci dépend de la fréquence (ou longueur d'onde, ou nombre d'onde, tout ceci est équivalent) de l'onde qui porte cette énergie. Je ne sais pas ce que vous entendez par "grosseur" du paquet d'onde ? si c'est l'étendue spatiale de celui-ci, oui effectivement, plus la fréquence augmente (et donc l'énergie), plus la longueur d'onde diminue (les deux sont inversement proportionnelles), et donc un même nombre d'oscillations occupent une étendue spatiale plus réduite... mais je ne vois pas très bien ce que cela apporte ou enlève à l'analogie employée ici ?
Concernant l'explication de la stabilité de la matière par la mécanique quantique (08:34), on est bien d'accord, c'est bien ce qu'a apporté la généralisation du concept de dualité onde-particule par de Broglie à toutes autres les particules que le photon (dont l'électron, le proton et le neutron) que de comprendre pourquoi l'électron ne s'effondrait pas sur le noyau (proton et neutron), tel que la mécanique classique le prévoyait (modèle planétaire de Rutherford). On peut le voir en termes de quantification de l'énergie (il est un état d'énergie de l'atome le plus bas en deçà duquel l'électron ne peut pas descendre), soit en terme de stationnarité de l'onde associée à la particule (il existe une condition pour laquelle l'onde associée à l'électron entre en résonance avec elle-même dans sa propagation autour du noyau et se stabilise donc ainsi). Mais une fois encore, je cherche dans mes vidéoconférences à faire de la médiation scientifique, je cherche donc le moyen le simple de faire passer des concepts compliqués... je ne suis pas sûr que votre approche soit la plus facile à appréhender pour quiconque n'est pas un spécialiste de la physique ondulatoire. Et si vous penser avoir des idées révolutionnaires à exprimer (référence à votre remarque de dépôts de vos commentaires à l'INPI.. d'ailleurs c'est qui "Nous" alors que vous postez sous le nom d'une personne individuelle ?), je vous invite à les publier dans des journaux scientifiques plutôt qu'ici, ils y trouveront sans doute un meilleur public (en tout moi, je ne suis pas qualifié pour réviser vos théories) Merci
je trouve personnellement que d'appeler la proposition d'Eugène Wigner "idéaliste " est deja un parti pris , il aurait été plus honnête , tout bêtement , d'associer ces 3 possibilités en les nommant , 1ere proposition , 2ème ,et 3ème ?? merci pour ce magistral cours , ...fascinant !!!!!
Merci pour votre commentaire. Vous avez raison, l'interprétation de Wigner devrait sans doute être étiquetée dualiste plutôt qu'idéaliste. Ce que je voulais indiquer sans rentrer dans les détails des différentes doctrines, c'est que la différence dans l'interprétation de Wigner est avant tout philosophique. Everett a une position clairement matérialiste - pour lui la conscience est un épiphénomène et ne peut donc jouer aucun rôle physique -, alors que chez Wigner elle joue un rôle fondamental. C'est en cela que je me suis risqué à la qualifier d'idéaliste. Merci de me faire préciser ce point, mais je ne voulais pas non plus me restreindre à les numéroter 1è, 2è, 3è interprétation, car déjà il y en a aussi bien d'autres, les interprétations du formalisme de la mécanique quantique ne se réduisent pas ces trois ci, mais mon objet était surtout de signifier que la mécanique quantique ouvre à des interprétations qui s'appuient sur différentes doctrines philosophiques.
36:22 : Mais au lieu de parler de conscience, après ce que vous avez dit sur la décohérence de la mesure, pourquoi vous ne pouvez pas simplement dire que le cerveau ne traite pas les données assez rapidement pour ce rendre compte de l'intrication quantique ? (ou que les récepteurs des yeux/sens du toucher/autres sont face à un phénomène trop court/rapide/bref pour être perçu) (et d'autre part que la plupart des appareil de mesure sont face à un phénomène trop bref, sauf l'appareil qui a mesuré le temps avant décohérence ou alors j'ai mal compris.)
Oui c'est bien la limitation de nos performances cognitives qui empêche de voir la superposition (pas simplement le traitement temporel des informations, notre limitation est aussi spatiale). La décohérence explique pourquoi ne ne voyons pas d'états macroscopiques superposés, mais elle ne règle pas le problème de la mesure qui est de définir ce qu'est le fait de mesurer. En gros, la décohérence nous dit pourquoi le chat de Schrödinger est vu mort ou vivant et non pas mort et vivant, mais elle ne dit rien sur ce qui détermine l'une ou l'autre des possibilités.
Superbe exposé qui donne le vertige. La thèse du solipsisme convivial me laisse extrêmement sceptique quand elle dit que ce serait en gros notre conscience qui choisirait l’univers observé. Outre le le fait que je vois dans cette idée de potentielles dérives ésotériques ou d’autoculpabilisation (pourquoi notre conscience nous inflige t’elle parfois autant d’horreurs?), je ne vois pas pourquoi la conscience devrait dans cette affaire produire une action. C’est la postuler un peu prématurément l’existence d’un libre arbitre que rien ne justifie à priori. Et c’est dans un sens contredit par l’expérience car le résultat d’une mesure indéterminée est entièrement probabiliste, il n’a absolument aucun lien avec ce que pense la conscience de l’observateur au moment de la mesure. Si le solipsisme convivial était la règle, il y a fort à parier que la conscience ne serait là dedans qu’une simple spectatrice qui observe une certaine fiction plutôt qu’une autre.
L'exemple de Bob et Dan signifierait que la simultanéité n'existe rigoureusement pas. Puisqu'il faudrait nécessairement que Bob ai fait l'observation avant que Dan ne puisse s'accrocher à une branche fille de l'observation de Bob. Il existerait donc un niveau de discrétisation du temps tel que tt les événements microscopiques de l'univers ont lieu successivement l'un après l'autre afin de ne pas briser cette règle de conservation de la première mésure. Mm si à l'échelle macro, ce niveau de discrétisation serait si fin que certains événements nous paraîtrait concomitant... 😰 L'univers serait une immense machine séquentielle réalisant, au plus, une et une seule opération par unité ultime de temps.
La mécanique quantique est écrite dans le cadre d'une géométrie euclidienne de l'espace et du temps. Ainsi le temps est donc absolu et s'écoule de manière uniforme partout dans l'univers, instant après instant, comme vous le soulignez. Mais c'est bien là son problème qui la rend incompatible avec la relativité générale qui réfute cette idée et impose un "univers-bloc" entièrement déployé dans l'espace et le temps, invalidant le concept d'un "front du présent" et de la séquentialité universelle de l'écoulement de temps.
Pour ce qui est des différentes interprétations exposées, et comme visiblement nous nageons en pleine science-fiction, je vous conseille de lire le fameux roman de Philip K. dick Le maître du haut château (The man in the high castle) publié en 1962. Sur le questionnement "ultime" de quelle est notre réalité, de notre existence et de son incertitude, Ubik, autre roman du même auteur, mène ce thème à son paroxysme.
@@sylvain-feve Pour être parfaitement clair, je ne critique aucune interprétations pouvant expliquer les interrogations que nous avons sur la MQ et notamment ici sur le problème de la mesure! Je suis plutôt de ceux qui pense comme vous le dites si bien, à un moment donné, que la physique ne porte pas sur la réalité des choses mais sur les connaissances que nous en avons. Votre exposé est très bien et très intéressant!
@@nightflyght5102 Je n'avais pas ressenti de critique particulière, et de toutes façons elles sont légitimes et bienvenues. Le fait de parler de "science fiction" ne m'a pas choqué car c'est bien littéralement ce de quoi il s'agit quand on parle d'interprétation de la mécanique quantique. La physique ne porte certainement pas sur la réalité des choses, c'est une science de la perception, et rien d'autre. Elle étudie seulement le comportement de la nature, et non ce que la nature est. Elle n'est donc pas en mesure de régler la question de savoir ce qu'est qu'est la Réalité, elle ne fait qu'informer une tentative de réponse à cette question. C'est la philosophie qui tente éventuellement de le faire et non pas la physique (voir à ce sujet ma série sur l'idéalisme analytique de Bernardo Kastrup) Merci pour votre appréciation de mon travail, qu'à titre personnel je sais très bien ne pas être exempt de toute critique.
@@sylvain-feve J'ai eu peur que le terme de science-fiction soit mal interprété. Ce n'est pas le cas et tant mieux! Je ne manquerai pas de regarder vos autres vidéos! Merci bien pour votre réponse!
ne peut on imaginer d'experiences avec des instruments de mesure permettant ou pas a un humain d'acceder au resultat. Si la conscience a un effet sur le systeme quantique ne devrait on pas avoir de s resultats differents. Par exemple un systeme de fente d'young avec un detecteur sur une des fentes avec ou sans acces possible au resultat de la mesure. si la conscience est dans la boucle ne devrait on pas garder les franges d'interferences dans le cas ou on a l'instrument de mesure sans les resultats?
Je ne suis pas sûr de bien comprendre votre questionnement. Une première chose c'est qu'il est compliqué de concevoir "observer" un résultat de mesure sans que personne n'en prenne conscience... c'est ce que la neuro-phénoménologie appelle "le point aveugle de la science" (Michel Bitbol en parle très bien : th-cam.com/video/EbCdiMy3KCk/w-d-xo.html ) Un autre élément de réponse est peut-être cette expérience récemment menée sur le paradoxe dit "de l'ami de Wigner" : www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-physique-quantique-cette-experience-remet-elle-question-notre-realite-78402/
@@sylvain-feve imaginons un dispositif permettant de faire la mesure"l'electron est passe par ici" compose d'un detecteur et d'un affichage du resultat. Si on ne branche pas l'afficheur, il me semble que la mesure est quand meme effectuee au sens physique mais aucune conscience ne peut y etre attachee. Dans l'hypothese ou la conscience intervient dans la reduction du paquet d'onde ne devrait on pas continuer a voir le phenomene d'interference? (pardon si mes questions sont naives mais mes cours de physiques sont un peu lointains...)
@@flexeos Ah oui merci je comprend le sens de votre question maintenant. La question n'est pas naïve, loin de là, elle est essentielle ! Et subtile. Alain Aspect a fait une expérience en 1985 qui a montré que quand on cherchait à savoir par quelle fente le photon était passé, il n'y avait pas d'interférences alors que quand on ne regardait pas cette information, les franges apparaissaient. C'est un peu compliqué de pouvoir mesurer les deux en même temps (détecter un photon c'est le détruire, et pour mesurer la présence d'un électron il faut un dispositif qui interagit avec lui et donc le perturbe), mais l'expérience d'Aspect montre bien l'absence de franges quand on mesure par où il est passé (th-cam.com/video/UquCWVc5VbA/w-d-xo.html et je vais moi-même faire un remake de cette conférence prochainement..). Mais il faut bien prendre conscience du résultat de cette mesure pour l'observer ! Tant que personne n'a vu le résultat, il n'y a ni franges, ni absence de franges.
Je rebondi la dessus, on regarde les franges avec un detecteur toujours actif et on regarde si elles changent quand on regarde lappareil de mesure. Si la conscience intervient on va le voir!
Bonjour je ne suis pas d'accord avec les interprétations faisant intervenir la conscience dans la mesure, la fonction d'onde est l'information que nous pouvons saisir de la particule pourquoi parle t'on de particule? Parce que c'est petit longtemps on a parlé de particule comme un objet ponctuel mais un point cela n'existe qu'en math pas en physique. Il est bien évident que nous n'appréhendons avec nos outils mentaux et expérimentaux limités qu'une partie voilée, incertaine de la réalité. Néanmoins cette réalité n'en est pas moins objective .On se pose le problème en MQ mais il est le même en relativité : comment l'énergie courbe l'espace: on sait, pourquoi? On ne sait pas. Enfin quid de la plus grande partie de l'Univers déroulée sans nous?
