Très intéressant débat qui mériterait beaucoup plus de vues, parce qu'on est loin d'avoir beaucoup évolué aujourd'hui, il me semble, surtout à cause de l'agribashing anti glyphosate. Il me semble aussi que ce n'est plus d'actualité, au niveau gouvernement ?... 0.4 % est-t'il le bon critère ? parce que si on commence l'opération à 0.5 % de MO, la quantité gagnée par ans est en réalité, beaucoup plus important que quand on approche le niveau maximal, autour des 8 %, non ?
Il faut lutter contre la désertification, et ça se fait avec du végétal vivant , de l'eau et des agriculteurs VIVANTS! il ne faut PLUS mélanger énergie climat et pollution ! les accords de Paris n'ont dangereusement pas pris en compte le principal Gaz à Effet de Serre qui est la vapeur d'eau (60% des effets source GIEC, contre 26% pour le CO2). L'eau de l’atmosphère régule les températures des continents depuis des millions d'années mais cette hypothèse a été écartée dès le début en pensant que les activités humaines n'avaient pas d'impact sur l'eau , or il est maintenant prouvé que la disparition de la couverture végétale des continents (déforestation) coupe le cycle de l'eau et provoque les phénomènes climatiques actuels : inondations, sécheresses, canicules et feux ! #pasdeclimatsanseau Depuis plus de 30 ans les climatologues disent bien, qu’avec le dérèglement climatique, il n’y aura pas moins d’eau mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies : inondations l’hiver et sécheresse l’été, exactement le scénario qui s’installe durablement en France et partout dans le monde. Une pluie même forte n’est pas un raz de marée mais elle le devient automatiquement quand on ne régule pas les ruissellements en amont des bassins versants. Le bon sens aurait voulu qu’on anticipe en construisant des retenues en amont des villes pour maintenir un débit acceptable et plus régulier en aval tout au long de l’année, mais depuis quelques années l’administration ordonne la destruction des ouvrages sur les rivières au nom de la continuité écologique, ce qui a amplifié massivement un phénomène parfaitement prévisible : quand l’eau s’écoule plus vite elle s’écoule moins longtemps ! La France et l'Europe font systématiquement et méthodiquement l'inverse de ce qu'il faut faire, à commencer par détruire les barrages quand on manque d'eau et d'énergie ...
ça fait pas tout mais toute les méthode mécanique et un peu de chimie seront bien plus efficace que la chimie seul ou le désherbage mécanique seul. Et surtout, il faut bien réfléchir à la rotation et au travail du sol avant culture.
Plus besoin d’herbicides en agroecologie. ;) Les adventices n’ont pas le temps de pousser. Pour cela le couvert végétal doit être planté dès l’automne et surtout pas au printemps. De plus, les robots coûtent chers, sont difficiles à entretenir, demandent des moyens énormes pour être fabriqués et, surtout, sur un sol toujours couvert ils seraient d’aucune utilité.
@@maximemontenot910 tout travail du sol est à limiter en agroecologie. Le couvert végétal vivant est là pour empêcher les adventices de pousser. Ça peut aussi être un paillage voir un bâchage en maraîchage. Et puis il n’y a a pas forcément de rotation, on peux faire de la monoculture, ça a des avantages. Tout dépend des plantes et du sol. L’accumulation des même bactéries au fil des ans permet la suppressivité des sols. Elles produisent un antibiotique, le Phloroglucinol. Le sol est capable ainsi de supprimer une maladie.
@@MrDovman j'ai vu les champs en bio, c'est impressionnant la quantité de gasoil qu'il faut pour avoir des champs propres. Le paillage, c'est bien en maraîchage, en grande culture, bon courage, et pour la permaculture, j'ai vu des essais de relay croping, c'est simple, sans eau, ça ne marche pas.
