Quand j'étais petit, je faisais très attention à ne pas faire de bêtises ou à ne pas dire n'importe quoi devant les autres. Chaque fois que je manquais de respect à autrui ou à mes parents, ils me décochaient une tarte ou un coup de pied au cul sans aucune autre forme de procès. J'ai eu aussi droit à de la psychologie bien crue, avec des explications très claires sur ce que je ne devais pas faire. J'avais beau être plus grand qu'eux à 13 ans, je peux vous dire que je ne faisais pas le malin, même devant ma mère. Je n'ai jamais eu besoin qu'on me dise : "Alain, une fois. Deux fois. Trois fois." ou bien : "Je compte jusqu'à trois !" Le permis à trois points, ça n'existait pas chez moi ! Aujourd'hui c'est pire, regardez sur la route : *on compte jusqu'à 12 avec les adultes* ! Si ça, ce n'est pas la preuve d'une absence totale de responsabilité ... J'ai déjà perdu un point, ça m'a rendu malade et je m'en suis voulu jusqu'à ce que je le récupère quelques mois plus tard. Voilà où en est mon niveau de respect, et je remercie mes parents de me l'avoir appris aussi bien. Je dépassais les bornes = j'en prenais une derrière les oreilles (et on m'en donnait toujours la raison), point final. C'était la façon la plus simple et la plus efficace de m'expliquer que j'allais trop loin. Je n'en ai pas pris souvent, parce que les leçons rentraient très bien dans ma petite tête, et mes parents savaient faire respecter leur autorité. Quand je revenais de l'école avec une mauvaise note ou un avertissement, je ne cherchais surtout pas à le dissimuler, et j'avais plus peur de la réaction de mes parents que du reste. Aujourd'hui je n'en suis pas mort, je ne suis pas devenu cinglé, méchant ou violent, mais bien au contraire très respectueux de toutes les règles de bonne conduite, de civisme, de bon sens, de sécurité ... bref, je limite au maximum les débordements pour rester le plus irréprochable possible. Et lorsqu'il m'arrive de dépasser les limites, je n'en suis pas fier et je m'en veux pendant des jours.
Quand j'étais petit, je faisais très attention à ne pas faire de bêtises ou à ne pas dire n'importe quoi devant les autres. Chaque fois que je manquais de respect à autrui ou à mes parents, ils me décochaient une tarte ou un coup de pied au cul sans aucune autre forme de procès. J'ai eu aussi droit à de la psychologie bien crue, avec des explications très claires sur ce que je ne devais pas faire. J'avais beau être plus grand qu'eux à 13 ans, je peux vous dire que je ne faisais pas le malin, même devant ma mère.
Je n'ai jamais eu besoin qu'on me dise : "Alain, une fois. Deux fois. Trois fois." ou bien : "Je compte jusqu'à trois !" Le permis à trois points, ça n'existait pas chez moi ! Aujourd'hui c'est pire, regardez sur la route : *on compte jusqu'à 12 avec les adultes* ! Si ça, ce n'est pas la preuve d'une absence totale de responsabilité ... J'ai déjà perdu un point, ça m'a rendu malade et je m'en suis voulu jusqu'à ce que je le récupère quelques mois plus tard. Voilà où en est mon niveau de respect, et je remercie mes parents de me l'avoir appris aussi bien.
Je dépassais les bornes = j'en prenais une derrière les oreilles (et on m'en donnait toujours la raison), point final. C'était la façon la plus simple et la plus efficace de m'expliquer que j'allais trop loin. Je n'en ai pas pris souvent, parce que les leçons rentraient très bien dans ma petite tête, et mes parents savaient faire respecter leur autorité. Quand je revenais de l'école avec une mauvaise note ou un avertissement, je ne cherchais surtout pas à le dissimuler, et j'avais plus peur de la réaction de mes parents que du reste.
Aujourd'hui je n'en suis pas mort, je ne suis pas devenu cinglé, méchant ou violent, mais bien au contraire très respectueux de toutes les règles de bonne conduite, de civisme, de bon sens, de sécurité ... bref, je limite au maximum les débordements pour rester le plus irréprochable possible. Et lorsqu'il m'arrive de dépasser les limites, je n'en suis pas fier et je m'en veux pendant des jours.