Bataille d'Alger, témoignage Hamid Dali (Kab et Azzouzi, Boussora, Kabaili, S-Touati, L-Benmhidi)

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  • เผยแพร่เมื่อ 1 ธ.ค. 2024

ความคิดเห็น • 87

  • @Younan16dz
    @Younan16dz 9 วันที่ผ่านมา

    الله يرحم البطل السي عبد الحميد دالي .. وشكرا للصحفي

  • @samirhammar2043
    @samirhammar2043 6 ปีที่แล้ว +5

    شكرا إلى عمي حميد الذي تكلم على عمارة علي المدعو عليلو فرتشوخ والشكر للصحافي والقناة المحترمة

    • @kamelchehab1840
      @kamelchehab1840 5 ปีที่แล้ว +3

      3ami Ali dit allilou farchoukh rabi yarahou c est l homme qui à bcp souffert le grand homme mafrahchi b l indépendance ,il a passe ces derniers années parmi nous a la tue de la lyre droudj almarche en notre compagnie ,eh oui c est un monsieur vrai monsieur il ne parle pas trop ,très malade il a était bcps torturé par les paras ,les deux talons de ces deux pieds ,les tétines etc rabi yarahoum wiwasa3 aalih ,une chose il ne faut pas pardonné aux personnes qui lui ont fait du mal rabi oukilhoum ,3ami Ali des fois quelques mots sorte de sa bouche aux sujets de la révolution ( la torture c est pas facile) rabi yarahmou .

    • @algeroismachikavi9208
      @algeroismachikavi9208 5 ปีที่แล้ว

      @@kamelchehab1840 amara alilou c un traitre double agent de capitaine léger

    • @algeroismachikavi9208
      @algeroismachikavi9208 5 ปีที่แล้ว

      حركي صح كان مجاهد و كان يخدم مع ياسف سعدي لكن بعدها ولا يخدم مع فرنسا و هو لي بيع علي لابوانت هو و واحد يسموه حسن قندريش

    • @kamelchehab1840
      @kamelchehab1840 5 ปีที่แล้ว +2

      Si j ai parlé de alilou farchoukh rabi yarahmou pas on tand que moudjahid ou harki enfin ada sarrou am3ah ,mais la réalité c est autre j ai parlé de l homme qui a était torturé par les paras ils n avait pas des talons des deux pieds ,les deux tétines coupé ,les côtés cassé le nez cassé, asmahli mabkka fih wallou hada makane point finale ,rabi tawallou fi3amrou ,chkoun aly yakdar ichad fi la torture ( al3adab) bnadam alham ya3dammm machi ahdide ,enfin nous une simple namoussa ou une dent de rage nahablou asmahli machi sahhlla est puis personnes je dis bien personne n à le droit de l accusé ou le jugé sauf le bon dieu ,la torture même le robot ou yatkassar ,une chose l histoire retiendra que 3ammi Ali rabi yarahmou kanne fi waktou idardak ,l histoire retiendra son nom du côté positive ,le négatif ont à tous des qualités et défauts ,je ne suis pas la pour le défendre ni son avocat OK,l histoire retiendra que a la rue des abderahmme ,Ali la point hassiba petit ( le grand petit Omar) Omar yacef et le CHAHID BOUHAMID les quatre chouhadas sont tombé au champs d honneur rabi yarhamhoum ou yarham achouhadas,alors arrêtons la polémique ,koul wahad finna yathasab 3and rabi soubhanou.

    • @نقولويقولون
      @نقولويقولون ปีที่แล้ว +1

      الله يرحمك المجاهد علي عمارة المدعو عليلوا شقيق الشهيد سعيد عمارة و يرحم الشهداء..

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون ปีที่แล้ว

    الله يرحموا المجاهد حميد دالي توفي يوم 29 أكتوبر و دفن يوم 30 أكتوبر 2023 بمقبرة دالي ابراهيم...

  • @karimakarima4944
    @karimakarima4944 4 ปีที่แล้ว +2

    allah yarham echouhadas mon oncle est bien ahmed ennaffa et qui avait un autre frère chahid qui s''appelait chabane el bougga mort sur les frontières tunisiennes j'aimerais qu''on fasse des documentaires sur les martyrs qui ont donnes leurs vie pour l'l'indépendance.Rabi ettawal fi amrak ami HAmid

  • @zoubirramdhan5065
    @zoubirramdhan5065 5 ปีที่แล้ว +7

    Hamid Dali, Officier de l'ALN...Si les murs de la Casbah pouvaient parler... "C’était un jeune homme frêle mais déterminé avec les qualités d’un grand, prêt à tous les sacrifices, résume Djamila Bouhired qui l’a bien connu à la Casbah dont il était un voisin, presque un membre de la famille"...,Le commandant Azzedine témoigne : «Hamid Dali c’est la mémoire de La Casbah et ses labyrinthes qu’il connaît parfaitement.Très jeune, il a répondu à l’appel. Il faisait partie de l’organigramme du staff de la révolution. Il était en contact avec Si Larbi Ben M’hidi sans qu’il le sache." Il le faisait rentrer et sortir de La Casbah. Il a une expérience extraordinaire..... ils ont voulu écrire l’histoire de la Zone autonome non pas avec un stylo, mais avec une gomme.»....l'enfant terrible de la Casbah, DALI Ahmed dit Hamid est né le 3 juin 1936 à la Casbah. Il a fait l’école Fatah jusqu’à l’âge de 14 ans où ses parents l’orientèrent vers le métier de bijoutier. "Cela ne m’a pas plu, alors j’ai cherché autre chose". Cet autre chose, c’est l’école technique des maçons carreleurs et faïenciers de Beaulieu à El Harrach. Il en sortira diplômé. Il joue au football à l’ESMA. «J’habitais à Sidi Ramdane "Coudiat" et avec des amis, on vendait "l'Algérie libre" à la criée. On était au début des années 1950 et le messalisme était notre credo. On était déjà imprégnés des idées nationalistes. Lorsque la crise du parti éclata, une certaine confusion s’empara de tous. On ne vendait plus les journaux. Un jour Kab Abderrahmane (guillotiné) et Azzouzi Kaddour (premier martyr de La Casbah) sont venus me voir pour me dire qu’on allait passer à une seconde étape, qu’il fallait désormais se bagarrer. Je n’avais rien compris, j’avais à peine 17 ans. Mais j’ai été entraîné dans l’engrenage. Je me suis retrouvé dans l’un des premier groupes armés de la casbah, auteurs des deux attentats contre Lazib, inspecteur PRG et un traître nommé Rezki Oubabas....Azzouzi et Kab qui se trouvaient dans une échoppe à la rue de Lion furent ’’vendus’’ et arrêtés avec Saïd Houat. Azzouzi Kaddour "Si Mohamed" y laissera la vie.... Après, Mustapha Akloul dit Djeta m’a contacté pour faire partie du groupe armé du FLN avec lequel j’ai mené plusieurs actions, dont le mitraillage du bar du Cheval blanc à El Biar, aux côtés de Malek Ben Rabia dit kebaili, Ali la Pointe et Mustapha Djita.Nous avions exécuté Emile Lopez de la PJ, un capitaine de la légion étrangère et le goal du sporting de Bab El Oued, Garbaniati, sans oublier les opérations de nettoyage contre les messalistes, hostiles à notre mouvement. Début 1956, le groupe démasqué a été dissous. Je suis resté seul. Par l’intermédiaire de Amara Alilou, principal agent de liaison de Yacef, j’ai demandé un laissez-passer pour monter au maquis. Mais le ’’front’’ a exigé que je reste à Alger, afin de renforcer l'effectif de la zone autonome sous les ordres de Ali la pointe qui m'a remis les 02 bombes pour les transporter vers la boîte postale de Said Touati (guillotiné), qui furent déposées aux stades municipal de ruisseau et d'el-biar." Avant d'entamer cette mission, On allait à Belcourt pour ramener des bonbonnes et des produits chimiques qu’on déposait dans un entrepôt à l’impasse Kléber avec Boussora Abderahmane et Mustapha Bouchouchi». Aussi, je fus mis en contact avec le groupe de Louni Arezki (guillotiné) qui disposait de plusieurs boîtes postales comme celle de Ramdane Haffaf ou de Baghdad Chinois..... Hamid Dali assurait le transfert de Larbi Ben M’hidi, responsable de la Zone autonome, de la Casbah vers l’extérieur. La citadelle était bouclée, encerclée par les barbelés et les points de contrôle. «Avec d’autres militants, Alilou Amara et Abderrahmane Boussora, on faisait sortir Si Larbi par la boulangerie de Hamid Chibane qui avait une porte qui donnait sur la place de Bab Edjedid et une autre qui descendait vers La Casbah. C’est ainsi que Ben M’hidi était évacué à plusieurs reprises de sa planque....... Il accompagnait Ben M’Hidi sans savoir qui il était....La grève de 8 jours décidée par le CCE a été suivie d’une vague d’arrestations d’une grande ampleur. En mai 1957, Hamid est recherché par la police. Il reste sans rien faire pendant deux mois
    sautant de planque en planque, gagné par le doute, vu la suspicion qui s’était emparée de tout le monde.....Hamid finira par obtenir son fameux sésame. Un laissez-passer lui est délivré par l'intermédiaire du petit Omar et signé par Hadji Othmane dit Ramel pour aller vers Tablat puis gagner les maquis...Hamid, citadin qui n’a jamais connu la vie dans les djebels, avait des appréhensions non pas vis-à-vis de ce volet, mais par rapport au bus qui le transportait sévèrement contrôlé lors du parcours, surtout depuis la sortie de Larbaâ. A deux reprises, les militaires feront descendre tous les voyageurs, à l’exception de Hamid qui mimera la posture d’un handicapé et sera ainsi épargné. «Bien avant d’arriver à Tablat et à la vue d’une crête, j’ai sauté du car comme un fou. Je me suis senti léger comme une plume et j’ai couru....couru jusqu’à une dechra où un vieil homme m’a accueilli avec un fusil de chasse braqué sur moi.....Après explications, il m’a guidé et on a marché jusqu’à Zbarbar. Là, j’ai rencontré un homme formidable, un combattant exemplaire doublé d’un poète révolutionnaire, Abderahmane Laâla du Clos Salembier, par la suite j'ai rencontré aussi Said Hamdine, Sidali Bayou et Said Moussouni. C’est là que j’ai appris la fameuse boutade relayée par les djounoud :"Rien ne sert de mourir, il faut vaincre et courir".

