Cyberdéfense, nouvelle arme géopolitique | Géopoliticus | Lumni

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  • เผยแพร่เมื่อ 9 ก.ย. 2024
  • #Cyberdéfense : l’explosion des réseaux de communication, et notamment d’Internet dans les années 1990, constitue une nouvelle inquiétude pour les militaires. Désormais, tout est connecté : une banque, un hôpital ou un avion de chasse. Autant de cibles potentielles pour des attaques numériques face auxquelles il faut déployer une « cyberdéfense ».
    #Géopolitique #AttaqueNumérique #Education
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    Cyberdéfense : comment les pays se protègent contre les attaques numériques ?
    Les États-Unis, la Chine et la Russie sont aujourd’hui considérés comme les mieux armés dans ce domaine. Difficile cependant d’avoir une idée claire des moyens physiques et virtuels dont ils disposent pour protéger leurs systèmes d’information vitaux : tout est strictement confidentiel. De plus en plus de pays tentent de combler leur retard : membres de l'Europe, Israël, Japon, Iran, Ukraine, Algérie, Maroc... Les États sont toujours plus nombreux à mettre en place des unités de spécialistes. La France, elle, a mis en place le 1er janvier 2017 un commandement de la cyberdéfense, ou COMCYBER, réparti entre Paris et Rennes. On y recrute massivement des cybercombattants : ils devront être 4 500 d’ici 2025, pour un budget de 1,6 milliard d’euros.
    Réseaux sociaux : cibles des pirates informatiques et des espions
    En matière de cyberguerre, 3 types de menaces existent :
    - la manipulation
    - l’espionnage
    - la destruction
    Pour manipuler ou pour faire de la propagande, les États mobilisent souvent de faux comptes sur les réseaux sociaux. Fin 2020, Facebook a révélé des affrontements entre de faux internautes russes et français. Des militaires se sont faits passer pour de simples utilisateurs maliens ou centrafricains du célèbre réseau social, et sont intervenus sur des pages de discussion pour tenter de faire pencher l’opinion des autres utilisateurs en leur faveur. Les Russes dénigraient l’action militaire française dans la région, tandis que les Français cherchaient à la défendre. Dans le domaine de l’espionnage, Edward Snowden a révélé en 2013 l’existence d’un vaste réseau de surveillance baptisé PRISM, piloté par son employeur, la NSA, l’une des agences de renseignement des États-Unis. La NSA avait conclu secrètement des accords avec plusieurs services comme Google, TH-cam ou Facebook (les Gafam), qui lui permettaient d’espionner des citoyens partout à travers le monde.
    Propagation de virus informatiques par les cybertechnologies
    Il est enfin possible de causer des destructions via les réseaux de communication. La plus connue reste le virus Stuxnet, lancé en 2010 par les Etats-Unis et Israël contre l’Iran. Objectif : mettre hors service les centrifugeuses qui permettent l’enrichissement de l’uranium destiné à l’arme nucléaire que Téhéran souhaite développer. Une partie des machines est tombée en panne, certaines allant jusqu’à exploser. De nombreux États craignent que ces cyberattaques se développent et fassent des victimes. Manipulation de systèmes d'approvisionnement de l'eau, blocage d'hôpitaux ou encore piratages de centrales sont des scénarios que les cybertechnologies rendent désormais possibles. Le « cyber » est un nouvel espace stratégique. Logiquement, les puissances y poursuivent leurs politiques et leurs rivalités.
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ความคิดเห็น • 4

  • @lumnifr
    @lumnifr  2 ปีที่แล้ว

    Intéressé par le sujet ? Découvrez l'épisode "Le numérique, un outil d'influence" de Géopoliticus sur #Lumni ➡ cutt.ly/pAoKq65

  • @vicoczr3812
    @vicoczr3812 ปีที่แล้ว +3

    j’ai adoré cette vidéo très enrichissante et dynamique ! merci

  • @Lefuturdavidghetta
    @Lefuturdavidghetta ปีที่แล้ว +1

    Merci beaucoup !! Une très belle arme en autre temps

  • @alexouillecachard6092
    @alexouillecachard6092 ปีที่แล้ว +1

    Merci