Jeudis de l'IMA - Questions philosophiques à l’islam contemporain
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- เผยแพร่เมื่อ 5 ก.ย. 2024
- Jeudi de l'IMA
Y a-t-il un sens à parler de sortie de la religion pour les sociétés arabo-musulmanes ?
12 novembre 2015
Institut du Monde Arabe - Paris
Sous le titre « Questions philosophiques à l’islam contemporain », l’Institut du monde arabe propose, dans le cadre des Jeudis de l’IMA et sur un an, un cycle de rencontres philosophiques sur l’islam.
Ces rencontres sont animées par Abdennour Bidar, spécialiste de philosophie de l’Islam, docteur et agrégé de philosophie et producteur de l'émission « Cultures d'islam » sur France Culture. Chaque séance mensuelle sera ainsi conduite à partir du « questionnement du philosophe » adressé à telle science humaine ou sociale en particulier, dont un ou des éminents spécialistes seront mobilisés.
Dans un contexte de mondialisation, les différentes sociétés de la planète sont aujourd'hui interconnectées et ouvertes à une multitude d'influences culturelles, y compris dans celles où la religion traditionnelle reste, ou redevient, très présente. Peut-on ainsi, pour les sociétés arabo-musulmanes, parler de sécularisation, c'est-à-dire de sortie de la religion - alors même que pourtant l'islam conserve le plus souvent une position dominante et une autorité morale importante ?
Avec : Jean-Luc Nancy, philosophe, professeur émérite de l'université de Strasbourg, auteur entre autres de La création du monde ou la mondialisation (Galilée, 2002); Anoush Ganjipour, membre du collège international de philosophie, chercheur en philosophie islamique et comparée.
Séance animée par Abdennour Bidar, philosophe, spécialiste des évolutions actuelles de l'islam et des mutations de la vie spirituelle dans le monde contemporain, auteur, entre autres, de Plaidoyer pour la fraternité (2015, éd. Albin Michel) et Lettre ouverte au monde musulman (2015, éd. Les liens qui libèrent).
En partenariat avec France Culture
Pour en savoir plus :
www.imarabe.org...
Merci, je retiens "sortir de la religion c est sortir de l idolatrie".c'est vraiment ça dont souffre les musulmans d aujourd'hui c'est d avoir idolâtre une interprétation juridique de leur religion, d idolâtre des oulémas, le mythe du califat, alors que le texte coranique invite ses lecteurs a comprendre par eux même il les rassurent en leur disant qu'il les guidera vers le droit chemin si leur intention sont bonnes
Jean Luc Nancy est un sage.
Quand tu sais qu il faut maitriser 5 langues differentes pour comprendre le coran en langue arabe et que la oumma l ignore encore en 2022 c est sur ...
Anoush Ganjipour écrit : « dans une religion centrée sur la loi, le salut s’ordonne à l’action et non pas à la simple foi ». Cette réalité complique les séparations que l’on connaît entre spirituel et temporel, mais aussi entre privé et public. Il y a donc deux zones de conflictualité à en croire ce spécialiste.
J'ai bcp apprécié le raisonnement des femmes présentes dans l'auditoire qui se sont exprimées. C'est par elles (encore croyantes ou non) qu'arrivera la solution. Je ne m'attends pas à grand chose des dialogues entre philosophes et dirigeants religieux (tous des hommes par ailleurs).