    • @abdelaz1312
      @abdelaz1312 3 ปีที่แล้ว

      Bonjour ,j'aimerais bien vous contacter Monsieur Zoubir Ramdhan,merci

  • @aymenmoussaoui2758
    @aymenmoussaoui2758 4 ปีที่แล้ว +5

    كاب عبد الرحمان من شهداء المقصلة و كان عضو من mnaاو ما سمي بالمصليين كان له دور كبير في معركة الجزائر لماذا لا يءكر إسمه كثيرا معلبليش علاش

    • @نقولويقولون
      @نقولويقولون 4 ปีที่แล้ว +1

      هذا بسبب ياسف سعدي الخبيث الذي أراد تزوير أحداث معركة الجزائر.

    • @kamilmahdjoubmahdjoub6421
      @kamilmahdjoubmahdjoub6421 3 ปีที่แล้ว +2

      Salam y’a cheikh moujahid el casbah,je suis un fils de moudjahid mina Aures Batna exactly.il faut écrire toutes les versions et toutes les vérités,c’est ce que j’ai dit à mon père.il faut protéger la vrai histoire de votre combat pour nous aussi et pour les generation a venir.Allah ytawal fi 3oumrek inchallah.tahya dzair Allah yarham chouhada inchallah 🇩🇿🇩🇿🇩🇿🇩🇿🇩🇿🇩🇿🇩🇿🇩🇿🇩🇿🇩🇿🇩🇿🇩🇿

    • @thetruthofdz3552
      @thetruthofdz3552 2 ปีที่แล้ว

      لأن النظام الحاكم لا يريد من الشعب الجزائري معرفة الحقيقة أن المصاليين هو الأوائل في الثورة و الإستشهاد لكن مهما طال الزمن و لابد للحق أن ينتصر في الأخير

  • @zoubirramdhan5065
    @zoubirramdhan5065 5 ปีที่แล้ว +5

    المرحومة والدة البطل عزوزي قدور "سي محمد" أول شهيد في القصبة كانت في كل مناسبة 20 أوت 1955 ذكرى هجوم الشمال القسنطيني بقيادة الشهيد زيغود يوسف عندما تشاهد في التلفاز إحياء الذكرى تتسائل لماذا هذه التفرقة ما بين الشهداء و لم يتكلمون كذالك عن إبني الذي إستشهد في 24أوت1955؟

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون ปีที่แล้ว

    Oui je confirme le courage, le Nationnalisme du CHAHID KAB Abderrahmane qui fut mon voisin et mon Exemple qui m'a prèparé pour la RÈVOLUTION dont j'ai repris le flambeau et la réussite de notre combat. et c'est grâce à des hommes comme LUI Qd est arrivé à un 19 mars 1962. Merci pour vos actions contre l'oubli. ÀLLAH YARHMOU KHOUNA essadji Abderahmane KAB je me lasserais jamais à demander aux autoritès l'attribution d'un site en reconnaissance et contre l'oublie pour ce valeureux MOUDJAHID qui à tant donné à la mére PATRIE en plus de sa propre VIE ET SA JEUNESSE GUILLOTINÉ A L'ÂGE DE 24 ANS. Ťémoignage moudjahid Boualem Laoudia

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون 10 หลายเดือนก่อน

    Je profite de ce débat (finalement pour une fois constructif ) pour remercier les FRÉRES HAMID DALI et ALI LABADI pour leurs témoignages véridique que je confirme ayant été a cette époque de l'épopée de nos valeureux CHOUHADAS malgré mon trés jeune âge acteur comme éclaireur en suite FIDAÎ .Je confirme aussi que BEAUCOUPS de CHOUHADAS de la casbah sont rester inconnu malgré les grande action .je rend un fervent HOMMAGE À HAMID DALI cet authentique MOUDJAHID (qui est entrain de poursuivre un dure combat contre la maladie avec courage, comme d'habitude)...Une émouvante pensés au frére ABDELGHANI MARSALI du réseau bombe durant la BATAILLE d'Alger plusieurs fois COMDAMNÉ ã mort qui est partie mourir en silence (Comme à son habitude ).Très souvent je reviens en arrière pour essayer de comprendre notre histoire je faisais partie d'un groupe groupe de FIDAÎS dont l'âge étaient-entre 16 et 22ans auteur de plusieurs actions de FIDAÎ dont l'attaque de la gendarmerie NF de BAB djedid , des gendarmes du centre de torture de Birtraria etc..je ne peux les citer tous dont certains ont été dispatcher par ceux qui ce sont emparés des archives dès la libération.Je crois mème que c'est la cause du mutisme de certains responsable . Je rend hommage aussi au enfants de la famille KAB et SI AHMED OUCHERIF QUI SE DÉMÈNENT avec rage contre l'oublie,n'en déplaise à ses "historiens"aux ordre. je vais peut-être lever un grand lièvre LE PREMIER CHAHID DE LA CASBAH EST BELKESSA MAHFOUD Qui Habite au beau Marché El KOUDIA authentique CASBAOUI abattu par la gendarmerie à la rampe VALÉE dés le début de la RÈVOLUTION Aujourdhui LOUNIS AREZKI, un enterrement historique dont les scouts ont déployé plusieurs étendard Algérien . Sans vouloir atteindre ã la mèmoire et l'héroïsme de AZZOUZI KADDOUR. Témoignage moudjahid Boualem Laoudia

    • @MadjidAhmedouamar
      @MadjidAhmedouamar หลายเดือนก่อน

      Moi je connais Arezki Louni Debbih Cherif Khalifa Boukhalfa tous morts a Alger

    • @نقولويقولون
      @نقولويقولون หลายเดือนก่อน

      @@MadjidAhmedouamar الله يرحم الشهداء

  • @mohamedmouloudmokhtari1132
    @mohamedmouloudmokhtari1132 5 วันที่ผ่านมา

    Et les frères mokhtari Saïd et Salah pourquoi ne pas en parler ?c parmi les premiers dans la bataille d'Alger

  • @ginadydax1869
    @ginadydax1869 4 ปีที่แล้ว +3

    ايها المقدم قل المجاهد ولا تقول السيد راهو وليد لاكاسبا اللتي تعتبر اغلبها مجاهدين رجال ونساء وأولاد

  • @lanostalgie5472
    @lanostalgie5472 9 ปีที่แล้ว +10

    Les ruelles de la casbah d'alger, à bab ejdid, ain mzaouka, birdjebbah, sidi ramadan (rue du lours , rue des zouaves et impasse du tigre), el coudia et kouchet el khendek (impasse rue du lion) ont vu grandir les chouhada; KAB Abderrahmane, AZZOUZI Kaddour, Sidali BOUZIRI, TALEB Abderrahmane, Salah BEY, SI AHMED OUCHERIF Said, Ali TAMAGULIT et tant d'autres.
    ALLAH YARHAMHOUM, EL MAJD OUAL KHOULOUD LI CHOUHADA EL ABRAR.

    • @mahrazmokrani1300
      @mahrazmokrani1300 3 ปีที่แล้ว

      SAID. TOUATI. OU. RAHALE
      EXETERA. EXETERA. NSITHOME

  • @thetruthofdz3552
    @thetruthofdz3552 2 ปีที่แล้ว

    السلام عليكم ، بارك الله فيك على نشر الحقيقة حول المصاليين المجاهدين الشهداء فهل يوجد فيديوهات أخرى تتكلم على ذلك ؟

    • @thetruthofdz3552
      @thetruthofdz3552 2 ปีที่แล้ว

      @@نقولويقولون بارك الله فيك ، ملاحظة لماذا لم يقل أنهم مصاليين مثلما قالها في هذا الفيديو ؟ حيث ذكر فقط أسماء الشهداء عزوزي قدور و كاب عبد الرحمن

