Non seulement les plantes peuvent séquestrer du carbone, mais les algues aussi! Les algues sont tellement sous-utilisées et, pourtant, elles séquestrent beaucoup plus de CO2 beaucoup plus rapidement que n'importe quelle plante terrestre. Les algues sont aussi extrêmement utiles d'un point de vue commercial et économique, car on peut faire plein de choses avec des algues (des biocarburants, des plastiques biodégradables, des engrais, de la nourriture pour le bétail, etc.), d'autant plus qu'elles poussent très rapidement, on peut donc commercialiser plein de produits beaucoup plus rapidement qu'avec les arbres. De plus, les algues maximisent des impacts positifs d'un point de vue écologique (elles combattent l'acidification des plans d'eau, elles fournissent un abri pour les proies dans les écosystèmes, elles fournissent de la nourriture pour plusieurs être vivants marins, etc.). Les algues s'inscrivent donc dans un paradigme de maximisation des impacts positifs, et non pas seulement dans le paradigme conventionnel qui cherche à réduire les impacts négatifs (ex.: réduire les émissions de GES et leurs impacts négatifs, réduire la pollution de plastique et ses impacts négatifs, etc.). Qu'on se comprenne bien : il faut de telles solutions (ex.: des épiceries zéro déchet, réduire nos émissions de GES, etc.), ce que je dis, c'est que la réduction des impacts négatifs est insuffisante à elle seule pour régler nos problèmes. Si on prend l'exemple des changements climatiques et des GES, même si la planète au complet devient carboneutre demain matin, le climat continuerait de se dérégler encore pendant longtemps car, au moment où on se parle, il y a déjà trop de GES dans l'atmosphère et, de plus, les émissions de GES continuent d'augmenter globalement. Il faudra donc être ''carbonégatif'', c'est-à-dire qu'il faudra fixer et enlever une énorme quantité de GES de l'atmosphère. Monsieur Guilbeault à mentionné les arbres, et c'est bien, mais les algues vont encore plus vite et ont une valeur économique beaucoup plus rapide tout en maximisant des impacts positifs, comme mentionné précédemment, avec un grand potentiel de création d'emplois également, la rentabilité économique des algues est donc aussi très intéressante. Le même principe s'applique aux déchets : même si la planète au complet serait zéro déchet demain matin, cela ne fera pas disparaitre le continent de plastique dans l'océan, il faudra donc être '''déchet-négatif'', c'est-à-dire soutirer des déchets de l'environnement. La bonne nouvelle est qu'il existe des solutions aussi dans ce domaine : adidas et Parley se sont associés ensemble pour faire des souliers et du linge avec un fibre qui est faite à partir des déchets de plastique qui se trouvent dans l'océan, par exemple, et, encore une fois, c'est rentable économiquement de le faire. Bref, tout cela pour dire que le paradigme de réduction des impacts négatifs n'est pas mal en soi, mais ne maximise que très rarement du positif et il s'agit d'un paradigme réactif, car, pour réduire des impacts négatifs, encore faut-il qu'il y ait eu des impacts négatifs commis. Il faudra donc aussi se tourner vers un paradigme de maximisation des impacts positifs de manière proactive à chercher comment utiliser la pollution, les déchets, les résidus, etc. de manière à les valoriser afin de répondre à des besoins pour la société.
Jai trouvé que cetait un super podcast, qui dénote les cotés positifs de notre gouvernement, car non on en entend pas parler. C'est un ministre très équilibré, et non, il ne peut pas faire autrement! Son point de vu est, selon moi, évolué positivement depuis greenpeace !
C'est bien de l'entendre sans qu'il passe 100% de sa cassette destinée au médias traditionnel par contre je suis extrêmement pessimiste pour l'homme au nombre de fois ou on peu comprendre qu'il doit se mentir à lui-même chaque jours pour continuer d'avancer alors qu'il sait pertinemment que ces enfants vont mourir plus jeune que lui sur une planète désolante exempte de culture et de loisir, pour les humains du moins. ;)
Michel Chartrand était socialiste, Einstein se disait socialiste, tes arrière-arrière-arrière parents étaient probablement "socialistes" avant que le mot soit autant salis. Pleins de gens étaient et seront socialistes, surtout ces dernières années avec le déclin des standards de vie et autres maux, faut pas être surpris. La critique du capitalisme est plus facile que jamais. Ça se fait quasiment toute seul. Ça prends pas grand effort pour réaliser que d'abandonner et de centraliser la gestion de nos entreprises et industries au sommet entre les mains d'une petite clique de grands employeurs, d'actionnaires et de princes industriels n'est probablement pas une recette gagnante pour personne.
