LE FAUX CHEF D'OEUVRE DE SCORSESE ! CRITIQUE DE KILLERS OF THE FLOWER MOON TOTALEMENT INDÉPENDANTE !
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- เผยแพร่เมื่อ 25 ก.ย. 2024
- On l'attendait ce film de Scorsese, un réal que l'on adore. Et patatras, la cata. On te dit pourquoi dans cette vidéo sans spoiler le film qui se spoile tout seul et surtout sans subir aucune influence ! Tu comprends tout dès le début ! Aucun enjeu. Ensuite, 3 heures interminables... Scorsese s'était déjà planté avec Kundun et Silence, mais ils étaient plus courts.
![[Full] 4 ต่อ 4 Celebrity EP.910 | 22 ก.ย. 67 | one31](http://i.ytimg.com/vi/4TR3MVpOiw8/mqdefault.jpg)
Je ne vais pas dire que je me suis ennuyé.... mais il ne sera pas pour moi un grand film...
Et je pense que j'aurai toujours du mal à suivre des personnages principaux qui sont des pourris... 😖(exemple: films de mafieux).
Le gros souci, c'est qu'il n'y a aucune surprise dans ce film... une fois qu'on a compris la machination.. je ne pense pas que ça méritait 3h30.
En revanche, le film a le mérite d'exister pour connaitre cette histoire de l'Amérique.👍
Merci pour votre intérêt et ce commentaire. Parfaitement d'accord avec votre analyse. Suivre des personnages principaux de ce genre durant 3h30, ce n'est pas évident. Surtout, effectivement, que cela reste toujours sur le même mode assez vite, et sans surprise. Nous pensons que ce sujet méritait mieux, enfin nous nous attendions à mieux, surtout avec Scorsese et les moyens qu'il a obtenus. Maintenant, comme vous dites, le film a le mérite d'exister.
@@cinescopie2023 je suis pas d'accord avec vous
@@dylanluffy334 Merci pour avoir pris la peine de nous donner votre avis. C'est bien qu'il y ait débat.
@@cinescopie2023 je trouve que c'est très bien réalisé les 3h passe vraiment bien Leonardo Dicaprio et Robert De Niro sont impressionnant et Lyli Gladstone et incroyable et juste que Leonardo Dicaprio incarne Ernest Burkhart plutôt que le policier qui est chargé de l'enquête sa donne un très bon tont Martin Scorsese ne voulait pas faire un film d'enquête mais un film sur ce peuple osage donc il on était victime c'est ça que Martin Scorsese voulait raconter cette histoire
@@dylanluffy334 J'avais bien compris les intentions de Scorsese, mais contrairement à vous, j'ai trouvé que cela restait au niveau des intentions. Pourtant amateurs du cinéma de Scorsese, pas seulement ses films de gangsters, j'avoue ne pas l'avoir trouvé très en forme sur ce coup-là. Sans doute attendais-je trop de ce film, et avais-je trop entendu crier au chef d'œuvre. J'y suis allé avec des personnes qui ont eu un avis encore pire pour certaines, comme quoi. J'ai voulu aussi me faire le porte-parole des personnes qui n'ont pas du tout aimé le film, en toute sincérité de leur part, d'autant que je n'ai moi-même pas été convaincu, à mon grand regret. Maintenant d'autres, comme vous, ont apprécié, tant mieux. Encore merci d'alimenter le débat. Au fond, quand un film dait parler et échanger c'est une bonne chose.
J'ai adoré pour moi son meilleur film avec Taxi driver et Silence.