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون ปีที่แล้ว

    le 1er chahid de la casbah AZZOUZI Kaddour dit SI MOHAMMED, ALLAH yerahmou..."Il me disait souvent, dans nos têtes à têtes que sa génération allait se sacrifier pour que la mienne puisse vivre dignement".
    Tout au long de sa courte vie nous étions très proche il me racontait tout en détail. La politique de l’époque la vente des journaux le travail les altercation qu’il avait avec les gaouris etc...
    Si Mohamed Azzouzi était un homme courageux valeureux fonceur et intelligent à la fois. Il a fait ses classes à l’école de la rue et est devenu au retour de ses voyages au Maroc et en Tunisie ou il séjourna assez longtemps pendant leurs luttes de libérations et d’indépendances. un homme déterminé disposé à en découdre avec le colon pour la libération du pays. Il se maria en fin 52 début 53 et rejoignît le groupe Messaliste de l’époque à la Bouzaréa (la tribu). C'était un modeste local siège des scouts musulmans Il faisait office de couverture. D'ailleurs j'ai à cet âge participé avec mon autre plus jeune frère (Abderrahmane) à plusieurs présentations chants et sorties en qualité de louveteaux. Il commença sa vie au parti par vendre l’Algérie Libre, journal du parti. Ensuite il devint responsable d’une cellule. Parfois ils se réunissaient à la maison. Quelque fois on venait le chercher. Leur Technique de s’appeler était de jeter quelques très petits cailloux sur les fenêtres ou les toits en tuiles..Je me rappel pendant les vacances de l'été 54 nous habitions déjà depuis quelques années à la Bouzaréah. Il me demanda d'aller chercher dans la décharge de l'école normale qui surplombait la rue principale d’air France, des bidons de conserves en fer. Il m'indiqua avec ses mains la dimension. J'ai fait des allés retours dans cette décharge pour choisir les bidons et parfois j'attendais qu'ils en jetaient. Je me suis demandé pourquoi voulait-il des bidons en fer ? La réponse me fut donnée par les évènement quelques semaines après de cette même année..Un soir d’octobre 1954 il sortit à la tombé de la nuit. Sa femme enceinte du deuxième enfant était très inquiète. Il ne rentrera qu'à l’aube. Il avait emprunté par précaution pour ne pas se faire voir le lit de l'oued de Baranes..Cette nuit là nous entendîmes plusieurs explosions lointaines se qui ajouta de l’anxiété à son épouse tout le temps de son absence. Nous sûmes le jour d'après qu'il y eu plusieurs attentats à la bombe revendiqués par les felagas.
    Nous étions donc le 1er Novembre 1954 !
    Quelques jours plus tard, il pleuvait à torrent ; de retour de l'école j'empruntais un raccourci menant à la maison. A mi-chemin de la maison dans un sentier boueux je tombe nez à nez avec un bonhomme inconnu. Cet homme épiait notre maison du haut d’un monticule de terre. D’autorité questionna l’enfant que j’étais au sujet de mon frère. Il voulait savoir ou il se trouvait et quand allait il rentrer? Je lui ai répondu qu'il avait déménagé et je suis rentré précipitamment. De suite j’ai rapporté ma rencontre avec l'inconnu son attitude son signalement à mon frère et lui ai dit qu’il épiait la maison sur le contre bas du raccourci. Je crois que c'est ce jour là qu'il est entré en clandestinité pour sacrifier sa vie pour que l’Algérie vive indépendante et dans la Houria. Il me disait souvent dans nos têtes à têtes que sa génération allait se sacrifier pour que la mienne puisse vivre dignement..C’est un homme qui s’était forgé au nationalisme au Maroc et en Tunisie Pays qui avaient pris de l’avance sur la cause Algérienne justement à cause des tergiversations des Messalistes pour éviter la lutte armée espérant que fafa allait leur offrir l’indépendance El Houria sur un plateau d’argent.
    Si Mohamed Azzouzi est tombé au champ d’honneur le 24 Aout 1955..Une semaine avant dans le constantinois eurent lieu des combats importants dirigé par Si Zighout Youcef donc c’était bien le déclenchement de la révolution Algérienne qui était ainsi signifié au monde au nom du FLN et de l’ALN..
    Tombé le 24 Aout dans l’impasse de Lyon au coin de la rue Kléber dans la casbah d’Alger qui avait participé activement au déclenchement du 1er novembre en posant certaines bombes aux emplacement désignés..Il fut enterré à Bouzaréah ou un nombre impressionnant de personnes avait assisté aux funérailles mais le jour d’après et les jours, mois et années suivants plus personne ne s’est aventuré chez El-hadja pour l’assurer de sa compassion de son nationalisme de son amitié ou de sa solidarité rien. Des années durant après son décès elle me disait de temps à autre j’ai croisé Mohamed aujourd’hui. A tel endroit. Je lui rétorquais machinalement mais maman nous l’avons enterré tu te rappels Elle disait alors c’est quelqu’un qui lui ressemble comme une goutte d’eau...
    A l’indépendance El hadja Allah yarhamha faisait la quête pour faire reconnaitre le combat et le sang de son fils ainé martyrs de l’Algérie indépendante. Elle essuya mépris sur mépris de certaines énergumènes ignares incultes et condescendantes qui ne lui épargnèrent rien Son fils tombé au champ d’honneur les armes à la main à la fleur de l’âge laissant deux petites filles orphelines et leur maman pour combattre l’ennemi et obtenir l’indépendance..Extrait du Témoignage de Boualem Ben Moussa demi frère du chahid.

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون ปีที่แล้ว

    الله اختارهم ليكرمهم بوسام الشهادة...

  • @brahimferdjellah7930
    @brahimferdjellah7930 5 ปีที่แล้ว

    Allah yarham chouhadas. Allah itawal Aamrak Mr Dali.

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون 6 หลายเดือนก่อน

    La fin hèroique du 1er chahid de la casbah, Azzouzi kaddour dit Si Mohamed عزوزي قدور المدعو سي محمد. L'histoire retiendra un acte de bravoure avant de gravé en lettre ďor son nom dans le marbre...

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون ปีที่แล้ว

    Oui nous avons beaucoups appris du CHAHID Abderahmane KAB qui nous ã inoculé son courage par un authentique NATIONNALISME et la formation de plusieurs FIDAÎ dont je suis FIÉRE d'en faire parti .Trés jeune nous avons reconnu en LUI l'exemple ã suivre et ã se jour moi Personnelement âgé de 83 ans ses consignes nationaliste sont gravé éternellement dans mon cœur malgrés L'INGRATITUDE de la patrie,et j'invite humblement tous se qui ont connu ce HÉROS à maintenir son Aura pour que NUL ne l'OUBLI et ã l'Algerie de reconnaître le CHAHID KAB par l'attribution d'un souvenir éternel pour l'histoire .MERCI AU CHAHID ALI LABADI ET AU MOUDJAHID HAMID DALI, compagnon d'arme de KAB avant le 1er Novembre 54 ou RABI ICHFIH INCHALAH.. Tèmoignage moudjahid Boualem Laoudia

