Superbe texte. Ceux qui revisitent le travail de Fermat ne peuvent qu'être abasourdis par son obsession de la primalité des F(n)=2^(2^n)+1 . Ainsi l'obnubilation et la cécité peuvent-elle arriver même aux plus Grands. Car Fermat aurait pu aisément arriver à F₅=4294967297=641×6700417. D'après sa correspondance, on peut penser qu'il avait très probablement découvert que les facteurs premiers de F₅ étaient en 1[64] . Mais il a loupé 641 probablement sur une erreur dans sa division. Ou alors par un psychologique aveuglement, car cela aurait contredit sa "découverte". Euler, plus prudent, aura raison de lui un siècle plus tard!
Merci pour ce partage croustillant 😁! J'apprécie particulièrement votre mention d'un mécanisme d'auto-aveuglement engendré par une idée que l'on aimerait être vraie, et qui s'applique en réalité dans un cadre bien plus vaste que celui les mathématiques.
« Il suffisait d’y penser.» se moquaient des Nobles, tentant de minimiser la découverte de Christophe Colomb. Ce dernier leurs proposât alors, un jeu; il fallait faire tenir un œuf droit. Personne n’y arrivent, avant que Colomb n’en prenne un, et en casse la base, pour le faire tenir. « Il suffisait d’y penser. » Merci pour cette lecture.
Salutations ! J'utilise Photoshop et une simple tablette graphique pour produire la quasi-intégralité de mes contenus. Je complète cela avec beaucoup de petits bouts de codes maison pour simplifier la chose, cela dit.
Je comprends que selon Hadamard, la juxtaposition des deux idées : 🔹 « Il faut substituer la définition au défini » 🔹 « Il est impossible de tout définir à cause « d'idées primitives » qui ne peuvent pas l'être » aurait pu mettre les mathématiciens face à la nécessité des définitions axiomatiques pour construire leurs édifices bien plus tôt. Seulement, et c'est tout l'objet de cette lecture, ce n'est pas parce que les fruits sont bas sur les branches qu'ils seront forcément cueillis 🍎. Je précise, en surcroît, qu'il y a une petite malhonnêteté dans cette vision des choses : après avoir lu la solution d'un exercice de mathématiques, il est souvent possible d'y identifier des « idées simples » qui auraient pu guider toute la solution. Néanmoins, avant que la solution soit conçue, il tout à fait possible, et même fréquent, de ne pas avoir ces idées, de les considérer comme sans importance, ou encore de ne pas penser à les combiner…
@christophem6373 ah bah ça je pense qu'il voulait juste dure que pascal pensait plus a la theologie qu'à d'autres choses quoi. Il était trop focus dessus
Superbe texte. Ceux qui revisitent le travail de Fermat ne peuvent qu'être abasourdis par son obsession de la primalité des F(n)=2^(2^n)+1 . Ainsi l'obnubilation et la cécité peuvent-elle arriver même aux plus Grands. Car Fermat aurait pu aisément arriver à F₅=4294967297=641×6700417. D'après sa correspondance, on peut penser qu'il avait très probablement découvert que les facteurs premiers de F₅ étaient en 1[64] . Mais il a loupé 641 probablement sur une erreur dans sa division. Ou alors par un psychologique aveuglement, car cela aurait contredit sa "découverte". Euler, plus prudent, aura raison de lui un siècle plus tard!
Merci pour ce partage croustillant 😁! J'apprécie particulièrement votre mention d'un mécanisme d'auto-aveuglement engendré par une idée que l'on aimerait être vraie, et qui s'applique en réalité dans un cadre bien plus vaste que celui les mathématiques.
« Il suffisait d’y penser.» se moquaient des Nobles, tentant de minimiser la découverte de Christophe Colomb. Ce dernier leurs proposât alors, un jeu; il fallait faire tenir un œuf droit. Personne n’y arrivent, avant que Colomb n’en prenne un, et en casse la base, pour le faire tenir. « Il suffisait d’y penser. »
Merci pour cette lecture.
Bonjour, vous utilisez quoi comme logiciel pour vos textes et expressions mathématiques ? J'aime bien Merci pour tout retour
Salutations ! J'utilise Photoshop et une simple tablette graphique pour produire la quasi-intégralité de mes contenus. Je complète cela avec beaucoup de petits bouts de codes maison pour simplifier la chose, cela dit.
J'ai du mal à comprendre le dernier paragraphe
Je comprends que selon Hadamard, la juxtaposition des deux idées :
🔹 « Il faut substituer la définition au défini »
🔹 « Il est impossible de tout définir à cause « d'idées primitives » qui ne peuvent pas l'être »
aurait pu mettre les mathématiciens face à la nécessité des définitions axiomatiques pour construire leurs édifices bien plus tôt. Seulement, et c'est tout l'objet de cette lecture, ce n'est pas parce que les fruits sont bas sur les branches qu'ils seront forcément cueillis 🍎.
Je précise, en surcroît, qu'il y a une petite malhonnêteté dans cette vision des choses : après avoir lu la solution d'un exercice de mathématiques, il est souvent possible d'y identifier des « idées simples » qui auraient pu guider toute la solution. Néanmoins, avant que la solution soit conçue, il tout à fait possible, et même fréquent, de ne pas avoir ces idées, de les considérer comme sans importance, ou encore de ne pas penser à les combiner…
@@oljenmaths Merci
"Les conséquences théologiques"' vous savez de quoi il parle ?
Oui la theologie c'est la philosophie des religions
Peut-être: si on ne peut pas prouver l'existence de Dieu, ça commence à devenir problématique?
@@jolanmoussier9267 en fait je savais ce qu'est la théologie, la question ne portait pas sur le vocabulaire
@@Alain-w8r c'est ce que je subodore effectivement mais je ne vois pas le lien.
@christophem6373 ah bah ça je pense qu'il voulait juste dure que pascal pensait plus a la theologie qu'à d'autres choses quoi. Il était trop focus dessus