@@ripleynosgoth Il y a trop de choses négatives dans chacun de ces projets d’envergure nationale pour que " j'aille un préféré " mais au moins ce sont des expérimentations concrètes, ça peut montrer l’exemple sur certaines choses et on peut tirer des leçons. Le socialisme est une tradition trop vieille et large pour se limiter à ces pays. Être socialiste ne veut pas dire cautionner tout ce qui se fait au nom du socialisme jusqu’ici, être socialiste c’est tout simplement critiquer le capitalisme pour ce qu’il est vraiment, de tenter d’en faire une analyse claire dans le moment, de débattre sans tabou pour améliorer nos conditions de vie, ne pas se faire d’illusions et tenter de proposer des pistes de solutions pour des problèmes concrets. Tant qu’il y aura les souffrances et les maux engendrés par le manque de démocratie et la corruption du capitalisme, il y aura des réactions et des réponses. Le socialisme poursuit le capitalisme comme une ombre poursuit son chien. Jusqu’ici, beaucoup de populations se sont inspirées du marxisme et l’ont interprété à leur manière, selon leur propre époque, culture, contexte et situation particulière. Il existe différentes branches et courants. Dans les années 1800s commençant avec les premières révoltes ouvrières sauvages en Europe, il y a déjà eu beaucoup d’expérimentations, parfois à plus petite échelle (Commune de Paris de 1871), et éventuellement à l'échelle d’un pays entier (pour la première fois avec la Russie en 1917), et ensuite notamment les pays que t'as énuméré. Je pense qu’une leçon qu’on peut tirer de la Russie, Chine, Cuba etc. c’est qu’il ne suffit pas de nationaliser l’entreprise, de tasser les petits princes industriels et de faire rentrer le gouvernement pour qu’il prenne le rôle de l’Employeur… au contraire même desfois ça donne lieu à encore plus d’abus et de corruption. Le problème c’est la centralisation du pouvoir au sommet (que ce soit pour un gouvernement ou une entreprise). Ce n’est pas une manière rationnelle ou efficace d’organiser un groupe, ça ne calque pas bien avec la nature humaine, ça donne lieu à trop de paresse et d’abus. L’alternative au capitalisme ne serait donc plus de remplacer les quelques grands employeurs ‘’privés’’ par un seul grand employeur ‘’public’’, il s’agirait plutôt de démocratiser l’entreprise, de dépasser le clivage entre Employeurs et employés, et d'arrêter d’abandonner le pouvoir au sommet. Un peu de la même manière que les paysans se sont débarrassés des Rois en organisant des républiques sur le principe que 1 citoyen = 1 vote, les travailleurs peuvent se débarrasser de leurs grands employeurs en organisant des syndicats et des coopératives sur le principe que 1 travailleur = 1 vote. Il y a rien qui justifie la pratique du capitalisme. Il faut arrêter de déresponsabiliser les gens et de les prendre pour des enfants passifs. Il est temps que ceux qui travaillent gèrent leurs propres affaires ensemble de manière adulte et responsable, au lieu de se donner un petit Roi qui prend toutes les décisions importantes, et dans son seul intérêt. Le socialisme n’est pas nécessairement une question de pays, c’est une question de comment on organise le travail.
C'est un message très important. Merci.