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون ปีที่แล้ว +1

    Alilou : L’homme et sa circonstance » par Kader Benamara..
    Alilou, de son vrai nom Ali Amara, avait 22 ans lorsqu’il s’engagea dans la résistance, tout au début de la guerre d’Algérie. Enfant de la Casbah où il est né en 1932, il connaissait les moindres recoins de cette vieille ville indigène, véritable labyrinthe inextricable de ruelles et d’impasses. Il eut une ascension rapide dans l’organisation clandestine (Zone autonome d’Alger) grâce à son esprit d’initiative et son sens de l’action. Il fut chargé du secteur bombes, de leur distribution et de la logistique et eut aussi comme responsabilité le soin d’aménager des lieux de refuge pour les membres de l’organisation recherchés par les autorités françaises. Confier des tâches aussi importantes à un si jeune homme démontrait la confiance qui avait été investie en lui par les responsables du FLN. Les bombes feront régner la terreur dans la capitale dans les années 1956-1957 et le rôle d’Alilou sera ainsi important dans la fameuse bataille d’Alger, cette bataille devenue un des plus grands mythes historiques de l’Algérie.....L’auteur de ce livre, âgé alors de 12 ans à cette époque, le voyait souvent dans son quartier où la famille Amara tenait une épicerie. Trop jeune à l’époque, il n’avait aucune idée des activités d’Alilou mais il l’apercevait souvent dans un salon de coiffure qui jouxtait sa maison....
    Un beau matin, le 3 août 1957, une annonce inattendue choqua les habitants du quartier. Le nom d’Alilou s’étalait en grosses lettres sur les couvertures des grands quotidiens algérois, dont L’Écho d’Alger et Le Journal d’Alger. Sa photo y était aussi affichée. Les titres indiquaient qu’Amara Ali dit Alilou, avait été capturé. Selon ces journaux, Alilou avait été l’auteur de plusieurs attentats et il avait été déjà condamné à mort par contumace lors du procès « des deux Djamila », Djamila Bouhired et Djamila Boupacha. Ces deux jeunes femmes étaient aussi impliquées dans la résistance et avaient été accusées d’être des poseuses de bombes.....
    Arrêté en août 1957, Alilou avait été atrocement torturé. Les services français réussirent à le « retourner ». Il devint membre des bleus, des auxiliaires ou des supplétifs en quelque sorte, tous des anciens membres du FLN, organisés sous la férule du capitaine Paul Alain Léger, un officier français formé en Indochine à la guerre subversive.....
    Le supérieur de Léger à Alger, le colonel Roger Trinquier, avait créé un Dispositif de protection urbaine. Léger était chargé d’organiser et de superviser cette structure. Non satisfait, il voulait aller plus loin et forma, avec l’accord de son chef hiérarchique, le GRE, un service spécialement conçu pour rechercher et surtout exploiter le renseignement. Il enrôlera à cet effet des anciens membres du FLN...
    Qu’est-ce qui a poussé l’auteur à écrire le livre ?
    L’auteur connaissait Alilou et lui était reconnaissant d’une certaine manière, pour avoir sauvé pendant la guerre son frère aîné d’une arrestation et d’une torture certaine. Il a voulu exprimer cette gratitude en écrivant ce livre qui lui a donné l’occasion d’aborder plusieurs thèmes, de les présenter et de les commenter. Parti dès l’indépendance loin de son pays natal, aux Etats-Unis d’Amérique, il avait laissé derrière lui les terribles souvenirs de cette longue et meurtrière guerre qu’il voulait effacer définitivement de sa mémoire....
    Une fois à la retraite, l’auteur est allé vivre sur les bords du Danube, en Autriche, et un beau jour, il se décida à rendre visite au vieux pays où il n’avait pas mis les pieds depuis une éternité, semblait-il. Une fois-là, le passé fit brutalement irruption dans sa vie, le rattrapa. Des souvenirs qu’il croyait délébiles remontèrent à la surface. Il est certain que revoir la Casbah après tant d’années de séparation raviva sa mémoire. Des images surgirent sans retenue. Il se souvint de cette guerre qui avait été exceptionnellement longue et qui lui avait ravi son enfance. Il se remémorait en particulier l’épisode de la bataille d’Alger où il était placé au premier rang, pour ainsi dire. À l’occasion de rencontres et de longues discussions avec des anciens de la Casbah, il s’aperçut que les discours officiels des nouveaux maîtres du pays et la version préfabriquée sur la guerre d’Algérie étaient constitués de dénis et de contre-vérités. Ce qui le frappa, c’était que, en dehors de la famille d’Alilou et de ses proches parents, personne n’avait le souvenir d’Alilou. Les historiens algériens non plus étaient muets sur ce personnage car les chefs de la Zone autonome d’Alger, dans leurs écrits, n’ont fait nulle mention de lui. C’était assez intriguant puisque Alilou avait été l’adjoint principal de Yacef Saadi, le chef de la ZAA pendant la bataille d’Alger. L’auteur décida de faire des recherches à ce sujet et il alla de surprise en surprise. Ses découvertes sont relatées dans ce livre...Alilou est mort en 1986 alors que l’auteur était certain qu’il avait perdu la vie en 1962-63. Que s’était-il passé entre-temps ? Le livre révèle les rebondissements et les surprises de cette quête de la vérité historique. Quelle était la circonstance d’Alilou, cet ensemble des faits qui l’ont accompagné dans la vie ? Car définitivement, Alilou appartenait à un monde donné, un milieu dans lequel il était venu au monde et avait été façonné par son entourage..Il est apparu important au départ de situer le lieu où s’est déroulée l’histoire mais surtout de décrire le contexte où elle s’est passée. L’auteur passe en revue les gouvernements français de l’époque et brosse un portrait d’Alger, cet espace unique sur la côte méditerranéenne....
    Questions soulevées par le parcours de Alilou...Les grands thèmes suscités par le personnage Alilou sont multiples. Leur traitement permettra de les commenter. Le premier concerne la grande question de la figure du héros et celle du lâche. Alilou a été étiqueté définitivement comme traître par ses concitoyens. Après tout, il avait revêtu la tenue de bleu, avait rejoint les rangs du capitaine Léger, et avait renié ses frères de combat. La question est donc posée : Qu’est-ce qu’un héros et qu’est-ce qu’un lâche ? Comment les distinguer ? L’auteur émet à cet égard l’opinion qu’il n’y a pas de ligne claire entre les deux natures. Toute personne a des faiblesses et des failles, mais aussi des dimensions humaines louable.. Alilou a personnifié ces deux aspects de la nature humaine. Voilà Alilou, un jeune homme qui en s’engageant dans la résistance était prêt à donner sa vie pour la liberté de son pays, voilà qu’il se transforme par la suite en collabo, en salaud ! Comment en était-il arrivé là ? Comment les générations d’aujourd’hui se seraient comportées si elles avaient été confrontées par les mêmes dilemmes. Il est certain qu’elles n’auraient pas engendré dans chaque cas des héros en puissance...
    D’autres thèmes sont débattus : *Quelle est la tâche d’un historien ou d’un intellectuel ? Quel est le rôle de l’Histoire ? L’objectif du livre est de rapporter un événement en se basant sur des sources fiables plutôt que celles guidées par le parti-pris ou l’idéologie. Comme le proclamait Cicéron dans la Rome antique, il y a « obligation pour l’historien de ne dire rien de faux, d’oser dire tout ce qui est vrai, d’éviter tout soupçon de partialité, de faveur ou de haine..» En bref, il faut coller aux faits. De plus, l’histoire ne doit chercher nullement à justifier quoi que ce soit. Elle établit des faits, bons ou mauvais. Il faut tout dire...Dans la connaissance du passé, il ne suffit pas seulement d’apporter des éléments factuels mais également de les faire parler, de les interroger, de poser des questions, pour en tirer un enseignement qui soit intelligible. Une première constatation est que les révolutions sont ingrates envers leurs héros, envers ceux et celles qui les ont initiées ou ont tenté de les réaliser...Il y a eu des dénis, des non-dits, des oublis, des contre-vérités dans l’histoire de la guerre d’Algérie. On a voulu imposer une histoire officielle, préfabriquée et l’auteur s’efforce dans ce livre de relever quelques exemples de cette supercherie....
    La bataille d’Alger est revisitée et l’auteur tente de jeter une autre lumière sur cet épisode de la guerre. L’art de la duperie qui l’a caractérisé est étudié. L’opération Bleuïte est décortiquée et analysée. Cette opération d’infiltration et d’intoxication à grande échelle a fauché sérieusement les rangs du FLN et de l’ALN. Des milliers d’Algériens en seront les victimes.....Un portrait de Alilou le bleu est tracé. Son action est passée en revue ainsi que celle de ses camarades retournés. Ils avaient tous été interrogés ou plus exactement torturés et avaient été contraints de « coopérer » avec les militaires français. Ainsi a été la guerre, cruelle, sans pitié où toutes les normes d’humanité ont été bafouées, d’un côté comme de l’autre. La torture et la violence qui ont marqué la guerre d’Algérie et leurs conséquences sont exposés et dénoncés, et ce quels que soient les camps qui les ont pratiquées, armée française et FLN/ALN..

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون 2 ปีที่แล้ว

    أول شهيد بالقصبة عزوزي قدور.............
    Nous étions jeunes, et effectivement nous avons entendu des coups de feu, pas loin de la maison dans laquelle nous étions, c'est à dire au 12 impasse du lion, à 50 m du 1 rue de Lion, local de KADDOUR AZZOUZI, qui se trouvait face à DAR RAIBA "la maison détruite" là où il y a une fontaine que tous les gosses venaient remplir les seaux d'eau nécessaire. Mais ce qui est certain, c'est que personne dans le quartier,n'était au courant de ce qui se passait dans le petit local..et si des policiers ont procédés à son encerclement, c'est qu'il y a eu "TRAHISON" le matin, nous avons vu des policiers, des CRS, etc..et beaucoup de français, nous étions jeunes, mais nous savions que les français avaient tués quelqu'un...Un jour j'ai posé la question à mon oncle maternel, qui était né dans cette maison, comment cet homme a été tué..Sa réponse était on ne peut plus plausible, car KADDOUR AZZOUZI avait heurté au passage lors de sa fuite, certainement par la première impasse Kléber, qui s'il l'avait atteint, personne ne pouvait le prendre, un grand pot au lait, qui était déposé par le laitier face à la maison des SERRIR, et à 10 mètres de la maison des BEN MEGHIREF, qui sont les seuls à pouvoir apporter leur témoignages sur ce qui s'était passé sur le tronçon de la rue KLEBER...et d'après les "dires" ce ne sont pas les policiers qui l'ont atteint mortellement, mais a été achevé par un des policiers, ou un indicateur qui connaissait bien Azzouzi. (ALLAH YERRAHMOU).Tèmoignage de Aliane djillali...On peut cachet tout le temps une partie de la vérité, on peut cacher toute la vérité une partie du temps mais on ne peut pas cacher tout le temps toute la vérité. Citation Abraham Lincoln

  • @salahguinga1338
    @salahguinga1338 6 ปีที่แล้ว +2

    Il ne faut pas oublier la rue porte neuve ,la rue des abderrames,rue médée et tant d'autres foyers de la bataille d'Alger.Allah yarhal chouhadas .La casbah a été pénétrée par l'armée coloniale,grâce à la bleuite .

