Très intéressant, merci :) Depuis mes études je n'accorde plus vraiment d'intérêt au terme de "folie", mais dernièrement encore, une amie hospitalisée m'a demandé si elle était "folle" (enfin non, c'était plutôt une demande de confirmation), je parle toujours du continuum en réponse. Maintenant le terme ne veut juste plus rien dire pour moi. Mais quand j'étais ado je rêvais de devenir fou, j'avais un espèce de fantasme de la folie qui me libérerait du mental, libérerait ce que je n'arrivais pas à exprimer, j'ai beaucoup écrit là-dessus. Mais je me suis fait à l'idée d'être irrémédiablement sous le joug de mon contrôle conscient rationnel, depuis.
Moi : *saute de joie en voyant la miniature* *pleure en voyant que je dois attendre 15 heures* *réalise que ça sera le réconfort après l'effort du contrôle de philo* "Toi, tu me complète"
Mince tu risques d'être déçu ! Il y aura bien Jack Nicholson, bien du Joker mais il n'y aura pas de Jack Nicholson en Joker dans cet épisode :( J'ai choisit cette miniature juste parce qu'elle contracte plusieurs éléments de la vidéo mais pas le Batman de Burton ;) Bonne chance pour la philo en tout cas !!!
*Très vrai.J'adore le concept de votre chaîne.Je vous ai découvert sur France 3,je ne regrette **pas.La** folie n'est pas vraiment définissable,il faudrait un point de comparaison mais étant donné que la normalité n'est pas définissable non plus...et je suis d'accord,la folie est peut être la seule manière de s'adapter aux incohérences du **monde.Au** fait,j'adore votre filmographie!*
La quasi-totalité des gens a conscience que le monde est "fou". Le contrat social reposant sur une sorte de consentement à l'aliénation aux autres pour tenter de satisfaire un manque constitutionnel de l'individu, le désir, qui donne cette sensation d'être fondamentalement obligé d'avancer avec une béquille fragile, qui est notre capacité d'adaptation et qui ne garanti jamais un bon équilibre.
Alors je suis psychologue clinicien. J'ai été formé à la psychanalyse à la fac. Je suis en désaccord sur la folie. La folie se manifeste uniquement chez les sujets psychotiques. je ne pense pas que la folie )puisse être possible chez les sujets névrosés, ou alors il peut arriver que les sujets anxieux soient en proie à la peur de devenir fou, ce qui fait partie des symptômes anxieux. On ne peut pas passer d'une structure névrotique à une structure psychotique. La folie c'est surtout une déconnection nette à la réalité.
@@pbourdieu5422 Gaslighting c'est un processus qui amène une personne à douter de ses pensées, de ses actions de ce qu'elle est par le biais de manipulations et de stratagèmes.
@@hypnomachie a priori d'après mon analyse et d'après la théorie oui je suis névrosé mais je ne comprend pas le sens de votre phrase. soyez plus clair.
Ces gens sont en réalité parfaitement sains. Si on considère que ce n'est pas signe de bonne santé que de s'adapter à une société qui est malade, ces personnes sont en parfaite santé!
@@Vatefairesuivre Et surtout, une fois qu'on l'a accepté et qu'on est convaincu, on trouve comment, malgré tout, sa place dans ce monde qui part à la dérive? Et la motivation pour trouver la façon de vivre qui nous correspond le plus?
Le film Aviator aborde ce sujet avec une certaine intelligence. Je profite de ce commentaire pour savoir s'il est possible de prendre contact avec toi en privé. Merci pour ton travail admirable.
