Nietzsche, On the Genealogy of Morality - De Dicto #3

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  • เผยแพร่เมื่อ 14 ม.ค. 2025

ความคิดเห็น • 81

  • @pimpomism
    @pimpomism 5 ปีที่แล้ว +20

    C'est la meilleur divulgation du concept nitzschien sur le bon et le mauvais, que j'ai jamais écouter, chapeau bas monsieur!

  • @Goddoesnotplaydicebro
    @Goddoesnotplaydicebro 7 ปีที่แล้ว +28

    Genial, je suis parti pour me mater toutes tes vidéos, continue, ta chaine présente un réel intérêt pour moi et je veux la voir grossir et se développer.

  • @italovernazza4758
    @italovernazza4758 ปีที่แล้ว

    Enfin un commentateur clair et net d'expression. Vous parlez court... je ne doute pas d'une aptitude parente à écrire précis. Cette efficace étude sur Nietszche va beaucoup voyager.

  • @alexandrearbolabide8292
    @alexandrearbolabide8292 6 ปีที่แล้ว +6

    Encore une très belle vidéo, très utile pour se rafraichir la mémoire au sujet des grands classiques :)

  • @moustaphadiene1270
    @moustaphadiene1270 8 ปีที่แล้ว +13

    enrichissant merci franchement

  • @larche
    @larche 8 ปีที่แล้ว +13

    Episode très riche, chapeau !

  • @lalachekchouka7402
    @lalachekchouka7402 7 ปีที่แล้ว +5

    Très bien résumé ! Chapeau bas !

  • @TheDonkeycrazy
    @TheDonkeycrazy 8 ปีที่แล้ว +13

    Je viens de découvrir la chaine, beau travail! Quelques conseils selon moi : -faire des schémas simples mais efficaces afin de mieux ancrer les idées et leurs relations entre elles-expliquer les mots complexes (même rapidement) : Ici pour moi ça serait ascétique et apodictique

  • @45detourdebrasettoi12
    @45detourdebrasettoi12 3 ปีที่แล้ว +1

    Le meilleur philosophie hehe

  • @marcnikitin3166
    @marcnikitin3166 3 ปีที่แล้ว +1

    Excellente synthèse. Vraiment. Mais où peut-on se procurer le T-shirt "Nietzsche is fun" ?

  • @antoine9023
    @antoine9023 4 ปีที่แล้ว

    Super vidéo merci beaucoup

  • @NN-is2ub
    @NN-is2ub 6 ปีที่แล้ว +7

    "Toute notre dignité consiste en la pensée… travaillons donc à bien penser ; voilà le principe de la morale" Pascal.

  • @chainonsmanquants1630
    @chainonsmanquants1630 6 ปีที่แล้ว +1

    C'est passionnant !

  • @SDédale
    @SDédale 3 ปีที่แล้ว

    pourrais je avoir le nom de l'œuvre à 6.44, merci

  • @piracybringer4057
    @piracybringer4057 6 ปีที่แล้ว +6

    *la morale anarchiste* de kroptkine est très interessant a ce sujet. Sinon j'ai pas lu mais *l'entraide*, encore de kroptkine, doit aussi traiter du sujet plus profondemement.

    • @darksidespainishsith0725
      @darksidespainishsith0725 2 ปีที่แล้ว

      kropotkin is the best (si il vivrait aujourd'hui il mettrait tous les medias occidentaux en pls)

  • @victoiremauduit5718
    @victoiremauduit5718 7 ปีที่แล้ว +6

    Merci pour cette introduction intéressante et judicieuse !
    Par contre, si je puis me permettre une remarque, tu as définis l'aristocratie comme le pouvoir des forts, et je pense qu'il ne s'agit que d'une maladresse de ta part, mais aristocratie signifie littéralement "le pouvoir des meilleurs" ("aristoi", les meilleurs, "kratos", le pouvoir). Je pense que l'étymologie permet de comprendre encore mieux la conception de Nietzsche des "bons" avant le renversement des valeurs.
    Merci encore, et encouragements pour le suite ! :)

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 ปีที่แล้ว +1

      Merci pour tes encouragements ! Effectivement Nietzsche joue bien sur l'étymologie, philologue de son état, et fait équivaloir les forts et les meilleurs qui développent des désirs nobles et "positifs". Ce qui reste cohérent ;)

    • @FabATG777
      @FabATG777 5 ปีที่แล้ว +3

      @@Politikon_ Exactement, car la réelle différence dans le développement du désir entre le fort et le faible est que le fort prend racine en "l'amour" (de soi), et le faible dans "la haine" (du fort).