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون ปีที่แล้ว

    Alilou, le héros oublié de la Bataille d'alger. il s'agit de parler du parcours de héros oublié dans la Bataille d'‏Alger‏, Amara Ali dit Alilou. ‏Et pourtant, son itinéraire historique reste encore inconnu des Algériens qui connaissent beaucoup plus Ali la Pointe et Yacef Saâdi, qu'Alilou et la famille Amara.
    La raison incombe aux historiens, mais surtout aux rescapés de la guerre de Libération, qui n'ont pas osé parler ou qui n'ont pas assez dit sur les véritables héros de la Bataille d'‏Alger‏..Si Yacef Saâdi, le chef de la Zone autonome d'‏Alger‏, n'a pas évoqué ou presque le parcours d'Amara Ali dans son livre Les souvenirs de la Bataille d'‏Alger‏, Yves Courrière, en revanche, dans son ouvrage de référence La guerre d'Algérie, partie consacrée à la Bataille d'‏Alger‏, Le temps des léopards, cite à plusieurs reprises Alilou comme étant un agent de liaison important de Yacef, mais qu'il avait un très grand défaut : la drogue. Une accusation grave de sens que réfute la soeur d'Alilou, Amara Tassadit, que tout le monde appelle respectueusement khalti Zoubida. Elle affirme que son frère n'avait aucun penchant pour la drogue et qu'il faisait tout pour convaincre les habitants de ne pas s'adonner à la nefa (une sorte de drogue consommée dans la région). D'ailleurs, Tassadit se rappelle lors qu'un jour elle nettoyait le minzah où était installé Yacef Saâdi, elle découvrit un sac en plastique contenant une matière bizarre.‏
    Quand elle demande à son frère Alilou ce que c'était, il lui répond d'un ton pressé que c'était de la drogue subtilisée aux jeunes de La Casbah et qui était destinée à être brûlée.‏
    Khalti Tassadit, dite Zoubida, s'interroge sur l'origine de cette accusation, indiquant que si cela avait été le cas, on n'aurait jamais confié toutes ces missions délicates à son frère Alilou.‏
    Il est clair que le but d'Yves Carrière était de minimiser l'action d'Alilou au profit d'Ali La Pointe. Sans doute, a-t-il été trompé par les déclarations et les révélations de certains membres actifs de la Bataille d'‏Alger‏, Français ou Algériens. C'est sans doute la confusion issue de l'orthographe des deux noms apparaissant dans les différents rapports des parachutistes, qui a surtout joué contre Alilou. Entre Amara Ali et Alilou, né à La Casbah, et Amar Ali dit la Pointe, né à Miliana, il n'y avait que le A qui diffèrait.‏
    Ce qui conforte la thèse qu'Alilou était l'homme par qui tout passe et qu'il connaissait parfaitement La Casbah et son labyrinthe architectural.‏
    La preuve, nous raconte sa soeur Tassadit, la fois où il a été envoyé par Yacef afin d'accomplir une mission au maquis et qu'il était revenu le soir à minuit.‏.Personne à l'époque ne pouvait s'aventurer la nuit dans La Casbah, surtout pas Ali La Pointe qui ne connaissait pas assez la vieille ville d'‏Alger‏..Cette nuit-là, alors que Saâdi était entouré d'Amara Saïd, de Hammar Boudjemaâ et d'Ali La Pointe, la bombe de la rue des Thèbes explose, provoquant une panique et un brouhaha inimaginables. Alilou venait juste de rentrer. Il monte aussitôt sur le toit pour avoir une vue de la situation dans La Casbah. L'explosion a surpris dans leur sommeil plusieurs familles musulmanes. Ce qui a provoqué une grande colère chez Alilou, qui voulait sortir pour se venger en arrosant de balles les quartiers européens.‏
    Le jeune homme était brave et prêt à tous les sacrifices. Mais une action suicidaire ne servait que l'intérêt de l'ennemi et Yacef a préféré retarder la riposte à plus tard.‏.La bombe de la rue des Thèbes était l'oeuvre de la Main rouge, une organisation clandestine composée de civils et de policiers, et qui activait comme un escadron de la mort pour venger les victimes des attentats du FLN.‏.Cette organisation visait surtout à répondre aux attentats à la bombe, commis quelques jours auparavant à Bab El-Oued par Petit Maroc, Laïchi Boualem et Maïdi Achour.‏
    Ce dernier fut tué par un motard à la rue Maison, quelques jours après. Sur lui, on avait trouvé une pièce d'identité indiquant qu'il habitait rue de Thèbes. Une preuve suffisante pour ces policiers qui travaillaient en collaboration avec la Main rouge pour accomplir leur forfait.‏.Autre preuve de l'action héroïque d'Alilou et de sa parfaite connaissance du terrain, raconte d'un ton calme et assuré sa soeur, le jour où ils ont décidé de transférer Larbi Ben M'hidi.‏.La Casbah était à l'époque une zone fermée, encerclée par les fils barbelés et truffée de points de contrôle.‏.Pour échapper donc à cet encerclement, Alilou a entrepris de faire sortir Larbi Ben M'hidi par la boulangerie de Hamid Chibane. Une boulangerie qui avait une porte donnant sur la place de Bab El-Djedid et une autre qui descendait vers La Casbah.‏.Alilou, accompagné du chef du FLN et de deux de ses compères, Hamid Dali et Dahmane Boussoura, sont donc sortis de La Casbah en empruntant une porte dérobée de cette boulangerie, échappant ainsi au contrôle vigilant des paras. Informé par des éléments algériens travaillant dans la police française, Alilou devait impérativement faire évacuer Ben M'hidi de sa planque au 3, rue Sidi Ben Ali..Alilou avait accompagné lui-même Larbi Ben M'hidi à la voiture qui venait le chercher. C'était la dernière fois que les deux hommes échangeaient une poignée de main.‏.Ben M'hidi est passé de la responsabilité de la Zone autonome d'‏Alger‏ à celle du Comité de coordination d'exécution (CCE). Quelques jours plus tard, il sera arrêté, par hasard diront certains, sur dénonciation indiqueront d'autres, et après interrogatoire, il sera exécuté par Paul Aussaresses.‏
    Le 7 janvier, les pouvoirs de police sont transmis aux parachutistes du général Jacques Massu, et les hommes de Yacef étaient de plus en plus menacés. Il devenait indispensable de changer de cache, à chaque apparition des hommes en treillis dans La Casbah. Avec la grève des huit jours, les choses devenaient de plus en plus difficiles pour les éléments de Yacef qui, malgré le verrouillage militaire, se déplaçaient à l'intérieur et à l'extérieur de La Casbah.‏
    Au mois de mai, Yacef Saâdi, Alilou et Ramel, sous le fameux haïk blanc et Djamila Bouhired en tenue occidentale, sont sortis de leur cache chez Bahamed, qui n'est autre que le mari de la tante d'Alilou, pour changer de refuge. Djamila Bouhired portait la valise que les éléments de l'ALN appellent communément «le bureau». Une version qu'on retrouve dans le film de Gillo Pontecorvo, mais avec une nuance de taille, d'après des témoignages recueillis, Ali la Pointe n'était pas avec le groupe, à ce moment-là. C'était Alilou.‏.Au musée de l'armée (Maqam Echahid), une maquette est fidèlement reconstituée montrant Yacef, Ramel, Alilou et Bouhired.‏
    En descendant La Casbah, le groupe tombe nez à nez avec une patrouille de paras. Bouhired était la plus exposée, et sa retraite fut stoppée par des tirs de sommation. Constatant qu'elle allait être attrapée avec «le bureau», Yacef Saâdi arma son Mat 45 et tira non pas en direction des militaires, mais en direction de Djamila.‏.C'est Alilou qui s'interposa et poussa Yacef Saâdi. Une intervention qui a coûté à Alilou‏ d'être blessé au côté droit, et fut presque arrêté. Il entama une retraite difficile par la rue N'fissa. Cette version qui nous a été racontée par la famille d'Alilou, on la retrouve en détail près dans le livre d'Yves Courrière, dans le chapitre consacré à la Bataille d'‏Alger‏, même si elle n'a jamais été confirmée par la principale concernée, Djamila Bouhired, devenue, aujourd'hui, contrairement à d'autres, une citoyenne anonyme.‏.C'est la deuxième fois qu'Alilou échappe à une patrouille de militaires, malgré toutes les précautions prises, la vie et la circulation dans La Casbah étaient devenues impossibles. L'étau se resserrait, de plus en plus, sur ce jeune homme de 24 ans, qui détenait tous les secrets de la Zone autonome.‏.Après l'arrestation de son frère Saïd, de son cousin Hammar Boudjemaâ, torturés et assassinés, six jours après la grève des huit jours, et l'arrestation de son frère Mohamed et la destruction partielle de sa maison du 3, rue Sidi Ben Ali, Alilou se sentait de plus en plus seul, abandonné par ses propres camarades de la Zone autonome. Et c'est presque par hasard qu'Alilou, errant, fut capturé, un certain mois d'août 1957.‏.Les éléments de la 10e Division du général Massu avaient mis un terme à sa cavale et achevé sa carrière militaire dans la Bataille d'‏Alger‏. Quelques jours plus tard et plus précisément le 25 septembre 1957, est arrêté Yacef Saâdi avec Zohra Drif. Ces deux chefs de la Zone autonome seront bien traités et ne subiront aucune torture.‏
    Alors que les services du colonel Godard, commandant du secteur ‏Alger‏ Sahel, avaient essayé toutes sortes de tortures sur le jeune Alilou qui, avec le temps, n'a pas supporté le traitement qu'on lui a réservé. Le talon enlevé, le poignet troué avec une chignole, la peau retirée, etc. Et comme si cela ne pouvait suffire, on lui enleva la chose la plus importante à ses yeux, sa dignité, en le faisant passer pour un traître à la cause. Habillé du fameux bleu de chauffe, il bifurquait dans les rues de La Casbah en montrant du doigt tout le monde et personne. Il avait donné des noms qui n'étaient pas liés à la Zone autonome, pour tromper l'ennemi. Mais cela n'a pas suffi. Alilou, sous la pression et la torture, est devenu «un fou» révolutionnaire.‏
    Après l'Indépendance, Amara Ali n'apparaît à aucune commémoration de la révolution. Les séquelles de la Bataille d'‏Alger‏ sont plus morales que physiques.‏il ‏décède, en avril 1986, dans l'anonymat et l'oubli.

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون 2 ปีที่แล้ว +1

    شهيد المقصلة عبدالرحمان كاب...
    آخر كلامه عند محاكمته من طرف فرنسا حسب أخته كانت( أنا لا أفعل شئ خاطئ أنا أدافع عن وطني و عن شرف بلادي الله معنا).نحسبهم في الجنة الخلد إن شاء الله

    • @momotatoo8459
      @momotatoo8459 ปีที่แล้ว +1

      الله اكبر !!!!!!!
      رحم الله الشهداء الابرار و اسكنهم فسيح جناته.

  • @AbderrahmaneGhezali-j9n
    @AbderrahmaneGhezali-j9n 5 หลายเดือนก่อน

    Les oubliés de la ZAA mon pere était très intime avec kabaili touati notre maison servait de refuge au 60 rue de la casbah amnésiques les oubliés resterons oubliés