C'est votre droit le plus strict, je crois avoir précisé qu'à l'heure actuelle, aucune interprétation n'emporte l'adhésion totale de la communauté scientifique. Chacun peut donc se retrouver dans l'interprétation qui correspond à ses croyances. Vous avez raison, la mécanique quantique et la relativité regorgent de concepts et de résultats qui défient notre sens commun et donc le paradigme actuel (voir ma conférence "Science & Réalité : Que nous dit la Science sur la nature de l'univers ?" sur cette même chaîne). C'est donc bien qu'il y a quelque chose que l'on ne comprend pas et que la science est incomplète (ouf... il nous reste encore des choses à découvrir !) Il y a beaucoup de choses qui n'existent qu'en math et pas en physique, merci de le souligner. C'est le cas par exemple de la continuité des équations et des variables qu'elles décrivent, puisque la mécanique quantique (voire la gravité quantique à boucle) nous disent que l'espace (voire donc le temps) sont granulaires ! C'est aussi le cas de la quantité d'information qui n'est pas infinie dans un volume donné (y compris pour l'univers tout entier), ce qui veut dire que les nombres réels (qui contiennent une infinité de chiffres après la virgule) n'existent pas réellement ! www.unige.ch/communication/communiques/2020/une-physique-indeterministe-pour-un-monde-plus-ouvert L'argument qui consiste à dire que la conscience ne peut pas avoir d'effet sur le déroulement de la réalité parce que une grande partie de l'univers se déroule sans nous est une croyance (inconsciente ou non) en le fait que la conscience ne peut être que le produit du cerveau, ce qui non seulement n'a jamais été démontré, mais est fortement remis en question par la neuro-phénoménologie (voir Michel Bitbol à ce sujet, en particulier sur ce qu'il appelle le "point aveugle de la science", par ex th-cam.com/video/EbCdiMy3KCk/w-d-xo.html ) Il existe comme cela un certain nombre de biais cognitifs de la pensée matérialiste : www.doublecause.net/index.php?page=biais/biais_materialistes.htm Merci pour votre message
@@sylvain-feve Très intéressantes vos références je vais les explorer. Certes on n'a jamais démontré que la conscience n'est que le produit du cerveau mais pas plus que le contraire. Si la conscience était autre ? Perspective réjouissante conduisant à sa pérennité au-dela de la mort? Franchement j'achète.Bien entendu je ne suis pas un matérialiste béat qui pense que les imageries à la mode du cerveau le résument ou qui prennent le problème à l'envers: Vous voyez chez ce déprimé telle ou telle zone s'active ou ne s'active pas c'est la cause de sa dépression alors que c'est l'inverse. Quid d'un patient dément qui n'a plus de cerveau et plus de conscience?
@@sylvain-feve Que la science soit incomplète me semble une évidence c'est nous qui sommes incomplets produits partiels de l'évolution de l'Univers et du darwinisme. Mais produits quand même de l'univers ce qui nous permet d'en connaitre par cette même science.
Bonjour, je vous remercie pour votre vidéo magnefique et intéressante. Le monde réel et le monde virtuel existent .A l'échelle quantique ,il n'ya que des énergie subtile qui se manifeste sous forme de champ électromagnétisme quantique et de fermions et de champ de gravité quantique et de masse virtuel , qui sont calculables à l'avance et elles sont detectables par la sensibilité radiesthésie intuitive et rationnelle et interprète's par la conscience, car il est impossible qu'elles soient mesurables par les appareils mesures scientifiques quelque soit leurs performances . Le champ phénomènale de gravité électromagnétique quantique virtuel des spins de bosons et de fermions et le champ phénomènale de la gravité et de l'antigravite' quantique virtuel de l'échelle de max Planck est une vérité énergitique subtile de la physique de toutes les physiques qui sont detectables par la sensibilité d'un opérateur sourcier de conscience intuitive et rationnelle qui se manifeste par une rotation d'un pendule tenu par la main droit .
Je reste perplexe sur l'interprétation. Toutefois si cette thèse se confirme, ça voudrait dire qu'on est en face, depuis si longtemps, à un monde aux propriétés insoupçonnées. Les plus observateurs d'entre nous aurons quand-même pû entrevoir au fil des expériences de leur vie, quelques signes incongrus, trahissant cette réalité caché. Dans tous les cas, cette perspective nous annonce bien l'avènement du ubermensch*
Re Bonjour j'ai visionné la vidéo de Michel Bitbol que dit'il en substance si j'ai bien compris ce qui n'est pas garanti: La conscience ne se réduit pas aux demonstrations des neuro-sciences, de cela je n'ai jamais douté le constat désespéré de l'homme neuronal dont JP Changeux est la première victime ne me convient pas même si ce qui fait notre cognition se traduisait par une circulation d'ions potassium dans des fils comment passe t'on d'un ion à une pensée, non quelque chose manque , ce même quelque chose ou cet autre? qui manque à notre conscience pour une compréhension ultime de l'Univers.
Après un tel exposé je me sens totalement dématérialisé. C'est peut être le oinj ... Je vois trop bien ma conscience s'accrocher de branche en branche des réalités quantiques en criant "Houba Houba".
C'est vrai, je n'ai pas prétendu être exhaustif sur la liste des interprétations qui est longue (pour cela, lire par exemple "Le cantique des quantiques" par S. Ortoli & J-P. Pharabod cité en sources) Le potentiel quantique de David Bohm est une théorie à variables cachées non locales, qui est à ce ce titre plutôt évoquée dans le cadre du paradoxe EPR (intrication). L'expérience d'Alain Aspect ayant éliminé les théories à variables cachées locales, seules restent en lice les théories non locales, pour lesquelles il n'y a effectivement pas de réduction du paquet d'onde puisque les propriétés des particules sont entièrement déterminées avant la mesure. Mais la première théorie de Bohm, qui reste la plus solide des théories à variables cachées, butte sur l'écueil de la relativité, par opposition à la physique quantique qui, grâce à la théorie quantique relativiste des champs décrit bien les phénomènes de collision observés dans les accélérateurs de particules... Mais vous avez raison, elle mérite d'être mentionnée.
@@sylvain-feve oui cette théorie est insuffisamment citée, connaissez-vous cette expérience macroscopique qui reproduit partiellement l’onde pilote et présente des comportements ressemblant à desc phénomènes quantiques à notre échelle th-cam.com/video/QCiTD_9lE_0/w-d-xo.html merci
Non je ne connaissais pas ce projet Lutétium, c'est effectivement très intéressant et les images sont fascinantes ! La principale raison pour laquelle je n'évoque pas les théories à variables cachées dans cette présentation, c'est qu'elles se posent en alternative à la physique quantique pour contester son indéterminisme. Je ne l'ai pas précisé et j'aurais dû, mais je me suis placé dans le cadre où on accepte la physique quantique comme telle puisque c'est le cas aujourd'hui d'une grande majorité de physiciens. Mais il est clair qu'un certain nombre d'entre eux cherchent aussi, soit en modifiant le formalisme quantique lui-même, soit en ajoutant d'autres entités physiques (c'est le cas du potentiel quantique de Bohm) de proposer des alternatives aux conclusions de la physique quantique. Il est vrai que les théories à variables cachées résolvent d'emblée le problème de la mesure puisqu'elle s'affranchissent du principe de réduction du paquet d'onde. Je ne suis pas au courant des avancées dans le domaine de recherche des théories à variables cachées non locales, dont le succès restait pour moi très en deçà de celui de la mécanique quantique, qui plus est étendue à la théorie relativiste quantique du champ. Pouvez-vous le fournir des références qui relient ces expériences à l'onde pilote svp ? Merci à vous.
@@sylvain-feve il y à plusieurs articles à propos de ‘weak measurement’ qui possède de nombreuses similitudes avec les notions de trajectoire de la théorie de l’onde pilote notamment iopscience.iop.org/article/10.1088/1742-6596/504/1/012016/pdf
@@ithinksoiflee6599 Merci ! Quid des inégalités de Leggett, violées en 2007 par Zeilinger ? arxiv.org/abs/0704.2529 Et de l'expérience de Suarez/Gisin doi.org/10.1103/PhysRevLett.88.120404 ?
Merci ! j'aurais aimé avoir des cours comme cela quand je découvrais la physique dans les années 80. Je vais partager ça en masse. Question : effectivement on peut se demander si B et D qui observe chacun un résultat K le partage parce qu'ils ne peuvent définir autrement ce qu'ils ont observé. Mais je reviens sur des expériences réussies qui ont été démontées par d'autres expérimentateurs ensuite, puisque ne trouvant pas les même résultats. Donc on peut bien observer des choses différentes. Ou alors tous ces chercheurs désavoués seraient des menteurs ?! Non, pour suivre la voie de la conscience du végétal, je vous conseille de regarder la démonstration de Mme Gagliano sur la mémoire des mimosa pudica. Elle a démontré que celle ci mémorisait une situation en reproduisant une expérience un mois après et en constatant que la phase d'apprentissage du départ était intégrée. Une université américaine a reproduit son expérience et l'a désavouée, n'arrivant pas au même résultat. Heureusement elle a pu se rendre sur place et reproduire l'expérience avec eux. La façon dont les étudiants manipulaient les plantes comme des "choses" sans prendre soin d'elles était la raison de l'impossibilité de reproduire l'expérience qu'ils réussirent avec succès une fois Mme Gagliano passée là-bas et leur ayant montré comment manipuler les plantes avant de les placer dans les appareillages. Donc, pour en revenir à notre k et k' ;), ne serait pas plutôt comme vous le suggérez sur d'autres échelles, des branches de conscience qui sont communes à certains êtres et qui sont mises à jour par des échelles de probabilité ? Car, dès lors que cette certaine conscience ne pourrait faire autrement que de trouver ce résultat vu la somme des êtres et des infos qu'elle porte, il me semble que le système dans son ensemble aurait moins de chance de devenir chaotique. Bon, je ne suis pas du tout de la partie et je n'ai donc pas le vocabulaire adéquat, mais j'imagine que vous comprendrez ce que j'essaye de questionner ici. Merci beaucoup et à très vite pour la suite ! Merci aussi à Mr Guillemant de m'avoir mis sur votre route (j'ai trouvé le lien de votre vidéo sur son facebook)
Merci à vous (et merci à Philippe Guillemant au passage ;) L'expérience dite "de l'ami de Wigner" ne parle pas de la reproductibilité des résultats scientifiques. La mesure en question porte sur le MÊME système quantique, mesuré par B, puis D, consécutivement. Il est bien évident qu'il est possible que deux expériences, bien qu'identiques sur le papier mais menées de manière disjointes, puissent conduire à des résultats différents. Cela ne relève pas d'un paradoxe, mais de difficultés liées à la reproductibilité des mesures, qui sont le lot quotidien des expériences de physique (mais dont il faut toutefois s'affranchir pour valider un résultat comme scientifique) Ce que le solipsisme convivial avance, c'est que pour un même système quantique, mesuré consécutivement par deux observateurs différents, le résultat de la mesure du deuxième sera obligatoirement en accord avec celui du premier, parce que émanant de la branche de multivers dans lequel c'est ce seul résultat qui est opérant.
@@sylvain-feve Bonjour, que k soit différent de k' pour Bob ne pose-t-il pas un problème ? Pourquoi n'expliquez-vous pas dans votre vidéo la manière dont il faut interpréter le mécanisme d'accrochage de la conscience de Bob avant et après son échange avec Dan ? C'est bizarre car même mr Zwirn passe sous silence ce point qui me semble être également l'une des clés essentielle du solipsisme convivial...🤔
Nouvelle physique du futur. On ne peut pas séparer connaissance et conscience.Une question : connaissez vous le physicien PHILIPPE GUILLEMANT ET SES THÉORIES ?
Une phrase me fait légèrement tiquer : « Il est donc désormais acquis qu’il n’existe pas de variables cachées locales. La mécanique quantique est complète et l’indéterminisme quantique est un fait scientifique ». Il reste tout de même possible qu’il y ait des variables cachées non locales, non ? Ou que l’espace lui-même puisse être un phénomène émergent. Et sinon avant d’intégrer la conscience dans une théorie, ne faudrait-il pas d’abord savoir la définir scientifiquement ?
Les théories à variables cachées non locales ont du plomb dans l'aile après les expériences de Zeilinger ( arxiv.org/abs/0704.2529 ) d'une part, qui viole les inégalités de Leggett, et de Suarez/Gisin d'autre part ( doi.org/10.1103/PhysRevLett.88.120404 ) qui ne montre aucune disparition des corrélations telle que prédite par le modèle causal, et accrédite donc là encore la mécanique quantique. Reste la théorie de Broglie-Bohm (dBB) qui est pour beaucoup considérée comme faussement "non-locale" (voir les échanges avec ithink iflee sur cette même page). La théorie dBB est déterministe, mais en raison de l'introduction du potentiel quantique fondé sur la notion d'information, elle est, à proprement parler, une théorie sur l'esprit et la matière, comme le déclare David Bohm lui-même ( doi.org/10.1080/09515089008573004 ), n'en déplaise aux purs matérialistes qui veulent y voir leur sauve-conduit face à la non-localité. Quant à l'émergence de l'espace, c'est devenu presque évident tant l'espace n'est plus de l'espace : déformable, extensible, troué, en vibration, pixelisé, convertible en temps, ... (ces points sont abordés dans mon autre conférence :th-cam.com/video/cfqLbPFGgd0/w-d-xo.html ) Oui la conscience reste un problème difficile à appréhender en science, c'est le "point aveugle" des sciences objectives ( th-cam.com/video/EbCdiMy3KCk/w-d-xo.html ). Cependant, si le réalisme scientifique s'avérait devoir être dépassé, il va bien falloir changer le fusil d'épaule à un moment ou un autre ! ...Ou abandonner l'idée que la science ait pour projet de développer une vision cohérente de la nature visant à la compréhension du monde
@@sylvain-feve Merci pour cette réponse qui me donne plein de pistes que je ne connaissais pas. Je vais aller regarder tout ça. 🙏 En dehors de toute considération scientifique, l’interprétation présentée dans les 15 dernières minutes résonnent étrangement avec des pensées intimes que j’ai depuis plusieurs dizaines d’années, et que je classais comme « fantaisies métaphysiques » car tout cela me paraissait trop étrange. Cette sensation que ma conscience est attachée à une ligne de multivers par ex, et plein d’autres choses. J’ai donc été stupéfait de voir ce ressenti intime (et quasi inavouable) exposé en équation par un scientifique. J’en suis encore sous le choc.
