Dire qu'à l'époque, il fallait capter des textes aussi denses et aussi profonds en une fois suite à une émission radio que personne ne pouvait podcaster ni même réécouter. Je suis peut-être limité intellectuellement, mais pour cerner la substance du discours, je dois revenir régulièrement sur ce qui a été dit. J'imagine que les auditeurs de l'époque devaient dire "Jouve, comme Hölderlin, comme Bernard Groethuysen, comme Maurice Blanchot sont des génies qui nous dépassent". Nous avons maintenant cette chance immense de pouvoir aller au fond des choses sans devoir fréquenter une bibliothèque universitaire. Pourvu que cela nous rende meilleurs !
Merci à vous, Renaud-Jules, pour ce commentaire enthousiaste et chaleureux ! Je vous souhaite également de très belles fêtes de fin d'année. Bien à vous.
*Friedrich Hölderlin : Folie et génie par Pierre Jean Jouve (1951 / France Culture). Diffusion sur la Chaîne Nationale le 23 octobre 1951. Réalisation : Roman Kowaliczko. Photographie de Pierre Jean Jouve : © Granger Historical Picture Archive / Alamy Stock Photo. Franz Karl Hiemer, “Portrait de Friedrich Hölderlin”, 1792. Lui-même traducteur, avec Pierre Klossowski, des “Poèmes de la folie”, Pierre Jean Jouve proposait quarante minutes en compagnie du poète allemand Friedrich Hölderlin, que le psychanalyste Jean Laplanche devait coucher sur son divan, plus d'un siècle après sa mort. Avait-il trouvé les clés de la folie du génial Hölderlin, que d'autres avant lui, et après lui, ont essayé de découvrir ? Cette folie, sans l'élucider, Pierre Jean Jouve nous la raconte ici, notamment à travers le récit qu'a laissé Wilhelm Waiblinger de la visite qu'il rendit en 1822 à Hölderlin, cloîtré dans la maison du menuisier Zimmer de Tübingen.*
*Source : France Culture*
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Dire qu'à l'époque, il fallait capter des textes aussi denses et aussi profonds en une fois suite à une émission radio que personne ne pouvait podcaster ni même réécouter. Je suis peut-être limité intellectuellement, mais pour cerner la substance du discours, je dois revenir régulièrement sur ce qui a été dit. J'imagine que les auditeurs de l'époque devaient dire "Jouve, comme Hölderlin, comme Bernard Groethuysen, comme Maurice Blanchot sont des génies qui nous dépassent". Nous avons maintenant cette chance immense de pouvoir aller au fond des choses sans devoir fréquenter une bibliothèque universitaire. Pourvu que cela nous rende meilleurs !
En tout cas, cela ne nous rendra pas pires. Merci pour votre commentaire, Pierre : j’y souscris pleinement.
Mais quel régal...
Un grand merci ! En espérant que France culture diffusera un jour les deux autres épisodes.
Je l'espère aussi. Merci pour votre chaleureux commentaire !
Merci !! Thibault, vous êtes une mine d'or; bonne santé, Joyeux Noël...
Renaud
Merci à vous, Renaud-Jules, pour ce commentaire enthousiaste et chaleureux ! Je vous souhaite également de très belles fêtes de fin d'année. Bien à vous.
Cela m'iterresse beaucy...
Beaucoup...