Faut-il vraiment opposer émotion et raison ?
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- เผยแพร่เมื่อ 13 มี.ค. 2024
- On vous a sûrement déjà dit d’être moins émotionnel, d’être plus rationnel, mais est-ce vraiment possible de séparer émotion et raison ?
Cette séparation entre l'émotion et la raison date : on la retrouve dans certains écrits de Platon. Le plus souvent, cela sert d’ailleurs à dénigrer les émotions, que nous ne contrôlons pas. Mais qu’en est-il vraiment ?
Albert Moukheiber, expert du Lab de Welcome to the Jungle, docteur en neurosciences et psychologue revient pour une nouvelle saison de notre série Psycho Boulot !
Dans ce premier épisode, il s’intéresse à cette idée préconçue qui fait que l’on estime souvent que les émotions doivent laisser place à la raison, notamment dans le monde du travail. Il cherche également à nous expliquer comment tout cela fonctionne.
Selon Albert Moukheiber, le premier problème vient du mot émotion, qui a plusieurs définitions que l’on a tendance à mélanger : les activations biologiques, le ressenti et la manière dont on en parle. Surtout, ces trois définitions ne s’opposent pas à la raison. Les émotions sont toujours liées à une pensée associée, issue de notre raison.
Dans cet épisode, Albert revient également sur l’intérêt de réhabiliter les émotions en entreprises pour notamment prendre de meilleures décisions. Selon le neuroscientifique, les émotions sont essentielles pour nous permettre de savoir quoi faire. Il est donc naïf de penser que les mettre de côté permet d’être un meilleur décideur !
#welcometothejungle #neuroscience
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![[BEST-OF] Vous ne devez pas faire confiance à vos peurs avec Albert Moukheiber](http://i.ytimg.com/vi/-EYDjSOBAlI/mqdefault.jpg)
Quand il y’a Albert qui rentre dans ton salon qui t’explique des choses essentielles et puis se lève et sort 😂 merci 🎉
j'aime bcp ces vidéos, mais la combo voix (un peu dégradée à la captation) + mélodie en arrière plan trop dominante peut être améliorée je pense. Je n'ai pas une super oreille et j'ai dû me concentrer pour ne pas être trop brouillé par le jazz.
Merci pour ce travail, malgré la critique, c'est très apprécié :)
Merci ! je suis fan ! vous avez le don d'expliciter de façon très claire ce qui peut être complexe ! Très utile pour chacun d'entre nous !!
Vidéo très juste qui mériterait une large diffusion. Je fais la même remarque que dans les précédents commentaires : la musique est gênante. Elle empêche la concentration sur ce qui est dit. Et comme en plus je suis allergique au jazz, ce fut particulièrement éprouvant pour moi.
Cela reste de la psychologie, qui sert dans un " but " précis. Dans la spiritualité ou le bouddhisme on apprend plutôt à comprendre nos émotions en comprenant la cause qui les a créé et ne pas devoir s'identifier à eux comme étant "notre" émotion. Je préfère des enseignements plus directs qui vont au cœur des choses plutôt qu'une psychologie de surface qui nous apprend juste à peindre nos barreaux en or...
Et pourquoi, certaines personnes se permettent de dire à d'autres qu'elles sont trop émotives ? Dans l'autre sens, on n'entend pas une personne dire : "tu pourrais montrer ou avoir des émotions!". Pourquoi les personnes qui sont sensibles et qui ont des émotions sont-elles toujours rabaissées, montrées du doigt ?
Personnellement, je préfère ressentir mes émotions même si parfois elles sont très fortes, je me sens plus vivante.
Et à ceux et celles dont cette sensibilité gêne, regardez-vous en face avant de critiquer autrui. Peut-être que c'est vous qui n'êtes pas assez sensible ?...
la bête
Beaucoup de choses intéressantes dans cette vidéo.
Néanmoins, il y est affirmé que nous aurions en nous le pouvoir de « changer la bobine emotion-pensée », mais qu’est-ce qui nous prouve au juste que nous aurions réellement ce pouvoir? N’est-on pas la en train de réintroduire le « si tu veux, tu peux » sur lequel la méritocratie trouve sa légitimité?
Ça fait sens. Cela dit dans le cerveau, raison et émotions sont tout de même dans une relation que l'on peut qualifier grossièrement "d'opposition".
Pour simplifier, les zones cérébrales supportant la raison et les zones cérébrales supportant les émotions ont un effet inhibiteurs l'un sur l'autre (en autres, car le câblage est complexe la dedans 🧠). Par exemple, lorsque l'on réfléchis très logiquement à une émotion que l'on ressent (en en la decrivant à l'écrit par exemple), cela tend à réduire son intensité.