D'accord sur le fait qu'on a tous un grain de folie, qu'on peut tous tuer sans avoir de maladies mentales psy etc, il y a aussi dedans la gestion des émotions et dont les personnes les plus calmes peuvent aussi être les plus violentes à trop prendre sur soi que ça explose! Il y a la différence entre colère et rage aussi, dans une excellente série j'ai appris même si je le savais déjà que c'est bon de se mettre en colère de temps en temps, de vider son sac alors que quand une personne est en rage, elle n'est plus comme elle-même, devient + violente! J'ai vu une excellent scène sur ça dans cette série "children of nobody", un terrible secret familiale qui a refait surface dont la personne a occulté ses souvenirs et quand c'est revenu petit à petit avec confrontation avec sa mère, le personnage principal a littéralement pété les plombs et je la comprends c'était qu'un petit secret mais un gros: Sa mère a trop secoué, battu sa petite soeur qu'elle en est morte et elle a remplacé sa petite soeur par une autre dans un orphelinat C'était fort, plein d'émotion, choquant, bouleversant quand le perso principal la grande soeur a appris ça et c'est dur à encaisser, sa petite soeur morte tuée par sa mère
Merci pour cette vidéo. J'ai vu beaucoup de très bon films. C'est appréciable d'avoir les sources. As-tu vu le film Bronson de Nicolas Winding Refn (2008) ? Il devrait te plaire ;)
La folie c'est celle de l'autre, celle qu'on lui projette dessus mais qui n'est en fait rien d'autre que ce qu'on garde refoulé dans notre ça, c'est pour pouvoir faire ces projections que ce mot a été créé Blaise Pascale disait "L'homme est si nécessairement fou que ce serait être fou par un autre tour de folie que de croire que l'on n'est pas fou." Je crois qu'avec cette phrase il explique très bien ce paradoxe de la folie qui est qu'elle n'est vraiment ce qu'on lui prête comme caractéristiques que quand on cherche à s'en éloigner et que l'on se perd dans une normopathie. Etre normal, c'est se sentir bien avec ce que l'on est, aussi fou que cela pusse paraître aux yeux de ces autres qui projettent leur propre folie inavouée et font croire à celui qu'on interne que c'est lui qui a un problème. Tu parles de la folie comme d'un diagnostic social par excellence et ça me fait penser à des auteurs socioconstructivistes comme Borch-Jacobsen et ses théories sur la fabrique des folies ou encore Hacking, car la société pour bien fonctionner a besoin de malades désignés dans lesquels projeter sa propre folie.
Merci. Je sais pas si je suis « folle » mais j’ai vraiment la sensation d’être déconnectée avec le monde qui m’entoure. Il n’a plus de sens tant du contexte sanitaire que sociale.. et je ne sais absolument pas comment pallier à ce problème. Je veux dire oui il y a des jours où je me sens bien, mais il y a des jours où je me sens obligée d’être «conformée » à la société de faire plaisir cet d’aider les uns et les autres... ça me rends d’une tristesse profonde. Par conséquent je ne sais pas sur quel pied danser.. :/ Bref merci pour cette épisode fort inscritif.continuez comme ça :)
Merci pour ce retour et partage d'expérience :) Je pense (personnellement) que vue que la vie (sociale, ou peu importe) n'a aucun sens, il est très important de donner un sens à SA vie et de se sentir sujet libéré aux commandes (à minima) de ses actes et volontés. C'est comme ça que je m'applique à moi-même une rigueur face au non sens du monde :)
Le monde devient de plus en plus complexe et aussi nous recevons bcp d'informations si bien que nous avons du mal à construire une personnalité, mais aussi des croyances structurantes qui puissent donner l'impression (celle des gens sains) de contrôler un minimum notre vie.
@zanfux oui le film peut aussi être compris comme cela mais je parlais du contrôle que l'on a sur soi-même pas celui qui nous est aussi imposé et dont on ne se rend pas compte bon plus d'ailleurs
En se basant sur votre conclusion, on pourrait donc se dire que les personnes dont vous parlez sont bloquées, à ce moment de leur vie, dans leur capacité d’adaptation aux changements (inévitables) du monde qui les entoure ? Qu’elles n’y arrivent plus ? Est-ce que, par conséquent, il ne s’agit pas quand même là d’un symptôme ? Pas forcément de la folie, bien sûr, mais d’un trouble ou d’une maladie mentale (dépression) par exemple ? Ou je n’ai rien compris ? 😅
Selon moi, et ce n'est que ma vision, la folie serait d'avoir la conviction de connaître la vérité, alors que nous ne la savons pas. Elle pourrait donc être collective ou individuelle et pas nécessairement souffrant.