Malgré un récit fleuve de 3h26, scorsese n'oublie jamais de parler de cinéma ,en introduisant le film avec le jaillissement presque fantastique d'un Geyser de pétrole précédé d'une cérémonie indienne, suivit par un montage de photos ( ou procédé photochimique) nous expliquant la situation socio-économique des Osages, Scorsese créé un contraste, une dichotomie visuelle et narrative entre spiritualité et matérialisme ,un questionnement presque subliminal et alchimique sur la transformation de la matière brute en une idée de cinéma, créant une passerelle audiovisuelle et philosophique, un pont entre les origines magiques et scéniques des arts du spectacle, et les premiers balbutiements du cinématographe, convocant les fantômes du Nickelodeon et autres ombres de la lanterne magique, tel l'enchaînement des diapositives et l'idée même de persistance rétinienne , pour ensuite enchaîner de manière plus organique et évidente avec la fameuse arrivé du Train ( en gare de la Ciotat) train qui délivrera au spectateur le personnage principal de l'intrigue, qui , comme poussé par une sorte d'énergie cinétique, tel le défilement automatique de la pellicule ,ouvrira les cadres du cinémascope, sur un territoire allégorique , dans un plan aérien ou zénithal sur les immenses domaines agricoles du personnage de De Niro, comme Dorothy qui en son temps donnait naissance aux images en technicolor du Magicien d'Oz(1938), oeuvre matricielle dans la filmographie de Scorsese depuis le séminal Bertha Boxcar (1972) .
Le prologue se terminera par l'arrivée de Ernest devant la demeure de son oncle rejouant le contre champ de l'arrivée de l'oncle Ethan/John Wayne dans l'ouverture de la prisonnière du désert (le classique de John Ford qui continu même après 70 ans de contaminer 80% du cinéma américain contemporain)une scène quasiment similaire chez Scorsese qui constitue une antithèse de celle de Ford dans laquelle le mal de ne provient plus des étendues désertiques du monde extérieur mais est déjà niché à l'intérieur même du sacro saint foyer familial, plus tard dans le film le plan Fordien du surcadrage de la porte d'entrée aura une autre signification quand le personnage de Ernest, attiré par le bruit de l'explosion d'une maison voisine, franchira le seuil de son foyer donnant sur un champ de ruine symbolisant le point de non retour pour Ernest, qui avec ce plan plonge littéralement dans le chaos des flammes de l'enfer .
Tout ce parcourt de mise en scène très opératique à travers l'histoire du cinéma sera vite mis à mal par un cut de montage brutal présentant le personnage de Deniro et DiCaprio dans un simple champ contre champ resserré et plus intimiste, désamorcant la grandiloquence de la première partie au profit d'un western en chambre plus sobre et épuré qui inscrit le film dans la lignée d'un autre grand film testamentaire de Ford , "l'homme qui tua liberté valence",à partir de la, le film deviendra un quasi huis clos jouant avec la plus grande intelligence des scènes de dialogues ,Scorsese ne cessera de travailler l'art du champ contre champ de toutes les manières possible, pour aboutir à quelques scènes de discussions parmi les plus marquantes de ces dernières années,sublimant toute l'ambiguïté d'un dernier regard entre Ernest et Mollie, ou encore la puissance de l'ultime face a face entre De Niro et DiCaprio rappelant presque celui de De Niro et Al Pacino dans Heat, ou les barreaux de prison viendront dessiner de manière subtile l'ombre d'une croix sur le visage d'un De Niro trahi par son fils spirituel.
le métrage glissera petit à petit vers un film de procès typiquement Scorsesien, autour des questionnements sur la délation ,(une obsession chez Scorsese depuis la vision du "Sur les quais" de Elia Kazan) une dernière partie plus procédurale, voir même Christique autour d'un triangle psychologique fascinant ou DeNiro devient le diable , a la fois rassurant mais perfide , DiCaprio, un Judas manipulé et Lily Gladstone un Jésus au féminin, véritable Martyre qui se laissera empoisonnée par compassion, crucifiée par amour .
L'archétype du Judas court a travers toute la filmo de Scorsese surtout dans ces derniers films, que ça soit le Frank Sheeran de the Irishman (tiraillé entre une autre représentation du Christ en la personne de Jimmy Hoffa, le saint patron des camionneurs et celle du démon incarné par Joe Pesci dans le rôle de Russel Bufalino ) ou celle du Kichijiro du film Silence , un personnage de lâche qui ne cessera de trahir le père Rodrigues mais qui paradoxalement restera son plus proche confident jusqu'à sa mort .