  • @phpn99
    @phpn99 5 ปีที่แล้ว +7

    Ce qui est fascinant avec Nietzsche c'est qu'il part en général d'une opnion a priori - la sienne - et qu'il construit une théorie pseudo-objective pour l'étayer en paradigme. Il faut avoir lu à peu près tout Nietzsche pour comprendre à la fois le biais obsessionnel - l'opiniâtre - chez lui, et son impressionnante capacité à produire une littérature riche autour de ses thèmes. Mon impression après 30 ans de Nietzsche est qu'il n'est pas autant un métaphysicien qu'un prophète ou un des raconteurs qui peuplent les dialogues socratiques, l'esprit peut-être voilé par la doxa, mais néanmoins porteurs de sens. Cependant, à l'instar des perles sophistes de Protagoras, Nietzsche offre une lecture alternative de la civilisation Occidentale, diamétralement opposée à l'ascétisme judéo-chrétien et son idéal pénitent (voir Max Weber). La volonté de puissance, in fine, est un concept qui précède ontologiquement l'optimisme que fait Kant des Lumière, avec l'afranchissement du sujet, de son état de tutelle. En ce sens, par-delà la prose spectaculaire de Nietzsche le véritable joyau se situe dans cette opinion originelle, son parti-pris rebelle premier, dont l'origine dans sa pensée autant que son naufrage dans la psychose resteront un mystère. Nietzsche est un artiste qui peut inspirer un certain courage face à la capitulation de l'esprit encouragée par le totalitarisme manichéen.

    • @Ali-nh4tj
      @Ali-nh4tj 2 ปีที่แล้ว +1

      Non Nietzsche est juste un pitre au même titre que son idole Voltaire. Il n’aurait d’ailleurs pas aimé qu’on le traite de philosophe ; qu’il se rassure il n’en avait nullement le niveau, avec son discours réactionnaire et son épistémologie bidon fondée sur une critique pathétique du schématisme kantien.
      Son œuvre est pitoyable comparé à celle de Platon, Rousseau, Kant, Hegel et Marx.

    • @mezmero69
      @mezmero69 2 ปีที่แล้ว

      @@Ali-nh4tj ....et pourtant il démonte bien ces derniers 🙃 ......via une oeuvre soi disant "pitoyable" qui a pourtant grandement marqué l'Histoire de la critique de la modernité.

    • @Ali-nh4tj
      @Ali-nh4tj 2 ปีที่แล้ว

      @@mezmero69 il a démonté personne. Hegel ce serait régalé à ressortir toutes les contradictions performatives et pragmatiques de son pathétique discours.
      Lisez Kant et Hegel, ça c’est de la vrai philosophie.

  • @michelmichel1405
    @michelmichel1405 3 ปีที่แล้ว

    super merci

  • @JAM-h4f
    @JAM-h4f 6 ปีที่แล้ว +1

    Bonjour,
    Vos capsules sont excellentes, j'adore les écouter lorsque je travail. Toutefois, peut-être n'est-ce que moi, mais j'aimerais vous souligner que le rapport entre votre voix et la musique utilisé en trame de fond est un peu inégal. Ça rend l'écoute quelque peu fastidieuse puisqu'il faut endurer une musique une peu trop forte !
    Merci beaucoup et bonne journée.

    • @Politikon_
      @Politikon_  6 ปีที่แล้ว +1

      Merci beaucoup ! Pour la musique, je l'utile à présent à un volume bien élevé qu'avant. Avec le recul les premières vidéos ont été effectivement un fond sonore trop fort. Bonne journée également !

  • @ericwattre3467
    @ericwattre3467 4 ปีที่แล้ว +1

    En 2020 ça se confirme .

  • @gauvainmalefant9873
    @gauvainmalefant9873 8 ปีที่แล้ว +10

    Définir la généalogie nietzschéenne par une étude "historique" est un peu problématique, d'autant plus sur le sens très chargé et équivoque que peut avoir le terme historique (Nietzsche était un grand pourfendeur de ce qu'il nommait "l'historicisme" de son époque). Sinon c'est une bonne présentation (à mon humble avis ^^) !