Quand l'intuition rejoint l'analyse, on est au cœur de la pensée complexe, le discernement est maximal et la joie déferle (ouverture d'esprit = connexion avec Soi) ;) www.doublecause.net/index.php?page=biais/biais_materialistes.htm
Bonjour merci pour cette vidéo. Juste une petite remarque, je trouve que vous allez un peu vite en besogne pour faire un lien entre la physique des particules et la physique macroscopique. Notre état de conscience pourrait, jusqu'à la preuve du contraire, agir sur l'observation de particules. Cela ne nous permet pas pour autant de dire que notre état de conscience peut agit sur le monde macroscopique. Le concept de solipsisme convivial n'est, pour l'heure, pas généralisable sans une démonstration robuste et vérifiable. Je ne mets aucunement en doute votre sincérité, mais je vois trop bien des charlatans en tout genre s'engouffrer dans ce concept pour expliquer tout et son contraire, avec l'adage devenu célèbre pour repousser la contradiction : "ta gueule c'est quantique". Il me semble que cette précision pourrait être nécessaire durant vos prochaines interventions en public. Bien à vous,
Merci pour votre commentaire qui me permet de préciser ma démarcation à toute allégation pseudo-scientifique du genre "New Age", à laquelle je n'adhère d'aucune manière. Mon propos de médiateur scientifique du CNRS s'appuie sur une science publiée au travers du processus de publication approuvée par ses pairs (peer-reviewing), la rendant à ce titre inattaquable en dehors de ce même processus. Je me revendique donc bien d'une science tout ce qu'il y a de plus rationnelle et discutable comme c'est le cas de toute théorie scientifique, mais vous avez raison, et je vous remercie de le pointer, je veillerai à ce que ceci soit bien clair lors de mes prochaines interventions. Pour autant, je m'intéresse à une science ouverte, libérée de tout dogme et en particulier celui que je qualifierais de mécanicisme, qui tend à enfermer la pensée scientifique dans un parc clôturé par le matérialisme, la causalité stricte, le déterminisme temporel et le hasard. Et pour sortir de ce parc, il est souvent nécessaire d'avoir recours à la philosophie, voire la métaphysique, qui ont toujours accompagné la science (avant que celle-ci ne bascule dans la techno-science qui domine la recherche aujourd'hui), pour lui donner un sens, une éthique, qu'elle aurait bien besoin de retrouver aujourd'hui (vu le visage que nous donne la science au travers de la crise actuelle et de son "conseil scientifique", c'est un euphémisme). Concernant votre remarque sur la contamination du quantique au macroscopique, notez bien que rien dans l'énoncé de la théorie quantique la restreint à ne s'appliquer qu'à une échelle particulière. La décohérence nous fait comprendre pourquoi nous - êtres humains dotés de capacités sensorielles limitées - n'avons pas la capacité d'observer des états macroscopiques superposés, mais il reste que tout laisse à penser que la superposition quantique puisse demeurer à toutes les échelles dans la réalité non observée (c'est d'ailleurs finalement une bonne définition du "quantique" que de dire que c'est ce qui est à l'état de potentialité, par opposition au "matériel" qui est actualisé par l'observation). Le solipsisme convivial n'a pas à être généralisé du microscopique au macroscopique, il est en soi une explication du processus de réduction du paquet d'onde lors de la mesure, en définissant ce qu'est le fait de faire une mesure : l'intervention de la conscience et son accrochage à une seule des branches du multivers quantique. À partir de là, la mesure n'est plus simplement le fait d'utiliser un appareil de mesure, elle se fait en permanence dans les interactions de la conscience avec le monde matériel. Bien cordialement,
Complet et plutôt clair, merci. Je recommande en complément la conférence d'Hervé Zwirn lui-même sur le sujet : th-cam.com/video/AIxjBwme2KE/w-d-xo.html
La fin de la vidéo met en avant une théorie pour le moins discutable. Quelle est donc la définition de la conscience ? Quelle est donc l'origine scientifique reliant pensée et actions à distance ? Comment ne pas rire devant le manque de rigueur inhérent à une théorie qui prétend qu'une multitude d'univers se créent sans qu'aucun indice matériel ne puisse être mis en avant ? Y a-t-il un bilan énergétique ? Tout cela ne semble qu'être une manifestation égotique et vaguement surnaturelle.
Et alors ? C'est parce que c'est discutable que ça n'est pas scientifique ? Pour le coup, c'est moi qui me permet de sourire. La science est une perpétuelle remise en question de tout ce qu'elle a établi (c'est son fondement cartésien). Le solipsisme convivial d'Hervé Zwirn est publié (doi.org/10.1051/epjconf/202024401010 -mais peut-être comprendrez-vous mieux l'interview de son auteur dans le magazine Pour la Science publié en début d'année www.pourlascience.fr/sd/epistemologie/lobservateur-un-defi-pour-la-physique-quantique-18875.php ) et ne peut donc à ce titre n'être contesté que par une autre publication scientifique (c'est ainsi que fonctionne la science par le processus de "peer reviewing"). Je vous laisse donc le soin de soumettre votre remise en question de ce concept à la communauté scientifique. Je ne vois pas très bien ce que l'ego vient faire là-dedans, sinon le vôtre, qui se sent dépassé et que vous cherchez à protéger par votre commentaire, c'est un des biais cognitifs de la pensée matérialiste dont toutes vos questions relèvent (www.doublecause.net/index.php?page=biais%2Fbiais_materialistes.htm )
@@sylvain-feve La science est surtout basée sur des faits tangibles ce qui n'est pas le cas avec cette "théorie". D'ailleurs, aucune réponse scientifique ne sera fournie aux questions posées puisque ce n'est pas scientifique. Cela utilise les outils scientifiques pour se faire passer pour tel, c'est tout. Qu'il est navrant que certains veuillent nous imposer leur croyance surnaturelle en remplaçant âme par conscience en imaginant que cela passera. Sinon bravo pour l'attaque adnominen, c'est toujours un solide argument. PS : le lien vers l'article ne marche pas.
Comment ne pas s'incliner devant tant de certitudes et une telle ouverture d'esprit. Tous les liens fonctionnent : - "The measurement problem in Quantum Mechanics: Convivial Solipsism", Hervé Zwirn, EPJ Web of Conferences 244, 01010 (2020) doi.org/10.1051/epjconf/202024401010 - "L’observateur, un défi pour la physique quantique", Hervé Zwirn, POUR LA SCIENCE N° 509 (fév. 2020) : www.pourlascience.fr/sd/epistemologie/lobservateur-un-defi-pour-la-physique-quantique-18875.php - "Les biais cognitifs de la pensée matérialiste", Sylvain Fève et Philippe Guillemant : www.doublecause.net/index.php?page=biais%2Fbiais_materialistes.htm PS : "ad hominem" et non "adnominen"
- Quelle est donc la définition de la conscience ? th-cam.com/video/ae_2_-FOZyI/w-d-xo.html - Quelle est donc l'origine scientifique reliant pensée et actions à distance ? Le dernier Prix Nobel de physique, ça vous va comme référence ? en.wikipedia.org/wiki/Orchestrated_objective_reduction "(...) Il est proposé que la théorie puisse répondre au problème difficile de la conscience et fournir un mécanisme pour le libre arbitre (...)". Et qui dit libre arbitre, dit action de la conscience sur le monde matériel. - Comment ne pas rire devant le manque de rigueur inhérent à une théorie qui prétend qu'une multitude d'univers se créent sans qu'aucun indice matériel ne puisse être mis en avant ? www.pourlascience.fr/search/articles?terms=multivers - Y a-t-il un bilan énergétique ? Un bilan énergétique de quelle interaction ?
@@sylvain-feve Être ouvert d'esprit ne signifie pas renoncer à exiger d'une théorie qui se veut scientifique d'en respecter le cadre. - Dans l'abstract du premier lien : « The form of these attempts depends on the philosophical position that their authors endorse. I will review some of them and analyze their relevance. In this paper, I defend a new position, the “Convivial Solipsism” » => La philosophie pour expliquer le fonctionnement intime de l'univers, c'est limite, non ? - Le second lien est du même niveau, donner à l'observateur des pouvoirs d'action mentale sur le réel parce que pourquoi pas... - Le troisième lien est très intéressant. Je vais le présenter à Thomas Durant, zététicien de la Tronche en biais. - Merci pour la vidéo qui est avant tout un exposé philosophique mais contient ces différentes définitions : à 8'51", « [les chercheurs scientifiques] redéfinissent la conscience, par exemple, comme une fonction de synthèse des informations ou alors comme un processus de métacognitions, un processus capable de nous faire voir comment nous savons ce que nous savons. » => conscience réflexive à 9'15", « On définit encore la conscience comme une fonction d'auto-représentation du sujet » => conscience de soi. » à 11':21" « La conscience phénoménale, c'est justement l'expérience vécue. Et la conscience d'accès, c'est l'ensemble des fonctions qu'on attribue à la conscience, c'est à dire la fonction d'accéder à des contenus mentaux. » à 12':24" « [La] conscience, [c'est] ce quelque chose [qui permet] d'être un être capable de synthétiser de l'information. » => à nul moment, n'est évoquée une action de la conscience sur la matière. ;) - le quatrième lien vers l'article wiki contient la rubrique Criticism dont voici l'introduction : Orch OR has been criticized both by physicists[14][47][35][48][49] and neuroscientists[50][51][52][53] who considered it to be a poor model of brain physiology - le cinquième lien donne une définition du multivers, sans en confirmer l'existence. cela reste spéculatif. - Quel est le bilan énergétique associé à cette théorie de création continue d'univers ? d'où vient l'énergie pour les créer ? Rien se perd, rien se créer, tout se transforme... Conclusion : Ce qu'on apprend à la base, c'est que la nature est économe et les réactions minimisant les échanges d'énergie sont toujours privilégiées. Puisque la philosophie est mise ici en avant alors la plus raisonnable et minimaliste en énergie semble être celle de Spinoza où tout est déjà là, les évènements passés comme futurs. Étienne Klein a fait quelques vidéos connexes : L'origine de l'univers est-il pensable. th-cam.com/video/Z3zU46sukV8/w-d-xo.html Le futur existe-t-il déjà dans l'avenir th-cam.com/video/LF6ZxiBN4Ek/w-d-xo.html
"Et ils t’interrogent sur l’Esprit. Dis: « l’Esprit (relève) de l’ordre de mon Seigneur. » Et il ne vous a été donné que très peu de connaissance. " Quran 17:85 ------------------ وَيَسْأَلُونَكَ عَنِ الرُّوحِ ۖ قُلِ الرُّوحُ مِنْ أَمْرِ رَبِّي وَمَا أُوتِيتُمْ مِنَ الْعِلْمِ إِلَّا قَلِيلًا
C'est une croyance comme une autre.. Vous la trouvez moins farfelue pour la seule raison que c'est la vôtre. Mais dans ce monde superdéterministe que vous appelez, dépourvu de toute forme de libre arbitre, notre conversation ne nous appartient pas et n'a aucun sens, tout comme la physique, la philosophie, la vie.. Je respecte votre croyance, je ne la qualifierai pas de farfelue, mais d'une infinie tristesse. Et je considère pour ma part avoir le libre arbitre de choisir une vie joyeuse et pleine de sens. Permettez-moi alors de simplement vous laisser vivre votre vie de robot.
@@sylvain-feve je ne pense pas vivre comme un robot, je fais comme si j'étais libre. Étrangement, l'argument de la tristesse revient souvent dans mes interlocuteurs sur ce sujet. L'interprétation de l'univers n'est pas censée nous rendre heureux ou triste. L'objectif est tout simplement de se rapprocher de la réalité. Je ne prétends pas la détenir, mais mes lectures m'incitent à penser que le libre arbitre ne peut pas exister dans le monde physique.
@@sylvain-feve j'ajouterai que je suis extrêmement perturbé de lire vos écrits en matière d'âme ainsi que vos liens avec Philippe Guillemant, le tout sous couvert du CNRS. C'est de la pseudoscience new age, rien de plus.