Merci pour ce commentaire de connaisseur. Vous êtes un passionné, avec la photo de Burt Lancaster dans Le guépard, le prénom du personnage de Taxi driver et le nom de famille de l'immense Daniel Day Lewis dans There will be blood, c'est parfait ! Excellente analyse, je trouve. Qui me donnerait envie de revoir le film. Même si, malgré tout, le jeu de Di Caprio ne m'a pas convaincu. Et même celui de De Niro, ne m'a pas entièrement convaincu, il a tendance à charger pas mal la barque depuis quelque temps, quand même, c'est sans doute volontaire tous ces personnages, y compris certains secondaires, interprétés de manière caricaturale, sauf celui de Lily Gladstone et de John Lightgow, mais cela ne m'a pas aidé.
@@cinescopie2023 pour DiCaprio je suis d'accord , il veut trop son deuxième Oscar j'ai l'impression, après je dirait que son côté stupide renforce l'ambiguïté du film, car on ne sait jamais si il est conscient de ce qu'il fait, si il se ment a lui même ,ou si il est réellement bête .
Par contre je trouve Deniro extraordinaire de subtilité ,il est vraiment le diable perfide ,celui qui murmure à ton oreille, qui te tend la main pour mieux te la couper. Pour moi il contamine constamment l'image , il est à la fois rassurant mais terrifiant, il ne fait que remplir des papiers alors que c'est lui le véritable mal ancestral .
@@travisplainview1663 oui, c'est sans doute ça. On sent bien qu'il veut montrer : je peux jouer aussi un abruti. Et c'est vrai qu'il ressemble à ça, même si on oublie jamais que c'est Di Caprio. ce n'est pas Daniel Day Lewis, par exemple, qui parvient, à mon sens et à mon goût, à disparaître derrière son personnage. D'ailleurs dans Gangs of New-York, il éclipse Di Caprio, à mon sens et à mon goût sans doute aussi car je suis un inconditionnel de Daniel Day Lewis. Dans There will be blood, que vous semblez apprécier, au moins de le nom du personnage, il campe une ordure, mais on s'intéresse à lui, il nous hypnotise et nous donne à ressentir quasiment tous les aspects de cette personnalité complexe qui finit par pencher du mauvais côté. La relation avec son fils est exemplaire de complexité avec y compris des sentiments positifs. Bref, il y a de la nuance. Je n'ai pas ressenti cela avec Di Caprio, j'avoue que son éventuel attachement à son épouse ne m'a pas particulièrement frappé. Cela m'a semblé théorique, toujours embêtant quand il s'agit de sentiments. Et comme le film est quand même centré sur lui... On a l'impression que l'acteur veut nous faire une démo, comme au moment de l'annonce de la mort de l'enfant, mais une démo qui ne m'a pas convaincu, et une démo quand même, donc visible.
@@cinescopie2023 Effectivement There Will be Blood est mon film préféré voici mon top 10:
TWBB
Taxi driver
Rosemary 's baby
Rencontre du troisième type
La prisonnière du désert
Le guépard
Le pont de la rivière Kwaï
Blade Runner
French connection
Jules et Jim
@@travisplainview1663 Excellent ! Difficile quand même de n'en choisir que 10. Allez, je tente. Rocco et ses frères, Citizen Kane, 2001, La horde sauvage, Playtime, Tess, Le parrain, Il était une fois en Amérique, My fair lady, et en 10 tous les autres que je n'ai pas mis ! Exercice vraiment délicat. J'aurais pu en mettre certains de votre liste.
J'étais impatiente de le voir...et la déception a été à la hauteur de l'attente ! Scorsese a raté là l'occasion de faire un immense film sur les amérindiens Osages, il en avait la matière et surtout les compétences. Dommage !
Oui, c'est vrai. Venant d'un autre que lui, on aurait été peut-être + indulgent. Mais là déception est à la hauteur de l'attente. Merci pour votre commentaire.
