Le conseil numéro 2 est clairement celui qui me parle le plus! Étant très attaché aux classiques de ma jeunesse, ça n’a pas été facile au début de comprendre pourquoi les nouvelles versions de Fantasy plaisaient autant. Par exemple Eragon qui m’avait terriblement ennuyée quand j’avais 15 ans, alors que c’était le phénomène du moment m’avait énormément déstabilisé à l’époque. J’ai fini par voir les choses autrement en découvrant des univers plus « différents » comme le Pacte des Elfes-Sphinx (qui malheureusement moins connu) qui était différent du type de personnages que j’écrivais quand j’étais ado / jeune adulte. Sérieusement, je ne pensais qu’un jour j’aimerais un protagoniste qui est clairement n’arrive pas être fidèle à une femme et encore moins à être un père moyen et absent. Disons que le fait que sa femme, qu’il avait choisi par coup de foudre, est vraiment une folle hyper dépendante émotionnellement et capable de caprices immatures pour avoir l’attention exclusive de son mari au détriment de sa fille aide un peu. Sans parler du contexte de la guerre et de la difficulté de gérer deux royaumes en temps de crises, nous fait relativiser sur le questionnement de l’absence qu’il fait subir à sa fille. Bref, une trilogie qui m’a beaucoup plus convaincu dans l’importance de créer des personnages nuancés avec leurs qualités et leurs défauts qui peuvent s’accentuer dans les contextes les plus difficiles! J’avoue qu’il m’arrive encore d’idéaliser la trilogie du Seigneur des Annaux ou la saga de La Légende de Drizzt Do’Urden ou encore les Chevaliers d’Emeraudes quand on me parle de nouvelles « soi-disant » mieux écrites ou plus intelligentes. Il faut savoir prendre du recul pour mieux analyser se que raconte les histoires qu’on lit, un peu comme dans le conseil numéro 3. Dans mon cas ça me force à mieux repenser à mon propre univers et mes personnages, qui toujours été mes points forts dans mes histoires. C’est grâce à ce désir de comprendre que j’ai progressivement passé de l’équipe de héros exclusivement masculin ou avec un seul personnage féminin important à équipe de personnages féminins ou à une équipe hétéroclite de personnages incarnant des genres et des sexualités plus actuelles. Ça fait partie de la caractérisation de mes personnages au même titre que la race ou la classe qui doit forcément être utilisée de manière intelligente pour mettre en avant les personnages et leurs relations dans le contexte de l’univers. Évidemment, se n’est que mon humble avis et mon évolution personnelle de l’écriture. Je pense qu’il existe énormément de façon d’écrire de la Fantasy et des personnages qui correspondent mieux aux goûts du jour. Mais dans mon cas personnel se n’est que l’évolution naturelle de l’ado de 15 ans qui voulait déjà parler d’homosexualité masculine à cause d’un membre de sa famille et inclure des femmes fortes qui rappellent celles qui l’inspirait. Je ne me suis jamais forcé à parler de sujet qui ne m’intéressait pas pour plaire aux autres, j’ai toujours pensé à se que moi je voulais voir dans une histoire de Fantasy bien avant que le sujet de la représentation soit d’actualité! Un long commentaire pour dire que je suis d’accord avec les conseils numéros 2 & 3 qui correspondent parfaitement à se que j’écris déjà à petite échelle. Bref, une autre chose vidéo avec laquelle je suis 100% sur les deux conseils qui me correspondent! ^^
Ah, les conseils 2 et 3 ont du succès ^^ Oui, pour les lectures, je comprends la frustration. Moi aussi Eragon, qui avait été annoncé comme le nouveau Tolkien, m'a laissée de marbre. Je pense aussi qu'on idéalise certaines lectures faites jeunes, mais c'est ce qui fait leur charme. En fantasy, j'avoue que j'avais découvert avec bonheur Mercedes Lackey, une des premières autrices que j'ai lu à avoir des couples LGBT et des castings presque exclusivement féminins ! Encore merci pour le commentaire :)
