HÉMIPLÉGIE de ASSIS - DEBOUT à TRIPODE

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  • เผยแพร่เมื่อ 26 ก.ค. 2021
  • Ce patient présentait une hémiplégie profonde suite à un AVC.
    Son déficit moteur était proportionnel = aussi important au membre inférieur qu’au membre supérieur.
    1. Premières séquences : 37 jours post AVC.
    A ce stade, l’exercice assis-debout-assis constituait l’essentiel de sa rééducation.
    L’aide du membre supérieur sain était indispensable et le genou hémiplégique devait être calé sur un appui stable : gros coussins relativement fermes appuyés contre l’espalier.
    Il existait encore à ce stade un « phénomène de gîte » qui amenait ce patient à perdre l’équilibre et à gîter (comme un navire poussé par le vent) vers le côté hémiplégique chaque fois qu’il tentait de lâcher son appui de la main saine sur un objet stable.
    On explique ce phénomène par une mauvaise perception de la verticale qui parait déviée vers le côté hémiplégique.
    Pour permettre à un tel patient de recalibrer ses perceptions sur la verticale réelle, il faut qu’il bouge activement le plus possible sous la surveillance d’une tierce personne pour éviter une chute.
    Il est donc important de ne pas le confiner au fauteuil et en particulier, de lui donner l’occasion de se mettre debout.
    Le même jour : 1ère tentative de marche avec l’aide de l’appui de sa main saine sur une barre parallèle placée relativement haut pour faciliter l’équilibration.
    + attelle de Zimmer pour l’aider à verrouiller son genou lors de la phase d’appui.
    La déambulation ne pouvait se faire qu’avec l’aide du rééducateur et en gardant le membre inférieur hémiplégique légèrement en avant du corps dans une position proche de sa « position de force ».
    Rappel de physio-pathologie.
    Le membre inférieur d’un patient présentant une hémiplégie profonde avec une faiblesse musculaire importante (entre le stade 2 et le stade 3 de Brunnstrom ) possède le plus souvent une position qu’il arrive à tenir assez facilement.
    Les principales composantes de cette « position de force » :
    - une flexion de hanche d’une vingtaine de degrés
    - associée à l’extension du genou.
    En rééducation, faute d’autres possibilités, on peut à ce stade exploiter cette position lors de la marche.
    Elle devient progressivement mieux commandée par le patient par un mécanisme physiologique appelé « adoption ». De nouvelles composantes de ce mouvement deviennent possibles progressivement grâce à un autre mécanisme physiologique : la « différenciation ». Par exemple : quelques degrés d’abduction de hanche viennent s’ajouter au mouvement initial.
    2. Huit jours plus tard.
    Première tentative réussie de passage entre le fauteuil et la table de rééducation en utilisant un disque de transfert avec guidon. Ce qui a permis, à partir de ce jour, de le sevrer de l’aide manuelle du personnel soignant lors des transferts entre le lit et le fauteuil roulant. Cet exercice était devenu quotidien, ce qui a augmenté sa quantité de pratique et donc sa maitrise.
    3. Dernière séquence de cette vidéo : 3 mois et 4 jours post AVC.
    La rééducation au rythme de 5 séances par semaine a permis de faire progresser la déambulation.
    Une canne tripode une peu lourde et stable était nécessaire et suffisante.
    L’attelle de Zimmer n’était plus nécessaire.
    La chaussure était munie d’un petit appareil de marche de type releveur.
    Dans ces conditions, à ce stade de sa rééducation, la stabilité était bien meilleure.
    Le rééducateur évitait au maximum de toucher le patient au cours de la marche pour qu’il puisse auto-organiser son équilibration.
    On ne pouvait pas autoriser le patient à marcher seul et la surveillance d’une personne valide capable de le rattraper restait indispensable car les pertes d’équilibre et donc les chutes étaient rares mais encore possibles.
    Le périmètre de marche était alors d’une trentaine mètres.
    Pour une personne qui présente un tel handicap, il est capital de poursuivre la déambulation quotidienne à long terme pour éviter la perte des performances et le déconditionnement à l’effort. La présence d’un kinésithérapeute n’est plus indispensable à ce stade. Un membre de sa famille ou une personne des services d’hébergement peut assurer cette fonction de surveillance au cours de la marche.
    C’est à ce stade que le kinésithérapeute demandera à ce qu’il soit accompagné par une personne valide pour marcher depuis sa chambre jusqu’à à la salle à manger. Par exemple pour le repas de midi.
    Cette action permet de prolonger la rééducation et d’augmenter la quantité de pratique.
    La marche du patient présenté sur cette vidéo ne ressemblait pas à celle d’un sujet sain.
    L’appui du membre hémiplégique au sol se faisait toujours dans une position voisine de la « position de force ».
    C’était pour ce patient présentant une atteinte profonde la seule manière d’optimiser sa déambulation qui était devenue de plus en plus stable.
    La méthode des essais et des erreurs a été largement utilisée.
    La quantité de pratique a amélioré automatiquement la qualité gestuelle et en particulier l’équilibration grâce à l’auto-organisation des mouvements.
  • วิทยาศาสตร์และเทคโนโลยี

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