Je ne suis pas certain justement que Scorsese avait totalement les compétences pour ce type de long-métrage. Il a déjà raté Kundun et Silence, 2 purges pour beaucoup. Ce n'est clairement pas le genre de film, et de style adopté, qui lui convient. Et cette fois c'est encore plus long. À la base c'est d'ailleurs, je crois, une idée de Di caprio que d'adapter le livre de David Grann. Le film tel qu'il est aurait pu être tourné par un autre réalisateur, alors qu'il est difficile de voir quelqu'un d'autre tourner une des grandes réussites de Scorsese. Mais il bénéficie de son duo de stars, de Cannes et d'une campagne médiatique excellemment orchestrée, merci Apple.
@@LouisPoyol-b6x on fait comment pour le voir en 2 fois ? On regarde la moitié, on sort et on revient un autre jour, on repaie sa place pour voir l'autre moitié ? Vous devez travailler pour apple!!! J'ai déjà vu des films plus long que celui-là ou aussi long et je n'ai pas eu besoin de les voir en 2 fois! Gardez vos conseils à 2 balles, je sais ce ue je vois, ce que je pense !
@@LouisPoyol-b6x Visiblement votre courtoisie est aussi défaillante que votre intellect car je ne comprends absolument rien à ce commentaire. Je vous remercie donc de garder vos élucubrations pour vous. Merci.
J'aurai aimé voir cette vide avant d'aller au cinéma hier. Je me suis fais avoir par la promotion et la BA. C'est ennuyeux, très long, il ne ce passe pratiquement rien car on comprend tout dès le début et ensuite c'est tout le temps répétitif. On a faillir sortir de la salle mon amie et moi. On a tenu mais on regrette. A fuir!
Merci pour ce commentaire. Désolés pour vous et votre amie. Je compatis. L'idée d'ailleurs de cette vidéo est d'alerter sur le fait que ce film n'est pas forcément le chef d'œuvre absolu que nous vend effectivement la promotion. On n'a pas le droit de dire autre chose. Le principe de cette chaîne est tout le contraire : aucun parti pris (on adore Scorsese et les films très longs, parfois même difficiles d'accès, que nous conseillerions pas à tout le monde) , aucune grille de lecture toute faite, une complète indépendance, une grande ouverture, pas d'exclusive et, bien entendu, une connaissance de l'histoire du cinéma mondial, dès l'origine jusqu'au aujourd'hui.
On a quand même pu voir Dicaprio prendre une fessée en mode 50 nuances de franc-maçon.
D'ailleurs, pourquoi on nous montre ça ? Ça a l'air d'être une pratique normale parce que la batte qu'ils utilisent a leur symbole gravé dessus. Je croyais que c'était un club de réflexion et d'échange, pas un club SM x')
C'est vrai ! Merci pour le commentaire.
Je vais le regarder quand je pourrai avec donc maintenant une attente moindre.
La référence " Porte du Paradis" est de mauvaise augure. C'est le film de Michael Cimino qui a mis le genre du Western en hibernation... Ça me rappelle que je viens de revoir The Deer Hunter...
Merci pour ce commentaire. Le western avait déjà du plomb dans l'aile avant le film de Cimino ! Mais son échec n'a rien arrangé, c'est certain. Le film de Scorsese ne relève pas du tout du western, soit dit en passant. Peut-être qu'une attente moindre permettra de le voir autrement. The deer hunter, voilà un film bien construit. Et l'interprétation de Robert de Niro n'a rien à voir avec la caricature qu'il nous sert dans Killers. On dirait qu'il joue dans Mon beau-père et moi, c'est dire. Ça n'aide pas le film. Alors que la plupart des seconds rôles, eux, sonnent justes. Même ceux qui jouent des dégénérés, on croirait des vrais. Durant 3h30, c'est difficile à supporter. Et encore une fois, nous adorons les films longs, très longs. Je garde un souvenir ému du film de John Frankenheimer, Le marchand de glace est passé, d'après une pièce d'Eugène O'Neil, qui dure 4h. De dialogues, donc. Et, dernier exemple, nous avons adoré découvrir, d'une seule traite, la version longue, 5h20 de 1900. Encore merci d'avoir pris le temps de commenter et de votre confiance.
Mais non, mais pourquoi !!! Je voulais entendre que ce film que j'attends depuis des mois est époustouflant, dingue, merveilleux ! Là du coup, c'est la bonne douche froide.