Ça ne veut pas dire qu'il faut plus valoriser l'émotion ou la raison. Mais c'est quand même utile de comprendre cette dynamique.
❤ hier j'écoutais une célèbre émission de radio qui proposait des exercices pour se débarrasser de telle ou telle émotion en 10 minutes. Je n'avais pas les mots pour expliquer pourquoi ça me semblait aussi illusoire que stupide voir dangereux. Vous venez de me les apporter...
J'apprécie beaucoup que des gens se positionnent enfin contre l'idée naïve d'effacer une émotion. J'ai bien aimé découvrir ces informations sur les liens entre émotion(s) et raison.
Cela dit je regrette que la position alternative proposée souffre du même problème : "remplacer" un couple émotion-raison par un autre n'est pas un acte qu'une personne peut faire d'elle-même de manière isolée du reste du monde, et même si c'était possible, ce ne serait pas souhaitable, car ce serait une mauvaise solution (non fonctionnelle) à un problème au départ mal identifié.
La plupart des problèmes émotionnels entre les gens ne proviennent pas à 100% d'une personne isolée qui ne sait pas gérer ses émotions alors que tout le monde autour est parfait.
Ils proviennent d'un système imparfait qui favorise malgré lui les conflits : des gens persuadés que le monde est 100% déterministe (alors que la plupart des informations nécessaires à une décision rationnelles ne sont pas accessibles), qu'il existe un comportement adapté à toutes les situations (alors que chaque situation a un comportement adapté idéal différent), et qui formatte les gens à par exemple ne faire que des feedbacks négatifs en négligeant l'impact que ça aura sur la santé mentale des personnes autour d'elles. C'est le système éducatif et l'environnement humain qui a formé le comportement de ces personnes, ce n'est pas un choix personnel. Et ce n'est pas possible d'en changer sans l'intervention de ce même environnement tout entier.
Nous vivons dans un monde où il n'y a pas de bonne réponse à toutes les questions. Il est essentiel d'ajuster les attentes de chacun en fonction de ce qui est possible et d'arrêter les attentes impossibles qui font souffrir tout le monde (offres d'emploi demandant 10 ans d'expérience à la sortie du diplôme? ou 10ans d'expérience dans un domaine apparu depuis 5ans?). Il est aussi essentiel d'être conscient des conséquences réelles de nos actions sur les gens qui nous entourent, et d'identifier clairement les actions interdites parce que délétères pour tout le monde à terme.
La solution n'est pas de changer les individus, mais le système.
Pousser les individus à s'adapter à un système toxique est la dernière des choses à faire.
Amener le système à se rendre compte de sa toxicité et proposer des améliorations aux personnes capables de changer le système, est probablement la meilleure des solutions actuellement disponibles.
Merci pour votre commentaire. Pour ceux et celles qui lisent, ce dont vous parlez s'appelle la cognition incarnée: nous sommes le fruit d'une interaction permanente entre notre cerveau, notre comportement et notre environnement. Quand je parle de remplacer ces dyades, je ne voulais pas dire uniquement "par soi meme", ca peut passer par autrui etc... merci donc pour votre commentaire qui permet d'eclairer cela!
S il n’est pas si simple de changer les individus, ce en quoi je suis parfaitement d’accord, il le sera infiniment plus de changer le « système », ce mot flou désignant un phenomème complexe émergent justement d’un grand groupe d’individu.
Je suis d’accord pour dire aux gens qu’ils doivent arrêter de culpabiliser, mais je ne le suis plus trop lorsqu’il s’agit de leur promettre des solutions miraculeuses qui ont bien peu de chances d’advenir (a moins d’être imposées par une minorité au reste de la population).
Cela reste de la psychologie, qui sert dans un " but " précis. Dans la spiritualité ou le bouddhisme on apprend plutôt à comprendre nos émotions en comprenant la cause qui les a créé et ne pas devoir s'identifier à eux comme étant "notre" émotion. Je préfère des enseignements plus directs qui vont au cœur des choses plutôt qu'une psychologie de surface qui nous apprend juste à peindre nos barreaux en or.
Les sujets de la chaine sont super et j'adore vraiment les tiens!
Merci pour la vidéo!
Excellente vidéo sur un sujet très intéressant 👍 Merci pour ces vidéos de qualité 🙏🏼
"Cerveau reptilien" --> "trucs de base" ça m'a bien fait rire !
La video est intéressante mais la musique est un peu forte j'ai du mal à me concentrer sur le propos
Pareil😢
La musique en fond sonore empêche d'écouter convenablement. Le volume est trop haut. 😢
Moi je kiff la musique hein
Merci pour cette vidéo ! :) "On a tous un tempérament de base" : c'est à dire ?
