10:20 ce faisan ❤❤❤ le revoilà celui-ci. ^^ Conclusion très touchante après ce joli pavé dans la mare. Un pavé bien taillé et, ce me semble, bien à propos ! Merci
Lorsque l’on évalue une copie, la notation est nécessairement relative : elle s’inscrit dans un contexte où les copies sont comparées les unes aux autres. Cela signifie qu’une même copie pourrait obtenir une note différente si elle était évaluée dans un autre groupe, car la qualité perçue de cette copie dépend du niveau général des autres copies évaluées en parallèle. Ainsi, une copie qui obtiendrait une note de 8 dans un groupe pourrait recevoir un 14 dans un autre. Cette variation illustre une réalité essentielle : les compétences ne sont pas absolues mais s’apprécient dans un cadre relatif. Certains pourraient objecter que cette variabilité remet en question la capacité de la copie à démontrer des compétences solides, car soit elle les possède, soit elle ne les possède pas. Pourtant, ce raisonnement simpliste néglige la complexité du processus d’évaluation. Les jurys prennent en compte non seulement les performances individuelles mais aussi les variations contextuelles, par exemple si les candidats ont révisé dans des conditions défavorables comme celles imposées par une crise (COVID, troubles sociaux, etc.). Ces facteurs influencent la qualité des réponses et justifient une approche comparative. En adoptant une évaluation relative et en sélectionnant uniquement les meilleurs, on garantit une représentativité plus fidèle des performances réelles des candidats. Cette méthode ne cherche pas à nier l’existence de compétences, mais à identifier ceux qui, dans le contexte donné, se démarquent le plus par leur excellence. C’est cette logique qui sous-tend l’objectif fondamental du concours : distinguer ceux qui répondent aux plus hauts standards exigés.
Sur la nullité pédagogique des profs j'ajoute une chose : les jeunes diplômés sont pris en charge dans leur première année (dite de stage) où ils vont être suivis par un organisme censé développer ses pratiques pédagogiques. Et, pour y avoir été, c'est un cloaque. Ce n'est quasiment remplis que de personnes complètement déconnectées, aigries, voire dépressives, qui se sont retrouvées ici ou par copinage ou par recasage. Ces gens, parfois gentils au demeurant, font mine de t'aider alors qu'au final tu sens bien qu'il n'est question que de "justifier" leur salaire. Résultat, tu es beaucoup plus gêné par cette structure que réellement aidé, les seuls moments intéressant sont les 15min de pause café ou tu vas surtout constater que tout le monde est aussi désemparé que toi. Et puis bah tu vas faire de ton mieux, malgré tout...
C’est la vidéo de ta chaîne que je n’avais pas encore vue; elle m’a beaucoup plu. J’espère vraiment que ce type d’école prendra forme. À mon avis, ce sera une belle œuvre :) Mille mercis !
100% d'accord avec toi, il faudrait remplacer cela par un accompagnement peut-être un peu plus soutenu ou peut-être revoir le stage. Mais dans une période où tout passe par la money money, ça devient un rêve inatteignable.
C'est curieux, car je suis un peu partagé sur cette vidéo... D'un côté, je suis totalement d'accord avec ta critique des concours à la française (et ce en dépit du fait que je prépare le CAPES de philo ^^). De l'autre, je me demande si tes reproches sont tous justifiés, car si l'Etat impose des programmes, il laisse globalement pas mal de liberté au prof pour enseigner ce qu'il veut à partir d'une série de thèmes. Quant à l'université, tu as raison d'en déplorer le côté sectaire, mais n'est-ce pas une raison pour la soumettre à l'Etat ('inconvénient des corporations (au sens large), étant justement l'entrisme, voire l'aspect sectaire) ? Je pose sincèrement la question, je suis un peu partagé là-dessus. Ceci dit, je suis d'accord sur le fond. Il nous faudrait un enseignement plus libre. On a séparé l'Etat de l'Eglise, peut-être faudrait-il séparer l'Etat de l'éducation. Plus largement, l'idée corporatiste devrait refaire son chemin et structurer à nouveau la société. Au fait, ton constat final ne fait qu'entériner, si je puis me permettre, une remarque que j'avais émise sur ta vidéo sur la démocratie, à savoir, que ce genre de problème ne peut être réglé que par un changement des institutions. Concrètement, pour en finir avec les concours, il faut réformer l'enseignement français ; pour cela, il faut être au pouvoir ; pour y être, il faut le prendre. En tous cas, salutaire coup de gueule, ô philosophe ! Je soutiens ta proposition (même si je ne sais pas si c'est du courage non plus ^^).