Il faut bien avouer qu'en voyant la tronche de Di Caprio (que j'aime bcp par ailleurs) dans la BO, j'ai tiqué...
Je n'ai pas de problème avec les films très longs et j'adore Scorese. Mais la, je vais vous faire confiance et passer mon tour sûrement. Je suis trop triste 🥺
Vraiment désolé. Pareil. Nous étions enthousiastes avant d'y aller, nous adorons les films amples, longs, le sujet nous intéressait. Et puis la douche froide. Peut-être en attendions nous beaucoup trop. Le film.est ambitieux, c'est certain. Et nous navons pas trouvé qu'il était à la hauteur de ses ambitions. Merci en tout cas de la confiance que tu nous témoignes et pour ce commentaire.
Bravo tu viens de passer a coté d'un chef d'œuvre
Pas grave : nous en avons vu tellement d'autres et en possédons déjà beaucoup dans notre vidéothèque, de véritables chefs- d'oeuvre, au hasard de Ford, Welles, Wilder, Hitchcock, Kurosawa, Ozu, Lean, Bergman, Fellini, Kubrick, Visconti, Bertolucci, Peckinpah, Cimino, De Palma, Coppola, Tati, Melville,Tarkovski, etc, etc, etc. Ceux-là, et tant d'autres, nous ne sommes pas passés à côté, c'est bien là l'essentiel. Merci pour ce commentaire très argumenté.
@@cinescopie2023 je parlais pas a vous je parlais a l'autre personne qui suit aveuglement votre avis
@@tinouschultz948 C'est moi qui ai eu le commentaire. Donc je réponds. Elle ne suit rien aveuglément. J'ai des arguments. Contrairement à vous. Et certaines personnes suivent d'autres avis, et elles le regretteront car on leur vend du vent grâce à une très grosse promotion. Ça ne prend pas partout, d'ailleurs. C'est mon rôle d'être honnête.
Mince avec ce que vous venez de dire ça remet en question ma sortie cinéma de ce week-end
Désolé, mais fais nous confiance. Ce n'est pas un film long, mais INTERMINABLE. Et pourtant nous aimons ce genre de film. Aucune émotion. Pas vraiment de tension. Ni de réflexion. Les personnages, à part Mollie, la femme osage mariée à Di caprio, ne sont pas intéressants, c'est caricatural. Et la mise en scène est zombiesque.
Et William est venu avec nous. Il a détesté. Venant de lui qui est très bon public, qui aime ces acteurs là et Scorsese, ça en dit long.
@@cinescopie2023vous exagèrez un peu vous avez une chaîne TH-cam et là vous êtes en train de déconseiller les gens d’aller voir un des meilleurs films de l’année juste pour votre avis purement subjectif
Pourquoi ne pas dire aux gens d’aller faire leurs propre avis ?
J'ai ADORÉ le film. La longueur ne m'a pas du tout dérangé tant le rythme était bien géré. J'ai ressenti ça comme un film de 2h00. C'est pour l'instant mon Scorsese préféré.
Le seul défaut que je lui trouve c'est en effet les musiques qui sont peu inspirées voire inexistantes. Un petit chef d’œuvre.
Tant mieux si le film vous a plu à ce point. Peut-être que l'on en attendait trop de notre côté. Ce n'est pas helas notre Scorsese préféré, vous l'avez compris. Difficile d'en choisir un d'ailleurs. Peut-être Le temps de l"innocence ou taxi driver. Mais il y en a tellement... Oui, c'est vrai les musiques étaient peu inspirées voire inexistantes. Merci pour ce commentaire et pour avoir partagé votre ressenti.