Vous ne pensez pas vivre comme un robot, mais sans libre arbitre, vous n'en êtes pas moins un quand même. Le fait que vous "fassiez comme si vous étiez libre" montre bien qu'au fond de vous, quelque chose refuse de croire à ce que vos lectures vous incitent à penser (d'ailleurs c'est vous qui le formulez ainsi... je vous suggère de vous écouter vous-même, plutôt que ce que l'on vous "incite à penser" !). J'entends bien que la physique n'a pas vocation à nous rendre heureux ou triste, cependant, quand celle-ci nous ouvre des perspectives qui pourraient donner un sens à notre vie avec une certaine forme de libre arbitre à la clé, j'ai moi plutôt tendance à être attiré par la joie que ça me procure, plutôt que par la tristesse que m'évoque le fait que le monde soit immuable et que nous soyons de simples spectateurs de nos vies déjà écrites depuis la nuit des temps sans possibilité d'y changer le moindre battement de cils. Histoire d'intuition... Alors tant que la science n'a pas statué entre ces deux mondes et que les deux restent possibles (et qu'il s'agit donc de croire plutôt en l'un qu'en l'autre), permettez-moi d'avoir fait mon choix.
Philippe et moi sommes tout à fait clairs sur ce qui est du domaine de la science et ce qui est est du ressort de la métaphysique dans ce que nous disons. Encore faut-il savoir faire la différence entre les deux, et reconnaître la nécessité d'user des deux pour avancer sur le chemin de la connaissance. C'est justement la science matérialiste, en s'affranchissant de la philosophie, qui est devenu une véritable pseudo-science au service de la techno-société consumériste. Le CNRS est assez grand et n'a pas besoin de votre jugement pour savoir ce qui mérite son label ou pas. Si l'activité de Philippe Guillemant n'était pas scientifique, ça fait belle lurette que le CNRS le lui aurait signifié, ne serait-ce qu'au travers de l'évaluation quinquennale de son laboratoire. Au contraire, ses travaux sont publiés dans des revues réputées et il est invité dans des colloques aux côtés d'autres scientifiques que vous considérez sans doute tout à fait respectables. Je pense en particulier au colloque L'Ère du Temps à Nice en 2018 col-temps-2018.sciencesconf.org/ , dans lequel vous verrez que le CNRS tient une bonne place, à la fois dans le comité d'organisation et dans le sponsoring (au travers par exemple du Labex First-TF auquel mon propre laboratoire participe), et qui a donc vu défiler les exposés de Marc Lachièze-Rey, Etienne Klein et autres Aurélien Barrau... Pensez-vous sincèrement que ces personnages s'afficheraient dans des colloques dans lesquels participeraient des pseudo-scientifiques à la sauce "new age" ?? - Philippe est du reste le premier à critiquer les dérives de ce mouvement, et à s'en démarquer, tout comme moi, à la première occasion (merci donc de me la donner, cette occasion). Que vous soyez perturbé par le fait que la science révèle des faits contraires à vos croyances ne vous autorise pas à juger et dévaloriser ceux qui la font avancer malgré vous.
Juste vertigineux !
J'ai la certitude que quelle que soit la façon dont cette énigme de la mesure sera résolue à l'avenir, cela se fera, à coup sûr, au prix d'une incroyable révolution de la physique, voir de la pensée en général...
Une révolution comme nulle pareil encore vécue dans tte l'histoire de l'humanité.
Votre exposé est vraiment très claire, vous abordé le complexe de manière naturel, en mettant en évidence, l'homme avec sa perception des phénomènes et son rapport avec les états de conscience, merci.
Excellent exposé.
La question, existe il un moyen de vérifier par un protocole quelconque si la conscience est "l'activateur" de la mesure ?
J'ai écrit cette question avant d'arriver à la fin de l'exposé. Il nous faudrait alors un méta observateur, soit. Mais 'e pourrions nous pas tenter de donner les réponses de sujets de manière simultanée ?
Cela veut il dire également que la mécanique quantique transcende le temps lui même ?
Bonjour, dans le cas des fentes de young avec des electrons lancés 1 à 1, et si j'ai bien compris, les interférences disparaissent des que lon fait une mesure. Si on colle un adhésif sur l'ecran de l'appareil de mesure, alors il y a mesure sans conscience. Et donc est ce que les interférences disparaissent ou bien réapparaissent ? Par ce que si il ny a pas d'interférence on peut éliminer l'histoire de la cobscience non?
La caméra, comme système calculateur macroscopique, a un certain niveau de conscience, d'une complexité supérieure à celui des particules élémentaires.
Merci beaucoup pour cette vidéo passionnante et vertigineuse. Très agréable à écouter et parfaitement claire. Vous avez un réel talent de vulgarisation (et c’est rare). Bravo et encore merci.
Merci pour cet exposé et les questions soulevées dont la qualité est inversement proportionnelle au nombre de commentaires.
Bravo Sylvain pour votre concision! Remarquable.
Énorme problème de la mesure !
Vous avez fait le choix de ces 3 interprétations, il en existe bien d'autres et bien plus sérieuses selon beaucoup de physiciens réalistes.
a-t-on essayé de mettre un observateur face à 50 fentes, plusieurs fois de suite, puis un autre observateur, histoire de voir les différences ?? merci
Merci! Très clair. Et je venais de voir la présentation de Hervé Zwirn sur le sujet. Donc ça rentre bien. Interprétation très cohérente. J'ai entendu des physiciens exploser le fait que l'ensemble de l'Univers est conscience et que nos consciences personnelles "résonnent" par rapport à cette conscience globale ou que tout est conscience y compris la matière...
Bonjour, que k soit différent de k' pour Bob ne pose-t-il pas un problème ? Pourquoi n'expliquez-vous pas dans votre vidéo la manière dont il faut interpréter le mécanisme d'accrochage de la conscience de Bob avant et après son échange avec Dan ? C'est bizarre car même mr Zwirn passe sous silence ce point qui me semble être pourtant également l'une des clés essentielles du solipsisme convivial...🤔
Bravo et merci pour votre belle générosité !
Passionnant. Merci beaucoup pour cette publication.
15:09 : Et pour les systèmes chaotiques (ou à minima système sensible à la position initiale) ? Il est certes possible de calculer la suite des mouvements à partir de l'état du système mais quid de la mesure de la position initiale ? La précision de la mesure va quasiment toujours faire que l'état du système pris par la mesure et l'état réel du système va faire différer la séquence des positions futures calculées de ceux réelles.
Je ne comprend pas votre question
@@sylvain-feve ben les système chaotique ou à minima sensible à la position initiale sont pas facile à reproduire car limité en terme de précision. les programme n'ont pas une précision infinie, du coup il ne peuvent que vaguement décrire le future d'un de ses système réel.
@@Fine_Mouche Philippe Guillemant a montré qu'un billard lui-même est quantique si on ne rajoute pas de l'information dedans. Car la limitation de la précision que vous évoquez à juste titre induit une incertitude sur la position des boules qui augmente au fur et à mesure des collisions jusqu'à devenir telle que les boules sont "libres" (elles peuvent être partout tant l'incertitude sur leur position est grande). On peut donc avoir une infinité de possibilités d'évolution différentes (multivers) qui correspond à une superposition quantique. Pour n'avoir qu'une seule et unique réalité, il faut réintroduire de l'information (6 degrés de libertés = 6 dimensions).
doi.org/10.1016/j.aop.2017.11.023
10:09 : Pourquoi les raies sont fine mais pas ultra fines ( de la taille des photons ("de cette couleur" si les photons ont différentes tailles) ) et/ou pourquoi les raies ont-elles un angle de diffusion ? (Pourquoi cela ne part pas droit comme un laser ?) et est-ce qu'un prisme de meilleure qualité réduit cet angle de diffusion ?
La largeur des raies est due à un certains nombres de phénomènes (effet Doppler, effet Stark, effet Zeeman, collisions, ...) qui font que la fréquence de l'onde peut être légèrement modifiée.
Les angles différents avec lesquels les rayons émergent des trous sont dus à la diffraction (plus les trous sont petits, plus l'ouverture de l'angle en sortie est grande).
juste une question, prenons un syst simple pas compliqué , soit une source laser de photon orientée vers un écran, On a bien une fonction d'onde qui permet de calculer la proba de détecter un photon sur un écran, la fonction d'onde après l'écran c'est quoi? c'est zéro non. il y en a plus. Sinon pour vous elle est passé où? dans l'hyper espace de la conscience de l'observateur? au fait c'est quoi déjà la conscience en physique? et Boudha dans tout ça?
Merci beaucoup c'est clair et précis. A chaque fois qu'une question m'est venue vous avez abordé le sujet peu après. Et ça confirme des éléments que je subodorais suite à des vidéos d'autres physiciens.
Dans la dernière interprétation, est ce qu'on ne pourrait pas considérer que la conscience (quoi que soit effectivement la conscience ) est elle même dans un état combiné (superposé ) vu qu'elle a pour "support" un cerveau de matière dans un état combiné ?
Chaque "branche" ou "composante" de la conscience ne percevant qu'une branche de l'état quantique du monde.
Dans ce cas, ça simplifie un peu le sujet de l'ami de wigner : chacun a vu le résultat de la mesure avec toutes ses branches, quand les 2 personnes échangent le résultat de leurs observations ça ne se fait qu'entre les branches des 2 consciences qui ont observé la même branche de la mesure.
Une notion de conscience dans un état combiné paraît bizarre, mais pas tellement plus qu'un électron dans un état de position combiné et qui pourtant à bien une influence électromagnétique ou gravitationnelle ""localisée"".
PS: sauf erreur de ma part, c'est l'approche de Étienne Parizot dont les cours sont disponibles sur TH-cam.
Oui et non car je vois dans votre proposition des éléments contradictoires.
Vous me semblez avoir bien appréhendé le fait que dans le solipsisme convivial de Hervé Zwirn, les échanges entre observateurs ne peuvent se faire que dans le cadre de la réalité ne correspondant qu'à une seule des branches, donc sans conflit.
Mais attention, c'est bien justement la différence que fait Hervé Zwirn entre cerveau et conscience dans son interprétation que de considérer que le cerveau reste dans un état superposé, alors que la conscience de l'observateur ne s'accroche qu'à une seule branche.
Si vous considérez que la conscience se dédouble dans chaque branche, c'est plutôt la vision de Everett, qui considère la coexistence simultanée de mondes multiples dans lesquels chacun de nous vivrions des expériences conscientes différentes.
Dans le solipsisme convivial de Zwirn, le monde reste unique mais la réalité est quantique et est donc une superposition de toutes les possibilités de mesures.
La différence peut paraître subtile, mais elle est énorme déjà sur le plan énergétique car les univers d'Everett sont physiques alors que pour Zwirn seule une branche est actualisée par la conscience, et aussi sur le plan conceptuel car le multivers de Zwirn nous appartient alors tous intrinsèquement et nous pouvons y voyager en adressant différentes états de conscience (alors que dans la conception du multivers d'Everett chaque être conscient dans une branche du multivers ne peut vivre que la seule et unique réalité de cette branche où règne un total déterminisme)
Après, on peut se demander aussi de quel "étage" de la conscience on parle (au sens du modèle de physique de la conscience développé par Philippe Guillemant).
Il est clair que le niveau de conscience dont parle Hervé Zwirn dans son solipsisme convivial est celui de la conscience ordinaire (l'ego, le "Moi") et que celui-ci n'est donc pas superposé, mais si l'on parle du niveau de la conscience supérieur (le subconscient, le "Soi"), il a effectivement accès aux différentes branches du multivers et peut donc être considéré dans un état superposé.
Merci de votre commentaire et de vos questions.
9:00 mais pourquoi le fait que ce soit par palier empêche maintenant le photon de s'écraser ? Car comme vous le dites vue que c'est un mouvement circulaire, il perd de l'énergie(mais par palier) donc il devrait finir par ne plus avoir d'énergie et s'écraser tout de même :/
L'énergie étant quantifiée, il existe un niveau d'énergie la plus basse en dessous de laquelle l'électron n'a plus aucune possibilité de perdre de l'énergie. Ces niveaux d'énergie autorisés sont dits "stationnaires" (relativement à l'onde associée à l'électron). Il faut bien voir que dans le formalisme quantique, il n'y a plus de notion de trajectoire de l'électron autour du noyau. C'est une onde dans un état stationnaire, elle ne perd donc pas d'énergie.
@@sylvain-feve ah ok elle n'est plus considéré en mouvement ^^
@@Fine_Mouche Si on veut voir un mouvement, il est sous forme de deux ondes progressives se propageant en sens inverses (onde stationnaire)
37:32 Moi j'appelle ça un prisme, j'ai même une hypothèse/théorie logique selon la quelle l'observation est proportionnelle à la géométrie de l'outil d'observation ainsi qu'à l'état de l'outil d'observation, ce que j'appelle le principe de prismitude.
Excellente vidéo. Merci beaucoup et Bravo !
20:35 : Mais elle est précisément là o[ù] elle est dans une zone plus ou moins précise selon la mesure et le principe d'indétermination ?
Avant la mesure ? non, la mécanique quantique semble nous dire qu'on ne peut pas considérer que la particule soit "quelque part" avant d'être mesurée.
Après la mesure, la particule est certainement (probabilité égale à 1) dans la région délimitée par le résultat et la précision de la mesure, puis sa position évolue à nouveau via sa fonction d'onde selon l'équation de Schrödinger.