Je suis enseignant et je connais des agrégés nuls en enseignement et qui n'ont eu que de la chance un jour J pour etre un peu "meilleur" que les autres candidats. Dans leurs classes il y règne chahut et incompétence. Et quand je pense qu'ils se la pètent en se faisant payer deux ou trois fois plus d'un enseignant lambda.
Merci beaucoup pour cette vidéo! Être professeur agrégé était mon rêve étant étudiante, jusqu'à ce que je me confronte à ce que tu décris parfaitement : cette battle royale! J'ai finalement renoncé à la voie de l'enseignement et me suis dirigée ailleurs après ma prépa littéraire (dans la souffrance). Ta vidéo me permet de "décomplexer" des années plus tard sur cette vocation ratée 🙏
Très intéressant! Je m'étais toujours dit que c'était injustifié cette différenciation des salaires entre un contractuel et un certifié, surtout étant donné le travail que doit fournir un contractuel non formé au fameux programme pour pouvoir l'enseigner. Et bien sûr, l'idée de très mauvais profs qui ont la sécurité de l'emploi simplement parce qu'ils ont le concours, versus d'excellents enseignants non diplômés. Mais je n'étais jamais allée beaucoup plus loin dans ma réflexion. En tous cas ça coule de source, ça paraît évident!
Oui, je partage cette réflexion. Étant moi-même contractuel j'ai pu expérimenter de nombreuses fois le regard interrogateur d'autres personnes (souvent profs d'ailleurs) qui se demandaient pourquoi ne pas vouloir passer le CAPES ou L'AGREG, et il est vrai que sans avoir non plus approfondi le sujet, j'avais cette certitude que ça ne faisait qu'illusionner les gens sur nos compétences puisqu'effectivement la capacité de transmission n'est jamais envisagée tout comme la pédagogie à adopter selon les classes et les élèves en particulier. Et surtout que ça crée alors une dépendance à l'état puisque c'est lui qui certifie la valeur de l'enseignement et qui peut aussi la retirer si elle lui déplaît. Donc l'alternative que j'entretiens actuellement est de ne chercher que des postes plus fragiles comme des remplacement mais il est vrai que c'est loin d'être une situation durable. Ce serait intéressant de voir où cette bouteille pourrait nous guider mais en tout cas je serai heureux d'y réfléchir un peu plus concrètement.
@@VPeuge Oui, je vous comprends, j'ai été contractuelle pendant 2 ans, mais ça n'était pas ma voie. Cela m'a cependant permis de comprendre mieux le fonctionnement de l'EN de l'intérieur
![4. Les oraux des concours : quelques conseils [Concours CAPES/AGREG de philosophie]](http://i.ytimg.com/vi/trQXZjwpkx0/mqdefault.jpg)
![4. Les oraux des concours : quelques conseils [Concours CAPES/AGREG de philosophie]](/img/tr.png)
10:20 ce faisan ❤❤❤ le revoilà celui-ci. ^^
Conclusion très touchante après ce joli pavé dans la mare.
Un pavé bien taillé et, ce me semble, bien à propos !