J'ai arrêté à 1.07 minute, et vous avez tout dit. J ai plus envie. Je ne comprend plus comment fonctionne les gens. Le boulot devient insupportable, plus d apéro, plus d 'ambiance, plus de rire. C est triste. Et ca me déprime.
Ah oui lesquelles ?? Oui je suis un peu au fond du trou. Mais j'y suis bien. Il y a un projet de reconversion que j aimerais faire mais il me faut du temps pour y réfléchir. Mais j ai une mère qui me fout la merde et j attends qu'elle décède pour qu'elle libère la place chez moi. Je n ai pas envie non plus de travailler pour quelqu'un. J en ai trop pris sur moi d'obéir comme un chien à ces chefs. J ai 54 ans. Mon ancien métier ne m'interresse plus. Eh bien j' attends. Payer un loyer dans le région est de 700 euros maintenant. Je ne trouve que des boulots mal payés. De 1000 à 1300 euros par mois. Donc j' attends qu elle dégage car elle me pourrit la vie jusqu à la moelle.
Comme je suis un penseur par désir de combler l’ennui je vais définir ma vision de la folie, sur une base de réflexion psycho-philosophique, et cela avant de voir la vidéo, par honnêteté. La folie serait plurielle. D’une part elle peut se manifester par un renforcement manuel, d’autre part avec une structure atypique (génétique ou culturelle), ou encore par le biais d’un renforcement délétère auto-entretenu (événement traumatique). La folie ne se définie pas, avec dés exemple, ni avec des cases à cocher : elle est en relation directe avec le groupe. Oui, pour moi, la folie n’a de sens que dans un groupe. Un individu seul ne peut pas être fou. La folie serait en effet un décalage dans le comportement mental ou social d’une personne. Si on considère une courbe en cloche, au centre, en moyenne, on a les gens normaux, et aux extrémités... les fous. Deux extrémités, car les fous eux-mêmes ne se regroupent pas dans un seul groupe. Ainsi, la folie est relative, et aussi unique que le visage, la vie. On peut remarquer que personne n’est vraiment au milieu de la courbe, donc tout le monde est un peu fou. Pour le fou, ce sont les autres qui sont fous, et dans un monde de fous, la norme serait à eux ce que nous somme ici à la norme, ainsi dans un tel monde... ce serait réellement nous les fous. Revenons sur l’idée de l’origine de la folie. En pensant à un sujet en boucle, on se focalise sur ce sujet et lui donnons une certaine réalité en nous. Penser au père noel lui donne une certaine existence en nous, et penser à la folie lui donne par la même une certaine existence en nous. Dès lors, en la cultivant on devient fou. Ainsi je me suis un jour dit que la question dont on ne devait pas trouver de réponse serait ainsi : « Suis-je fou ? » Il y a pire : tomber sur une réalité inadmissible. Impossible de l’admettre, et dès lors il nous reste deux options : Taire toute pensées à ce sujet, ou tourner autour, sans pouvoir s’autoriser à y entrer. La boucle de la folie nous entraîne dans un vortex de pensées qui ne peuvent mener qu’à notre propre sabordage. Enfin, un trouble génétique ou culturel (je dis culturel car il me semble raisonnable de penser que la structure du cerveau dépend de ce qu’on en fait et que la folie dépend de cette structure), mais je n’ai rien à dire à ce sujet car je suis une brèle en neurologie, et en biologie. Revenons en donc à cette brave folie. La folie de l’homme n’ayant rien du fou à l’origine, c’est le doute absolu et sans rigueur. Une forme d’insécurité mentale, qui nous plonge dans un manque de repos, dans la folie. Tandis que l’autre folie, elle est dénuée de doute, elle n’est que conviction. Quand la première fait sa transition vers la seconde, il est à mon sens impossible de vraiment revenir à l’état d’origine. Notre schéma de pensées de base est anéanti. Entre la moyenne et le bord fou de la courbe il y a des gens qui se maintiennent entre les deux, se balançants entre la douce prairie de la folie et le cruel ravin de la réalité (notez bien la métaphore), certains tombants d’un côté et d’autres restants sur le fil du rasoir. Je ne sais pas vraiment comment ils feraient, mais ce doit être une grande majorité de personnes, comparativement à ceux tombants dans la prairie. Donc pour moi [La folie a ceci de particulier qu’elle ne vient pas tant de nous, que des autres].