Non seulement les plantes peuvent séquestrer du carbone, mais les algues aussi! Les algues sont tellement sous-utilisées et, pourtant, elles séquestrent beaucoup plus de CO2 beaucoup plus rapidement que n'importe quelle plante terrestre. Les algues sont aussi extrêmement utiles d'un point de vue commercial et économique, car on peut faire plein de choses avec des algues (des biocarburants, des plastiques biodégradables, des engrais, de la nourriture pour le bétail, etc.), d'autant plus qu'elles poussent très rapidement, on peut donc commercialiser plein de produits beaucoup plus rapidement qu'avec les arbres. De plus, les algues maximisent des impacts positifs d'un point de vue écologique (elles combattent l'acidification des plans d'eau, elles fournissent un abri pour les proies dans les écosystèmes, elles fournissent de la nourriture pour plusieurs être vivants marins, etc.). Les algues s'inscrivent donc dans un paradigme de maximisation des impacts positifs, et non pas seulement dans le paradigme conventionnel qui cherche à réduire les impacts négatifs (ex.: réduire les émissions de GES et leurs impacts négatifs, réduire la pollution de plastique et ses impacts négatifs, etc.). Qu'on se comprenne bien : il faut de telles solutions (ex.: des épiceries zéro déchet, réduire nos émissions de GES, etc.), ce que je dis, c'est que la réduction des impacts négatifs est insuffisante à elle seule pour régler nos problèmes. Si on prend l'exemple des changements climatiques et des GES, même si la planète au complet devient carboneutre demain matin, le climat continuerait de se dérégler encore pendant longtemps car, au moment où on se parle, il y a déjà trop de GES dans l'atmosphère et, de plus, les émissions de GES continuent d'augmenter globalement. Il faudra donc être ''carbonégatif'', c'est-à-dire qu'il faudra fixer et enlever une énorme quantité de GES de l'atmosphère. Monsieur Guilbeault à mentionné les arbres, et c'est bien, mais les algues vont encore plus vite et ont une valeur économique beaucoup plus rapide tout en maximisant des impacts positifs, comme mentionné précédemment, avec un grand potentiel de création d'emplois également, la rentabilité économique des algues est donc aussi très intéressante. Le même principe s'applique aux déchets : même si la planète au complet serait zéro déchet demain matin, cela ne fera pas disparaitre le continent de plastique dans l'océan, il faudra donc être '''déchet-négatif'', c'est-à-dire soutirer des déchets de l'environnement. La bonne nouvelle est qu'il existe des solutions aussi dans ce domaine : adidas et Parley se sont associés ensemble pour faire des souliers et du linge avec un fibre qui est faite à partir des déchets de plastique qui se trouvent dans l'océan, par exemple, et, encore une fois, c'est rentable économiquement de le faire. Bref, tout cela pour dire que le paradigme de réduction des impacts négatifs n'est pas mal en soi, mais ne maximise que très rarement du positif et il s'agit d'un paradigme réactif, car, pour réduire des impacts négatifs, encore faut-il qu'il y ait eu des impacts négatifs commis. Il faudra donc aussi se tourner vers un paradigme de maximisation des impacts positifs de manière proactive à chercher comment utiliser la pollution, les déchets, les résidus, etc. de manière à les valoriser afin de répondre à des besoins pour la société.
Jai trouvé que cetait un super podcast, qui dénote les cotés positifs de notre gouvernement, car non on en entend pas parler. C'est un ministre très équilibré, et non, il ne peut pas faire autrement! Son point de vu est, selon moi, évolué positivement depuis greenpeace !
Le "gap" est dure entre Jancovici sur Thinkerview & notre ministre de l'Environnement. C'était quand même un bon entretien, chapeau!
De Greenpeace à approuver des contrats pétroliers! Faut le faire quand même, châpeau!
le petrole va tjs etre il va juste etre sans emission ! les pays abandonne l'electrification 1 par 1 .....
Je vais le passer ce podcast.
Lots of conservative bots in the comments, unfortunately. Beaucoup de bots pro-conservateurs dans les commentaires, malheureusement
@338Canada
Federal Model:
CPC: 208 (+89)
LPC: 73 (-87)
BQ: 30 (-2)
NDP: 25 (-)
GPC: 2 (-)
- November 26, 2023 -
C'est bien de l'entendre sans qu'il passe 100% de sa cassette destinée au médias traditionnel par contre je suis extrêmement pessimiste pour l'homme au nombre de fois ou on peu comprendre qu'il doit se mentir à lui-même chaque jours pour continuer d'avancer alors qu'il sait pertinemment que ces enfants vont mourir plus jeune que lui sur une planète désolante exempte de culture et de loisir, pour les humains du moins. ;)
Ouf , pauvre monsieur, pris avec Trudeau et les Libéraux
Steven Guilbeault a déclaré aujourd'hui (7 nov 2023) dans la chambre des communes qu'Il est un fière socialiste LOL
Michel Chartrand était socialiste, Einstein se disait socialiste, tes arrière-arrière-arrière parents étaient probablement "socialistes" avant que le mot soit autant salis. Pleins de gens étaient et seront socialistes, surtout ces dernières années avec le déclin des standards de vie et autres maux, faut pas être surpris.
