"Les oiseaux de passage" (Jean Richepin - Georges Brassens) par le JECA trio

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  • เผยแพร่เมื่อ 23 พ.ย. 2024

ความคิดเห็น • 9

  • @denisdelay6200
    @denisdelay6200 3 หลายเดือนก่อน +1

    Absolument formidable. On en veut dautres

  • @risseagnes5619
    @risseagnes5619 3 หลายเดือนก่อน +2

    Excellent !

  • @yves1333
    @yves1333 3 หลายเดือนก่อน

    Bonjour.
    Magistral !
    Merci.

  • @clairecholier804
    @clairecholier804 3 หลายเดือนก่อน

    Bravo ! C'est incroyable... Beaucoup d'émotions !!

  • @saoulfifre13
    @saoulfifre13 3 หลายเดือนก่อน +1

    Merci Pierre pour le partage, merci Loïc pour la vidéo et bravo pour cette reprise envoutante avec rajout de strophes oubliées par Brassens et pourtant sacrément fortes ! Brassens s'est limité aux comparaisons volailles domestiques/oiseaux de passage....

  • @annemarielarocheverdun2641
    @annemarielarocheverdun2641 3 หลายเดือนก่อน

    Merci infiniment....nous si heureux de réécouter cette Merveille !!!!. 💕

    • @pierreschuller2183
      @pierreschuller2183  3 หลายเดือนก่อน +1

      Vous étiez à la soirée ?? Amitiés

    • @annemarielarocheverdun2641
      @annemarielarocheverdun2641 3 หลายเดือนก่อน

      Oui bien-sûr. !!! . il y a longtemps , un souvenir inoubliable... Un grand Merci †* nous sommes .....et pas nous si dans mon précédent message. ​@@pierreschuller2183

  • @philyou2
    @philyou2 3 หลายเดือนก่อน +3

    Texte interprété (pas l'intégrale de J. Richepin mais plus de couplets que dans version de tonton Georges) :
    C'est une cour carrée et qui n'a rien d'étrange :
    Sur les flancs, l'écurie et l'étable au toit bas ;
    Ici près, la maison ; là-bas, au fond, la grange
    Sous son chapeau de chaume et sa jupe en plâtras.
    Des canards hébétés voguent, l'oeil en extase.
    On dirait des rêveurs, quand, soudain s'arrêtant,
    Pour chercher leur pâture au plus vert de la vase
    Ils crèvent d'un plongeon les moires de l'étang.
    Au bout du clos, bien loin, on voit paître les oies,
    Et vaguer les dindons noirs comme des huissiers.
    Oh ! qui pourra chanter vos bonheurs et vos joies,
    Rentiers, faiseurs de lards, philistins, épiciers ?
    --
    Oh ! vie heureuse des bourgeois ! Qu'avril bourgeonne
    Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents.
    Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne ;
    Ca lui suffit, il sait que l'amour n'a qu'un temps.
    Ce dindon a toujours béni sa destinée.
    Et quand vient le moment de mourir il faut voir
    Cette jeune oie en pleurs : " C'est là que je suis née ;
    Je meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir. "
    Elle a fait son devoir ! C'est à dire que oncque
    Elle n'eut de souhait impossible, elle n'eut
    Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
    L'emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu.
    Elle ne sentit pas lui courir sous la plume
    De ces grands souffles fous qu'on a dans le sommeil,
    pour aller voir la nuit comment le ciel s'allume
    Et mourir au matin sur le coeur du soleil.
    N'avoir aucun besoin de baiser sur les lèvres,
    Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants,
    Posséder pour tout cœur un viscère sans fièvres,
    Un coucou régulier et garanti dix ans !
    Oh ! les gens bienheureux !... Tout à coup, dans l'espace,
    Si haut qu'il semble aller lentement, un grand vol
    En forme de triangle arrive, plane et passe.
    Où vont-ils ? Qui sont-ils ? Comme ils sont loin du sol !
    Les poules picorant ont relevé la tête.
    Le coq, droit sur l'ergot, les deux ailes pendant,
    Clignant de l'œil en l'air et secouant la crête,
    Vers les hauts pèlerins pousse un appel strident.
    Qu'est-ce que vous avez, bourgeois ? soyez donc calmes.
    Pourquoi les appeler, sot ? Ils n'entendront pas.
    Et d'ailleurs, eux qui vont vers le pays des palmes,
    Crois tu que ton fumier ait pour eux des appas ?
    Regardez les passer ! Eux, ce sont les sauvages.
    Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
    Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.
    L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons.
    Ils sont maigres, meurtris, las, harassés. Qu'importe !
    Là-haut chante pour eux un mystère profond.
    A l'haleine du vent inconnu qui les porte
    Ils ont ouvert sans peur leurs deux ailes. Ils vont.
    La bise contre leur poitrail siffle avec rage.
    L'averse les inonde et pèse sur leur dos.
    Eux, dévorent l'abîme et chevauchent l'orage.
    Ils vont, loin de la terre, au dessus des badauds.
    Ils vont, par l'étendue ample, rois de l'espace.
    Là-bas, ils trouveront de l'amour, du nouveau.
    Là-bas, un bon soleil chauffera leur carcasse
    Et fera se gonfler leur cœur et leur cerveau.
    Là-bas, c'est le pays de l'étrange et du rêve,
    C'est l'horizon perdu par delà les sommets,
    C'est le bleu paradis, c'est la lointaine grève
    Où votre espoir banal n'abordera jamais.
    Regardez les, vieux coq, jeune oie édifiante !
    Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux.
    Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente.
    Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.