Je m'y retrouve sur bien des aspects. Mais cette souffrance due à la déconnexion avec le monde qui nous entoure fini par se transformer en un grand vide. Même mes passions ne comblent pas ce vide. Un grand non sens, aussi bien de soi que du monde. D'où l'apparition de plus en plus fréquente de l'idée de suicide dans l'esprit. Plus le temps passe et plus je me dis que c'était sympa, j'ai vécu pas mal de choses, j'ai bien profité, j'ai fais le tour de ce qu'il y avait à voir ici, maintenant il est temps de partir. Vivre n'est plus une activité qui m'intéresse.
Bien sûr que l'on ressent un grand vide, une profonde dépression lorsqu'on "touche du doigt" notre impuissance et insignifiance... Par contre, n'oubliez jamais que c'est passager ces éprouvés, même si nos passions ne comblent pas le vide, elles redonnent du souffle. Vivre n'est pas une activité mais une expérience qui varie seulement de plaisir à déplaisir. Il faut accepter d'attendre et de se faire soutenir pour revenir à une phase de plaisir. Ne lâchez rien ! Allez à nouveau vers l'extérieur, vers les autres afin de trouver de nouvelles ressources lorsque les vôtres sont épuisées. Vous avez encore beaucoup de choses insoupçonnées à vivre :)
Très intéressant, merci :)
Depuis mes études je n'accorde plus vraiment d'intérêt au terme de "folie", mais dernièrement encore, une amie hospitalisée m'a demandé si elle était "folle" (enfin non, c'était plutôt une demande de confirmation), je parle toujours du continuum en réponse. Maintenant le terme ne veut juste plus rien dire pour moi.
Mais quand j'étais ado je rêvais de devenir fou, j'avais un espèce de fantasme de la folie qui me libérerait du mental, libérerait ce que je n'arrivais pas à exprimer, j'ai beaucoup écrit là-dessus. Mais je me suis fait à l'idée d'être irrémédiablement sous le joug de mon contrôle conscient rationnel, depuis.
Super intéressant le fait de sublimer la folie et de l'effet que ça peut jouer en soi :)
Merci de ton partage sincère !
À bientôt
Surtout pour être créatif, comme dans l’art. Par exemple pour lâcher prise sur ce mental qui fait office de censure
Moi : *saute de joie en voyant la miniature*
*pleure en voyant que je dois attendre 15 heures*
*réalise que ça sera le réconfort après l'effort du contrôle de philo*
"Toi, tu me complète"
Mince tu risques d'être déçu ! Il y aura bien Jack Nicholson, bien du Joker mais il n'y aura pas de Jack Nicholson en Joker dans cet épisode :( J'ai choisit cette miniature juste parce qu'elle contracte plusieurs éléments de la vidéo mais pas le Batman de Burton ;)
Bonne chance pour la philo en tout cas !!!
Merci pour cette vidéo salutaire ! Vos propos sont d'une finesse et d'une pertinence exceptionnelle selon moi...
Extrêmement intéressant ! Merci !