Merci
Lorsque l’on évalue une copie, la notation est nécessairement relative : elle s’inscrit dans un contexte où les copies sont comparées les unes aux autres. Cela signifie qu’une même copie pourrait obtenir une note différente si elle était évaluée dans un autre groupe, car la qualité perçue de cette copie dépend du niveau général des autres copies évaluées en parallèle. Ainsi, une copie qui obtiendrait une note de 8 dans un groupe pourrait recevoir un 14 dans un autre. Cette variation illustre une réalité essentielle : les compétences ne sont pas absolues mais s’apprécient dans un cadre relatif.
Certains pourraient objecter que cette variabilité remet en question la capacité de la copie à démontrer des compétences solides, car soit elle les possède, soit elle ne les possède pas. Pourtant, ce raisonnement simpliste néglige la complexité du processus d’évaluation. Les jurys prennent en compte non seulement les performances individuelles mais aussi les variations contextuelles, par exemple si les candidats ont révisé dans des conditions défavorables comme celles imposées par une crise (COVID, troubles sociaux, etc.). Ces facteurs influencent la qualité des réponses et justifient une approche comparative.
En adoptant une évaluation relative et en sélectionnant uniquement les meilleurs, on garantit une représentativité plus fidèle des performances réelles des candidats. Cette méthode ne cherche pas à nier l’existence de compétences, mais à identifier ceux qui, dans le contexte donné, se démarquent le plus par leur excellence. C’est cette logique qui sous-tend l’objectif fondamental du concours : distinguer ceux qui répondent aux plus hauts standards exigés.
Sur la nullité pédagogique des profs j'ajoute une chose : les jeunes diplômés sont pris en charge dans leur première année (dite de stage) où ils vont être suivis par un organisme censé développer ses pratiques pédagogiques. Et, pour y avoir été, c'est un cloaque. Ce n'est quasiment remplis que de personnes complètement déconnectées, aigries, voire dépressives, qui se sont retrouvées ici ou par copinage ou par recasage. Ces gens, parfois gentils au demeurant, font mine de t'aider alors qu'au final tu sens bien qu'il n'est question que de "justifier" leur salaire. Résultat, tu es beaucoup plus gêné par cette structure que réellement aidé, les seuls moments intéressant sont les 15min de pause café ou tu vas surtout constater que tout le monde est aussi désemparé que toi. Et puis bah tu vas faire de ton mieux, malgré tout...
la plupart des profs agrégés enseignent au lycée, seuls 12-13% enseignent en prépa
C’est la vidéo de ta chaîne que je n’avais pas encore vue; elle m’a beaucoup plu. J’espère vraiment que ce type d’école prendra forme. À mon avis, ce sera une belle œuvre :)
Mille mercis !
100% d'accord avec toi, il faudrait remplacer cela par un accompagnement peut-être un peu plus soutenu ou peut-être revoir le stage. Mais dans une période où tout passe par la money money, ça devient un rêve inatteignable.
La musique de fin est vraiment bien quand même… à quand une version longue ?
Et une du générique précédent aussi... "Petit fripounet" nous manque bien...
😆😆
Merci beaucoup !!! 😃😃😃
Cher Emmanuel, merci pour ce retour !
Mais sinon je milite pour une réhabilitation, pas seulement pour l'enseignement, de l'idée des corporations.
On manifeste quand ?
Voilà. Cette vidéo me rend fier d'avoir 26 ans et de n'avoir aucun diplôme à part le Bac et le 25 m nage libre 😆
J'ai ri !
C'est curieux, car je suis un peu partagé sur cette vidéo...
D'un côté, je suis totalement d'accord avec ta critique des concours à la française (et ce en dépit du fait que je prépare le CAPES de philo ^^). De l'autre, je me demande si tes reproches sont tous justifiés, car si l'Etat impose des programmes, il laisse globalement pas mal de liberté au prof pour enseigner ce qu'il veut à partir d'une série de thèmes. Quant à l'université, tu as raison d'en déplorer le côté sectaire, mais n'est-ce pas une raison pour la soumettre à l'Etat ('inconvénient des corporations (au sens large), étant justement l'entrisme, voire l'aspect sectaire) ? Je pose sincèrement la question, je suis un peu partagé là-dessus.