    • @Politikon_
      @Politikon_  8 ปีที่แล้ว +5

      +Gauvain Maléfant Merci pour cette remarque importante ! C'est pour ça que je précisais à un moment "pour simplifier" d'ailleurs ;)

  • @yousseffutur
    @yousseffutur 7 ปีที่แล้ว +1

    du crack pur cette vidéo

  • @sindorei8558
    @sindorei8558 5 ปีที่แล้ว

    Tu ma convaincu

  • @OfficielSamWis
    @OfficielSamWis 4 ปีที่แล้ว

    Bonjour c'est assez clair merci, mais j'ai une question : dans le couple bon/ mauvais. Sur quoi se base les valeurs du Bon ? Et si le Bon cause du tord à quelqu'un, on ne peut l'empêcher de le faire car cela équivaudrait à être mauvais ?

    • @sidrat3213
      @sidrat3213 4 ปีที่แล้ว +2

      Pour Nietzsche, le bon est vrai tout le temps en tout lieux. Le bon est ce qui est utile, il n'a pas de valeurs moral, il n'est qu'un constat, une évidence. Nietzsche est contre cette idée que le bon serait un acte non-égoiste, pour lui il n'y a pas desintéressement, on a toujours un intêrét ou on gagne quelque chose en faisant une action. Pour Nietzsche, le bon et le mauvais, comme le bien et le mal sont des concepts artificiels, créés. C'est ce que il appelle le pouvoir de la dénomination. Le pouvoir appartient à celui qui dit ce qui est bon et mauvais, il peut donc manipuler les autres en aiguillant leurs actions. Nietzsche cherche un bon non-arbitraire, donc non moral, donc non appris, donc un fait, une évidence.

  • @yeguebonysamba9421
    @yeguebonysamba9421 5 ปีที่แล้ว

    le chat m'a fait grave flipper

  • @thibautm.c8540
    @thibautm.c8540 8 ปีที่แล้ว

    Très très bon. Merci pour ça.

    • @Politikon_
      @Politikon_  8 ปีที่แล้ว

      +Thibaut Caramez merci à toi !

  • @marcdreyfus5916
    @marcdreyfus5916 8 ปีที่แล้ว +14

    L'adulation de Nietzsche pour l'idéologie des "forts", qui est bel et bien une volonté de dominer, historiquement parlant (il suffit pour cela de voir ce qu'étaient les rois et les tyrans antiques), est réellement une chose nocive.
    Il n'a pas voulu voir que la "morale des faibles" n'est qu'une volonté de dominer parmi d'autres, non pas pour se meurtrir elle-même, mais pour légitimer la domination par une illusion de vertu qui ne soit pas basée exclusivement sur la conquête du plus fort sur le plus faible, mais plutôt sur la réinterprétation de cette conquête, comme étant celle du plus juste sur le plus injuste.
    La nostalgie de la "grande époque" est bien mauvaise conseillère, quand il s'agit de jauger l'Histoire, et elle est porteuse de beaucoup de préjugés qui finissent par amener un idéalisme qui n'est, en fin de compte, qu'une reprise de la propagande de cette époque passée.

    • @guillerminmael4514
      @guillerminmael4514 7 ปีที่แล้ว +7

      C'est justement ce qu'il dit dans la première partie de son bouquin. L'inversion des valeurs est une astuce des faibles pour dominer les forts, mais une inversion morale basée sur le ressentiment et la rancœur, là où la morale des forts est "vitaliste" et pleine de bienveillance envers les plus faibles. C'est pourquoi il place la morale des forts au-dessus, car elle est authentique et dynamique, et ne repose pas sur une ruse de la méchanceté pour s'affirmer comme le font les faibles.

    • @marcdreyfus5916
      @marcdreyfus5916 7 ปีที่แล้ว +13

      Et je dis justement que c'est d'une bêtise incommensurable, de croire que la morale des chefs de guerre et des rois antiques était "vitaliste".
      Regardons les choses sous un angle historique plutôt qu'idéologique, qu'est-ce que les maîtres esclavagistes de l'antiquité ont produit de plus que les seigneurs féodaux ? En quoi l'antiquité serait-elle "supérieure" et "bienveillante" ? Faut-il décrire les supplices atroces pratiqués à l'époque contre ceux qui se révoltaient ? En quoi le fait de traiter un vaincu comme un objet est-il bienveillant ? L'empire romain polythéiste était extrêmement militariste, corrompu, méprisant vis-à-vis des peuples "barbares" qui le feront finalement tomber, qu'avait-il de plus que l'empire romain chrétien ?
      A contrario, le catholicisme (avec tous ses énormes défauts) a interdit les batailles entre seigneurs jusque 5 jours par semaine, l'Islam a connu des périodes de faste et d'innovation considérables, et c'est ce moyen-âge de "faibles pleins de ressentiment" qui a débouché sur la Renaissance, qui a été aussi riche en massacres qu'en inventions.
      Nietzsche n'est qu'un idéologue fasciné par l'aristocratie guerrière et le pouvoir. Il prétend s'opposer à la morale catholique, mais sa morale s'oppose aussi totalement à celle des épicuriens et des stoïciens (qui faisaient du bonheur le bien suprême).
      Il ne fait qu'ignorer les aspirations naturelles du plus grand nombre, qui est d'empêcher les plus vindicatifs, les plus violents et les plus ambitieux de les asservir.
      Il aurait mieux fait de lire Étienne de la Boëtie.