@@sylvain-feve j'ai mit un ù ou lieu d'un 'u' ... Mais vous m'avez tout de même répondue comme je le voulais ^^
@@sylvain-feve ça reste toujours le point qui est le moins bien expliqué dans la plupart des conférences sur la mécanique quantique. Et il est vrai que si je me place aussi d'un point de vue newtonien, je peux facilement dire que toute propriété d'un objet macroscopique (masse, vitesse, coordonnées...) est inconnue avant d'être mesurée donc on ne voit pas d'emblée en quoi c'est différent avec une particule au niveau quantique. La seule conférence que j'aie vue qui explique clairement ce point est celle d'Hervé Zwirn th-cam.com/video/XfxTATYprX0/w-d-xo.html (dont j'imagine vous parlez sur le chapitre sur le Solipsisme convivial car je n'ai pas encore regardé votre excellente conférence jusqu'à son terme) qui s'appuie sur la mesure du spin pour montrer ce qu'est réellement l'indétermination quantique et en quoi ce n'est pas juste l'équivalent d'une répartition statistique.
Il y a une différence entre "inconnue" et "indéterminée". En mécanique classique, les propriétés sont inconnues avant d'être mesurée mais elles sont déterminées (par les conditions initiales et les lois d'interactions) et on peut donc les prédire. En mécanique quantique, elles sont non seulement inconnues mais indéterminées (on ne peut les prédire avant de les mesurer).
En effet, Hervé Zwirn dans cette conférence est très clair sur ce que signifie la "superposition d'états quantiques" qui ne peut être réduite à une répartition statistique. Merci.
Bonjour et merci pour cette vidéo. Pourquoi ne pas considérer qu'il n'y a qu'une seule Conscience (ou un seul champ universel de Conscience), et qui se diffracte en autant de sous-états de conscience qu'il y a d'êtres dans l'univers ? Un monisme dualiste qui fait que nos états de conscience ne sont que des émergeants filtrés (ou réduits) de la Conscience.
Être
Je suis Cela
Tu es Cela et tout ceci est Cela
Cela seul Est et il n’y a rien d’autres que Cela.
Oui à titre personnel je souscris la doctrine du monisme idéaliste. Je crois que la conscience est ce dont tout dérive et que nous vivons dans un univers constitué non pas de matière mais d'informations (et l'information, c'est la conscience... "It from bit" comme disait John Wheeler). Le monde matériel ne serait qu'une projection collective de nos états de conscience individuels, tel que Platon le décrivait dans son allégorie de la caverne. J'adhère à la physique de la conscience que développe Philippe Guillemant en particulier, dans lequel il développe un modèle cybernétique de l'espace-temps dont la mécanique se gère comme un réseau de neurones (identifiés à chaque conscience individuelle) dans un espace à - au moins - 10 dimensions ( th-cam.com/video/Dn9-kNHW8MA/w-d-xo.html )
Je pense que le problème de la mesure aurait une interaction entre les ondes des particules et les ondes de notre conscience et qu'il y a une adéquation entre la particule qui prendra ça place dans notre univers dimensionnel !
13:08 : Mais ne peut-on pas mesurer précisément la position, puis mesurer précisément la vitesse ? L'une après l'autre ?
Non, ces deux mesures sont incompatibles (dans le formalisme, cela se traduit par le fait que leurs opérateurs ne commutent pas). La mesure de l'un influence la mesure de l'autre. L'ordre dans lequel vous faites les mesures de position et de vitesse n'est pas non plus indifférent : si vous mesurez la position puis la vitesse, vous n'obtiendrez pas les mêmes résultats que si vous mesurez la vitesse puis la position (un peu comme en électricité, la mesure de courant et de tension ne sont pas indépendantes : mesurer le courant change la tension par insertion de l'ampèremètre et inversement le voltmètre dérive du courant quand on l'utilise).
Mais vous faites bien de faire remarquer que l'on peut très bien mesurer soit la position, soit la vitesse avec la précision que l'on veut ! Mais pas les deux...
Le principe d'incertitude ne revient pas à dire que la mécanique quantique nous empêche de voir la réalité avec précision, il indique simplement que certaines grandeurs physiques sont liées et que réduire la possibilité de variation de l'une augmente la possibilité de variation de l'autre (c'est d'ailleurs pour ça que je précise qu'il vaudrait mieux dire "principe d'indétermination")
@@sylvain-feve Merci de l'analogie avec le courant !
Lorsque l'on fait une mesure sur un phénomène quantique, la particule qui prend un état sous la mesure, elle reste dans cette état ou elle revient en superposition juste après la fin de la mesure ? Si oui a-t-on mesuré le temps qu'il lui faut à se re-superposer et est-ce moins ou plus ou ça dépend ?
Elle ne revient pas dans l'état de superposition qu'elle avait juste avant la mesure, elle évolue à partir de l'état mesuré vers un nouvel état de superposition (selon l'équation de Schrödinger)
@@sylvain-feve d'accord et cela à été mesuré ou c'est pas utile de savoir le temps qu'elle met à entrer dans un nouvel état quantique ?
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07:25 - "les billes sont de plus en plus grosses" ---> Il nous semble que l'analogie des billes pour faire un parallèle entre leur MASSE CROISSANTE, et L'ÉNERGIE DES PAQUETS D'ONDES QUE REPRÉSENTENT LES PHOTONS dont sont possiblement constituées les ondes électromagnétiques, et Correcte mais qu'il ne faut pas nécessairement penser que les paquets d'ondes sont pour autant "PLUS GROS".
Noos en doutons fort d'ailleurs puisque :
- LA LONGUEUR D'ONDE (DE L'ONDE ÉLECTROMAGNÉTIQUE) DIMINUE AVEC SA FRÉQUENCE.
Cependant, si cette longueur d'onde (appelons-là "lambda 1") correspond seulement aux ondes (appelons-les ONDELETTES pour les distinguer), et qui constituent le paquet d'ondes (correspondant au NOMBRE D'ONDE "k", ici donc "D'ONDELETTES") :
- LA LONGUEUR D'ONDE DU PAQUET D'ONDE LUI-MÊME (appelons-là "lambda 2") ne pourrait-elle pas être telle que :
- lambda 2 de l'onde É-M = k x (lambda 1 des ondelettes) ?
Et donc l'analogie n'est-elle pas seulement// entre la QUANTITÉ D'ÉNERGIE DU PAQUET D'ONDE et LA GROSSEUR DES BILLES ?
08:34 - "Une charge électrique qui n'est pas en mouvement RECTILIGNE ET UNIFORME mais ACCÉLÉRÉ, ce qui est le cas d'un MOUVEMENT CIRCULAIRE même à VITESSE CONSTANTE, et bien cet électron ÉMET DU RAYONNEMENT, et donc PERD DE L'ÉNERGIE ; les électrons en théorie étaient donc condamnés à d'écraser sur le noyau." ----> Dans notre Paradigme "à la de Broglie", notre Conjecture est que :
- L'ÉLECTRON EST DONC TOUJOURS UN "PAQUET D'ONDELETTES"
et que celui-ci, dans le cas d'une localisation dans un ATOME :
- EST DANS UNE SITUATION QUE NOUS QUALIFIERONS "D'AUTOHARMONIQUE",
c'est-à-dire :
- LE PAQUET D'ONDE "RENTRE EN RÉSONNANCE AVEC LUI-MÊME,
et que de ce fait même :
- AUCUNE "CONSOMMATION D'ÉNERGIE" N'EST NÉCESSAIRE.
(07:25) Une analogie reste une analogie, elle n'a pas valeur d'explication de quoi que soit. D'autant qu'il s'agit ici plutôt d'une métaphore que d'une analogie.
L'énergie est un concept très intuitif mais très difficile à représenter. Il est introduit en science comme "ce qui se conserve au cours des transformations d'un système fermé" ou "la capacité d'un système à fournir un travail", ce qui reste très flou pour un esprit non scientifique (je rappelle que mon propos ici est de la médiation scientifique, et non de la science en toute rigueur.. la vulgarisation demande une souplesse que la rigueur de l'esprit scientifique a souvent du mal à accepter).
En thermodynamique, il est coutumier de se représenter l'énergie comme un "fluide" qui change de nature au cours des transformations, et c'est une image que j'ai cherché à emprunter ici pour visualiser ce que signifiait la quantification de l'énergie : le fluide en question n'est pas tel un liquide qui s'écoule continument, mais plutôt comme du sable constitué de grains (billes) qui se meuvent en troupeau. La petite parenthèse sur la grosseur des grains n'est là que pour préciser que dans cette analogie (1 bille 1 quantum d'énergie), il faut bien voir qu'il n'y pas un quantum d'énergie unique (donc une taille unique) puisque celui-ci dépend de la fréquence (ou longueur d'onde, ou nombre d'onde, tout ceci est équivalent) de l'onde qui porte cette énergie.
Je ne sais pas ce que vous entendez par "grosseur" du paquet d'onde ? si c'est l'étendue spatiale de celui-ci, oui effectivement, plus la fréquence augmente (et donc l'énergie), plus la longueur d'onde diminue (les deux sont inversement proportionnelles), et donc un même nombre d'oscillations occupent une étendue spatiale plus réduite... mais je ne vois pas très bien ce que cela apporte ou enlève à l'analogie employée ici ?
Concernant l'explication de la stabilité de la matière par la mécanique quantique (08:34), on est bien d'accord, c'est bien ce qu'a apporté la généralisation du concept de dualité onde-particule par de Broglie à toutes autres les particules que le photon (dont l'électron, le proton et le neutron) que de comprendre pourquoi l'électron ne s'effondrait pas sur le noyau (proton et neutron), tel que la mécanique classique le prévoyait (modèle planétaire de Rutherford).
On peut le voir en termes de quantification de l'énergie (il est un état d'énergie de l'atome le plus bas en deçà duquel l'électron ne peut pas descendre), soit en terme de stationnarité de l'onde associée à la particule (il existe une condition pour laquelle l'onde associée à l'électron entre en résonance avec elle-même dans sa propagation autour du noyau et se stabilise donc ainsi).
Mais une fois encore, je cherche dans mes vidéoconférences à faire de la médiation scientifique, je cherche donc le moyen le simple de faire passer des concepts compliqués... je ne suis pas sûr que votre approche soit la plus facile à appréhender pour quiconque n'est pas un spécialiste de la physique ondulatoire.
Et si vous penser avoir des idées révolutionnaires à exprimer (référence à votre remarque de dépôts de vos commentaires à l'INPI.. d'ailleurs c'est qui "Nous" alors que vous postez sous le nom d'une personne individuelle ?), je vous invite à les publier dans des journaux scientifiques plutôt qu'ici, ils y trouveront sans doute un meilleur public (en tout moi, je ne suis pas qualifié pour réviser vos théories)
Merci
je trouve personnellement que d'appeler la proposition d'Eugène Wigner "idéaliste " est deja un parti pris , il aurait été plus honnête , tout bêtement , d'associer ces 3 possibilités en les nommant , 1ere proposition , 2ème ,et 3ème ??
merci pour ce magistral cours , ...fascinant !!!!!
Merci pour votre commentaire.
Vous avez raison, l'interprétation de Wigner devrait sans doute être étiquetée dualiste plutôt qu'idéaliste. Ce que je voulais indiquer sans rentrer dans les détails des différentes doctrines, c'est que la différence dans l'interprétation de Wigner est avant tout philosophique. Everett a une position clairement matérialiste - pour lui la conscience est un épiphénomène et ne peut donc jouer aucun rôle physique -, alors que chez Wigner elle joue un rôle fondamental. C'est en cela que je me suis risqué à la qualifier d'idéaliste.
Merci de me faire préciser ce point, mais je ne voulais pas non plus me restreindre à les numéroter 1è, 2è, 3è interprétation, car déjà il y en a aussi bien d'autres, les interprétations du formalisme de la mécanique quantique ne se réduisent pas ces trois ci, mais mon objet était surtout de signifier que la mécanique quantique ouvre à des interprétations qui s'appuient sur différentes doctrines philosophiques.
36:22 : Mais au lieu de parler de conscience, après ce que vous avez dit sur la décohérence de la mesure, pourquoi vous ne pouvez pas simplement dire que le cerveau ne traite pas les données assez rapidement pour ce rendre compte de l'intrication quantique ? (ou que les récepteurs des yeux/sens du toucher/autres sont face à un phénomène trop court/rapide/bref pour être perçu) (et d'autre part que la plupart des appareil de mesure sont face à un phénomène trop bref, sauf l'appareil qui a mesuré le temps avant décohérence ou alors j'ai mal compris.)
Oui c'est bien la limitation de nos performances cognitives qui empêche de voir la superposition (pas simplement le traitement temporel des informations, notre limitation est aussi spatiale). La décohérence explique pourquoi ne ne voyons pas d'états macroscopiques superposés, mais elle ne règle pas le problème de la mesure qui est de définir ce qu'est le fait de mesurer. En gros, la décohérence nous dit pourquoi le chat de Schrödinger est vu mort ou vivant et non pas mort et vivant, mais elle ne dit rien sur ce qui détermine l'une ou l'autre des possibilités.