@@CatherineLoiseau Pour Eragon, je l’ai qu’à cause de fait que j’avais l’âge de l’auteur! Il était clairement plus avancé que moi en écriture, mais niveau originalité j’étais plus audacieuse que lui. C’est juste dommage que de le livre n’a rien apporté niveau émotionnel et qu’à la fin du livre je n’ai pas eu envie d’en savoir plus sur son univers et ses personnages. Mais j’ai conscience qu’il y a eu un public pour ses livres, donc je ne peux dire objectivement que c’est mauvais. C’est juste trop classique même pour moi! C’est toujours intéressant de voir des autrices proposer des personnages différents dans ses œuvres! Louise Gauthier, l’autrice du Pacte des Elfes-Sphinx à été la première à me donner envie d’écrire sur un personnage « différent », avec son personnage d’elfe-hermaphrodite. Ça n’a beau être qu’un personnage tertiaire qui a été introduit pour duper un homme à femme pour le gag, j’ai aimé son histoire d’ancien médecin qui a cause d’un état alcoolisée avancé à donner le mauvais traitement à une mère qui donnera le « poison » à son enfant suite à ses recommandations, se qui explique pourquoi iel se considère indigne de sa profession et est devenue un simple guide dans le désert. Même si se personnage n’a qu’un très petit rôle dans l’intrigue, j’ai vraiment voulu écrire un personnage « différent » comme celui-ci dans mon univers! Ça m’a éveillé à l’idée de raconter des histoires autour de cette catégorie peu exploité en Fantasy (à l’époque) sur des personnes non-binaire ou possédant les deux sexes pour aborder l’importance qu’on accorde aux genres dans les rôles de personnages. Mon préféré restera mon personnage gender-fluide qui utilise la magie pour changer de genre soit pour accepter un pouvoir spécial lier à sa part féminine ou masculine et pour interagir avec différentes personnes qui sont influencés par les stéréotypes de genre et ainsi mieux les tromper. Mais surtout, j’ai aimé écrire sa dualité entre ses deux identités et comment iel refusait de renoncer à l’une de ses identités mêmes si en secret iel sait que pour rencontrer le ou la bon(ne) et fonder une famille, iel devra se conformé aux attentes de la société. À cause de mes propres difficultés à m’intégrer dans la société à cause de mon handicap, je me suis beaucoup reconnu dans son désir de vie normale sans pour autant avoir envie de renoncer à une partie de lui-même sous prétexte de ne pas être comme les autres. C’est vraiment stimulant d’écrire de la Fantasy avec des personnages « différents », ça rend les histoires plus personnelles et plus susceptibles de nous émouvoir. Un peu comme l’histoire de Drizzt sur le racisme et les préjugés qui nous pourrissent la vie l’a été quand je n’avais que 13 ans. Encore merci pour votre réponse! C’est toujours un plaisir d’avoir votre avis à mes commentaires ou mes questionnement sur un sujet. ^^
@@roxaneaudet9699 "Il était clairement plus avancé que moi en écriture, mais niveau originalité j’étais plus audacieuse que lui. " tu résumes exactement ce que j'ai ressenti à la lecture ! Je suis désolée en tout cas que la société ne soit pas plus inclusive, j'ai eu à souffrir du rejet au cours de mon adolescence, et la fiction m'a beaucoup aidée. J'avoue que les premiers exemples de personnages féminins capables, qui ne servaient pas que de faire valoir aux personnages masculins me sont venus de l'imaginaire. Pareil, c'est en imaginaire que j'ai découvert les premiers couples LGBT, les premiers personnages non-binaires, c'est aussi en imaginaire qu'il y a eu pour moi les premières représentations de personnes atypiques au niveau du fonctionnement mental ! La fiction a du poids et de l'impact, j'en suis convaincue !