Moi je suis toujours d'accord avec le fait de dire à quelqu'un qu'il est trop dans l'émotion même si je suis d'accord avec le fait que l'émotion travaille de paire avec la raison.
Par exemple au boulot si il se trouve qu'une personne peut être trop dans l'émotion, elle ne va pas avoir le comportement adapté de personnes qui auraient pu ressentir cette émotion mais qui ont pu prendre du recul.
En effet il faut peut être changer le couple émotion/ pensée par un autre couple émotion/pensée mais malheureusement il se trouve que parfois on y arrive pas car l'émotion est trop vive !
C'est toujours brillant d'intelligence et de nuance, j'adore ce que vous faites, merci 👌 mention spéciale aux habillages sonores jazzy 👍
J'allais écrire à peu près le même commentaire merci de m'avoir épargné l'effort. Je ne me lasse pas d'écouter Albert.
GENIAL!!!!!!!!!!
C'est une vision intéressante de ces deux composantes de l'activité humaine. Au lieu d'une conception dualiste, il faudrait dialectiser le fonctionnement de la raison et de l'émotion. En rhétorique, les linguistes parlent même d'"émotion argumentée" en tant qu'instrument de persuasion.
C'est génial :D
Vidéo que je trouverais tout à fait importante, remarquant que nous mettrions trop souvent la charrue devant les bœufs, dirait l'expression sociologique pourtant connue. Aussi, comme autre expression, que nous passerions ou brûlerions des étapes (laxisme), pouvant mettre tous ses œufs dans le même panier, pouvant jeter le bébé avec l'eau du bain, etc. Nous n'oublierions pas, par conséquent, qu'un des pères de la neurobiologie française (mondiale), Henri Laborit, aurait pu préciser que nous ne saurions pas comment notre cerveau fonctionnerait. Lui qui aurait parlé de mécanique, ne pourrions-nous donc pas imaginer le petit de l'homme vivant dans un espace à deux dimensions, et comme ce pourrait être le cas des blattes pouvant possiblement longer les murs de nos maisons? Ne distinguant pas le fond de la forme (surface), pour lui, tout serait émotionnel, ne pouvant cependant vivre trop longtemps dans cet état sans information ou sans, surtout, réflexe nécessaire dans le but de résoudre ou d'établir des distinctions informationnelles. Par exemple, un enfant, dans son berceau, pourrait voir des portes d'armoire situées au-dessus de lui. Ne sachant pas trop ce que ce serait, il pourrait réagir par réflexe ou par de petits mouvements de tête, dans le but de s'apercevoir qu'une vue en perspective lui donnerait davantage d'informations. Ne serait-ce pas de cette façon, par conséquent, qu'il pourrait s'apercevoir de côtés, de profondeur, par suite de portes pouvant s'ouvrir, d'utilité par extension, etc.?
Pour faire suite, à partir du réflexe, nous pourrions penser qu'il pourrait acquérir des apprentissages (mémoires) et des conditionnements qui pourraient correspondre à des automatismes gestuels, d'images comme conceptuels dans le but, toujours, de résoudre certaines problématiques. Bien sûr, si nous revenions loin dans le passé dans le but de s'en convaincre, nous ne le pourrions, ne pouvant s'imaginer toutes les actions inconscientes que nous aurions pu réaliser depuis notre tendre enfance. Mais, pour nous-même, n'aurions-nous pas pu remarquer qu'un réflexe, un automatisme, une pensée (mémoire), voire raison aurait pu précéder toute action, si nous ne mourions pas sur le coup, n'exploserions, ne serions pas momentanément électrocutés, ne paralyserions, etc.? Autrement dit, agirions-nous vraiment par hasard, tout dans ledit univers pouvant avoir sa raison d'être, la liberté étant un concept que nous devrions mettre de côté dans le but de plus de rigueur méthodologique (intellectuelle)? Pour maintenant les fameuses expressions du genre de devoir maîtriser nos émotions, nous pourrions comprendre que, si les émotions ne seraient pas toujours basées sur quelque chose de valable ou plus tangible (plus d'informations), ce serait ça plutôt le vrai problème. Dans les autres cas, ne pourrions-nous pas penser à soit des problèmes mentaux, soit à quelqu'un qui, d'emblée, manipulerait avec quelque arrière-pensée (préoccupation), mais sans être pour autant atteint mentalement?