Merci pour votre éclairage/réflexion, et les références cinématographiques. Vos vidéos sont très didactiques! :)
*Très vrai.J'adore le concept de votre chaîne.Je vous ai découvert sur France 3,je ne regrette **pas.La** folie n'est pas vraiment définissable,il faudrait un point de comparaison mais étant donné que la normalité n'est pas définissable non plus...et je suis d'accord,la folie est peut être la seule manière de s'adapter aux incohérences du **monde.Au** fait,j'adore votre filmographie!*
Merci et bienvenue !
J'ai encore plein d'autres films dans ma hotte ;)
@@Vatefairesuivre merci😊 je vous fais confiance , j'ai regardé d'autres videos et vous avez bon goût !😊
Vous expliquez beaucoup plus mieux que mes profs ! Merci infiniment pour tes vidéos
Merci du compliment, c'est le but ;)
Tout à fait exact tout ça, je me sens comme ça aussi, l’impression de devenir fou dans un monde sans sens
Merci beaucoup, c'était très intéressant et fort rassurant! 😊
Avec plaisir
La quasi-totalité des gens a conscience que le monde est "fou". Le contrat social reposant sur une sorte de consentement à l'aliénation aux autres pour tenter de satisfaire un manque constitutionnel de l'individu, le désir, qui donne cette sensation d'être fondamentalement obligé d'avancer avec une béquille fragile, qui est notre capacité d'adaptation et qui ne garanti jamais un bon équilibre.
Super vidéo et bon sujet. Merci.
Alors je suis psychologue clinicien. J'ai été formé à la psychanalyse à la fac. Je suis en désaccord sur la folie. La folie se manifeste uniquement chez les sujets psychotiques. je ne pense pas que la folie )puisse être possible chez les sujets névrosés, ou alors il peut arriver que les sujets anxieux soient en proie à la peur de devenir fou, ce qui fait partie des symptômes anxieux. On ne peut pas passer d'une structure névrotique à une structure psychotique. La folie c'est surtout une déconnection nette à la réalité.
Gaslighting ? 🤔
@@m..g0209quoi ??
@@pbourdieu5422 Gaslighting c'est un processus qui amène une personne à douter de ses pensées, de ses actions de ce qu'elle est par le biais de manipulations et de stratagèmes.
Pbourdieu : Vous même êtes vous plutôt névrosé?
Parce que le "fou", c'est toujours "l'autre"...
@@hypnomachie a priori d'après mon analyse et d'après la théorie oui je suis névrosé mais je ne comprend pas le sens de votre phrase. soyez plus clair.
Ces gens sont en réalité parfaitement sains. Si on considère que ce n'est pas signe de bonne santé que de s'adapter à une société qui est malade, ces personnes sont en parfaite santé!
C’est ce que nous travaillons ensemble mais il faut l’accepter et en être convaincu, c’est là où c’est plus difficile
@@Vatefairesuivre Et surtout, une fois qu'on l'a accepté et qu'on est convaincu, on trouve comment, malgré tout, sa place dans ce monde qui part à la dérive? Et la motivation pour trouver la façon de vivre qui nous correspond le plus?
Avec un bon thérapeute 😉
En fait, je pense que c'est ca (commentaire de St*ph).
Le film Aviator aborde ce sujet avec une certaine intelligence.
Je profite de ce commentaire pour savoir s'il est possible de prendre contact avec toi en privé. Merci pour ton travail admirable.
Merci pour le commentaire ! J'en profite pour vous dire que oui, on peut vraiment me joindre en privé ;)
D'accord sur le fait qu'on a tous un grain de folie, qu'on peut tous tuer sans avoir de maladies mentales psy etc, il y a aussi dedans la gestion des émotions et dont les personnes les plus calmes peuvent aussi être les plus violentes à trop prendre sur soi que ça explose! Il y a la différence entre colère et rage aussi, dans une excellente série j'ai appris même si je le savais déjà que c'est bon de se mettre en colère de temps en temps, de vider son sac alors que quand une personne est en rage, elle n'est plus comme elle-même, devient + violente!
