Disons que tel que c'est présenté, la valorisation de l'échec est surtout un moyen de se faire mousser. Alors qu'en effet, l'intérêt de l'échec se situe dans l'apprentissage : quand je me plante, j'ai de bonnes chances ensuite de moins me planter à propos du truc qui m'a fait défaut. Cela dit, ok pour dire que le storytelling lié à tout ça peut être nocif ; en revanche, ça a toujours du bon de remettre l'échec en perspective. Dans l'exemple donné, je me suis fait virer, je me retrouve dans une merde noire, ça me semble être un bon réflexe, pour mieux passer l'orage, de se dire "Ok, c'est la merde ce qui m'arrive, mais profitons en pour en faire quelque chose de cool". Le fait de se dire que, mécaniquement, les échecs finissent par déboucher sur des choses sympas, c'est plutôt rassurant pour les gens (et c'est souvent vrai).
Je pense qu’ il faut surtout dédramatiser l’ échec. Beaucoup de gens redoutent d’ échouer, alors que l’ échec peut faire grandir si on sait en tirer de bonnes leçons. Les échecs peuvent alors être vus comme une voie vers le succès. Il ne s’ agit pas de rechercher l’ échec, mais de l’ accueillir de façon positive s’ il advient.
Intéressant et vrai. Même si lorsque j'échoue je ne peux pas m'empêcher d'en analyser les raisons. Je ne veux pas reproduire les échecs passés, surtout si ces derniers ont été douloureux.
Beaucoup de choses que nous pensons demander beaucoup de courage requièrent en fait beaucoup d'argent. Quitter son travail sans en avoir trouver un nouveau ? Argent ! Redémarrer sa vie dans une nouvelle ville ? Argent ! Partir en voyage même avec seulement un sac à dos ? Argent ! C'est très facile d'avoir le courage de ses convictions et de se relever de certains échecs quand on a un filet de sécurité... et très difficile de faire sans.
@nicolas320 Merci ! Car tout le monde occulte l'aspect financier qu'implique ce type de décisions (partir faire le tour du monde, tout quitter pour une autre ville, plaquer son travail...).
Il y a une série documentaire Netflix qui s'appelle "loosers ", que j ai beaucoup aimé. Échouer est une chose, rester sur ses échecs en est une autre...
Personne ne souhaite échouer ! Valoriser l’échec c’est faire d’un échec une source d’apprentissage c’est tout. Par contre, c’est bizarre que quelqu’un d’aussi calé que Mr Moukheiber ne cite pas « la place de l’échec chez Astolfi » ???
Personne ne veut échouer et trouve désirable un échec. Même à l'école, alors qu'on est dans un processus d'apprentissage, l'échec n'est pas vu comme une simple étape. L'échec est sanctionné par une mauvaise note et un statut de mauvais élève. Cet échec engendre de la souffrance chez l'élève et engendre une spirale de l'échec. Par quel miracle dans le monde professionnel l'échec serait une bonne chose. C'est tout à fait faux. L'échec est mal vu et est sanctionné. Il y a des gens qui sont démolis psychologiquement par l'échec. Encore de la merde en barre.
L’ échec est une des épices du succès. L’ échec rend le succès plus savoureux.
Disons que tel que c'est présenté, la valorisation de l'échec est surtout un moyen de se faire mousser. Alors qu'en effet, l'intérêt de l'échec se situe dans l'apprentissage : quand je me plante, j'ai de bonnes chances ensuite de moins me planter à propos du truc qui m'a fait défaut. Cela dit, ok pour dire que le storytelling lié à tout ça peut être nocif ; en revanche, ça a toujours du bon de remettre l'échec en perspective. Dans l'exemple donné, je me suis fait virer, je me retrouve dans une merde noire, ça me semble être un bon réflexe, pour mieux passer l'orage, de se dire "Ok, c'est la merde ce qui m'arrive, mais profitons en pour en faire quelque chose de cool". Le fait de se dire que, mécaniquement, les échecs finissent par déboucher sur des choses sympas, c'est plutôt rassurant pour les gens (et c'est souvent vrai).
Je pense qu’ il faut surtout dédramatiser l’ échec. Beaucoup de gens redoutent d’ échouer, alors que l’ échec peut faire grandir si on sait en tirer de bonnes leçons. Les échecs peuvent alors être vus comme une voie vers le succès. Il ne s’ agit pas de rechercher l’ échec, mais de l’ accueillir de façon positive s’ il advient.
Intéressant et vrai. Même si lorsque j'échoue je ne peux pas m'empêcher d'en analyser les raisons. Je ne veux pas reproduire les échecs passés, surtout si ces derniers ont été douloureux.
Mais merci d'analyser un peu tout ça. Ça fait du bien. Vraiment.
Beaucoup de choses que nous pensons demander beaucoup de courage requièrent en fait beaucoup d'argent.
Quitter son travail sans en avoir trouver un nouveau ? Argent !
Redémarrer sa vie dans une nouvelle ville ? Argent !
Partir en voyage même avec seulement un sac à dos ? Argent !
C'est très facile d'avoir le courage de ses convictions et de se relever de certains échecs quand on a un filet de sécurité... et très difficile de faire sans.
@nicolas320 Merci ! Car tout le monde occulte l'aspect financier qu'implique ce type de décisions (partir faire le tour du monde, tout quitter pour une autre ville, plaquer son travail...).
Comme toujours une histoire d'équilibre
Le génie de tous les temps 😊😊
Intéressant
Excellent !!!
La réponse est dans la question... toujours - jamais... même combat !
Il y a une série documentaire Netflix qui s'appelle "loosers ", que j ai beaucoup aimé. Échouer est une chose, rester sur ses échecs en est une autre...
Toujours très intéressant. Ça remet les choses en place… biais du survivant serait il l’opposition à l’homme de paille dans l’argumentaire? 🤔 😜
Non mais ce qui est intéressant c'est d'essayer. Dans l'idéal il faut réussir mais ce qui est valoriser c'est pas l'échec la tentative de réussite.
Personne ne souhaite échouer ! Valoriser l’échec c’est faire d’un échec une source d’apprentissage c’est tout. Par contre, c’est bizarre que quelqu’un d’aussi calé que Mr Moukheiber ne cite pas « la place de l’échec chez Astolfi » ???
Personne ne veut échouer et trouve désirable un échec. Même à l'école, alors qu'on est dans un processus d'apprentissage, l'échec n'est pas vu comme une simple étape. L'échec est sanctionné par une mauvaise note et un statut de mauvais élève. Cet échec engendre de la souffrance chez l'élève et engendre une spirale de l'échec.
Par quel miracle dans le monde professionnel l'échec serait une bonne chose. C'est tout à fait faux. L'échec est mal vu et est sanctionné. Il y a des gens qui sont démolis psychologiquement par l'échec.
Encore de la merde en barre.