  • @دودينيناس
    @دودينيناس 3 ปีที่แล้ว +1

    الله يرحم لشهيد سي محمد العربي بن مهيدي هلكوه لحركة بعوه لفرنساء

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون 2 ปีที่แล้ว

    Qui se souviens de abderrahmane Kab le symbole de la jeunesse révolutionnaire de la Casbah le valeureux moujahid abderrahmane issue d'une noble et modeste famille né le 28 mars 1933 a Alger/Casbah, habitait au 5 rue de l'Ours sidi ramdane..Parcours classique du moudjahid scoutisme sport et PPA
    Il a formé plusieurs groupe de choc bien avant 1954 dont plusieurs fidaii qui ont nourris la révolution les plus chanceux ont survécu jusqu'à l'indépendance d'autres tomber au champ d'honneur au des suites de tortures subies durent leurs détention .Modeste il etait puisqu'il na jamais utilisé un ton de chef qu'il était..Disponible pour tout le monde jeune et adulte plutot pour les plus jeunes qu'il instruisez la révolution.
    Je n'oublierai jamais ces sermons qui consistaient d'abord aux respect des parents et au adultes et d'entretenir une bonne santé moral en pratiquant le sport lui même adeptes du cyclisme et organiser trés souvent des circuits pour des courses.Sa scolarité fût a messid Ibrahim fatah parallèlement il fréquenté l'école coranique animé a par cheikh tahar a Bir Djebbah.
    Il avait le don d'un grand stratège il nous a appris toutes les ficelles des combats de l'ombre avec la collaboration de Hadj Zoubir du groupe el Falah.
    Etant le chef d'un grand groupe fidaii dans moi meme et mon ainée allah yarahmou Sidali je citerai aussi certains éléments dans je me souviens Mouh Assaîd décédé au bagne de Lambeze suite des torture qui lui ont etaient infligées par la DST...L'intrépide et valeureux Hamid Dali ( rabi itawal fi rommro) l'un des plus jeune officier de la wiliya 4
    Abdelrahmen SADOUD le Benjamin du groupe (rabi itawal fi rommro) un grand invalide de guerre l'un des plus jeunes du groupe emprisonné a la salle des mineurs a Serkadji et dès sa libération il a repris ces actions révolutionnaires..Sidali Slilli décédé au camp de concentration à Oran suite aux tortures ...
    Ghazzali mokhtar condamné a mort assassiné lors de la grande évasion de serkadji ...HARFOUCHI et MEZLI GUILLOTINÉS..
    Je ne puis tous les cités beaucoup d'élément de sidi ramdane, bab jdid, bir jabbah de la casbah...
    Il a préparé la révolution en commençant par le nettoyage des voyous du milieu casbahdji dans la plupart on rejoint le F L N librement sans aucune contrainte abderrahmane KAB nous a enseigné aucune contrainte dans le djihad chacun doit se montrer volontaire
    Aprés le nettoyage du milieu par la matraque c'est autour des indicateurs dans certains ont etait abattus ...Nous avions 2 redoutables ennemis; un gendarme français qu'on appelait Marche noir et un inspecteur de police appelé GABBAS.. le premiers recherché par tout les moyens les insoumis de l'armée française, L'autre ne s'arrêta pas a nous humilier à chaque fois qu'il passait par la Casbah et nous connaissait un par un ..
    Un jour le gendarme marcher noir qui était s'est acharné pour arrêter Kab , Le jour où il est venue l'arrêter abderrahmane prenait son café avec Bouzid bekaî (chahid), abderrahmane KAB s'est rebellé et lui a donné une tannée qui l'a définitivement éliminé de notre quartier et à partir de ce jour la, Kab a etait traqué parce que reconnue par les indiques qui se sont acharnés contre lui qui finalement a aboutit a son arrestation meurtrière.
    Une nuit vers 2:00 du matin le 25 août 1955 nous nous sommes réveillé par des rafales de mitraillettes digne d'un grand accrochage et des grenade venant de sidi abdallah (rue du lion) qui portent aujourd'hui le nom de Kaddour AZZOUZI tomber au moment de son arrestation, Kab blessé au genoux qui n'avait plus de balle a continuer son combat a mains nu malheureusement ce fût la fin pour lui je sais aussi qu'il a regretté d'avoir survécus à son frère de combat Azouzi plusieurs moujahidine on était arrêté en meme temps que lui moh saîd...
    Ce n'est que le lendemain qu'on a eu vent de cette arrestation en Allant a bab jdid je suis passer par le 2 éme arrondissement j'ai vu abderrahmane Kab en tenue militaire dans la chemise porter 3 V inversés à l'intérieur d'une jeep. D'après le docteur el Hachmi laarabi
    "KAB est un des exemples les plus frappants de courage et de dignité son attitude vis a vis de la police française fait honneur a l'algerie
    Il a reconnu tout ces action , en donnant des détails et en expliquant les causes et motivations il donnait ainsi a ces juges l'occasion de lui donné la mort ".
    Le jour de son procès il savait se qu'il l'attendait l'Homme n'avait pas froid aux yeux et a tenue tete a toutes ces têtes de fromage qui composaient se tribunal militaire français,
    Il fût condamné a mort 02 fois par le tribunal militaire permanant d'Alger guillotiné le 9 octobre 1957 a l'âge de 24 ans a 3h21 a la prison de serkadji ...Je ne peu continuer.
    Allah yarham shouhada ina li allahi wa inna ilayhi rajiroun.. témoignage moudjahid Laoudia Boualem.

  • @zoubirramdhan5065
    @zoubirramdhan5065 6 ปีที่แล้ว +3

    Cherouati Noureddine. ancien moudjahid, militant de la cause nationale : Si la casbah m’était contée...Dans l’histoire de la résistance de La Casbah à l’oppresseur, dans ce haut lieu de militantisme, il est des faits qui restent gravés à jamais dans les mémoires. Ces faits, ce sont des hommes pleins de foi et de détermination qui les ont accomplis à leur corps défendant. Ceux qui ont survécu gardent les séquelles des sacrifices consentis.......Certains ont franchi le pas en consignant «leur» histoire et leur parcours. D’autres n’ont pu le faire pour des raisons qui les concernent. Ceux-là, les «oubliés», ou les anonymes, ont préféré se retirer l’indépendance acquise, considérant que le devoir sacré pour lequel ils s’étaient dévoués n’avait plus sa raison d’être, puisque le plus bel acquis, la liberté était là et bien là........Ces «oubliés» sortent de l’ombre grâce aux témoignages de leurs pairs qui leur rendent les hommages qui leur sont dus.
    Natif de La Casbah le 3 février 1930, Noureddine a grandi à la rue de la Marine et à Djamaâ lihoud. Il a fait l’école de la rue du Divan et Sarrouy. Mais c’est le monde du travail qui le happe alors qu’il entre à peine dans l’adolescence. Il apprend la mécanique, puis devient routier et effectue de longs trajets comme convoyeur…..Mais avant ces péripéties, il fait la connaissance de la Maison de redressement de Birkhadem, où il est consigné pour «chapardage». «C’est là que j’ai connu mon ami Saïd Touati, que Dieu ait son âme». Ils activent ensemble dans le giron de la jeunesse du MTLD, dont la section de quartier a été confiée par Krim Belkacem à Basta Arezki……Imprégné de l’idéal révolutionnaire, Noureddine prendra part aux multiples actions déclenchées dès 1955, comme par exemple l’attentat contre le policer Lazib, avec
    Letabi Rabah, Kab Abderrahmane et d’autres…Après l’accrochage de Tiberguent, dans l’Atlas blidéen, Noureddine est arrêté avec une dizaine de ses compagnons. Il fera les prisons de Damiete, de Blida, de Cherchell, de Gouraya, d’Orléansville et de Paul Cazelles. «C’est dans cette dernière prison que j’ai rencontré Mahmoud Henni et Mahdi Ben Kanoun». En évoquant ses souvenirs, Noureddine fait savoir qu’il habitait la même demeure que le moudjahid Bibounia et que Ali la Pointe était son ami de jeunesse. «Ce n’était pas un proxénète, comme l’ont écrit certains malintentionnés, c’était un homme déterminé.
    Quant à ses camarades,Rabah LETABI et Abderrahmane KAB, guillotinés, il leur voue respect et admiration et prie Dieu, à l’instar de tous les chouhada de les accepter dans Son Vaste Paradis.» Noureddine évoque avec émotion les horreurs de la guerre, les tortures qui ont mis à nu les atrocités de la soldatesque coloniale……Il citera les frères Brakni, morts les armes à la main à Boussenan, près de Miliana, lors d’un accrochage et dont les corps ont été brûlés par les paras ! L’éveil de Noureddine à la conscience nationale s’est fait naturellement, presque mécaniquement «du fait des exactions, de l’attitude discriminatoire et raciste des occupants dont le mépris à l’égard de la population ‘‘indigène’’était révoltant». Noureddine a activé avec Baghdad le «Chinois» qui avait le contrôle des groupes et était le cerveau des attentats. Ces groupes comptaient aussi des sportifs, comme le boxeur Zerfaoui ou le footballeur Merzak.....
    Parmi les regrets de Nourdine, la grève des 8 jours qui a été, selon lui, une «catastrophe». A deux jours, c’était possible, mais la durée nous a complètement coupé les jambes. La preuve, toute la Zone autonome a été démantelée. Noureddine évoquera l’attentat du bar de Joinville, et d’autres faits qu’il contera avec moult détails, en mettant en évidence leurs auteurs, comme Saïd Touati, Saïd la lavette, Saïd le balafré ou encore Saïd salamalikoum ou la bombe du stade d’El Biar et le courage inouï de Baya Hocine.
    A l’indépendance, et après un court intermède au sein de la police nationale, qu’il a quittée «parce que je voyais des choses qui ne me plaisaient pas et qui ressemblaient aux pratiques que nous avions vécues dans notre chair», Noureddine trouve un boulot en tant que chauffeur au TNA que dirigeait son ami Mohamed Boudia. Il exerce par la suite à la SNIC, aux transports, avant de prendre sa retraite en 1982. Tout en s’occupant de la kasma FLN de La Casbah. Noureddine vit à Alger entouré de l’affection des siens.