    • @lucas-yl7go
      @lucas-yl7go 7 ปีที่แล้ว +2

      Mais Marcus, textuellement, tu t'appuies sur quoi précisément?

    • @lucas-yl7go
      @lucas-yl7go 7 ปีที่แล้ว +2

      "des chefs de guerre et des rois antiques" ... faits textuels?

    • @lucas-yl7go
      @lucas-yl7go 7 ปีที่แล้ว +1

      Quelle argumentation - high level

  • @ellanaasada7462
    @ellanaasada7462 6 ปีที่แล้ว

    c'est drole la volonté de puissance me fait beaucoup pensé a spinoza et son conatus

    • @methexis9934
      @methexis9934 4 ปีที่แล้ว +2

      Nietzsche a avoué, dans une lettre, avoir pris ce concept à Spinoza, précisément. Il a dit qu'un jour, vers ses 18 ans je crois, il est entré dans une bibliothèque, et a été comme attiré par un livre (L'Ethique, de Spinoza, il me semble). La différence, concrètement, se réduit seulement à ce que, chez Nietzsche, la volonté de puissance serait une pulsion poussant à l'augmentation de la puissance (alors que chez Spinoza, il y a conservation). Ce qui fait de Nietzsche...qu'il n'est pas si malin qu'on aime le croire, et de Spinoza un authentique esprit puissant.

  • @Rom1morvels
    @Rom1morvels 7 ปีที่แล้ว

    On observe la même chose que bon et mauvais avec les mots gentil et vilain !

  • @tof2007
    @tof2007 4 ปีที่แล้ว +1

    caractère aphoristique de l'écriture de Nietzche j'appuie sur pause ok Google définition aphoristique
    Réponse :"Relatif aux aphorismes, c'est-à-dire aux propositions concises qui résument un point essentiel d'une théorie, d'une morale. Exemple : La contraction aphoristique peut être compensée par l'apparition d'un discours." 😵 j'ai rien compris

    • @tof2007
      @tof2007 4 ปีที่แล้ว +1

      du coup j'ai cherché la définition d'un aphorisme
      Réponse : Courte phrase exprimant un principe ou un concept de pensée.
      😁

  • @zagarosledruide9959
    @zagarosledruide9959 4 ปีที่แล้ว

    Au delà du bien et du mal

  • @HabboAndfillcan
    @HabboAndfillcan 8 ปีที่แล้ว +2

    le micro n'est pas très agréable

  • @mostafaamrani5110
    @mostafaamrani5110 ปีที่แล้ว

    Les animaux ne jugent pas.Ils sont neutres.
    Qui dit juger dit être responsable, avoir des choix différents ..Ce n'est pas anodin

  • @catherineflament5160
    @catherineflament5160 7 ปีที่แล้ว

    Les hommes refusent surtout , d'accepter leur impuissance .. Et la force , n'y change rien ..

  • @alexp.3788
    @alexp.3788 7 ปีที่แล้ว +2

    Si les faibles ont vaincu les forts, c'est que les faibles étaient plus forts que les forts.

    • @n-br..3416
      @n-br..3416 6 ปีที่แล้ว +1

      Génie

    • @aaziis
      @aaziis 6 ปีที่แล้ว +1

      Inversion...