@@CatherineLoiseau Ne vous en faites pas pour moi, j’ai appris certes à la dure les conséquences des préjugés lier à mon handicap, mais ça m’a permis de forger mon caractère et mon « intelligence » pour tenir tête aux autres avec les mots. Bien sûr que j’aurais préféré ne pas avoir à surmonter ses difficultés là, mais si je l’avais pas fait je n’aurais pas pu devenir la même personne et je n’aurais pas pu aider d’autres personnes avec le même handicap que le mien et leurs familles à accepter l’autisme comme une simple différente avec laquelle il est parfaitement possible de vivre. Encore aujourd’hui, je suis ennuyée par la représentation des « petits génies asociaux » qui sont des clichés inexact de l’autisme, mais je sais que c’est mieux qu’il y a 20 ans où on confondait déficience intellectuelle et autisme (profond). La société évolue et je crois que si on veut influencer en bien cette évolution il faut agir et parler ouvertement de ses sujets. C’est comme ça qu’on est passé d’il y a 15 ans de l’impossibilité qu’une fille qui sache parler et qui semble démontrer une capacité d’apprentissage d’être une autiste même légère, à quelque chose de banal aujourd’hui. Ce n’est évidemment pas parfait, mais c’est important de souligner les aspects positifs quand il y en a et de continuer à critiquer les mauvaises représentations. Et ça passe par les personnes concernées! Je suis aussi d’accord pour dire que l’imaginaire m’a aidé. Petite je m’identifiai plus aux personnages de d’autres races ou aux magiciens loufoques qu’au héros humain lambda. Les personnes différents me paraissent plus crédible et surtout mieux refléter mon ressenti d’être issu d’un autre monde. En grandissant, des œuvres comme Drizzt m’ont énormément parlé à l’adolescence. Je suis sincèrement désolée que vous avez vécu du rejet à l’adolescence. Mais un peu comme pour moi, la fiction et en particulier l’image, vous a aidé surmonter ses difficultés. Je suis contente de savoir qu’il y a d’autres personnes « différentes » qui one réussit à s’en sortir et que leur métier est lier à cette passion. C’est vraiment inspirant! ^^ Merci pour votre réponse, c’est toujours un plaisir de converser avec vous! ^^
Je dirais 2,5 pour moi : je me tiens au courant de l'actualité très régulièrement (mais peut-être pas autant qu'elle conseille), je lis énormément de romans historiques, et j'analyse ce que j'aime ou pas dans les livres (je fais l'exercice via mes avis de lecture de ma newsletter)
J'analyse certains romans pour mes chroniques. Je pourrais donc relire mes chroniques et avoir un regard plus aiguisé d'un point de vue personnel. Je n'y avais pas songé. Merci pour ta vidéo. :)
Merci pour le commentaire! Oui si tu fais déjà beaucoup de lectures et de chronique, c'est intéressant de te demander ce qui toi t'a plu en tant qu'autrice et que tu pourrais réutiliser
@@CatherineLoiseau j'aimerais m'y remettre au chroniques. L'an dernier je n'ai pas pu par manque de temps. Mon job était très chronophage à un certain moment.
Côté media (N°1) au quotidien, le tour est vite fait : France Info et radio locale. Je n'ai pas les moyens de m'abonner à un quotidien et je ne possède pas de téléviseur. Par ailleurs, j'ai été invité à participer à un groupe de lecture (N°3) dans le cadre de la sélection pour un prix. Mon souci vient de la forme de l'écriture qui prend le pas sur le fond du récit. Il m'arrive parfois d'abandonner prématurément un roman que l'entourage plébiscite. Je ne prétends surtout pas que le style est mauvais, seulement qu'il n'est pas compatible avec ma propre écriture et/ou mon appropriation de l'histoire.
La radio c'est pas mal, quand j'écoute, je fais France Info ou France Inter. C'est cool d'avoir été sélectionné pour un groupe de lecture, ça va être une belle expérience 😊
@@CatherineLoiseau "sélectionné" est un bien grand mot. Je crois plutôt que le groupe manquait de participants ! 😀😀Mon étiquette d'auteur ne me facilite pas la tâche en m'ornant d'un prestige involontairement usurpé. J'entends parfois :" ah ! si Jean-Yves n'a pas aimé, c'est que c'est pas bien !" ou pire :"dans ce cas, je ne le lirai pas !"
