Huis Clos de Jean-Paul Sartre
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- เผยแพร่เมื่อ 27 พ.ย. 2024
- Résumons et analysons ensemble un grand classique de la littérature française : Huis Clos de Jean-Paul Sartre.
L'occasion de voir ensemble les bases de la philosophie existentialiste dont cette pièce de théâtre nous propose une introduction!
Comment comprendre l'Enfer sartrien ? Où sont les pals, les grils, le feu, les démons ? Ici, il n'y a rien. L'Enfer est un salon style second empire avec trois fauteuils. Un compagnonnage étrange entre trois inconnus, dans cette unique salle, pour l'éternité...
L'Enfer, c'est les autres, nous dit Jean-Paul Sartre. Cette citation a longtemps été mal comprise et perçue comme une marque de misanthropie, une formule provocante... En réalité, elle met le doigt sur une réalité philosophique parfois tragique : nous existons dans le regard des autres. Nous avons besoin des autres pour exister. Les autres décident de qui nous sommes en nous collant une "étiquette"... Et nous sommes condamnés à souffrir par ce regard que nous ne choisissons pas.
En plus d’être rayonnante, vous êtes très compétente en terme de compréhension et d’explications
Merci beaucoup ! 😊
Excellente analyse merci mademoiselle
Merci à vous!
Merci beaucoup pour cette vidéo, tu ne nous a absolument pas perdu, j'ai réussi à tout suivre, tu expliques très bien. Je viens de voir la pièce et j'ai su comprendre tous les aspects que tu as cité, bravo et merci encore !
Excellente analyse comme toujours! j'ai passé un très agréable moment, merci!
Je ne sais pas si je ne vais pas dire une énorme bêtise (double négation) mais c'est en lisant "les mots" que j'ai entrevu ce qu'était le néant pour Sartre. J'ai adoré ce livre. Sinon pour Huis Clos, j'ai toujours trouvé les répliques "attendues", très banales. En revanche j'aime beaucoup le commentaire que vous nous en proposez. Le reflet supérieur à l'original ? Je m'abonne car n'ayant aucune formation littéraire, je ne me sens pas avec vous comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. C’est grâce à votre simplicité, et à votre justesse.
ne pas posséder une culture c'est une belle occasion d'aborder les sujets sans a priori.
c'est très courtois, merci@@maxlavignasse6123
Merci pour votre commentaire que je découvre avec du retard ! Mon livre préféré est Les Mots ! Effectivement c’est un très bel ouvrage à travers lequel Sartre condense sa philosophie entre les lignes, à travers la métaphore du voyageur sans billet dans le train par exemple. J’en ferai une vidéo ! 😊
Merci pour cette magnifique analyse et clarification ❤
Cela fait si longtemps que j'avais lu "Huis Clos", vers l'âge de 18 ans, alors que je suis un homme âgé à présent;
or je me souviens surtout qu'à l'époque, ne connaissant Sartre que comme écrivain, et ne m'étant pas intéressé alors outre mesure à une philosophie que j'avais plus ou moins écartée très vite d'un revers de main puisque niant le déterminisme matérialiste (Diderot était mon "chouchou", et d'ailleurs, même si je le trouve parfois un peu trop "pétulant", je l'apprécie toujours),
j'avais été frappé par la cruauté des trois personnages de cette pièce, en me faisant une réflexion plus ou moins du genre:
"étrange choix de ces personnes que de passer l'éternité qui est leur lot désormais à se juger et à se torturer les uns les autres, au lieu d'essayer au moins de mieux se comprendre peu à peu. Et ce genre d'enfer-là me paraît tout à fait évitable, à moins qu'ils ne soient tous trois sado-masochistes?"
Mais grâce à votre analyse, je comprends bien mieux désormais la portée bien plus philosophique que psychologique de cette pièce;
portée qui en l'occurrence me semble tout de même empreinte d'une sorte de "moraline" latente, (non, je ne suis pas pour autant un fan de Nietzsche! lol...) pas explicite certes, mais, cependant, en quelque sorte comme en filigrane;
Sartre était peu porté à l'empathie semble-t-il, et à cet égard, même Schopenhauer, qu'on qualifie si souvent de pessimiste voire de misanthrope se montre plus indulgent, plus "compatissant" en tout cas, dans "Le fondement de la morale" par exemple...
Malgré tout, j'admire vraiment Sartre comme écrivain, même si aujourd'hui je rejette son ontologie du réel telle qu'il l'expose dans "L'Etre et le néant", à cause de "l'en-soi" qui implique l'option métaphysique dite "réaliste",
mais pour ne pas digresser davantage, je me contenterai ici de vous remercier vivement pour cette analyse que j'ai trouvée claire et très instructive!
Et qui en plus me donne envie de relire cette pièce ( mieux vaut tard que jamais?!), ainsi que d'autres, le théâtre de Sartre en général me paraissant aujourd'hui encore la meilleure part de son oeuvre...
Merci pour votre commentaire ! Oui, j’aime beaucoup son théâtre. Mais son chef d’œuvre reste sans doute son autobiographie Les Mots, qui lui a valu le prix Nobel. Il faudra que j’y consacre une vidéo prochainement !