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون 6 หลายเดือนก่อน

    Voilà ce que nous raconte un historien sur les exactions commises durant l'occupation française . Je la publie pour information. Vous pouvez revenir aux rapports écrits par les français de cette époque eux-mêmes..L'histoire de "la Place des martyrs d'Alger"..Beaucoup pensent que cette place doit son nom à la mémoire des martyrs de la révolution Algérienne..c'est à la mémoire des martyrs mais pas ceux de la Révolution...
    L'histoire des 4000 martyrs, morts en même temps...
    En 1832 le Duc de Rovigo est fraîchement nommé commandant en chef du corps d’occupation d’Afrique..Il n'avait aucun respect pour la vie humaine surtout s'il s'agissait de musulmans, il était cruel, avide de sang et n'avait foi qu'en la force et le langage des armes !!
    Rovigo, donc, décide de réquisitionner une mosquée au profit du culte catholique. son choix était tombé sur la plus belle mosquée et la plus grande..la mosquée Ketchaoua..Bâtie en 1612 à l’époque Ottomane, agrandit en 1794 pour devenir un vrai joyau et la fierté des Algérois !!
    Le Duc de Rovigo entre, soit disant, dans des négociations avec les musulmans( Muftis, notables,cadis.) pour légitimer ses actes, mais ces derniers avaient refusé catégoriquement que la mosquée soit réquisitionnée pour l'affecter au culte catholique, elle est une mosquée et elle doit le rester...
    Face à leur refus, Rovigo entre dans une colère noire. Il décida de réquisitionner la mosquée Ketchaoua par la force et de couper la route et la gorge à tous ceux qui s'opposaient à sa décision qui était définitive !! Il commença par donner l'ordre de brûler tous les livres, manuscrits et les livres sacrés du saint Coran sur une placette appelée (Kit..Chawa) Kit= en turc veut dire "Placette" et Chawa=en turc veut dire " Chèvre"..Devant une telle barbarie et une telle arrogance, les musulmans d'Alger ne se sont pas laissés faire..Ils ont tout fait pour protéger leur mosquée et empêcher qu'elle soit prise par les colonisateurs !! 4000 Algérois avaient prit place dans la mosquée et autour, et s'y étaient retranchés en croyant que Rovigo allait avoir pitié d'eux..l'impitoyable Duc Rovigo plein de haine et de mepris envers les musulmans, avait donné l'ordre à son artillerie de tirer..une vraie tuerie, d'une barbarie sans précédent a eu lieu autour et à l'intérieur de la mosquée..les portes furent explosées par les tirs des canons, la panique bâtait son plein à l’intérieur et à l’extérieur de la mosquée ou s’étaient barricadé plus de 4000 musulmans d'Elmahroussa..une bousculade avait causé beaucoup de morts écrasés ou étouffés ou tués par les tirs de canons..la mort les guettait de partout, c'était un un véritable enfer !! Le Duc sanguinaire n'avait eu aucune pitié pour ces fidèles qui n'avaient pour unique arme que leur foi..il n'a ordonné le cesser le feu que lorsqu'il a vu que le calme était revenu !!
    4000 âmes innocentes exécutées en même temps et au même endroit, par celui qui se prétendait chrétien, et ce juste pour satisfaire sa haine et sa colère !! La prise de la mosquée était faite, arrachée de force aux musulmans par un ennemi qui vient conquérir leur patrie et spolier leurs biens, y compris les lieux de leurs cultes !! Le Duc de Rovigo fit camper dans la mosquée une compagnie d’infanterie pour empêcher toute autre tentative de la part des musulmans !! Durant toute l’occupation française en Algérie, Ketchaoua, n’était plus ce qu'elle était, elle fût baptisée cathédrale Saint Philippe..et a été inaugurée le jour de Noël 1832 !! Aucune protestation n'avait été faite par le pape de l’époque, bien au contraire, il a béni cette réquisition d'un lieu de culte ou des fidèles priaient paisiblement durant des siècles..Ce qui a été pris de la façon la plus sanglante et la plus atroce, le pape considéra que c’était une victoire de l’église et il a même envoyé son représentant le jour de l'inauguration !! C'est pour cette raison que cette place porte le nom " Place des martyrs" Allah yerham echouhadas..
    Le 02 novembre 1962 les Algérois ont pu effectuer la prière du vendredi dans la mosquée Ketchaoua pour la première fois depuis des horribles événements et ce fut une grande fête qu'elle redevienne une mosquée après 132 ans..L'imam qui avait fait le sermon du vendredi ce jour là était le Cheikh Bachir Ibrahimi ALLAH yarhmou..Gloire à nos martyrs
    Témoignage moudjahid Boualem Laoudia

    • @akirayoki8687
      @akirayoki8687 6 หลายเดือนก่อน

      يا الاخ....الشهيد علي لعبادي اصلو منين لو سمحت ؟؟؟؟

    • @نقولويقولون
      @نقولويقولون 6 หลายเดือนก่อน

      @@akirayoki8687 الله يعلم، أن المجاهد علي لعبادي الله يرحموا كان يقطن بأعالي باب الواد بالضبط في حي الزغارة و أنه كان محكوم عليه بالأعدام و مسجون مع خالي كاب عبدالرحمان شهيد المقصلة بسجن سركاجي (برباروس).

    • @akirayoki8687
      @akirayoki8687 6 หลายเดือนก่อน +1

      @@نقولويقولون
      الله يبارك خو ....ربي يرحم البطل كاب عبد الرحمن ....كاب الله يعلم من دلس لالا ؟؟؟

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون ปีที่แล้ว

    شهادة الدكتور الهاشمي العربي وصديق ديدوش مراد ودبيح الشريف، بمناسبة الذكرى 56 لإستشهاد كاب عبد الرحمان الذي اعدم بالمقصلة في 09 اكتوبر 1957 بسجن برباروس (سركاجي).
    الدكتور الهاشمي العربي: الشهيد عبد الرحمان كاب هو من أقطاب الثورة الجزائرية الكبار، ولا بد على أولادنا ان يقيموا له تمثالا يوما :
    إننا نتحدث بسهولة عن فلان وعن فلان.. في ذلك الوقت، منذ 1 نوفمبر 1954 حتى أواخر 1956، لم يكن احد يعرف شيئا عن الثورة، كل شيء كان سريا، ولم يفهم الجزائريون إلا في سنة 1956 كيف ولماذا ومن. العمليات الأولى التي انطلقت في الجزائر العاصمة كانت من إمضاء جماعات مصالي الحاج وعلى رأسهم "عبد الرحمن كاب". لم أكن يومها متحزبا، كنت جزائريا وكنت عضوا في حزب الشعب الجزائري وعضوا في خلية "شريف ذبيح" وكان "ديدوش مراد" رئيسنا. تجدون كل ذلك في كتابي.
    بقي التساؤل مستمرا بين 1954 و1956: هل هؤلاء من اللجنة المركزية؟ هل هم رفاق مصالي؟ من هم؟ لا احد يعلم. لقد انطلقت العمليات في العاصمة وكان الفاعلون مصاليين، ومن قال غير ذلك فقد كذب، وأنا مستعد لمواجهة كل شخص يقول بغير ذلك.
    بالنسبة إلى عمليات جيش التحرير الوطني، فقد بدأت بعد عودة ياسف سعدي من سركاجي، فقد اعتقل ثم أطلق سراحه. قبل ذلك كان كل شيء من توقيع المصاليين. ما أريد الآن هو أن أدلي بشهادتي بشأنه -وودت لو ان الشباب كان حاضرا معنا- هو أني كنت مترجما في محكمة الجزائر. في المحكمة كان هناك قضاة وكتاب ومترجمون. كل من يؤتى به إلى المحكمة يلزمه مترجم، هكذا كان القانون، واشتغلت واحدا من بين 10 مترجمين.
    عندما كان قاضي التحقيق يستنطق شخصا ما كان يستدعي المترجم. شهدت استنطاقات الكثير من الناس (السي مهري رحمه الله، السي العربي دماغ العتروس، والسي دحلب)، واهم ما شهدت كان استنطاق عبد الرحمن كاب واستطيع ان أقول: أكثر الأشخاص الذين مازلت اذكرهم طوال الثورة هم ثلاثة: "مراد ديدوش" و"شريف ذبيح" و-بإلحاح- "عبد الرحمن كاب"، لأن كاب كان يقول للقاضي: نعم، أنا فعلت كذا وكذا.. لقد نسب كل العمليات والاغتيالات إلى نفسه....كنت أقول له: يا سي عبد الرحمن لا تورط نفسك أكثر، فكان يجيبني: إنني راحل لا محالة، فلا داعي لان اصطحب معي أحدا. ولفرط إعجابي بهذا الرجل تساءلت عند صدور كتاب ياسف سعدي "معركة الجزائر" في 3 أجزاء، عن سبب عدم ورود اسم عبد الرحمن كاب، إلا في آخر صفحة عندما أتى على ذكر أسماء المعدمين. لذلك اقو لان هذا الرجل يجب ان لا يطويه النسيان، فكتبت عنه مقالا في مجلة سلامة، بعنوان "البطل المجهول".
    استطيع ان أقول إني شاركت في الثورة، على كل حال، فلقد ذهبت إلى تونس، وقابلت رجال الثورة واحدا واحدا، ويمكنني ان أتحدث عنهم لساعات، وقد دونت كل هذا في كتابي "يوميات جزائري سعيد". كان بودي لو حضر الشباب معنا ليعرفوا ان الوطنية كانت مع مصالي، وأن عبد الرحمان كاب كان اكبر بطل من أبطال الثورة الجزائرية.. أنا اشهد بذلك، واشهد ان موقف عبد الرحمان كاب كان أهم وأصلب من مواقف الآخرين -وكلهم أصدقائي- لقد كان يؤمن بالثورة ويعترف لمستنطقيه انه نهض ليحرر الجزائر، وانه مسؤول عن كل عملية وقعت في الجزائر. وبعد كل ما رأيته أثناء الثورة سواء في تونس أو في غير تونس (لأني سافرت إلى فرنسا وألمانيا والى كل مكان) لأقول ان عبد الرحمان كاب كان أعظم مثال للثورة الجزائرية. ثم يأتي بعده "شريف ذبيح"، الذي كان بإمكانه ان يسلم نفسه إلى الشرطة أو للجند الفرنسيين، لكنه لم يفعل وفضل الموت منفجرا بالقنبلة التي كان يحملها...كان هؤلاء الثلاثة (ديدوش وذبيح وكاب) أكثر تأثيرا في نفسي، وكان عبد الرحمان أشدهم تأثيرا، فكتبت عنه مقالا ذات يوم وقلت فيه ان هذا الرجل لم يذكره احد ولم يكتب عنه احد...ان الحرية والوطنية بدأتا مع مصالي واستمرتا مع مصالي..لكن يبقى ان مصالي الحاج هو رجل الوطنية في الجزائر وأبوها، وان عبد الرحمان كاب هو من أقطاب الثورة الجزائرية الكبار، ولا بد على أولادنا ان يقيموا له تمثالا يوما، لأنه كان مثالا للوطنية والفداء وللصداقة.. لأنه لم يرد ان يلحق أصدقاءَه أي سوء، فنسب إلى نفسه كل ما حدث في العاصمة منذ 1 جانفي 1955 إلى نهاية أيامه.
    أردت ان أدلي بهذه الشهادة لأني كنت موجودا، لأني عرفته عن قرب ولم اعرف رجالا كثيرين مثله. لقد شهدت مواقف العديد، مثل مهري ودماغ العتروس ودحلب، وليس هناك مجال للمقارنة.. هم كانوا وطنيين كبارا ولكن هذا الرجل لم يكن وطنيا فحسب، فقد كان فدائيا في ميدان الفداء الحقيقي، الجهاد الحقيقي، لقد سبّل نفسه بطريقة غريبة جدا، لذلك لم أنسه أبدا، لا في فكر ولا في عقلي، ولا يفوتني ان اذكر عبد الرحمان كاب كلما واتتني فرصة، لقد كان رجلا عظيما ويجب إنشاء جمعية أو مؤسسة تحمل اسمه....
    -تصريح أخت كاب :
    كنا 4 أخوات، وكان هو أخونا الأكبر كان أبي مريضا وأمي متقدمة سنا، ومع ذلك فعل ما فعله حبا في الوطن. قبضوا عليه عام 1955، في شهر أوت1955، وقتل في أكتوبر 1957. يوم استشهد عزوزي كان أخي معه في المخزن، عرفوا مكانهم بسبب وشاية. هاجموهم فخرج إليهم عزوزي قدور بسلاحه، وحاول الفرار منهم لكنهم قتلوه وجرحوا أخي وبهذا تمكنوا من القبض عليه حيا. لقد ألقى عليهم قنبلة يدوية لكنها لم تنفجر. وحسب ما سمعناه فقد استخدم الجنود قنابل الدخان فلم يتمكن عزوزي من الرؤية وتعثر في دلو حليب كان هناك، وأطلق عليه جندي النار وعلى أخي فأصابه في ساقه واقتادوه نازفا. لقد ظلت الشرطة تبحث عن عبد الرحمان كاب طيلة 03 أشهر، وفي ذلك اليوم كان يرتدي زيا عسكريا استعدادا للالتحاق بالجبل. كان مكلفا بنقل بعض الأغراض إلى زوجة عزوزي ومن ثم يركب سيارة تقله إلى الجبل، لكن الوشاية كانت أسرع. حدث كل ذلك حوالي الساعة الثالثة صباحا.