La critique du capitalisme est plus facile que jamais. Ça se fait quasiment toute seul. Ça prends pas grand effort pour réaliser que d'abandonner et de centraliser la gestion de nos entreprises et industries au sommet entre les mains d'une petite clique de grands employeurs, d'actionnaires et de princes industriels n'est probablement pas une recette gagnante pour personne.
@@nicolasm400 Donc, c'est quoi ton pays socialiste préféré? Je te donne le choix: Chine, North Korea, Vietnam, Laos, Cambodia, Cuba?
@@ripleynosgoth Il y a trop de choses négatives dans chacun de ces projets d’envergure nationale pour que " j'aille un préféré " mais au moins ce sont des expérimentations concrètes, ça peut montrer l’exemple sur certaines choses et on peut tirer des leçons. Le socialisme est une tradition trop vieille et large pour se limiter à ces pays. Être socialiste ne veut pas dire cautionner tout ce qui se fait au nom du socialisme jusqu’ici, être socialiste c’est tout simplement critiquer le capitalisme pour ce qu’il est vraiment, de tenter d’en faire une analyse claire dans le moment, de débattre sans tabou pour améliorer nos conditions de vie, ne pas se faire d’illusions et tenter de proposer des pistes de solutions pour des problèmes concrets. Tant qu’il y aura les souffrances et les maux engendrés par le manque de démocratie et la corruption du capitalisme, il y aura des réactions et des réponses. Le socialisme poursuit le capitalisme comme une ombre poursuit son chien.
Jusqu’ici, beaucoup de populations se sont inspirées du marxisme et l’ont interprété à leur manière, selon leur propre époque, culture, contexte et situation particulière. Il existe différentes branches et courants. Dans les années 1800s commençant avec les premières révoltes ouvrières sauvages en Europe, il y a déjà eu beaucoup d’expérimentations, parfois à plus petite échelle (Commune de Paris de 1871), et éventuellement à l'échelle d’un pays entier (pour la première fois avec la Russie en 1917), et ensuite notamment les pays que t'as énuméré.
Je pense qu’une leçon qu’on peut tirer de la Russie, Chine, Cuba etc. c’est qu’il ne suffit pas de nationaliser l’entreprise, de tasser les petits princes industriels et de faire rentrer le gouvernement pour qu’il prenne le rôle de l’Employeur… au contraire même desfois ça donne lieu à encore plus d’abus et de corruption. Le problème c’est la centralisation du pouvoir au sommet (que ce soit pour un gouvernement ou une entreprise). Ce n’est pas une manière rationnelle ou efficace d’organiser un groupe, ça ne calque pas bien avec la nature humaine, ça donne lieu à trop de paresse et d’abus.
L’alternative au capitalisme ne serait donc plus de remplacer les quelques grands employeurs ‘’privés’’ par un seul grand employeur ‘’public’’, il s’agirait plutôt de démocratiser l’entreprise, de dépasser le clivage entre Employeurs et employés, et d'arrêter d’abandonner le pouvoir au sommet. Un peu de la même manière que les paysans se sont débarrassés des Rois en organisant des républiques sur le principe que 1 citoyen = 1 vote, les travailleurs peuvent se débarrasser de leurs grands employeurs en organisant des syndicats et des coopératives sur le principe que 1 travailleur = 1 vote.
Il y a rien qui justifie la pratique du capitalisme. Il faut arrêter de déresponsabiliser les gens et de les prendre pour des enfants passifs. Il est temps que ceux qui travaillent gèrent leurs propres affaires ensemble de manière adulte et responsable, au lieu de se donner un petit Roi qui prend toutes les décisions importantes, et dans son seul intérêt. Le socialisme n’est pas nécessairement une question de pays, c’est une question de comment on organise le travail.
Il n’y a rien de mal à être socialiste. « Socialiste » signifie se soucier de la société. Le capitalisme signifie se soucier du profit personnel.
@@nicolasm400 Most likely that "person" is just a bot, posting pro-conservative messages.
De prisonnier à ministre corrompu.😴
Discussion idéologiquement partisane malheureusement, mais bien d'inviter des politiciens de toute sorte.