    • @youtezyoutxz1621
      @youtezyoutxz1621 5 ปีที่แล้ว

      @@aaziis les forts n'ont jamais réellement perdu , de tout temps les forts ont était affranchi de la pathétique morale judéo-chrétienne , c'est juste cette morale affaibli , c'est un poison redoutable dont on en sort pas indemne

  • @yannd.8256
    @yannd.8256 4 ปีที่แล้ว +1

    Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Vous voulez expliquer ou exposer la pensée de Nietzsche, donc vous l'avez bien lu. Or il ne cesse de mettre en garde ses lecteurs: mes livres sont pour de rares élus, la lecture de mes livres demande la patiente application du philologue, le "lento" qui fait que l'on s'attarde sur le texte contrairement au "presto" qui saute du texte au sens présumé. Il dit aussi qu'il faut se garder de le prendre pour un prédicateur ou un prophète de la vérité: "j'aimerais mieux être un bouffon" dit-il dans Ecce Homo. Ainsi, lorsque Nietzsche s'en prend à la morale, tout le monde voit bien, à première lecture, qu'il profane totalement cette notion. En quoi faut-il donc être élu pour comprendre cela? Que valent ces mises en garde? Est-ce juste du cinéma? Et que valent 7 minutes d'explication? Ne voyez-vous pas la platitude apparente des analyses de Nietzsche? Nietzsche appelle les parties de sa Généalogie de la morale des dissertations, mais où est l'argumentation? La profondeur psychologique fait office de réfutation, mais rien n'est véritablement établi. S'adresse-t-il véritablement à la raison de ses lecteurs? ou à leurs préjugés? La morale réduite à l'utilité, la grandeur humaine rabaissée à de basses pulsions, vous croyez que c'est là le dernier mot de Nietzsche, que c'est ça sa pensée? Vous croyez qu'il s'agit de faire une apologie des forts? Qu'il y a un racisme contre la faiblessse? Le Nietzsche qu'on vous présente ainsi n'est que sa propre grimace. Ce qu'il écrivait pour choquer, pour "tremper l'âme dans l'eau froide et la tourmenter", travail préparatoire à son grand affranchissement, passe aujourd'hui pour sa vérité et les savants youtubeurs relaient ce genre d'absurdité. Bref n'avez-vous pas le sentiment de trahir absolulent cet auteur avec ces 7 minutes qui vont convaincre 9 auditeurs sur 10 qu'à présent ils savent?

    • @Ali-nh4tj
      @Ali-nh4tj 3 ปีที่แล้ว

      Le petit Friedrich est surtout un piètre sophiste réactionnaire dont l’œuvre bourré de contradiction à cause de ses essentialismes et discours pétrie d’idéologies au sens de Marx dans l’Ideologie Allemande. Une vraie bite en dialectique. Toi qui a l’air de l’apprécier j’ai un interrogatoire pour toi:
      1) La critique du nihilisme, comprise comme la fin de toutes les idoles aux pieds d’argiles qu’il cassera avec son joli marteau, ne débouchera t’elle pas nécessairement sur un autre nihilisme ? J’entends par là le fait que vouloir atteindre une position qui serait sans idéaux, sans idoles, sans croyances, etc n’est-elle pas elle même un idéal à atteindre ? Autrement dit Nietzsche en détruisant le nihilisme ne conduit-il pas vers un nihilisme ? N’y a t’il pas là matière à contradiction ?
      2) Est ce que Nietzsche en cherchant à critiquer les chercheurs de vérité, exprime t’il par là qu’il faut une négation de la vérité dans sa totalité (la vérité et la démarche vers la vérité) ?
      Si tel est le cas prêche t’il donc une négation des principes de raison suffisante et principe de non contradiction ?
      Si la réponse est oui, il y a nécessairement matière à contradiction car il utilise le principe de causalité pour émettre ses critiques sur la morale du ressentiment par exemple. Comment peut-il critiquer un principe qu’il utilise lui-même pour sa prêche ?
      Tout comme il est ridicule d’essayer de produire une négation du principe de non contradiction, car toute vérité pour l’esprit humaine doit le respecter, autrement nous sommes dans le faux.
      Pour que quelque chose soit vrai, il faut qu’il ne soit pas contradictoire, qu’il respecte le principe de non contradiction.
      Un énoncé contradictoire est nécessairement faux.
      Aussi, une négation du principe de non contradiction est impossible, car toute démonstration visant à le nier, se fera sur la base de ce principe… Pour ne pas être dans le faux.
      3) Si en réalité c’est plus subtile que ça, qu’il critique plutôt les chercheurs de vérité et non le démarche conduisant vers la vérité, il y a encore matière à contradiction. Car comment peux-tu reprocher à des gens de faire une chose que tu fais toi-même ?
      S’il ne prétend pas être chercheur de vérité, pourquoi écrit-il ? Il faut nécessairement qu’il pense, même un tout petit peu, que ce qu’il dise soit vrai, même si ce n’est pas la vérité absolu. Autrement comme un fou, il éviterai de construire un système de pensée cherchant la cohérence, donc… La vérité…
      4) Nietzsche passe son temps à affirmer, affirmer, affirmer sans rien démontrer. Les choses sont comme ça et point. Mais pourquoi ne pas appliquer la philosophie du soupçon à la doctrine qu’il défend ? Et vu qu’il ne démontre rien, il est donc dans une croyance, donc une forme de nihilisme ? Car il croit qu’il a raison et que sa positon est la meilleure, est l’idéale.
      Voilà voilà