J'ai vu une excellent scène sur ça dans cette série "children of nobody", un terrible secret familiale qui a refait surface dont la personne a occulté ses souvenirs et quand c'est revenu petit à petit avec confrontation avec sa mère, le personnage principal a littéralement pété les plombs et je la comprends c'était qu'un petit secret mais un gros: Sa mère a trop secoué, battu sa petite soeur qu'elle en est morte et elle a remplacé sa petite soeur par une autre dans un orphelinat
C'était fort, plein d'émotion, choquant, bouleversant quand le perso principal la grande soeur a appris ça et c'est dur à encaisser, sa petite soeur morte tuée par sa mère
Merci beaucoup pour ce contenu !
Tu pourrais nous parler de développement personnel et de motivation?
C'est noté, mais y'a moultes choses avant !
Merci pour cette vidéo. J'ai vu beaucoup de très bon films. C'est appréciable d'avoir les sources. As-tu vu le film Bronson de Nicolas Winding Refn (2008) ? Il devrait te plaire ;)
La folie c'est celle de l'autre, celle qu'on lui projette dessus mais qui n'est en fait rien d'autre que ce qu'on garde refoulé dans notre ça, c'est pour pouvoir faire ces projections que ce mot a été créé
Blaise Pascale disait "L'homme est si nécessairement fou que ce serait être fou par un autre tour de folie que de croire que l'on n'est pas fou." Je crois qu'avec cette phrase il explique très bien ce paradoxe de la folie qui est qu'elle n'est vraiment ce qu'on lui prête comme caractéristiques que quand on cherche à s'en éloigner et que l'on se perd dans une normopathie. Etre normal, c'est se sentir bien avec ce que l'on est, aussi fou que cela pusse paraître aux yeux de ces autres qui projettent leur propre folie inavouée et font croire à celui qu'on interne que c'est lui qui a un problème.
Tu parles de la folie comme d'un diagnostic social par excellence et ça me fait penser à des auteurs socioconstructivistes comme Borch-Jacobsen et ses théories sur la fabrique des folies ou encore Hacking, car la société pour bien fonctionner a besoin de malades désignés dans lesquels projeter sa propre folie.
Super intéressant !
Je vais aller voir un peu ce que raconte Borch-Jacobsen à ce compte là, merci :)
Merci. Je sais pas si je suis « folle » mais j’ai vraiment la sensation d’être déconnectée avec le monde qui m’entoure. Il n’a plus de sens tant du contexte sanitaire que sociale.. et je ne sais absolument pas comment pallier à ce problème. Je veux dire oui il y a des jours où je me sens bien, mais il y a des jours où je me sens obligée d’être «conformée » à la société de faire plaisir cet d’aider les uns et les autres... ça me rends d’une tristesse profonde.
Par conséquent je ne sais pas sur quel pied danser.. :/
Bref merci pour cette épisode fort inscritif.continuez comme ça :)
Merci pour ce retour et partage d'expérience :)
Je pense (personnellement) que vue que la vie (sociale, ou peu importe) n'a aucun sens, il est très important de donner un sens à SA vie et de se sentir sujet libéré aux commandes (à minima) de ses actes et volontés. C'est comme ça que je m'applique à moi-même une rigueur face au non sens du monde :)
@@Vatefairesuivre merci beaucoup ! ^^
Le monde devient de plus en plus complexe et aussi nous recevons bcp d'informations si bien que nous avons du mal à construire une personnalité, mais aussi des croyances structurantes qui puissent donner l'impression (celle des gens sains) de contrôler un minimum notre vie.
On est obligé de se raccrocher à une infime partie du réel et se référer à ça, on est loin de la réalité, tous autant qu'on est c'est clair
@zanfux oui le film peut aussi être compris comme cela mais je parlais du contrôle que l'on a sur soi-même pas celui qui nous est aussi imposé et dont on ne se rend pas compte bon plus d'ailleurs
C'est une grande souffrance, c'est ça la folie.
C'est pas faux...