J'ai regardé le film sans attente particuliére, et en VOST. Pour moi il est facilement le meilleur film de l'année. Tout le film tourne autour de la duplicité des personnages "blancs", leur cynisme cinglant, et le climat d'insécurité insoutenable autour de la famille indienne de Mollie. Le "romantisme" dans le couple Ernest/Mollie n'est pas de premiere importance, car il ne peut y avoir de "vrai" amour quand l'un des partenaire est un meurtrier qui s'attaque aux menbres de la famille. Et on comprend dés le début que le marriage résulte à l'origine d'un calcul froid. La seule chose qui m'a ennuyé c'est DiCaprio qui imite l'expression de Marlon Brando dans le parrain. Mais c'est pas grave. L'enquête n'est clairement pas le théme principale du film non plus (c'est un choix fait par Scorsese) , elle arrive juste pour clore l'histoire, et constater la repentance de Ernest qui accepte enfin de témoigner, quand un de ses enfants meurt.
Merci d'avoir laissé un commentaire. Vos arguments sont entendables et si le film vous a enchanté, nous en sommes heureux. Nous l'avons également vu en VO, forcément. Et nous avions de hautes attentes, connaissant très bien l'oeuvre de Scorsese en général, étant friands de films à la durée hors normes, et passionné, en principe, par ce genre d'histoire, par le cinéma ambitieux et par le 7ème art, toutes époques et tous pays confondus. Comme ce film annonçait des ambitions élevées, relayées assez complaisamment, qu'il a bénéficié de moyens faramineux, nous l'avons aussi évalué en perspective avec ces paramètres en tête. De plus, nous nous sommes mis à la place des personnes qui auraient pu être dupées par cette promotion. À titre d'exemple, on vend un aspect "romance" totalement inexistent, et pour cause, du film, comme vous le soulignez très justement. Il n'y a pas non plus l'aspect fresque épique, que l'on retrouve dans ce genre de film, j'en cite dans la vidéo, et je donnerai un autre titre : 1900 de Bertolucci (5h20) ou Le guépard de Visconti, une référence pour Scorsese, parfaitement digérée avec Le temps de l'innocence. Et quand on compare avec La porte du paradis... Ici, aucune maestria dans la manière de filmer les lieux, c'est très confus, cela pourrait se passer n'importe où. Quant à la temporalité, elle n'est pas rendue. Ce que vous dîtes est exact concernant ce que le film raconte. Même si nous n'avons pas ressenti ce "climat d'insécurité insoutenable". Oui, Scorsese a changé la construction de l'oeuvre originelle ( d'origine), par conformisme. C'est sans doute un des problèmes du film, comme son image numérique factice, sa mise en scène académique, parfois même complaisante, comme dans la scène de l'interrogatoire avec la caméra dans le plancher, donc en contre plongée, où Di Caprio écrase l'image, alors que cela devrait être le contraire. Et si on s'intéresse aux peuples amérindiens, on n'y trouvera pas grand chose pour autant. La "repentance" finale n'est que théorique, et ne nous a pas touchés. Di Caprio joue la scène comme un cochon. Je ne pense pas qu'il cherche à imiter Brando, qu'il aie cette prétention là. Dans Le parrain, Vito Corleone perd un enfant également et il ne se roule pas par terre. La photo comparative entre Di Caprio et De Niro est, je pense, assez éloquente, on voit où est son modèle, ce qui est, au fond, assez logique en la circonstance. Meilleur film de l'année ? Ce genre de classement est forcément un peu subjectif, c'est normal. Et comme ces derniers temps les années cinématographiques sont extrêmement pauvres... Maintenant, replacé dans un contexte plus large, celui du film épique et de l'histoire du cinéma, où Scorsese, Apple et les journalistes suiveurs tentent de l'inscrire, cela ne tient pas une seule seconde quand on le compare aux grandes oeuvres cinématographiques que l'on connaît, en principe, quand on aime le cinéma, le vrai, comme nous dit la publicité autour de ce film.
En tout cas vous semblez aimer le cinéma, et cela fait toujours plaisir.
@@cinescopie2023 Peu importe finalement qui DiCaprio a cherché a imiter , j'ai pu lire ailleurs ce commentaire qui résume le probléme: " Dommage que Di caprio se force à se déformer la bouche et le menton pour avoir l air convaincant ça ne lui va pas du tout !". Aprés, quand DiCaprio s'est roulé par-terre, j'ai pas trouvé ça si mal. Mais il est vrai que DeNiro et Lily Gladstone ont mieux joué.
@@extrabigmehdi Je suis d'accord.