Superbe exposé qui donne le vertige.
La thèse du solipsisme convivial me laisse extrêmement sceptique quand elle dit que ce serait en gros notre conscience qui choisirait l’univers observé. Outre le le fait que je vois dans cette idée de potentielles dérives ésotériques ou d’autoculpabilisation (pourquoi notre conscience nous inflige t’elle parfois autant d’horreurs?), je ne vois pas pourquoi la conscience devrait dans cette affaire produire une action. C’est la postuler un peu prématurément l’existence d’un libre arbitre que rien ne justifie à priori.
Et c’est dans un sens contredit par l’expérience car le résultat d’une mesure indéterminée est entièrement probabiliste, il n’a absolument aucun lien avec ce que pense la conscience de l’observateur au moment de la mesure.
Si le solipsisme convivial était la règle, il y a fort à parier que la conscience ne serait là dedans qu’une simple spectatrice qui observe une certaine fiction plutôt qu’une autre.
L'exemple de Bob et Dan signifierait que la simultanéité n'existe rigoureusement pas. Puisqu'il faudrait nécessairement que Bob ai fait l'observation avant que Dan ne puisse s'accrocher à une branche fille de l'observation de Bob.
Il existerait donc un niveau de discrétisation du temps tel que tt les événements microscopiques de l'univers ont lieu successivement l'un après l'autre afin de ne pas briser cette règle de conservation de la première mésure.
Mm si à l'échelle macro, ce niveau de discrétisation serait si fin que certains événements nous paraîtrait concomitant...
😰
L'univers serait une immense machine séquentielle réalisant, au plus, une et une seule opération par unité ultime de temps.
La mécanique quantique est écrite dans le cadre d'une géométrie euclidienne de l'espace et du temps. Ainsi le temps est donc absolu et s'écoule de manière uniforme partout dans l'univers, instant après instant, comme vous le soulignez.
Mais c'est bien là son problème qui la rend incompatible avec la relativité générale qui réfute cette idée et impose un "univers-bloc" entièrement déployé dans l'espace et le temps, invalidant le concept d'un "front du présent" et de la séquentialité universelle de l'écoulement de temps.
14:19 : Pourquoi le noyau semble bien localisé ? Surtout qu'il est composé de proton et de neutron eux même composé de quarks :/
Non, il ne l'est effectivement pas lui non plus, il présente lui aussi un caractère ondulatoire
Pour ce qui est des différentes interprétations exposées, et comme visiblement nous nageons en pleine science-fiction, je vous conseille de lire le fameux roman de Philip K. dick Le maître du haut château (The man in the high castle) publié en 1962.
Sur le questionnement "ultime" de quelle est notre réalité, de notre existence et de son incertitude, Ubik, autre roman du même auteur, mène ce thème à son paroxysme.
Excellent bouquin. Un "must" en la matière.
@@sylvain-feve Pour être parfaitement clair, je ne critique aucune interprétations pouvant expliquer les interrogations que nous avons sur la MQ et notamment ici sur le problème de la mesure! Je suis plutôt de ceux qui pense comme vous le dites si bien, à un moment donné, que la physique ne porte pas sur la réalité des choses mais sur les connaissances que nous en avons.
Votre exposé est très bien et très intéressant!
@@nightflyght5102 Je n'avais pas ressenti de critique particulière, et de toutes façons elles sont légitimes et bienvenues. Le fait de parler de "science fiction" ne m'a pas choqué car c'est bien littéralement ce de quoi il s'agit quand on parle d'interprétation de la mécanique quantique.
La physique ne porte certainement pas sur la réalité des choses, c'est une science de la perception, et rien d'autre. Elle étudie seulement le comportement de la nature, et non ce que la nature est. Elle n'est donc pas en mesure de régler la question de savoir ce qu'est qu'est la Réalité, elle ne fait qu'informer une tentative de réponse à cette question. C'est la philosophie qui tente éventuellement de le faire et non pas la physique (voir à ce sujet ma série sur l'idéalisme analytique de Bernardo Kastrup)
Merci pour votre appréciation de mon travail, qu'à titre personnel je sais très bien ne pas être exempt de toute critique.
@@sylvain-feve J'ai eu peur que le terme de science-fiction soit mal interprété. Ce n'est pas le cas et tant mieux! Je ne manquerai pas de regarder vos autres vidéos! Merci bien pour votre réponse!
Merci beaucoup.
merci
ne peut on imaginer d'experiences avec des instruments de mesure permettant ou pas a un humain d'acceder au resultat. Si la conscience a un effet sur le systeme quantique ne devrait on pas avoir de s resultats differents. Par exemple un systeme de fente d'young avec un detecteur sur une des fentes avec ou sans acces possible au resultat de la mesure. si la conscience est dans la boucle ne devrait on pas garder les franges d'interferences dans le cas ou on a l'instrument de mesure sans les resultats?
Je ne suis pas sûr de bien comprendre votre questionnement.
Une première chose c'est qu'il est compliqué de concevoir "observer" un résultat de mesure sans que personne n'en prenne conscience... c'est ce que la neuro-phénoménologie appelle "le point aveugle de la science" (Michel Bitbol en parle très bien : th-cam.com/video/EbCdiMy3KCk/w-d-xo.html )
Un autre élément de réponse est peut-être cette expérience récemment menée sur le paradoxe dit "de l'ami de Wigner" : www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-physique-quantique-cette-experience-remet-elle-question-notre-realite-78402/
@@sylvain-feve imaginons un dispositif permettant de faire la mesure"l'electron est passe par ici" compose d'un detecteur et d'un affichage du resultat. Si on ne branche pas l'afficheur, il me semble que la mesure est quand meme effectuee au sens physique mais aucune conscience ne peut y etre attachee. Dans l'hypothese ou la conscience intervient dans la reduction du paquet d'onde ne devrait on pas continuer a voir le phenomene d'interference? (pardon si mes questions sont naives mais mes cours de physiques sont un peu lointains...)
@@flexeos Ah oui merci je comprend le sens de votre question maintenant. La question n'est pas naïve, loin de là, elle est essentielle ! Et subtile.
Alain Aspect a fait une expérience en 1985 qui a montré que quand on cherchait à savoir par quelle fente le photon était passé, il n'y avait pas d'interférences alors que quand on ne regardait pas cette information, les franges apparaissaient. C'est un peu compliqué de pouvoir mesurer les deux en même temps (détecter un photon c'est le détruire, et pour mesurer la présence d'un électron il faut un dispositif qui interagit avec lui et donc le perturbe), mais l'expérience d'Aspect montre bien l'absence de franges quand on mesure par où il est passé (th-cam.com/video/UquCWVc5VbA/w-d-xo.html et je vais moi-même faire un remake de cette conférence prochainement..). Mais il faut bien prendre conscience du résultat de cette mesure pour l'observer ! Tant que personne n'a vu le résultat, il n'y a ni franges, ni absence de franges.
Je rebondi la dessus, on regarde les franges avec un detecteur toujours actif et on regarde si elles changent quand on regarde lappareil de mesure. Si la conscience intervient on va le voir!
Excellent résumé. Merci
Bonjour je ne suis pas d'accord avec les interprétations faisant intervenir la conscience dans la mesure, la fonction d'onde est l'information que nous pouvons saisir de la particule pourquoi parle t'on de particule? Parce que c'est petit longtemps on a parlé de particule comme un objet ponctuel mais un point cela n'existe qu'en math pas en physique. Il est bien évident que nous n'appréhendons avec nos outils mentaux et expérimentaux limités qu'une partie voilée, incertaine de la réalité. Néanmoins cette réalité n'en est pas moins objective .On se pose le problème en MQ mais il est le même en relativité : comment l'énergie courbe l'espace: on sait, pourquoi? On ne sait pas. Enfin quid de la plus grande partie de l'Univers déroulée sans nous?
C'est votre droit le plus strict, je crois avoir précisé qu'à l'heure actuelle, aucune interprétation n'emporte l'adhésion totale de la communauté scientifique. Chacun peut donc se retrouver dans l'interprétation qui correspond à ses croyances.
Vous avez raison, la mécanique quantique et la relativité regorgent de concepts et de résultats qui défient notre sens commun et donc le paradigme actuel (voir ma conférence "Science & Réalité : Que nous dit la Science sur la nature de l'univers ?" sur cette même chaîne). C'est donc bien qu'il y a quelque chose que l'on ne comprend pas et que la science est incomplète (ouf... il nous reste encore des choses à découvrir !)
Il y a beaucoup de choses qui n'existent qu'en math et pas en physique, merci de le souligner. C'est le cas par exemple de la continuité des équations et des variables qu'elles décrivent, puisque la mécanique quantique (voire la gravité quantique à boucle) nous disent que l'espace (voire donc le temps) sont granulaires ! C'est aussi le cas de la quantité d'information qui n'est pas infinie dans un volume donné (y compris pour l'univers tout entier), ce qui veut dire que les nombres réels (qui contiennent une infinité de chiffres après la virgule) n'existent pas réellement ! www.unige.ch/communication/communiques/2020/une-physique-indeterministe-pour-un-monde-plus-ouvert
L'argument qui consiste à dire que la conscience ne peut pas avoir d'effet sur le déroulement de la réalité parce que une grande partie de l'univers se déroule sans nous est une croyance (inconsciente ou non) en le fait que la conscience ne peut être que le produit du cerveau, ce qui non seulement n'a jamais été démontré, mais est fortement remis en question par la neuro-phénoménologie (voir Michel Bitbol à ce sujet, en particulier sur ce qu'il appelle le "point aveugle de la science", par ex th-cam.com/video/EbCdiMy3KCk/w-d-xo.html )
Il existe comme cela un certain nombre de biais cognitifs de la pensée matérialiste : www.doublecause.net/index.php?page=biais/biais_materialistes.htm
Merci pour votre message
@@sylvain-feve Très intéressantes vos références je vais les explorer. Certes on n'a jamais démontré que la conscience n'est que le produit du cerveau mais pas plus que le contraire. Si la conscience était autre ? Perspective réjouissante conduisant à sa pérennité au-dela de la mort? Franchement j'achète.Bien entendu je ne suis pas un matérialiste béat qui pense que les imageries à la mode du cerveau le résument ou qui prennent le problème à l'envers: Vous voyez chez ce déprimé telle ou telle zone s'active ou ne s'active pas c'est la cause de sa dépression alors que c'est l'inverse. Quid d'un patient dément qui n'a plus de cerveau et plus de conscience?
@@sylvain-feve Que la science soit incomplète me semble une évidence c'est nous qui sommes incomplets produits partiels de l'évolution de l'Univers et du darwinisme. Mais produits quand même de l'univers ce qui nous permet d'en connaitre par cette même science.
Bonjour, je vous remercie pour votre vidéo magnefique et intéressante. Le monde réel et le monde virtuel existent .A l'échelle quantique ,il n'ya que des énergie subtile qui se manifeste sous forme de champ électromagnétisme quantique et de fermions et de champ de gravité quantique et de masse virtuel , qui sont calculables à l'avance et elles sont detectables par la sensibilité radiesthésie intuitive et rationnelle et interprète's par la conscience, car il est impossible qu'elles soient mesurables par les appareils mesures scientifiques quelque soit leurs performances . Le champ phénomènale de gravité électromagnétique quantique virtuel des spins de bosons et de fermions et le champ phénomènale de la gravité et de l'antigravite' quantique virtuel de l'échelle de max Planck est une vérité énergitique subtile de la physique de toutes les physiques qui sont detectables par la sensibilité d'un opérateur sourcier de conscience intuitive et rationnelle qui se manifeste par une rotation d'un pendule tenu par la main droit .
Je reste perplexe sur l'interprétation. Toutefois si cette thèse se confirme, ça voudrait dire qu'on est en face, depuis si longtemps, à un monde aux propriétés insoupçonnées.
Les plus observateurs d'entre nous aurons quand-même pû entrevoir au fil des expériences de leur vie, quelques signes incongrus, trahissant cette réalité caché.
Dans tous les cas, cette perspective nous annonce bien l'avènement du ubermensch*
Re Bonjour j'ai visionné la vidéo de Michel Bitbol que dit'il en substance si j'ai bien compris ce qui n'est pas garanti: La conscience ne se réduit pas aux demonstrations des neuro-sciences, de cela je n'ai jamais douté le constat désespéré de l'homme neuronal dont JP Changeux est la première victime ne me convient pas même si ce qui fait notre cognition se traduisait par une circulation d'ions potassium dans des fils comment passe t'on d'un ion à une pensée, non quelque chose manque , ce même quelque chose ou cet autre? qui manque à notre conscience pour une compréhension ultime de l'Univers.
Après un tel exposé je me sens totalement dématérialisé. C'est peut être le oinj ... Je vois trop bien ma conscience s'accrocher de branche en branche des réalités quantiques en criant "Houba Houba".