Du lourd 🪨
En se basant sur votre conclusion, on pourrait donc se dire que les personnes dont vous parlez sont bloquées, à ce moment de leur vie, dans leur capacité d’adaptation aux changements (inévitables) du monde qui les entoure ? Qu’elles n’y arrivent plus ? Est-ce que, par conséquent, il ne s’agit pas quand même là d’un symptôme ? Pas forcément de la folie, bien sûr, mais d’un trouble ou d’une maladie mentale (dépression) par exemple ? Ou je n’ai rien compris ? 😅
Je crois que je deviens vraiment fou colère incommensurable retombe pas pleurs haine dérèglement neurologique
Avez vous pensez aux hauts potentiels pour expliquer ce décalage !?
Certains correspondent en effet mais pas tous :)
Merci !
Avec plaisir !
Selon moi, et ce n'est que ma vision, la folie serait d'avoir la conviction de connaître la vérité, alors que nous ne la savons pas. Elle pourrait donc être collective ou individuelle et pas nécessairement souffrant.
Un fou c'est une personne qui a tout perdu sauf la raison.
J'aime beaucoup :)
@@Vatefairesuivre Elle est pas de moi j'avoue c'est un écrivain anglais qui l'a cité.
Encore un taré c’est sûr ! 🤣
@@Vatefairesuivre GK Chesterton l'ecrivain
ALORS COMMENT EDUQUER SES ENFANTS DANS CETTE SOCIETE AVEC DE NOUVELLES VALEURS QUI NOUS SONT PAS FAMILIAIRES?
Comme il nous semble que ce soit la bonne chose ! Ni plus, ni moins, ce sont VOS valeurs les plus importantes :)
Je me suis prouvé grâce à cette recherche youtube que je suis bien fou (je suis premier degré)
Qui ne l'est pas ? Je me méfie de ceux qui revendiquent ne pas l'être...
Merci.
Mais c'est moi qui vous remercie ;)
Le nihilistes est la cause principale de cette folie / je boss en médico-social et je ressent ça....
Un jour ce sera la classe d'être fou ... à moins que ce ne soit déjà le cas ;
J'ai arrêté à 1.07 minute, et vous avez tout dit. J ai plus envie. Je ne comprend plus comment fonctionne les gens. Le boulot devient insupportable, plus d apéro, plus d 'ambiance, plus de rire. C est triste. Et ca me déprime.
Y'a quand même quelques pistes pour que ça vaille encore le coup ! Faut pas baisser les bras sinon c'est la loose !
Ah oui lesquelles ?? Oui je suis un peu au fond du trou. Mais j'y suis bien. Il y a un projet de reconversion que j aimerais faire mais il me faut du temps pour y réfléchir. Mais j ai une mère qui me fout la merde et j attends qu'elle décède pour qu'elle libère la place chez moi. Je n ai pas envie non plus de travailler pour quelqu'un. J en ai trop pris sur moi d'obéir comme un chien à ces chefs. J ai 54 ans. Mon ancien métier ne m'interresse plus. Eh bien j' attends. Payer un loyer dans le région est de 700 euros maintenant. Je ne trouve que des boulots mal payés. De 1000 à 1300 euros par mois. Donc j' attends qu elle dégage car elle me pourrit la vie jusqu à la moelle.
Comme je suis un penseur par désir de combler l’ennui je vais définir ma vision de la folie, sur une base de réflexion psycho-philosophique, et cela avant de voir la vidéo, par honnêteté.
La folie serait plurielle. D’une part elle peut se manifester par un renforcement manuel, d’autre part avec une structure atypique (génétique ou culturelle), ou encore par le biais d’un renforcement délétère auto-entretenu (événement traumatique).
La folie ne se définie pas, avec dés exemple, ni avec des cases à cocher : elle est en relation directe avec le groupe. Oui, pour moi, la folie n’a de sens que dans un groupe. Un individu seul ne peut pas être fou.