Bonjour, je ne connais pas la dame et je ne regarde pas les séries mentionnées. Pour revenir au sujet, j'applique les trois conseils dans l'ordre inverse de celui mentionné. Malheureusement, cela ne fait pas de moi un meilleur auteur. J'ai probablement manqué quelque chose. X) EDIT: Ah oui, j'allais oublié un truc super important: "Merci pour la vidéo." :b
Merci pour le commentaire :) La lecture, c'est quelque chose qui impacte sur le long terme, je trouve, one n'a pas forcément l'impression, mais lentement, ça infuse
Personnellement quand je lis les nouvelles dans le monde ça me déprime alors je ne pense pas utiliser le conseil numéro 1. Par contre pour les deux autres je vais regarder, très intéressant merci 😊
Le conseil numéro 2 est clairement celui qui me parle le plus! Étant très attaché aux classiques de ma jeunesse, ça n’a pas été facile au début de comprendre pourquoi les nouvelles versions de Fantasy plaisaient autant. Par exemple Eragon qui m’avait terriblement ennuyée quand j’avais 15 ans, alors que c’était le phénomène du moment m’avait énormément déstabilisé à l’époque. J’ai fini par voir les choses autrement en découvrant des univers plus « différents » comme le Pacte des Elfes-Sphinx (qui malheureusement moins connu) qui était différent du type de personnages que j’écrivais quand j’étais ado / jeune adulte. Sérieusement, je ne pensais qu’un jour j’aimerais un protagoniste qui est clairement n’arrive pas être fidèle à une femme et encore moins à être un père moyen et absent. Disons que le fait que sa femme, qu’il avait choisi par coup de foudre, est vraiment une folle hyper dépendante émotionnellement et capable de caprices immatures pour avoir l’attention exclusive de son mari au détriment de sa fille aide un peu. Sans parler du contexte de la guerre et de la difficulté de gérer deux royaumes en temps de crises, nous fait relativiser sur le questionnement de l’absence qu’il fait subir à sa fille. Bref, une trilogie qui m’a beaucoup plus convaincu dans l’importance de créer des personnages nuancés avec leurs qualités et leurs défauts qui peuvent s’accentuer dans les contextes les plus difficiles!
J’avoue qu’il m’arrive encore d’idéaliser la trilogie du Seigneur des Annaux ou la saga de La Légende de Drizzt Do’Urden ou encore les Chevaliers d’Emeraudes quand on me parle de nouvelles « soi-disant » mieux écrites ou plus intelligentes. Il faut savoir prendre du recul pour mieux analyser se que raconte les histoires qu’on lit, un peu comme dans le conseil numéro 3. Dans mon cas ça me force à mieux repenser à mon propre univers et mes personnages, qui toujours été mes points forts dans mes histoires. C’est grâce à ce désir de comprendre que j’ai progressivement passé de l’équipe de héros exclusivement masculin ou avec un seul personnage féminin important à équipe de personnages féminins ou à une équipe hétéroclite de personnages incarnant des genres et des sexualités plus actuelles. Ça fait partie de la caractérisation de mes personnages au même titre que la race ou la classe qui doit forcément être utilisée de manière intelligente pour mettre en avant les personnages et leurs relations dans le contexte de l’univers.
Évidemment, se n’est que mon humble avis et mon évolution personnelle de l’écriture. Je pense qu’il existe énormément de façon d’écrire de la Fantasy et des personnages qui correspondent mieux aux goûts du jour. Mais dans mon cas personnel se n’est que l’évolution naturelle de l’ado de 15 ans qui voulait déjà parler d’homosexualité masculine à cause d’un membre de sa famille et inclure des femmes fortes qui rappellent celles qui l’inspirait. Je ne me suis jamais forcé à parler de sujet qui ne m’intéressait pas pour plaire aux autres, j’ai toujours pensé à se que moi je voulais voir dans une histoire de Fantasy bien avant que le sujet de la représentation soit d’actualité!
Un long commentaire pour dire que je suis d’accord avec les conseils numéros 2 & 3 qui correspondent parfaitement à se que j’écris déjà à petite échelle. Bref, une autre chose vidéo avec laquelle je suis 100% sur les deux conseils qui me correspondent! ^^
Ah, les conseils 2 et 3 ont du succès ^^
Oui, pour les lectures, je comprends la frustration. Moi aussi Eragon, qui avait été annoncé comme le nouveau Tolkien, m'a laissée de marbre.
Je pense aussi qu'on idéalise certaines lectures faites jeunes, mais c'est ce qui fait leur charme.
En fantasy, j'avoue que j'avais découvert avec bonheur Mercedes Lackey, une des premières autrices que j'ai lu à avoir des couples LGBT et des castings presque exclusivement féminins !
Encore merci pour le commentaire :)
@@CatherineLoiseau Pour Eragon, je l’ai qu’à cause de fait que j’avais l’âge de l’auteur! Il était clairement plus avancé que moi en écriture, mais niveau originalité j’étais plus audacieuse que lui. C’est juste dommage que de le livre n’a rien apporté niveau émotionnel et qu’à la fin du livre je n’ai pas eu envie d’en savoir plus sur son univers et ses personnages. Mais j’ai conscience qu’il y a eu un public pour ses livres, donc je ne peux dire objectivement que c’est mauvais. C’est juste trop classique même pour moi!