Et L'onde pilote de "De Broglie/Bohm" ? Pas de multivers, pas d'intervention de la conscience...
C'est vrai, je n'ai pas prétendu être exhaustif sur la liste des interprétations qui est longue (pour cela, lire par exemple "Le cantique des quantiques" par S. Ortoli & J-P. Pharabod cité en sources)
Le potentiel quantique de David Bohm est une théorie à variables cachées non locales, qui est à ce ce titre plutôt évoquée dans le cadre du paradoxe EPR (intrication). L'expérience d'Alain Aspect ayant éliminé les théories à variables cachées locales, seules restent en lice les théories non locales, pour lesquelles il n'y a effectivement pas de réduction du paquet d'onde puisque les propriétés des particules sont entièrement déterminées avant la mesure. Mais la première théorie de Bohm, qui reste la plus solide des théories à variables cachées, butte sur l'écueil de la relativité, par opposition à la physique quantique qui, grâce à la théorie quantique relativiste des champs décrit bien les phénomènes de collision observés dans les accélérateurs de particules... Mais vous avez raison, elle mérite d'être mentionnée.
@@sylvain-feve oui cette théorie est insuffisamment citée, connaissez-vous cette expérience macroscopique qui reproduit partiellement l’onde pilote et présente des comportements ressemblant à desc phénomènes quantiques à notre échelle th-cam.com/video/QCiTD_9lE_0/w-d-xo.html merci
Non je ne connaissais pas ce projet Lutétium, c'est effectivement très intéressant et les images sont fascinantes !
La principale raison pour laquelle je n'évoque pas les théories à variables cachées dans cette présentation, c'est qu'elles se posent en alternative à la physique quantique pour contester son indéterminisme. Je ne l'ai pas précisé et j'aurais dû, mais je me suis placé dans le cadre où on accepte la physique quantique comme telle puisque c'est le cas aujourd'hui d'une grande majorité de physiciens. Mais il est clair qu'un certain nombre d'entre eux cherchent aussi, soit en modifiant le formalisme quantique lui-même, soit en ajoutant d'autres entités physiques (c'est le cas du potentiel quantique de Bohm) de proposer des alternatives aux conclusions de la physique quantique. Il est vrai que les théories à variables cachées résolvent d'emblée le problème de la mesure puisqu'elle s'affranchissent du principe de réduction du paquet d'onde. Je ne suis pas au courant des avancées dans le domaine de recherche des théories à variables cachées non locales, dont le succès restait pour moi très en deçà de celui de la mécanique quantique, qui plus est étendue à la théorie relativiste quantique du champ.
Pouvez-vous le fournir des références qui relient ces expériences à l'onde pilote svp ?
Merci à vous.
@@sylvain-feve il y à plusieurs articles à propos de ‘weak measurement’ qui possède de nombreuses similitudes avec les notions de trajectoire de la théorie de l’onde pilote notamment iopscience.iop.org/article/10.1088/1742-6596/504/1/012016/pdf
@@ithinksoiflee6599 Merci !
Quid des inégalités de Leggett, violées en 2007 par Zeilinger ? arxiv.org/abs/0704.2529
Et de l'expérience de Suarez/Gisin doi.org/10.1103/PhysRevLett.88.120404 ?
Merci ! j'aurais aimé avoir des cours comme cela quand je découvrais la physique dans les années 80. Je vais partager ça en masse. Question : effectivement on peut se demander si B et D qui observe chacun un résultat K le partage parce qu'ils ne peuvent définir autrement ce qu'ils ont observé. Mais je reviens sur des expériences réussies qui ont été démontées par d'autres expérimentateurs ensuite, puisque ne trouvant pas les même résultats. Donc on peut bien observer des choses différentes. Ou alors tous ces chercheurs désavoués seraient des menteurs ?! Non, pour suivre la voie de la conscience du végétal, je vous conseille de regarder la démonstration de Mme Gagliano sur la mémoire des mimosa pudica. Elle a démontré que celle ci mémorisait une situation en reproduisant une expérience un mois après et en constatant que la phase d'apprentissage du départ était intégrée. Une université américaine a reproduit son expérience et l'a désavouée, n'arrivant pas au même résultat. Heureusement elle a pu se rendre sur place et reproduire l'expérience avec eux. La façon dont les étudiants manipulaient les plantes comme des "choses" sans prendre soin d'elles était la raison de l'impossibilité de reproduire l'expérience qu'ils réussirent avec succès une fois Mme Gagliano passée là-bas et leur ayant montré comment manipuler les plantes avant de les placer dans les appareillages. Donc, pour en revenir à notre k et k' ;), ne serait pas plutôt comme vous le suggérez sur d'autres échelles, des branches de conscience qui sont communes à certains êtres et qui sont mises à jour par des échelles de probabilité ? Car, dès lors que cette certaine conscience ne pourrait faire autrement que de trouver ce résultat vu la somme des êtres et des infos qu'elle porte, il me semble que le système dans son ensemble aurait moins de chance de devenir chaotique. Bon, je ne suis pas du tout de la partie et je n'ai donc pas le vocabulaire adéquat, mais j'imagine que vous comprendrez ce que j'essaye de questionner ici. Merci beaucoup et à très vite pour la suite ! Merci aussi à Mr Guillemant de m'avoir mis sur votre route (j'ai trouvé le lien de votre vidéo sur son facebook)
Merci à vous (et merci à Philippe Guillemant au passage ;)
L'expérience dite "de l'ami de Wigner" ne parle pas de la reproductibilité des résultats scientifiques. La mesure en question porte sur le MÊME système quantique, mesuré par B, puis D, consécutivement.
Il est bien évident qu'il est possible que deux expériences, bien qu'identiques sur le papier mais menées de manière disjointes, puissent conduire à des résultats différents. Cela ne relève pas d'un paradoxe, mais de difficultés liées à la reproductibilité des mesures, qui sont le lot quotidien des expériences de physique (mais dont il faut toutefois s'affranchir pour valider un résultat comme scientifique)
Ce que le solipsisme convivial avance, c'est que pour un même système quantique, mesuré consécutivement par deux observateurs différents, le résultat de la mesure du deuxième sera obligatoirement en accord avec celui du premier, parce que émanant de la branche de multivers dans lequel c'est ce seul résultat qui est opérant.
@@sylvain-feve Bonjour, que k soit différent de k' pour Bob ne pose-t-il pas un problème ? Pourquoi n'expliquez-vous pas dans votre vidéo la manière dont il faut interpréter le mécanisme d'accrochage de la conscience de Bob avant et après son échange avec Dan ? C'est bizarre car même mr Zwirn passe sous silence ce point qui me semble être également l'une des clés essentielle du solipsisme convivial...🤔
Nouvelle physique du futur. On ne peut pas séparer connaissance et conscience.Une question : connaissez vous le physicien PHILIPPE GUILLEMANT ET SES THÉORIES ?
Nous avons écrit ensemble un essai sur les biais cognitifs de la pensée matérialiste
www.doublecause.net/index.php?page=biais/biais_materialistes.htm
@@sylvain-feve aaah d'accord je comprends mieux, merci pour vôtre réponse .Bonne journée.
Une phrase me fait légèrement tiquer : « Il est donc désormais acquis qu’il n’existe pas de variables cachées locales. La mécanique quantique est complète et l’indéterminisme quantique est un fait scientifique ». Il reste tout de même possible qu’il y ait des variables cachées non locales, non ? Ou que l’espace lui-même puisse être un phénomène émergent. Et sinon avant d’intégrer la conscience dans une théorie, ne faudrait-il pas d’abord savoir la définir scientifiquement ?
Les théories à variables cachées non locales ont du plomb dans l'aile après les expériences de Zeilinger ( arxiv.org/abs/0704.2529 ) d'une part, qui viole les inégalités de Leggett, et de Suarez/Gisin d'autre part ( doi.org/10.1103/PhysRevLett.88.120404 ) qui ne montre aucune disparition des corrélations telle que prédite par le modèle causal, et accrédite donc là encore la mécanique quantique. Reste la théorie de Broglie-Bohm (dBB) qui est pour beaucoup considérée comme faussement "non-locale" (voir les échanges avec ithink iflee sur cette même page). La théorie dBB est déterministe, mais en raison de l'introduction du potentiel quantique fondé sur la notion d'information, elle est, à proprement parler, une théorie sur l'esprit et la matière, comme le déclare David Bohm lui-même ( doi.org/10.1080/09515089008573004 ), n'en déplaise aux purs matérialistes qui veulent y voir leur sauve-conduit face à la non-localité.
Quant à l'émergence de l'espace, c'est devenu presque évident tant l'espace n'est plus de l'espace : déformable, extensible, troué, en vibration, pixelisé, convertible en temps, ... (ces points sont abordés dans mon autre conférence :th-cam.com/video/cfqLbPFGgd0/w-d-xo.html )
Oui la conscience reste un problème difficile à appréhender en science, c'est le "point aveugle" des sciences objectives ( th-cam.com/video/EbCdiMy3KCk/w-d-xo.html ). Cependant, si le réalisme scientifique s'avérait devoir être dépassé, il va bien falloir changer le fusil d'épaule à un moment ou un autre ! ...Ou abandonner l'idée que la science ait pour projet de développer une vision cohérente de la nature visant à la compréhension du monde
@@sylvain-feve Merci pour cette réponse qui me donne plein de pistes que je ne connaissais pas. Je vais aller regarder tout ça. 🙏 En dehors de toute considération scientifique, l’interprétation présentée dans les 15 dernières minutes résonnent étrangement avec des pensées intimes que j’ai depuis plusieurs dizaines d’années, et que je classais comme « fantaisies métaphysiques » car tout cela me paraissait trop étrange. Cette sensation que ma conscience est attachée à une ligne de multivers par ex, et plein d’autres choses. J’ai donc été stupéfait de voir ce ressenti intime (et quasi inavouable) exposé en équation par un scientifique. J’en suis encore sous le choc.
Quand l'intuition rejoint l'analyse, on est au cœur de la pensée complexe, le discernement est maximal et la joie déferle (ouverture d'esprit = connexion avec Soi) ;)
www.doublecause.net/index.php?page=biais/biais_materialistes.htm
Bonjour merci pour cette vidéo.
Juste une petite remarque, je trouve que vous allez un peu vite en besogne pour faire un lien entre la physique des particules et la physique macroscopique.
Notre état de conscience pourrait, jusqu'à la preuve du contraire, agir sur l'observation de particules. Cela ne nous permet pas pour autant de dire que notre état de conscience peut agit sur le monde macroscopique.
Le concept de solipsisme convivial n'est, pour l'heure, pas généralisable sans une démonstration robuste et vérifiable.
Je ne mets aucunement en doute votre sincérité, mais je vois trop bien des charlatans en tout genre s'engouffrer dans ce concept pour expliquer tout et son contraire, avec l'adage devenu célèbre pour repousser la contradiction : "ta gueule c'est quantique". Il me semble que cette précision pourrait être nécessaire durant vos prochaines interventions en public.
Bien à vous,
Merci pour votre commentaire qui me permet de préciser ma démarcation à toute allégation pseudo-scientifique du genre "New Age", à laquelle je n'adhère d'aucune manière.
Mon propos de médiateur scientifique du CNRS s'appuie sur une science publiée au travers du processus de publication approuvée par ses pairs (peer-reviewing), la rendant à ce titre inattaquable en dehors de ce même processus. Je me revendique donc bien d'une science tout ce qu'il y a de plus rationnelle et discutable comme c'est le cas de toute théorie scientifique, mais vous avez raison, et je vous remercie de le pointer, je veillerai à ce que ceci soit bien clair lors de mes prochaines interventions.
Pour autant, je m'intéresse à une science ouverte, libérée de tout dogme et en particulier celui que je qualifierais de mécanicisme, qui tend à enfermer la pensée scientifique dans un parc clôturé par le matérialisme, la causalité stricte, le déterminisme temporel et le hasard.
Et pour sortir de ce parc, il est souvent nécessaire d'avoir recours à la philosophie, voire la métaphysique, qui ont toujours accompagné la science (avant que celle-ci ne bascule dans la techno-science qui domine la recherche aujourd'hui), pour lui donner un sens, une éthique, qu'elle aurait bien besoin de retrouver aujourd'hui (vu le visage que nous donne la science au travers de la crise actuelle et de son "conseil scientifique", c'est un euphémisme).
Concernant votre remarque sur la contamination du quantique au macroscopique, notez bien que rien dans l'énoncé de la théorie quantique la restreint à ne s'appliquer qu'à une échelle particulière. La décohérence nous fait comprendre pourquoi nous - êtres humains dotés de capacités sensorielles limitées - n'avons pas la capacité d'observer des états macroscopiques superposés, mais il reste que tout laisse à penser que la superposition quantique puisse demeurer à toutes les échelles dans la réalité non observée (c'est d'ailleurs finalement une bonne définition du "quantique" que de dire que c'est ce qui est à l'état de potentialité, par opposition au "matériel" qui est actualisé par l'observation).