La folie serait en effet un décalage dans le comportement mental ou social d’une personne. Si on considère une courbe en cloche, au centre, en moyenne, on a les gens normaux, et aux extrémités... les fous. Deux extrémités, car les fous eux-mêmes ne se regroupent pas dans un seul groupe. Ainsi, la folie est relative, et aussi unique que le visage, la vie.
On peut remarquer que personne n’est vraiment au milieu de la courbe, donc tout le monde est un peu fou.
Pour le fou, ce sont les autres qui sont fous, et dans un monde de fous, la norme serait à eux ce que nous somme ici à la norme, ainsi dans un tel monde... ce serait réellement nous les fous.
Revenons sur l’idée de l’origine de la folie. En pensant à un sujet en boucle, on se focalise sur ce sujet et lui donnons une certaine réalité en nous. Penser au père noel lui donne une certaine existence en nous, et penser à la folie lui donne par la même une certaine existence en nous. Dès lors, en la cultivant on devient fou.
Ainsi je me suis un jour dit que la question dont on ne devait pas trouver de réponse serait ainsi :
« Suis-je fou ? »
Il y a pire : tomber sur une réalité inadmissible. Impossible de l’admettre, et dès lors il nous reste deux options :
Taire toute pensées à ce sujet, ou tourner autour, sans pouvoir s’autoriser à y entrer. La boucle de la folie nous entraîne dans un vortex de pensées qui ne peuvent mener qu’à notre propre sabordage.
Enfin, un trouble génétique ou culturel (je dis culturel car il me semble raisonnable de penser que la structure du cerveau dépend de ce qu’on en fait et que la folie dépend de cette structure), mais je n’ai rien à dire à ce sujet car je suis une brèle en neurologie, et en biologie.
Revenons en donc à cette brave folie. La folie de l’homme n’ayant rien du fou à l’origine, c’est le doute absolu et sans rigueur. Une forme d’insécurité mentale, qui nous plonge dans un manque de repos, dans la folie.
Tandis que l’autre folie, elle est dénuée de doute, elle n’est que conviction.
Quand la première fait sa transition vers la seconde, il est à mon sens impossible de vraiment revenir à l’état d’origine. Notre schéma de pensées de base est anéanti.
Entre la moyenne et le bord fou de la courbe il y a des gens qui se maintiennent entre les deux, se balançants entre la douce prairie de la folie et le cruel ravin de la réalité (notez bien la métaphore), certains tombants d’un côté et d’autres restants sur le fil du rasoir. Je ne sais pas vraiment comment ils feraient, mais ce doit être une grande majorité de personnes, comparativement à ceux tombants dans la prairie.
Donc pour moi [La folie a ceci de particulier qu’elle ne vient pas tant de nous, que des autres].
Au fait je ne suis pas fou, je suis une tomate.
Je m'y retrouve sur bien des aspects. Mais cette souffrance due à la déconnexion avec le monde qui nous entoure fini par se transformer en un grand vide. Même mes passions ne comblent pas ce vide. Un grand non sens, aussi bien de soi que du monde. D'où l'apparition de plus en plus fréquente de l'idée de suicide dans l'esprit. Plus le temps passe et plus je me dis que c'était sympa, j'ai vécu pas mal de choses, j'ai bien profité, j'ai fais le tour de ce qu'il y avait à voir ici, maintenant il est temps de partir. Vivre n'est plus une activité qui m'intéresse.
Bien sûr que l'on ressent un grand vide, une profonde dépression lorsqu'on "touche du doigt" notre impuissance et insignifiance... Par contre, n'oubliez jamais que c'est passager ces éprouvés, même si nos passions ne comblent pas le vide, elles redonnent du souffle. Vivre n'est pas une activité mais une expérience qui varie seulement de plaisir à déplaisir. Il faut accepter d'attendre et de se faire soutenir pour revenir à une phase de plaisir.
Ne lâchez rien ! Allez à nouveau vers l'extérieur, vers les autres afin de trouver de nouvelles ressources lorsque les vôtres sont épuisées.
Vous avez encore beaucoup de choses insoupçonnées à vivre :)
M