    • @enjolras2790
      @enjolras2790 7 หลายเดือนก่อน

      @@Ali-nh4tj Bonjour,
      Je relève le défi (avec un peu de retard):
      1) Non,
      Nietzsche distingue entre un nihilisme passif et un nihilisme actif. Pour faire très simple, le nihilisme passif est celui des faibles, qui croient en des idoles qui nient le principe de la vie qui est la volonté de puissance (dont deux aspects fondamentaux sont l'égoïsme et la cruauté); les hommes forts sont nihilistes au sens où ils nient ce nihilisme pour créer de nouvelles valeurs, de nouveaux idéaux qui soient, eux, en faveur de la vie.
      2 et 3) C'est, comme tu le dis, plus subtil,
      Là encore, pour faire simple, ce que Nietzsche reproche aux philosophes qui font de la vérité le but de toute recherche philosophique, c'est d'avoir abstrait cette recherche de son rapport à la vie: pourquoi voulons-nous la vérité plutôt que l'erreur, le vrai plutôt que le faux ou le mensonge et l'illusion? Nous voulons la vérité parce que cela nous arrange, nous aide à vivre; la vérité ne décrit donc jamais une réalité indifférente à l'être vivant qu'est l'homme, telle qu'elle existerait "en soi". Croire l'inverse est une erreur qui a son tour arrange ceux qui y croient en raison de leur constitution vitale particulière. En clair (puisque tu as l'air d'être marxiste), les marxistes ont intérêt à croire qu'ils décrivent scientifiquement, objectivement, la société, la politique, l'économie, etc, car, en dessous de la volonté de vérité, il y a la volonté de puissance, dont tout être vivant est animé.
      4)Je crois que la vidéo de Politikon, qui n'est pas mauvaise du tout par ailleurs, "démontre" le contraire.
      En conclusion, les problèmes de cohérence et de contradiction, chez Nietzsche, se posent bien plutôt à un niveau physiologique, pulsionnel, vital, qu'à un niveau logique qu'on croirait transcendant, alors qu'il n'est que l'invention d'un vitalisme décadent, c'est-à-dire, en contradiction avec lui-même.
      PS: "Car il croit qu’il a raison et que sa positon est la meilleure". Oui, comme tout le monde, du fait de la volonté de puissance.

    • @Ali-nh4tj
      @Ali-nh4tj 7 หลายเดือนก่อน

      Préambule: Définissons ce que j’entends par contradiction performative et contradiction pragmatique pour éviter les ambiguïtés.
      -> Celle qui est performative c’est lorsque l’énoncé n’est pas contradictoire lui-même, mais le fait de procéder à l’énonciation de celui-ci qui l’est.
      Ex: quand je dis que la vérité n’existe pas, c’est une contradiction, car la forme de cette proposition se veut être vraie ; je dis qu’il est vrai que le vrai n’existe pas. Contradiction donc.
      -> Celle qui est pragmatique c’est lorsque la forme d’une proposition ne correspond pas au contenu de celle-ci.
      Ex: quand je dis tout est fini, la catégorie du fini quand à sa forme ne permet pas l’absolutisation. Contradiction donc.
      On peut donc y aller:

