Paysans révoltés : l'appel à la justice

Le malaise est profond dans les campagnes françaises. Elles sont victimes d’un vaste plan social qui ne dit pas son nom avec 1,5 million d’agriculteurs de moins en 50 ans.
Traditionnellement, la profession exprime sa colère et son désespoir avec violence. Préfectures aspergées de purin, pneus brûlés devant les géants de l’agroalimentaire : ce sont ces images qui tournent en boucle à la télévision.
Mais une nouvelle génération plus pacifique s’empare d’Internet pour faire passer ses messages de manière créative. Ce sont ces agriculteurs que nous avons suivis.
Dans un sketch diffusé sur les réseaux sociaux, des éleveurs laitiers de Champagne Ardennes dénoncent les prix pratiqués par Lactalis, le leader mondial des produits laitiers.
Ils fustigent l’opacité de cette multinationale qui, jusqu’à très récemment, ne publiait pas ses comptes alors que cela est obligatoire. Ils ironisent également sur la passivité de l’État qui ne fait pas respecter ses propres lois. Nous avons poursuivi l’enquête, en questionnant notamment l’organisme public chargé de cette transparence : l’Observatoire des prix et des marges.
À Brest, un couple d’agriculteurs utilise aussi les réseaux sociaux pour médiatiser son combat. Celui d’une petite ferme bio qui veut sauver ses terres, menacée par un projet d’urbanisme de la ville. Leur lettre ouverte au maire - vue plus de 2 millions de fois ! - a attiré l’attention d’Internet sur un problème mondial : la disparition des terres agricoles sous le béton. Alors que l’État s’était engagé à inverser la tendance, les spécialistes tirent la sonnette d’alarme. L’avenir d’une agriculture française durable est menacée.
Dans le Finistère, ce sont cette fois-ci les habitants qui se sont emparés d’Internet pour dénoncer la violence de certains légumiers. En 2014, des agriculteurs avaient incendié le centre des impôts de Morlaix. Un collectif de citoyens réclame la fin de l’ « impunité » judiciaire envers ces agriculteurs. Nous les avons suivis dans leur combat et nous avons enquêté sur les coûts et conséquences causées par ces destructions.
Réalisé par Antoine Guerre

[@sarrazinbenjamin2975]

Comme d'habitude on vie dans une société ou l'on se fout de notre gueule !

[@jack-fg6pr]

De quand date ce reportage ,merci?

[@saltushachalmers]

Au moins de 2018.

[@ByDaviddessine]

Hello , 52 likes for this excellent moment see you later my friend have a good day 😊