Ceci dit, je suis d'accord sur le fond. Il nous faudrait un enseignement plus libre. On a séparé l'Etat de l'Eglise, peut-être faudrait-il séparer l'Etat de l'éducation.
Plus largement, l'idée corporatiste devrait refaire son chemin et structurer à nouveau la société.
Au fait, ton constat final ne fait qu'entériner, si je puis me permettre, une remarque que j'avais émise sur ta vidéo sur la démocratie, à savoir, que ce genre de problème ne peut être réglé que par un changement des institutions. Concrètement, pour en finir avec les concours, il faut réformer l'enseignement français ; pour cela, il faut être au pouvoir ; pour y être, il faut le prendre.
En tous cas, salutaire coup de gueule, ô philosophe ! Je soutiens ta proposition (même si je ne sais pas si c'est du courage non plus ^^).
Je suis enseignant et je connais des agrégés nuls en enseignement et qui n'ont eu que de la chance un jour J pour etre un peu "meilleur" que les autres candidats. Dans leurs classes il y règne chahut et incompétence. Et quand je pense qu'ils se la pètent en se faisant payer deux ou trois fois plus d'un enseignant lambda.
je pense que vous abusez sur le "2 ou 3x plus"
Merci beaucoup pour cette vidéo! Être professeur agrégé était mon rêve étant étudiante, jusqu'à ce que je me confronte à ce que tu décris parfaitement : cette battle royale! J'ai finalement renoncé à la voie de l'enseignement et me suis dirigée ailleurs après ma prépa littéraire (dans la souffrance). Ta vidéo me permet de "décomplexer" des années plus tard sur cette vocation ratée 🙏
Que fais tu maintenant ?
@@F_M_P Responsable des opérations après un cursus en management/gestion/compta!
Merci !
Très intéressant! Je m'étais toujours dit que c'était injustifié cette différenciation des salaires entre un contractuel et un certifié, surtout étant donné le travail que doit fournir un contractuel non formé au fameux programme pour pouvoir l'enseigner. Et bien sûr, l'idée de très mauvais profs qui ont la sécurité de l'emploi simplement parce qu'ils ont le concours, versus d'excellents enseignants non diplômés. Mais je n'étais jamais allée beaucoup plus loin dans ma réflexion. En tous cas ça coule de source, ça paraît évident!
Oui, je partage cette réflexion. Étant moi-même contractuel j'ai pu expérimenter de nombreuses fois le regard interrogateur d'autres personnes (souvent profs d'ailleurs) qui se demandaient pourquoi ne pas vouloir passer le CAPES ou L'AGREG, et il est vrai que sans avoir non plus approfondi le sujet, j'avais cette certitude que ça ne faisait qu'illusionner les gens sur nos compétences puisqu'effectivement la capacité de transmission n'est jamais envisagée tout comme la pédagogie à adopter selon les classes et les élèves en particulier.
Et surtout que ça crée alors une dépendance à l'état puisque c'est lui qui certifie la valeur de l'enseignement et qui peut aussi la retirer si elle lui déplaît.
Donc l'alternative que j'entretiens actuellement est de ne chercher que des postes plus fragiles comme des remplacement mais il est vrai que c'est loin d'être une situation durable.
Ce serait intéressant de voir où cette bouteille pourrait nous guider mais en tout cas je serai heureux d'y réfléchir un peu plus concrètement.
@@VPeuge Oui, je vous comprends, j'ai été contractuelle pendant 2 ans, mais ça n'était pas ma voie. Cela m'a cependant permis de comprendre mieux le fonctionnement de l'EN de l'intérieur
Formatage dès l école primaire. Perte de sens dans plein d' autres métiers.
Je te parle de la musique de fond ??!! 😝
Vu Loki 😉
Forcément
Conclusion : c’est de la merde
"On sent un point commun avec le Seigneur Leodagan, il faudrait vous mettre en équipe tout les deux"