  • @zoubirramdhan5065
    @zoubirramdhan5065 6 ปีที่แล้ว +4

    الله تعالى ينطق عباده المخلصين بالحقيقة الذي ياسف سعدي الخبيث أراد أن يزورها. المجاهد حميد دالي حفظه الله يتكلم عن الشهداء الأبطال*كاب عبدالرحمان*عزوزي قدور*العربي بن مهيدي*سعيد تواتي*مالك بن رابية المدعو قبايلي*لوني أرزقي*عبدالرحمان بوصورة*الشاب ياسف عمر*حاجي عثمان المدعو رمال*دبيح شريف*بنابي أحمد المدعو أحمد النفة*علي لبوانت*عبدالرحمان لعلى*و*سعيد حمدين*
    نحسبهم كذالك من الشهداء.

  • @chaabanemouloud8282
    @chaabanemouloud8282 5 ปีที่แล้ว

    Déclaration historique du chahid Larbi BENMHIDI "La révolution se fait avec de l'argent certes, mais surtout avec les militants de bases, il n'y-a pas de plus sincère, de plus honnête qu'un militant de base, il sacrifie son temps, son argent, sa famille pour aller soit en prison, soit aux tortures, soit à la mort, alors que rien ne l'y oblige". Ouvrage intitulé "Les tragiques vérités qui n'ont pas été dites sur la révolution Algérienne" du moudjahid Basta Arezki.

  • @soufienetchantchane2839
    @soufienetchantchane2839 4 ปีที่แล้ว

    Parlez des balances car c’était la stratégie de la Pervers France et tous les survivants arrêtés et qui ont été emprisonnés devraient être dénoncés par leurs frères d’armes ! Allah yerhamhoum chouhadas !

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون ปีที่แล้ว

    -تصريح أخت شهيد المقصلة كاب عبدالرحمان :
    كنا 4 أخوات و 02 أخوة منهم أخونا الأكبر عبدالرحمان ،كان أبي مريضا وأمي متقدمة سنا، ومع ذلك فعل ما فعله حبا في الوطن. قبضوا عليه عام 1955، في شهر أوت 1955، وقتل في أكتوبر 1957..يوم استشهد عزوزي قدور كان أخي معه في المخزن، عرفوا مكانهم بسبب وشاية. هاجموهم فخرج إليهم عزوزي قدور بسلاحه، لكنهم قتلوه وجرحوا أخي وبهذا تمكنوا من القبض عليه حيا. لقد ألقى عليهم عزوزي قنبلة يدوية لكنها لم تنفجر. وحسب ما سمعناه فقد استخدم الجنود قنابل الدخان فلم يتمكن عزوزي من الرؤية وتعثر في دلو حليب كان هناك، وأطلق عليه شرطي النار وعلى أخي فأصابه في ساقه واقتادوه نازفا. لقد ظلت الشرطة تبحث عن عبد الرحمان كاب طيلة 03 أشهر، وفي ذلك اليوم كان يرتدي زيا عسكريا استعدادا للالتحاق بالجبل. كان مكلفا بنقل بعض الأغراض إلى زوجة عزوزي ببوزريعة ومن ثم يركب سيارة تقله إلى الجبل، لكن الوشاية كانت أسرع.. حدث كل ذلك حوالي الساعة الثالثة صباحا..

  • @houlagoukhan534
    @houlagoukhan534 4 ปีที่แล้ว +2

    معركة الجزائر معظم الفدائيين من منطقة ازفون في القبائل الله يبارك ...

    • @دودينيناس
      @دودينيناس 3 ปีที่แล้ว

      قييييو

    • @houlagoukhan534
      @houlagoukhan534 3 ปีที่แล้ว +1

      @@دودينيناس أنت باين باباك و جدك حركة ...

    • @دودينيناس
      @دودينيناس 3 ปีที่แล้ว

      @@houlagoukhan534 احترم حدودك وماديرش على خويا صغير اوكي شد روحك خيرتلك

    • @rachidchellouche1370
      @rachidchellouche1370 3 ปีที่แล้ว +1

      Vrai

    • @akirayoki8687
      @akirayoki8687 5 หลายเดือนก่อน

      ​@@دودينيناس
      جماعة بوصبع كي يسمعو كلمة قبايل...القنطة تحكمهم 😂

  • @majidmajdi482
    @majidmajdi482 4 ปีที่แล้ว +1

    السيد،مدكرش،ولو،كلمة
    عن،الفيدأءي،علي،لبادي

    • @نقولويقولون
      @نقولويقولون 4 ปีที่แล้ว +1

      يأخي، الفدائي علي لبادي مع الشهيد رابح بيساس من فوج حي الزغارة أما الفدائي حميد دالي كان تابع لفوج المسلح بالقصبة مع شهيد المقصلة كاب عبدالرحمان الذي كان محبوس بسجن سركاجي يتقاسم الغرفة مع علي لبادي.

  • @AbderrahmaneGhezali-j9n
    @AbderrahmaneGhezali-j9n 5 หลายเดือนก่อน

    Koul wahed yahki baade ma matou redjel il fallait parler lors de leur vivant yawe marlou toze kabaili said touati ect étais amis intimes de mon défunt t père ai si que rachid 1raide ghayatte ou table ce mr est il toujours vivant puis je savoir

  • @نقولويقولون
    @نقولويقولون ปีที่แล้ว

    -تصريح أخت كاب عبدالرحمان :
    كنا 4 أخوات و 02 أخوة منهم أخونا الأكبر عبدالرحمان ،كان أبي مريضا وأمي متقدمة سنا، ومع ذلك فعل ما فعله حبا في الوطن. قبضوا عليه عام 1955، في شهر أوت1955، وقتل في أكتوبر 1957... يوم استشهد عزوزي قدور كان أخي معه في المخزن، عرفوا مكانهم بسبب وشاية. هاجموهم فخرج إليهم عزوزي قدور بسلاحه، لكنهم قتلوه وجرحوا أخي وبهذا تمكنوا من القبض عليه حيا. لقد ألقى عليهم عزوزي قنبلة يدوية لكنها لم تنفجر. وحسب ما سمعناه فقد استخدم الجنود قنابل الدخان فلم يتمكن عزوزي من الرؤية وتعثر في دلو حليب كان هناك، وأطلق عليه شرطي النار وعلى أخي فأصابه في ساقه واقتادوه نازفا. لقد ظلت الشرطة تبحث عن عبد الرحمان كاب طيلة 03 أشهر، وفي ذلك اليوم كان يرتدي زيا عسكريا استعدادا للالتحاق بالجبل. كان مكلفا بنقل بعض الأغراض إلى زوجة عزوزي ببوزريعة ومن ثم يركب سيارة تقله إلى الجبل، لكن الوشاية كانت أسرع.. حدث كل ذلك حوالي الساعة الثالثة صباحا.

  • @frehatagrara7961
    @frehatagrara7961 5 ปีที่แล้ว

    Mansour salimi

  • @boudjhamar7525
    @boudjhamar7525 4 หลายเดือนก่อน

    ارزقي لوني من منطقة ازفون قرية( كانيس ) وهو نسيب السعدي ياساف