Difficile de se ruer dans une salle de cinéma pour aller voir ce film après ce que je viens d'entendre. Remettez-vous plutôt le DVD de Hugo Cabret.
Ah oui, Hugo Cabret, une véritable déclaration d''amour au cinéma ! Effectivement si j'avais vu ou lu une critique proche de la notre en vidéo, cela aurait douché mon envie, pourtant forte, de voir le film. La bande-annonce, et la promotion, donne une fausse image du film. De plus, les interprétations outrées des 2 stars masculines,, presque cartoonesque concernant Di Caprio, ne cadrent pas du tout avec la très grande austérité de la réalisation et de la narration, si on peut la qualifier comme telle.Il y a, j'ai l'impression, un refus du récit cinématographique dans ce film. Merci encore pour ce commentaire.
Allez faire votre propre avis peut être
Ces films Fleuves C’est normal qu’ils soient polarisants soit on y a accroché et on adore soit on rentre pas dans l’histoire et on s’ennuie
@@nicolasdrisset813Merci pour ce commentaire. Vous avez raison. C'est le seul film fleuve auquel nous n'avons pas accroché. Et pourtant, je suis client. Embêtant. Je n'ose pas dire plus c'est long plus c'est bon... D'ailleurs quand j'ai vu la longueur du Scorsese, je m'en suis réjoui. Maintenant, objectivement, les grimaces de Di Caprio sont plus difficiles à supporter sur cette longueur car il occupe beaucoup l'écran. Et cela manque d'ampleur. Quasiment tous les films fleuves, surtout quand il se passent dans un autre temps et, comme ici, dans un espace naturel, nous offre une vision bien plus ample par les moyens et le temps déployés. Comme chez Cimino, Bertolluci, Visconti, Lean etc. Ici, rien de tout cela. Le cinéma m'a semblé bien absent de l'écran. Et on a tout compris dès le début, il n'y a guère d'enjeu, donc la durée dans ce cas devient problème.
@@nicolasdrisset813 J'y suis allée y faire mon avis ! Et je confirme c'est long et je 'ai rien contre les films longs :un de mes films préférés "la fille du soldat Ryan" dure plus de 3h, c'est ennuyeux, aucun suspense, tout est centré sur Di Caprio et De Niro et non sur l'histoire des Osages...je ne suis pas rentrée dans l'histoire...bref...j'ai regretté d'y être aller !
🤣🤣 vous parlez français , mais vous avez que des affiches , et DVD Américains derrière vous , vous êtes une caricature😂 , il n' ya rien de Francais; affiche de HGClouzot, Jacques Deray, ou Demy, JDuvivier, Henri Verneuil , MAudirard etc.. Merci de parlé des film français
@@tzed4510 Merci d'écrire en français, visiblement ce n'est pas votre point fort. Je n'ai pas à me justifier auprès de personnes comme vous. Ma chaîne et mon travail parlent pour moi. Comme disait si bien Michel Audiard, je ne parle pas aux ... ça les instruit. Visiblement, vous en auriez besoin, d'être instruit, mais à votre âge c'est certainement trop tard, comme d'apprendre la politesse et le respect, entre autre. Allez déverser votre frustration ailleurs.
Sinon vous pouvez aller voir le prochain avenger…
Pourquoi quasi tout le monde est unanime sauf vous…?
Merci pour ce commentaire. Avengers n'est pas notre tasse de thé, merci pour cette invitation que nous sommes donc contraints de décliner. Nous sommes davantage Kubrick, Welles, Bergman, Visconti, Tati, Fellini, Melville, etc. La quasi unanimité est parfois sujette à caution, vous savez. Par exemple dans les pays totalitaires.
Les pays totalitaires y’a pas quasi unanimité…
@@daviddevilliers2828 Révisez vos cours d'histoire. Entre 2 visionnages d'Avengers.
