*L'histoire en direct - Le S.T.O. : Service du Travail Obligatoire (1993 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 6 décembre 1993. Par Patrice Gélinet. Avec François Cavanna, Yves Durand, Jean-Pierre Vittori et Jean-Pierre Rioux. Image d'illustration : affiche de propagande pour le Service du Travail Obligatoire (STO). Le service du travail obligatoire (STO) fut, durant l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, la réquisition et le transfert vers l’Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français contre leur gré, afin de participer à l’effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées dans des camps de travailleurs implantés sur le sol allemand.* *L’Allemagne nazie imposa au gouvernement de Vichy la mise en place du STO pour compenser le manque de main-d'œuvre dû à l’envoi des soldats allemands sur le front de l'Est, où la situation ne cessait de se dégrader. De fait, les travailleurs forcés français sont les seuls d’Europe à avoir été requis par les lois de leur propre État, et non pas par une ordonnance allemande. C'est une conséquence indirecte de la plus grande autonomie négociée par le gouvernement de Vichy comparativement aux autres pays occupés, qui ne disposaient plus de gouvernement propre.* *Un total de 600 000 à 650 000 travailleurs français fut acheminé vers l'Allemagne entre juin 1942 et juillet 1944. La France fut le troisième fournisseur de main-d'œuvre forcée du Reich après l'URSS et la Pologne, et le pays qui lui donna le plus d'ouvriers qualifiés.* *L'exploitation de la main-d'œuvre française par le IIIe Reich a concerné des travailleurs obligatoires (« les requis du STO »), mais on fit aussi partir en Allemagne des travailleurs volontaires attirés par la rémunération, ou voulant faire revenir un parent proche. Ces volontaires ne furent ni mieux ni moins bien traités que les requis, mais contribuèrent dans l'opinion, après la guerre, à un amalgame fréquent et injustifié entre requis du STO et volontaires. 250 000 prisonniers de guerre durent également travailler pour le Reich à partir de 1943 après avoir été « transformés » de gré ou de force en travailleurs civils.* *Sources : France Culture et Wikipédia* #Histoire #STO #ServiceDuTravailObligatoire #DeuxièmeGuerreMondiale #France #Allemagne #Occupation #TroisièmeReich #Nazisme #Collaboration #Milice #RégimeDeVichy #DéportésDuTravail #FrançoisCavanna #YvesDurand #JeanPierreVittori #JeanPierreRioux #PatriceGélinet #LHistoireEnDirect #FranceCulture
Une pensée pour mon père déporté STO en 1943 à Stuttgart à l'usine Porsche. Arrêté par un gendarme après son évasion du camp de jeunesse de Fréjus puis déporté. Ledit gendarme fusillé un an après par les résistants.
*L'histoire en direct - Le S.T.O. : Service du Travail Obligatoire (1993 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 6 décembre 1993. Par Patrice Gélinet. Avec François Cavanna, Yves Durand, Jean-Pierre Vittori et Jean-Pierre Rioux. Image d'illustration : affiche de propagande pour le Service du Travail Obligatoire (STO). Le service du travail obligatoire (STO) fut, durant l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, la réquisition et le transfert vers l’Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français contre leur gré, afin de participer à l’effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées dans des camps de travailleurs implantés sur le sol allemand.*
*L’Allemagne nazie imposa au gouvernement de Vichy la mise en place du STO pour compenser le manque de main-d'œuvre dû à l’envoi des soldats allemands sur le front de l'Est, où la situation ne cessait de se dégrader. De fait, les travailleurs forcés français sont les seuls d’Europe à avoir été requis par les lois de leur propre État, et non pas par une ordonnance allemande. C'est une conséquence indirecte de la plus grande autonomie négociée par le gouvernement de Vichy comparativement aux autres pays occupés, qui ne disposaient plus de gouvernement propre.*
*Un total de 600 000 à 650 000 travailleurs français fut acheminé vers l'Allemagne entre juin 1942 et juillet 1944. La France fut le troisième fournisseur de main-d'œuvre forcée du Reich après l'URSS et la Pologne, et le pays qui lui donna le plus d'ouvriers qualifiés.*
*L'exploitation de la main-d'œuvre française par le IIIe Reich a concerné des travailleurs obligatoires (« les requis du STO »), mais on fit aussi partir en Allemagne des travailleurs volontaires attirés par la rémunération, ou voulant faire revenir un parent proche. Ces volontaires ne furent ni mieux ni moins bien traités que les requis, mais contribuèrent dans l'opinion, après la guerre, à un amalgame fréquent et injustifié entre requis du STO et volontaires. 250 000 prisonniers de guerre durent également travailler pour le Reich à partir de 1943 après avoir été « transformés » de gré ou de force en travailleurs civils.*
*Sources : France Culture et Wikipédia*
#Histoire #STO #ServiceDuTravailObligatoire #DeuxièmeGuerreMondiale #France #Allemagne #Occupation #TroisièmeReich #Nazisme #Collaboration #Milice #RégimeDeVichy #DéportésDuTravail #FrançoisCavanna #YvesDurand #JeanPierreVittori #JeanPierreRioux #PatriceGélinet #LHistoireEnDirect #FranceCulture
STO en Belgique aussi, mon père déporté et non volontaire.
Une pensée pour mon père déporté STO en 1943 à Stuttgart à l'usine Porsche. Arrêté par un gendarme après son évasion du camp de jeunesse de Fréjus puis déporté. Ledit gendarme fusillé un an après par les résistants.
Excellent documentaire merci mille fois
Je suis content qu’il vous ait plu, Dawid. Merci pour votre commentaire.
J'ai conservé des ecrits de mon oncle où il racontait son histoire STO...
✍️ Un documentaire intelligent.
Merci
Mon grand père était STO durant la guerre il a eu une médaille mais ne l'a jamais montré il en avait honte...
✍️ Une pensee aux braves