    • @Ali-nh4tj
      @Ali-nh4tj 7 หลายเดือนก่อน

      ⁠@@enjolras2790 ​​⁠ I) Oui il fait une distinction entre deux nihilismes, mais et alors ? Ça change quoi au faite ? Comme dirait Hegel, le contenu a changé mais pas la forme/structure. Voilà comment il tombe in fine dans les mêmes contradictions que tous les autres dualistes. Il est dans une contradiction pragmatique, car le contenu de sa pensée qui tend au monisme, à une pensée de la réconciliation avec le monde, la vie, la nature, etc -> est en contradiction avec la forme qui est un nihilisme, donc un dualisme.
      Mais s’il reste dans l’âme un dualiste, il ne peut pas parvenir à la réconciliation avec le monde car il ne parvient pas à réconciliation avec l’histoire et le principe de changement vu ses essentialismes et son culte voué à une entité dé-historocisé qu’il appelle « fort », ni à la réconciliation avec les éléments faisant les avancées matériels dans l’histoire (par exemple les sciences modélisées mathématiquement et logiquement, on y reviendra).
      Dans Vérité et mensonge au sens extra-moral, son chef d’œuvre caché paraît-il, il s’attelle bien à faire une critique de la soumission au concept et de l’aliénation au « donné » non ? A cet égard, on voit bien que dans cette perspective, platonisme et christianisme ont la même structure à savoir « la dépossession de soi » avec juste le contenu qui change ; structure que possède aussi l’ordre aristocratique. Il y a bel et bien une contradiction entre une critique d’un ordre aliénant qui ne convient pas à son idéologie aristocratique et celle d’un ordre aliénant qui lui convient. Tout ça pour ça ? Toute une critique du dualisme pour tomber naïvement dans la même structure et problèmes que le dualisme ?
      D’autre part, si on quitte deux minutes le monde de l’abstraction et de la mystification, et qu’on fait un peu d’histoire (plutôt que des essentialismes) ce qu’il appelle les forts, c’est la noblesse de guerre tout simplement. Ladite catégorie de noblesse, (car c’est une catégorie) est belle et bien essentialisée, autrement il ne devrait même pas faire de critiques envers la bourgeoisie montante à son époque.
      II) Points 2 et 3:
      C’est bien là les ravages du Nieztcheisme ça, penser les conséquences plutôt que les causes…
      La recherche de la vérité est une nécessité car:
      a) On ne peut pas ne pas savoir, on ne peut pas ne pas connaître, on ne peut pas éviter de connaître -> chaque jour est une expérience de connaissance avec l’être autre étranger à soi (quelque soit la forme qu’il prend). Si Nieztsche avait pris le temps de p.ex. sérieusement lire Kant, il aurait compris que l’un des grands thèmes de la Critique de la raison pure, est le fait que la logique est une fatalité de la finitude. On ne peut pas penser de manière non-logique et même une critique de la logique… se doit d’être logique dans son développement. À partir de là, il vaut mieux la maîtriser que faire l’anguille à se croire profond comme le fait Nietzsche.
      b) Le dualisme est un moment nécessaire de la réflexion -> on ne peut pas ne pas analyser sans avoir à séparer au préalable. Sa pauvre critique du kantisme et du platonisme passe complètement à côté de cette question. En modélisation mathématique par exemple, c’est le principe de parcimonie qui plaide, et pour être parcimonieux encore faut il avoir bien séparer. Et si un nombre de choses à prendre est trop grand, on peut prendre par exemple des structures pour lier différents moments comme la récursivité (à l’image de l’équation d’Hamilton-Jacobi-Bellmann en optimisation dynamique stochastique) soit un paradigme probabiliste comme la propriété de Markov comme autre exemple. Par contre, il ne faut pas se complaire dans le dualisme et la conscience déchirée en elle-même, mais tout aussi bien le conserver en nous pour le dépasser, car il est un moment nécessaire. C’est quoi l’excuse Nieztscheenne ici ? Les mathématiques ce sont des « mauvaises valeurs », c’est ça ?
      c) Pour ta conclusion, bah s’il est incapable de ne pas commettre de contradictions performatives, et en plus de cela de ne pas les reconnaître et pour finir ne pas les penser sérieusement les rares fois où il arrive a les reconnaître [soit presque jamais] -> il n’y a en retirer si ce n’est un retour à la conscience déchirée, donc une régression au dualisme in fine. Voilà la où converge asymptotiquement la pensée du pseudo-pourfendeur du dualisme.
      Personne ne pose la logique ici comme absolu, car ce serait la pensée comme quelque chose qui se comporte de manière extérieure au monde (donc du dualisme), mais plutôt justement comme un principe vital et actif. Mon argumentation est hégélienne. Chez Hegel, les choses ne sont pas, elles deviennent, elles vivent. Il n’y a pas de distinction entre la démonstration et la chose, la démonstration est l’essence ET le principe de la chose. Tout a besoin d’être démontré, tout est démonstration car la démonstration c’est le miroir de la Vie, c’est la Vie en tant qu’universelle changement ou plus précisément universelle contradiction qui se particularise dans le Sujet en tant que dialectique du fini et de l’infini. Nier la logique c’est nier la relation à la vie.
      Les contradictions performatives et pragmatiques chez Nietzsche sont le reflet de son inconsistance et du caractère intenable de sa pensée. A l’écouter, un coup il s’autorise la logique et un autre coup non dès que ça ne l’arrange pas, comme ça il peut justifier son ramassis de merde comme il veut et pouvoir critiquer Kant alors qu’il n’a jamais ouvert la Critique de la raison pure.
      PS: sur ton PS, fais stp l’effort de distinguer ceux qui tiennent cette présupposition par non-contradiction, de celle de Nietzsche qui dans sa perspective le fait chuter dans la contradiction performative.