@@cinescopie2023 C'est vrai ça, pourquoi vous avez un avis différent ? Quel culot ! Le monde serait tellement plus beau si tout le monde était d'accord sur tout, tout le temps ^^. C'est de la provocation. vous n'aurez plus de place pour les premières de Canne, na ! Ah là là , les temps changent... quand je pense aux boulets rouges tirés à l'époque de la Palme par certains contre Taxi driver (pour moi le chef d’œuvre de Scorcese, tellement plus mature que Mean Street dans l'approche des personnages, plus insidieusement violent et pervers que Les affranchis) et ce New York de l'époque, glauque et pourtant électrique, celui de Macadam cow-boy... de Cruising. Bon ,c'est subjectif oeuf corse. En tous cas j'ai été très étonné de ce concert de louanges dès l'arrivée de Killer OTFM et m'en suis, du coup, grandement défié, d'autant plus que the Irishman est pour moi un échec patent. Les infiltrés restent le dernier Scorcese que j'ai apprécié, c'est honnête, pas un chef d'oeuvre, loinde là, mais ça rempli le contrat et j'aime voir Nicholson cabotiner, il le fait au second degré, c'est un putain de numéro de cirque. Hugo Cabret est hors concours, c'est une ode hors du temps au cinéma, un poème, un ballet gracieux où l'enfance et l'illusion ( sœurs! siamoises) copulent pour notre belle et tendre joie.
Brefi-bréfa, on sent chez vous une intégrité, un respect du spectateur et une authentique liberté de ton qui font 'achte plaisir (je suis resté très jeune, non mais!). Pour le film, je n'ose rien en dire, j'attendrai de l'avoir vu, mais pour ce que j'en ai pu visionner , je pressens que je serai probablement proche de votre vision. Will see...
@@nicolasmassoulier6116 Merci pour ce commentaire très argumenté et très éclairé. Les films que vous citez sont pour moi des références,, Taxi, Macadam, Cruising.. Idem pour Nicholson dans Les infiltrés. Et je préfère ce dernier long-métrage à d'autres plus prétentieux. Ces derniers temps Scorsese empile les scènes dans ses films avec une certaine complaisance, je trouve, comme dans Irishman notamment, mais là, au moins, il était en terrain de connaissance. Pas avec KOTFM. Il a même déclaré avoir eu du mal avec ce tournage en décors naturels loin de la ville. Depuis, j'imagine que les chargés de com' ont dû lui conseiller de ne plus trop en parler. Effectivement c'est étonnant ce consensus, démenti ensuite par des spectateurs déçus auxquels on vend "du vrai cinéma", il y a également un peu tromperie sur la "marchandise", si je puis dire, et si on n'aime pas ce film, on n'aimepas le cinéma, on ne comprend rien, à part Avengers (j'ai reçu ce genre de reproches, alors que je me situe aux antipodes, mêmesi je respecte ceux qui aime ces films), limite on est idiot (un internaute, un troll, m'a même écrit le mode d'emploi du film !) J'ai l'impression qu'il s'agit là d'une illustration du conte d'Andersen : Les habits neufs de l'empereur. Et oui, je respecte le spectateur, et je vous suis reconnaissant de le souligner, quel qu'il soit, notamment celui qui n'intellectualise pas les films, n'attend pas un "message profond", et que l'on cherche à culpabiliser comme avec la promotion du Scorsese, relayée par des sbires ayant quelque intérêt à le faire, ou par des moutons de Panurge tout droit sortis du conte d'Andersen. Sur cette chaîne, je n'obéis à aucun diktat, et suis toujours prêt à discuter de tout, même quand on ne partage pas mon analyse. C'est visiblement votre cas, et c'est toujours rassurant quand on ne reçoit pas mal de commentaires insultants, mais des propos intelligents et sensés comme les vôtres. Encore merci, et j'espère à bientôt.
Vous êtes passé à côté du film…
De toute façon on s’en fout de votre avis 🤷🏻♂️
On s'en fout aussi du vôtre. Et moi au moins j'ai des arguments et de la culture. Comme dirait Cyrano, de votre côté cest un peu court, jeune homme. C'est le film qui est passé à côté de moi, mais je m'en fiche car comme l'a aussi dit Cyrano, une jupe est passée dans ma vie. Mais peut-être n' est-ce pas votre cas, ce qui expliquerait votre animosité tendance agressive