C’est toujours intéressant de voir des autrices proposer des personnages différents dans ses œuvres! Louise Gauthier, l’autrice du Pacte des Elfes-Sphinx à été la première à me donner envie d’écrire sur un personnage « différent », avec son personnage d’elfe-hermaphrodite. Ça n’a beau être qu’un personnage tertiaire qui a été introduit pour duper un homme à femme pour le gag, j’ai aimé son histoire d’ancien médecin qui a cause d’un état alcoolisée avancé à donner le mauvais traitement à une mère qui donnera le « poison » à son enfant suite à ses recommandations, se qui explique pourquoi iel se considère indigne de sa profession et est devenue un simple guide dans le désert. Même si se personnage n’a qu’un très petit rôle dans l’intrigue, j’ai vraiment voulu écrire un personnage « différent » comme celui-ci dans mon univers! Ça m’a éveillé à l’idée de raconter des histoires autour de cette catégorie peu exploité en Fantasy (à l’époque) sur des personnes non-binaire ou possédant les deux sexes pour aborder l’importance qu’on accorde aux genres dans les rôles de personnages. Mon préféré restera mon personnage gender-fluide qui utilise la magie pour changer de genre soit pour accepter un pouvoir spécial lier à sa part féminine ou masculine et pour interagir avec différentes personnes qui sont influencés par les stéréotypes de genre et ainsi mieux les tromper. Mais surtout, j’ai aimé écrire sa dualité entre ses deux identités et comment iel refusait de renoncer à l’une de ses identités mêmes si en secret iel sait que pour rencontrer le ou la bon(ne) et fonder une famille, iel devra se conformé aux attentes de la société. À cause de mes propres difficultés à m’intégrer dans la société à cause de mon handicap, je me suis beaucoup reconnu dans son désir de vie normale sans pour autant avoir envie de renoncer à une partie de lui-même sous prétexte de ne pas être comme les autres. C’est vraiment stimulant d’écrire de la Fantasy avec des personnages « différents », ça rend les histoires plus personnelles et plus susceptibles de nous émouvoir. Un peu comme l’histoire de Drizzt sur le racisme et les préjugés qui nous pourrissent la vie l’a été quand je n’avais que 13 ans.
Encore merci pour votre réponse! C’est toujours un plaisir d’avoir votre avis à mes commentaires ou mes questionnement sur un sujet. ^^
@@roxaneaudet9699 "Il était clairement plus avancé que moi en écriture, mais niveau originalité j’étais plus audacieuse que lui. " tu résumes exactement ce que j'ai ressenti à la lecture !
Je suis désolée en tout cas que la société ne soit pas plus inclusive, j'ai eu à souffrir du rejet au cours de mon adolescence, et la fiction m'a beaucoup aidée.
J'avoue que les premiers exemples de personnages féminins capables, qui ne servaient pas que de faire valoir aux personnages masculins me sont venus de l'imaginaire.
Pareil, c'est en imaginaire que j'ai découvert les premiers couples LGBT, les premiers personnages non-binaires, c'est aussi en imaginaire qu'il y a eu pour moi les premières représentations de personnes atypiques au niveau du fonctionnement mental !
La fiction a du poids et de l'impact, j'en suis convaincue !
@@CatherineLoiseau Ne vous en faites pas pour moi, j’ai appris certes à la dure les conséquences des préjugés lier à mon handicap, mais ça m’a permis de forger mon caractère et mon « intelligence » pour tenir tête aux autres avec les mots. Bien sûr que j’aurais préféré ne pas avoir à surmonter ses difficultés là, mais si je l’avais pas fait je n’aurais pas pu devenir la même personne et je n’aurais pas pu aider d’autres personnes avec le même handicap que le mien et leurs familles à accepter l’autisme comme une simple différente avec laquelle il est parfaitement possible de vivre. Encore aujourd’hui, je suis ennuyée par la représentation des « petits génies asociaux » qui sont des clichés inexact de l’autisme, mais je sais que c’est mieux qu’il y a 20 ans où on confondait déficience intellectuelle et autisme (profond). La société évolue et je crois que si on veut influencer en bien cette évolution il faut agir et parler ouvertement de ses sujets. C’est comme ça qu’on est passé d’il y a 15 ans de l’impossibilité qu’une fille qui sache parler et qui semble démontrer une capacité d’apprentissage d’être une autiste même légère, à quelque chose de banal aujourd’hui. Ce n’est évidemment pas parfait, mais c’est important de souligner les aspects positifs quand il y en a et de continuer à critiquer les mauvaises représentations. Et ça passe par les personnes concernées!