Le solipsisme convivial n'a pas à être généralisé du microscopique au macroscopique, il est en soi une explication du processus de réduction du paquet d'onde lors de la mesure, en définissant ce qu'est le fait de faire une mesure : l'intervention de la conscience et son accrochage à une seule des branches du multivers quantique. À partir de là, la mesure n'est plus simplement le fait d'utiliser un appareil de mesure, elle se fait en permanence dans les interactions de la conscience avec le monde matériel.
Bien cordialement,
Merci, vous prenez l'auditeur par la main pour le conduire à une élévation qu'il ne pensait pas pouvoir atteindre... au moins en ce qui me concerne
Complet et plutôt clair, merci. Je recommande en complément la conférence d'Hervé Zwirn lui-même sur le sujet : th-cam.com/video/AIxjBwme2KE/w-d-xo.html
Oui merci, j'ai effectivement cité cette conférence comme source dans la description ci-dessus
@@sylvain-feve Ah, en effet, au temps pour moi.
;D
La fin de la vidéo met en avant une théorie pour le moins discutable. Quelle est donc la définition de la conscience ? Quelle est donc l'origine scientifique reliant pensée et actions à distance ? Comment ne pas rire devant le manque de rigueur inhérent à une théorie qui prétend qu'une multitude d'univers se créent sans qu'aucun indice matériel ne puisse être mis en avant ? Y a-t-il un bilan énergétique ? Tout cela ne semble qu'être une manifestation égotique et vaguement surnaturelle.
Et alors ? C'est parce que c'est discutable que ça n'est pas scientifique ? Pour le coup, c'est moi qui me permet de sourire. La science est une perpétuelle remise en question de tout ce qu'elle a établi (c'est son fondement cartésien). Le solipsisme convivial d'Hervé Zwirn est publié (doi.org/10.1051/epjconf/202024401010 -mais peut-être comprendrez-vous mieux l'interview de son auteur dans le magazine Pour la Science publié en début d'année www.pourlascience.fr/sd/epistemologie/lobservateur-un-defi-pour-la-physique-quantique-18875.php ) et ne peut donc à ce titre n'être contesté que par une autre publication scientifique (c'est ainsi que fonctionne la science par le processus de "peer reviewing"). Je vous laisse donc le soin de soumettre votre remise en question de ce concept à la communauté scientifique.
Je ne vois pas très bien ce que l'ego vient faire là-dedans, sinon le vôtre, qui se sent dépassé et que vous cherchez à protéger par votre commentaire, c'est un des biais cognitifs de la pensée matérialiste dont toutes vos questions relèvent (www.doublecause.net/index.php?page=biais%2Fbiais_materialistes.htm )
@@sylvain-feve La science est surtout basée sur des faits tangibles ce qui n'est pas le cas avec cette "théorie". D'ailleurs, aucune réponse scientifique ne sera fournie aux questions posées puisque ce n'est pas scientifique. Cela utilise les outils scientifiques pour se faire passer pour tel, c'est tout. Qu'il est navrant que certains veuillent nous imposer leur croyance surnaturelle en remplaçant âme par conscience en imaginant que cela passera.
Sinon bravo pour l'attaque adnominen, c'est toujours un solide argument.
PS : le lien vers l'article ne marche pas.
Comment ne pas s'incliner devant tant de certitudes et une telle ouverture d'esprit.
Tous les liens fonctionnent :
- "The measurement problem in Quantum Mechanics: Convivial Solipsism", Hervé Zwirn, EPJ Web of Conferences 244, 01010 (2020) doi.org/10.1051/epjconf/202024401010
- "L’observateur, un défi pour la physique quantique", Hervé Zwirn, POUR LA SCIENCE N° 509 (fév. 2020) : www.pourlascience.fr/sd/epistemologie/lobservateur-un-defi-pour-la-physique-quantique-18875.php
- "Les biais cognitifs de la pensée matérialiste", Sylvain Fève et Philippe Guillemant : www.doublecause.net/index.php?page=biais%2Fbiais_materialistes.htm
PS : "ad hominem" et non "adnominen"
- Quelle est donc la définition de la conscience ?
th-cam.com/video/ae_2_-FOZyI/w-d-xo.html
- Quelle est donc l'origine scientifique reliant pensée et actions à distance ?
Le dernier Prix Nobel de physique, ça vous va comme référence ? en.wikipedia.org/wiki/Orchestrated_objective_reduction
"(...) Il est proposé que la théorie puisse répondre au problème difficile de la conscience et fournir un mécanisme pour le libre arbitre (...)". Et qui dit libre arbitre, dit action de la conscience sur le monde matériel.
- Comment ne pas rire devant le manque de rigueur inhérent à une théorie qui prétend qu'une multitude d'univers se créent sans qu'aucun indice matériel ne puisse être mis en avant ?
www.pourlascience.fr/search/articles?terms=multivers
- Y a-t-il un bilan énergétique ?
Un bilan énergétique de quelle interaction ?
@@sylvain-feve Être ouvert d'esprit ne signifie pas renoncer à exiger d'une théorie qui se veut scientifique d'en respecter le cadre.
- Dans l'abstract du premier lien :
« The form of these attempts depends on the philosophical position that their authors endorse. I will review some of them and analyze their relevance. In this paper, I defend a new position, the “Convivial Solipsism” »
=> La philosophie pour expliquer le fonctionnement intime de l'univers, c'est limite, non ?
- Le second lien est du même niveau, donner à l'observateur des pouvoirs d'action mentale sur le réel parce que pourquoi pas...
- Le troisième lien est très intéressant. Je vais le présenter à Thomas Durant, zététicien de la Tronche en biais.
- Merci pour la vidéo qui est avant tout un exposé philosophique mais contient ces différentes définitions :
à 8'51", « [les chercheurs scientifiques] redéfinissent la conscience, par exemple, comme une fonction de synthèse des informations ou alors comme un processus de métacognitions, un processus capable de nous faire voir comment nous savons ce que nous savons. » => conscience réflexive
à 9'15", « On définit encore la conscience comme une fonction d'auto-représentation du sujet » => conscience de soi. »
à 11':21" « La conscience phénoménale, c'est justement l'expérience vécue. Et la conscience d'accès, c'est l'ensemble des fonctions qu'on attribue à la conscience, c'est à dire la fonction d'accéder à des contenus mentaux. »
à 12':24" « [La] conscience, [c'est] ce quelque chose [qui permet] d'être un être capable de synthétiser de l'information. »
=> à nul moment, n'est évoquée une action de la conscience sur la matière. ;)
- le quatrième lien vers l'article wiki contient la rubrique Criticism dont voici l'introduction :
Orch OR has been criticized both by physicists[14][47][35][48][49] and neuroscientists[50][51][52][53] who considered it to be a poor model of brain physiology
- le cinquième lien donne une définition du multivers, sans en confirmer l'existence. cela reste spéculatif.
- Quel est le bilan énergétique associé à cette théorie de création continue d'univers ? d'où vient l'énergie pour les créer ? Rien se perd, rien se créer, tout se transforme...
Conclusion : Ce qu'on apprend à la base, c'est que la nature est économe et les réactions minimisant les échanges d'énergie sont toujours privilégiées. Puisque la philosophie est mise ici en avant alors la plus raisonnable et minimaliste en énergie semble être celle de Spinoza où tout est déjà là, les évènements passés comme futurs. Étienne Klein a fait quelques vidéos connexes :
L'origine de l'univers est-il pensable.
th-cam.com/video/Z3zU46sukV8/w-d-xo.html
Le futur existe-t-il déjà dans l'avenir
th-cam.com/video/LF6ZxiBN4Ek/w-d-xo.html
« Je n’ai été envoyé (comme prophète à l’humanité) QUE pour parfaire les noblesses de caractères/comportement.»
Muhammad ﷺ, dernier prophète de Dieu
there is no spoon
"Et ils t’interrogent sur l’Esprit. Dis: « l’Esprit (relève) de l’ordre de mon Seigneur. » Et il ne vous a été donné que très peu de connaissance. "
Quran 17:85
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وَيَسْأَلُونَكَ عَنِ الرُّوحِ ۖ قُلِ الرُّوحُ مِنْ أَمْرِ رَبِّي وَمَا أُوتِيتُمْ مِنَ الْعِلْمِ إِلَّا قَلِيلًا
3000 personnes au cern , qui cherchent quelque chose qui n'existe pas !!!
C'est pas un motif de congédiement, ça ??😅😅😅
Ridicule mais monstrueux ? Je vais porter plainte contre Google et you tube !
Ces explications me paraissent bien plus farfelues que le superdéterminisme...
C'est une croyance comme une autre.. Vous la trouvez moins farfelue pour la seule raison que c'est la vôtre. Mais dans ce monde superdéterministe que vous appelez, dépourvu de toute forme de libre arbitre, notre conversation ne nous appartient pas et n'a aucun sens, tout comme la physique, la philosophie, la vie..
Je respecte votre croyance, je ne la qualifierai pas de farfelue, mais d'une infinie tristesse. Et je considère pour ma part avoir le libre arbitre de choisir une vie joyeuse et pleine de sens. Permettez-moi alors de simplement vous laisser vivre votre vie de robot.
@@sylvain-feve je ne pense pas vivre comme un robot, je fais comme si j'étais libre. Étrangement, l'argument de la tristesse revient souvent dans mes interlocuteurs sur ce sujet. L'interprétation de l'univers n'est pas censée nous rendre heureux ou triste. L'objectif est tout simplement de se rapprocher de la réalité. Je ne prétends pas la détenir, mais mes lectures m'incitent à penser que le libre arbitre ne peut pas exister dans le monde physique.
@@sylvain-feve j'ajouterai que je suis extrêmement perturbé de lire vos écrits en matière d'âme ainsi que vos liens avec Philippe Guillemant, le tout sous couvert du CNRS. C'est de la pseudoscience new age, rien de plus.
Vous ne pensez pas vivre comme un robot, mais sans libre arbitre, vous n'en êtes pas moins un quand même. Le fait que vous "fassiez comme si vous étiez libre" montre bien qu'au fond de vous, quelque chose refuse de croire à ce que vos lectures vous incitent à penser (d'ailleurs c'est vous qui le formulez ainsi... je vous suggère de vous écouter vous-même, plutôt que ce que l'on vous "incite à penser" !).
J'entends bien que la physique n'a pas vocation à nous rendre heureux ou triste, cependant, quand celle-ci nous ouvre des perspectives qui pourraient donner un sens à notre vie avec une certaine forme de libre arbitre à la clé, j'ai moi plutôt tendance à être attiré par la joie que ça me procure, plutôt que par la tristesse que m'évoque le fait que le monde soit immuable et que nous soyons de simples spectateurs de nos vies déjà écrites depuis la nuit des temps sans possibilité d'y changer le moindre battement de cils. Histoire d'intuition...
Alors tant que la science n'a pas statué entre ces deux mondes et que les deux restent possibles (et qu'il s'agit donc de croire plutôt en l'un qu'en l'autre), permettez-moi d'avoir fait mon choix.
Philippe et moi sommes tout à fait clairs sur ce qui est du domaine de la science et ce qui est est du ressort de la métaphysique dans ce que nous disons. Encore faut-il savoir faire la différence entre les deux, et reconnaître la nécessité d'user des deux pour avancer sur le chemin de la connaissance. C'est justement la science matérialiste, en s'affranchissant de la philosophie, qui est devenu une véritable pseudo-science au service de la techno-société consumériste.
Le CNRS est assez grand et n'a pas besoin de votre jugement pour savoir ce qui mérite son label ou pas. Si l'activité de Philippe Guillemant n'était pas scientifique, ça fait belle lurette que le CNRS le lui aurait signifié, ne serait-ce qu'au travers de l'évaluation quinquennale de son laboratoire. Au contraire, ses travaux sont publiés dans des revues réputées et il est invité dans des colloques aux côtés d'autres scientifiques que vous considérez sans doute tout à fait respectables. Je pense en particulier au colloque L'Ère du Temps à Nice en 2018 col-temps-2018.sciencesconf.org/ , dans lequel vous verrez que le CNRS tient une bonne place, à la fois dans le comité d'organisation et dans le sponsoring (au travers par exemple du Labex First-TF auquel mon propre laboratoire participe), et qui a donc vu défiler les exposés de Marc Lachièze-Rey, Etienne Klein et autres Aurélien Barrau... Pensez-vous sincèrement que ces personnages s'afficheraient dans des colloques dans lesquels participeraient des pseudo-scientifiques à la sauce "new age" ?? - Philippe est du reste le premier à critiquer les dérives de ce mouvement, et à s'en démarquer, tout comme moi, à la première occasion (merci donc de me la donner, cette occasion).
Que vous soyez perturbé par le fait que la science révèle des faits contraires à vos croyances ne vous autorise pas à juger et dévaloriser ceux qui la font avancer malgré vous.
Il faut boire avant de parler. On entend la bouche sèche et les déglutitions à répétition.
Pour une mauvaise langue, il faut boire quoi ?