Super video. Merci à vous !
Merci beaucoup, j'ai vraiment adoré votre vidéo. Bien à vous.
Merci à vous pour ce gentil commentaire!
merci beaucoup !
Très intéressant. Ce que vous dites résonne avec des thématiques actuelles, auxquelles vous n'êtes sans doute pas insensible (double négation, il est trop fort !! Lol ) par exemple le thème du "genre" : il est évident à mon sens que pour définir quelqu'un il vaut mieux parler de la personne avant de savoir si c'est un homme ou une femme, mais bien sûr, socialement, on fait toujours le contraire. Enfin, dans un esprit assez différent, mais peut-être pas tant que çà, l'astrophysicien Hubert REEVES disait en préambule de l'un de ses livres : " Pour que l'Univers existe, il faut un observateur " : un peu sartrien ceci non ? merci pour votre travail.
Quant au genre, le langage est toujours quelque chose de social. C'est censé servir à communiquer avec les autres. Il n'y a donc rien de plus normal que de commencer par dire de quelqu'un que c'est un homme ou une femme. De toute façon, c'est l'autre, l'enfer selon l'humoriste Sartre, qui dit ce que l'on est. Le langage ne sert pas à se définir mais à dessiner l'autre. Le "je suis", psychose sartrienne que l'humoriste a héritée de Descartes, est l'exception pour se présenter en informant de ce qui n'est pas évident à première vue : sa profession, sa religion, son origine... mais on ne se présente pas en disant "je suis blond" ou "je suis grand", c'est inutile, même pour des aveugles pour qui ça n'a aucun intérêt. Les gens sains d'esprit ne prétendent pas être quoi que se soit, ils savent que ce sont les autres qui décident de ce qu'ils sont.
Non, ce n'est pas sartrien, c'est juste le sourire du physicien. ps, que pensez-vous de l'usage du neutre comme en anglais ou en basque?
@@alnodi2424 c'est une bonne chose ; un peu comme le "you" anglo-saxon qui correspond en France à une certaine manière de s'adresser à l'autre en disant " Elle va bien , " " Il est en retard?" etc.
D'après Anne Abeillé, professeure de linguistique à l’Université Paris Diderot, la plupart des langues n'ont pas de genre @@maxlavignasse6123
@@alnodi2424, j'adorerais le neutre. Être enfermé dans une boite sur un critère colore la pensée de celui qui est enfermé et le regard de l'autre.
super vidéo ! :)
Merci beaucoup 😊!
merci !
Merci beaucoup
mercii:)
Tu expliques bien, c'est limpide, mais je trouve la vision de Sartre... peu interessante? enfin dans le sens ou je trouve que c'est un peu un poncif au final, juste mieux ecrit^^ c'est peut etre bien parce qu'on est pas encore rentré dans le dur de sa pensée, mais pour l'instant je vois pas l'aspect stimulant de son discours. La psychanalyse le disait déjà d'une certaine façon, et pas que. Pedagogiquement la video est une masterclass comme d'hab, je suis plutot pour que tu fasses d'autres videos sur Sartre si ça peut m'eclairer :)
Hello Julien! Merci pour ton commentaire. J’essaierai de rentrer davantage dans la philosophie de Sartre la prochaine fois. Elle est en effet plus riche qu’il n’y parait. J’ai hésité à introduire la différence entre l’en-soi, le pour-soi et le pour-autrui par exemple dans cette vidéo mais je ne voulais pas la compliquer! Idem sur le concept de réification, il y a beaucoup à dire !
@@QuartierLatin2 ha, tres bien :)
Je pense aussi que Sartre est un baratineur très habile de sa plume. Ayant lu son Être et le néant, je résumerai sa philosophie à "moi". Je crois que Sartre est à lire sans se prendre la tête à chercher un sens tant ce qu'il dit est creux, le néant, mais bien écrit. Il faut quand même être un sacré escroc pour faire passer des phrases comme "l'étant de l'étant de l'être donne à l'être ce que l'étant ne saurait être sans que l'être de l'étant ne soit ce qu'il est" (pastiche que je viens de pondre des volumineuses âneries de son bouquin dans lequel cet Heidegger aux petits pieds et grosses lunettes essaie de faire le malin). Il n'y a pas la moindre philosophie chez Sartre, ce type était un imbécile avec une plume habile. Il méritait bien son prix Nobel de littérature. Il tartine des stupidités sur des kilomètres de papier tout en donnant l'impression de dire des choses importantes. Un artiste. Dommage qu'il n'ait pas mis ce talent au service d'une idée.
@@alaindelannoyanthropologie, Sartre a été suffisament néant pour accepter de fouler les tapis rouges en plein boom du goulag.
18:00 "il y a un gap entre..." ce n'est pas du français correct. Dommage.
Quartier Latin, Jean-Paul Sartre... ça pue le bobo... je crois que je vais pas regarder... je sais pas pourquoi l'algorithme m'a proposé une vidéo de bourgeois...
Pourquoi tu perd ton temps à commenter un travail de qualité sans même l’avoir vu à ton grand âge, vas travailler papi