Je suis aussi d’accord pour dire que l’imaginaire m’a aidé. Petite je m’identifiai plus aux personnages de d’autres races ou aux magiciens loufoques qu’au héros humain lambda. Les personnes différents me paraissent plus crédible et surtout mieux refléter mon ressenti d’être issu d’un autre monde. En grandissant, des œuvres comme Drizzt m’ont énormément parlé à l’adolescence.
Je suis sincèrement désolée que vous avez vécu du rejet à l’adolescence. Mais un peu comme pour moi, la fiction et en particulier l’image, vous a aidé surmonter ses difficultés. Je suis contente de savoir qu’il y a d’autres personnes « différentes » qui one réussit à s’en sortir et que leur métier est lier à cette passion. C’est vraiment inspirant! ^^
Merci pour votre réponse, c’est toujours un plaisir de converser avec vous! ^^
@@roxaneaudet9699 De même, toujours un plaisir, et merci pour ces paroles inspirantes !
Je dirais 2,5 pour moi : je me tiens au courant de l'actualité très régulièrement (mais peut-être pas autant qu'elle conseille), je lis énormément de romans historiques, et j'analyse ce que j'aime ou pas dans les livres (je fais l'exercice via mes avis de lecture de ma newsletter)
2,5, c'est un joli score !
J'analyse certains romans pour mes chroniques. Je pourrais donc relire mes chroniques et avoir un regard plus aiguisé d'un point de vue personnel. Je n'y avais pas songé. Merci pour ta vidéo. :)
Merci pour le commentaire! Oui si tu fais déjà beaucoup de lectures et de chronique, c'est intéressant de te demander ce qui toi t'a plu en tant qu'autrice et que tu pourrais réutiliser
@@CatherineLoiseau j'aimerais m'y remettre au chroniques. L'an dernier je n'ai pas pu par manque de temps. Mon job était très chronophage à un certain moment.
@@coralieodsynalsfouriau Oh, les jobs chronophages, je connais bien aussi ! Courage à toi !
@@CatherineLoiseau Merci. :)
Côté media (N°1) au quotidien, le tour est vite fait : France Info et radio locale. Je n'ai pas les moyens de m'abonner à un quotidien et je ne possède pas de téléviseur.
Par ailleurs, j'ai été invité à participer à un groupe de lecture (N°3) dans le cadre de la sélection pour un prix. Mon souci vient de la forme de l'écriture qui prend le pas sur le fond du récit. Il m'arrive parfois d'abandonner prématurément un roman que l'entourage plébiscite. Je ne prétends surtout pas que le style est mauvais, seulement qu'il n'est pas compatible avec ma propre écriture et/ou mon appropriation de l'histoire.
La radio c'est pas mal, quand j'écoute, je fais France Info ou France Inter.
C'est cool d'avoir été sélectionné pour un groupe de lecture, ça va être une belle expérience 😊
@@CatherineLoiseau "sélectionné" est un bien grand mot. Je crois plutôt que le groupe manquait de participants ! 😀😀Mon étiquette d'auteur ne me facilite pas la tâche en m'ornant d'un prestige involontairement usurpé. J'entends parfois :" ah ! si Jean-Yves n'a pas aimé, c'est que c'est pas bien !" ou pire :"dans ce cas, je ne le lirai pas !"
@@jean-yvespajaud134 Ah c'est sympa de mettre la pression comme ça ^^. Mais bon, c'est cool quand même comme expérience
Bonjour,
je ne connais pas la dame et je ne regarde pas les séries mentionnées.
Pour revenir au sujet, j'applique les trois conseils dans l'ordre inverse de celui mentionné. Malheureusement, cela ne fait pas de moi un meilleur auteur.
J'ai probablement manqué quelque chose. X)
EDIT: Ah oui, j'allais oublié un truc super important: "Merci pour la vidéo." :b
Merci pour le commentaire :)
La lecture, c'est quelque chose qui impacte sur le long terme, je trouve, one n'a pas forcément l'impression, mais lentement, ça infuse
Personnellement quand je lis les nouvelles dans le monde ça me déprime alors je ne pense pas utiliser le conseil numéro 1. Par contre pour les deux autres je vais regarder, très intéressant merci 😊
Oui, le JT est super déprimant, on est d'accord 😊