Pour toujours ce qui caractériserait ladite mécanique, nous pourrions penser que, à la base, il pourrait y avoir un >, ou quelque chose comme une activité électrique et (ou) hormonale et (ou) pulsionnelle (vasomotrice) qui remonterait jusqu'au niveau de l'hypothalamus (?). Serait-ce que ce dernier ne pourrait pas consister à savoir si tout irait bien en haut concernant notre homéostasie (équilibre), etc.? Serait-ce qu'il ne pourrait pas, au passage, toucher (?) quelques éléments (états) limbiques (mémoriels) dans le but ou non de quelque réminiscence et comme ce serait parfois le cas pour nous tous? Ne pourrait-ce pas être aussi le cas si, par exemple, le mot chien serait prononcé devant soi, mot qui pourrait bien être gentil, sinon mordre, tout dépendamment du type d'expérience subjective dans un certain environnement? Donc, encore une fois, rien ne se faisant vraiment au hasard, la mémoire allant avec nos apprentissages, ce dernier concept pourrait bien être beaucoup plus important que nous pourrions le penser. Concernant le stress, la tristesse, la colère, le dégoût, etc., venant d'affirmer que nous ne serions pas réellement libres, serait-ce que nous pourrions les éviter inévitablement? Ne serait-ce pas ce qui serait conditionné (l'égo?) plutôt qui ferait problème et qui indiquerait que nous les éviterions? Il ne s'agirait pas tant, par conséquent, de dosage (flou) quantitatif que d'apprentissage qualitatif, n'ayant aucun règlement de manœuvre ni mode d'emploi à proposer.
Vous Avez utilisé quoi pour le montage video ?
Merci ❤
Concrètement, comment changer de diade émotion - pensée ? Comment savoir que celle que l on choisira sera " mieux " ?
Vous êtes intelligent, je viens de découvrir votre page.
J’aime bien la musique en bas perso
❤❤
Un bon sujet de bac de philo ça 😄
Voici votre copie monsieur Moukheiber, 18/20.
On peut parler de passion par contre
Je sais pas c'est quoi ???? Allez next amigo
J'ai essayé de résoudre une équation avec mes émotions, c'est compliqué !
Si vous aviez pas d'émotions, vous seriez même pas intéressé pour la résoudre ;)
@@albertmoukheiber6704Ce que je voulais dire, je l'avoue maladroitement, c'est que le mélange raison-émotion est à géométrie variable. Cette dernière me semble moins utile lorsque je fais des devoirs de mathématiques (imposés par le professeur) ou que je joue une partie d'échecs dans ma routine quotidienne d'équilibre entre footing et sport cérébral. En tout cas, merci pour votre réponse et vos vidéos.
@@maximinmaster7511 ça peut jouer dans la motivation
Pas assez de bas-médium dans la voix et musique d'arrière plan beaucoup trop forte et perturbante, dommage vu que c'est du bon contenu.
Que c’est dur de regarder l’émission jusqu’au bout ça doit être mes émotions de chiantise qui s active je sais ce mot n existe pas mais c’est pas grave
Le problème que vous évoquez est surtout sémantique, de ce que j'ai compris de la vidéo. Mais peu importe que l'on se trompe de termes dans le langage de la vie de tous les jours, il me semble bien que l'opposition entre ces deux concepts est pertinente : on a d'une part "l'enfant qui sommeille en nous", qui nous incite à prendre les décisions les plus favorables à court terme dans une situation donnée (ex: j'ai faim, je vois un paquet de bonbons -> je ne résiste pas à l'envie d'en manger) ; et puis il y a "l'adulte", capable de cerner ce qui lui est le plus favorable sur le long terme, et surtout, capable de mobiliser sa motivation pour inhiber la réaction de son enfant intérieur (ex: je vois le paquet de bonbons mais j'évite d'en manger car je sais que c'est mauvais pour la santé).
ce dont vous évoquez se rapproche davantage du concept de pulsionnalité, le versant "adulte" représentant le surmoi (freud)
Ce qui est triste ( daumage) dans ces vidéo , ce n'est pas le pantin de bois qui vomis ses cours de faculté, c'est les commentaires naïf sur un sujet expliquer depuis 6000 ans par certainne philosophie .
Faut-il opposer l'opposition entre émotion et raison et leur non-imposition? Ne me jugez pas. Je sort de l'HP.
Il est moche le décor de cette vidéo, très intéressante toutefois.
marrant moi c'est le son qui m'insupporte avec les S sifflants qui me pètent les oreilles ^^ Mais j'adore l'intervenant et la vidéo est bien par ailleurs ;)
Arggg, la musique...dommage.
Le propos n'est pas clair et ne distingue même pas la raison de la rationalisation ; la pensée logique de la pensée magique... bref, ma bobine émotion-pensée me suggère que cette présentation est un peu naïve et superficielle, utile à flatter le spectateur indolent à peu de frais.