    • @enjolras2790
      @enjolras2790 7 หลายเดือนก่อน

      @@Ali-nh4tj
      J'avoue que cela fait quelque temps que je n'ai pas ouvert un livre de Hegel. L'échantillon que tu m'en donnes me fait rappeler la réplique spirituelle de Molière dans les Femmes savantes: "on cherche ce qu'il dit après qu'il a parlé".
      (C'est pour le "ramassis de merde". C'est de bonne guerre)
      Pêle-mêle:
      Je ne vois pas où Nietzsche parle de "réconciliation". Ce sont les hégéliens qui voient des "réconciliations" partout parce qu'ils voient des "déchirures" partout. L'altérité a l'air de vous angoisser. "Il n'y a pas d'absolument autre", dit quelque part Hegel dans sa "Philosophie de l'Esprit". Tout au contraire, un des symboles Nietzschéens est la figure de Dionysos lacéré (comme l'a très bien commenté Deleuze, qui n'est pas un très grand admirateur de Hegel, je le reconnais).
      Je ne vois pas l'intérêt du passage sur les mathématiques, sinon dans le but de m'impressionner, moi et d'éventuels lecteurs, et je comprends encore moins la conclusion que tu en tires à propos de Nietzsche.
      Fort et faible sont des caractéristiques posées par Nietzsche dans le but de comprendre le double sens de la distinction Bien/Mal, c'est-à-dire de ce phénomène vital fondamental qu'on appelle la morale, et qui me semble un peu plus parlant, pour tout à chacun, que ce gribouillis logique que tu nous ponds à la fin en parlant d'universelle contradiction qui se particularise dans le Sujet etc. Toute vie humaine, en effet, est morale, c'est-à-dire préférence de certaines choses (Bien) tandis qu'on en rejette d'autres (Mal), et donc hiérarchisation, discrimination, etc. Nietzsche, comme Bergson plus tard, part d'un problème (celui de l'origine l'existence de la morale dans la vie humaine) pour tenter de coudre sur mesure une théorie de la vie permettant de le résoudre. Donc, non, "fort" n'est pas un vulgaire essentialisme, mais une certaine manière pour l'être vivant d'assumer ce que veut dire vivre, à savoir, notamment, l'égoïsme et la cruauté, qui s'exprime sous la forme d'un type de morale particulière, et par la négation de laquelle, se créera une autre genre de morale, permettant de rendre compte de l'existence des diverses morales concrètes qui existent, ont existé ou existeront, ainsi que leurs différents degrés de mélange.
      Sur la logique, j'ai déjà répondu dans mon précédent message. Pour aller un peu plus loin, je donnerai un exemple. Nietzsche pense, ainsi que Bergson plus tard, que la vie étant devenir, rien n'est jamais absolument identique à soi. Par conséquent le principe d'identité, ainsi que le principe de contradiction, sont des fictions pratiques, précieuses pour l'action, mais nullement descriptives de ce qu'est la Vie en soi. Pareillement pour les notions de cause et d'effet (là encore comme chez Bergson); etc.
      Je veux bien reconnaître que Nietzsche n'a pas beaucoup lu Kant dans le texte. Quoique...

  • @hommevivant
    @hommevivant 4 ปีที่แล้ว

    la diction, la tonalité et l articulation dans la lecture de tes fiches est une atteinte au fondement même de la philosophie de nietzsche.essaie sans fiche ... peut être que TOI tu t en fiche.. tu t affiche comme l'éclairé..mais tous ce qu on à entendu nous as principalement écœuré...sans nul doute tu auras plus de facilité dans un domaine qui sauras te garder de tes faiblesses intellectuelles et de tes croyances spirituelles quand bien même tu te crois fait pour elles..