@@maximemontenot910 en bio c’est pareil. On laboure puisqu’on n’a pas le droit aux pesticides. On arrose abondamment puisque les sols sont à nu. Le bio c’était une étape, mais à long terme ça nous mène au désert. Il faut cultiver sur des sols couverts et, donc, vivants. Toujours planter son couvert végétal en automne. Multiplier les espèces de plantes pour augmenter le nombre et le type de champignons mycorhiziens. Replanter des haies aussi, essentiel. Ca n’empêche pas la monoculture, après tout, après 5 ans les sols deviennent suppressifs, c’est à dire capable de produire leurs propres antibiotiques grâce aux bactéries, donc plus résistants aux maladies. Ce n’est pas à moi d’apprendre tout ça aux cultivateurs, ce sont eux les professionnels du sol, pas moi. Heureusement ils sont de plus en plus nombreux à passer en agroecologie. Ça demande du courage et les aides de l’état doivent aller à cette période de transition (1 à 5 ans), et non pas donner des aides à certains cultivateurs aux pratiques désastreuses et qui se retrouvent le bec dans l’eau à la première sécheresse, la première grosse pluie, ou a la première invasion d’insectes par manque de biodiversité.
Intéressant, comme toujours!
Très intéressant débat qui mériterait beaucoup plus de vues, parce qu'on est loin d'avoir beaucoup évolué aujourd'hui, il me semble, surtout à cause de l'agribashing anti glyphosate. Il me semble aussi que ce n'est plus d'actualité, au niveau gouvernement ?... 0.4 % est-t'il le bon critère ? parce que si on commence l'opération à 0.5 % de MO, la quantité gagnée par ans est en réalité, beaucoup plus important que quand on approche le niveau maximal, autour des 8 %, non ?
Il faut lutter contre la désertification, et ça se fait avec du végétal vivant , de l'eau et des agriculteurs VIVANTS! il ne faut PLUS mélanger énergie climat et pollution ! les accords de Paris n'ont dangereusement pas pris en compte le principal Gaz à Effet de Serre qui est la vapeur d'eau (60% des effets source GIEC, contre 26% pour le CO2). L'eau de l’atmosphère régule les températures des continents depuis des millions d'années mais cette hypothèse a été écartée dès le début en pensant que les activités humaines n'avaient pas d'impact sur l'eau , or il est maintenant prouvé que la disparition de la couverture végétale des continents (déforestation) coupe le cycle de l'eau et provoque les phénomènes climatiques actuels : inondations, sécheresses, canicules et feux ! #pasdeclimatsanseau Depuis plus de 30 ans les climatologues disent bien, qu’avec le dérèglement climatique, il n’y aura pas moins d’eau mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies : inondations l’hiver et sécheresse l’été, exactement le scénario qui s’installe durablement en France et partout dans le monde. Une pluie même forte n’est pas un raz de marée mais elle le devient automatiquement quand on ne régule pas les ruissellements en amont des bassins versants. Le bon sens aurait voulu qu’on anticipe en construisant des retenues en amont des villes pour maintenir un débit acceptable et plus régulier en aval tout au long de l’année, mais depuis quelques années l’administration ordonne la destruction des ouvrages sur les rivières au nom de la continuité écologique, ce qui a amplifié massivement un phénomène parfaitement prévisible : quand l’eau s’écoule plus vite elle s’écoule moins longtemps ! La France et l'Europe font systématiquement et méthodiquement l'inverse de ce qu'il faut faire, à commencer par détruire les barrages quand on manque d'eau et d'énergie ...
bonne émission! bravo
on devrait parler de michel rhabi ingenieur agricole et militant qui est a joyeuse en ardeche il connait aussi les milieux arides donc bien place
L'agroécologie c'est l'avenir ! Y'a plein de solutions pour la mettre en oeuvre, par exemple le binage robotisé pour se passer des herbicides !
ça fait pas tout mais toute les méthode mécanique et un peu de chimie seront bien plus efficace que la chimie seul ou le désherbage mécanique seul. Et surtout, il faut bien réfléchir à la rotation et au travail du sol avant culture.
Plus besoin d’herbicides en agroecologie. ;) Les adventices n’ont pas le temps de pousser. Pour cela le couvert végétal doit être planté dès l’automne et surtout pas au printemps. De plus, les robots coûtent chers, sont difficiles à entretenir, demandent des moyens énormes pour être fabriqués et, surtout, sur un sol toujours couvert ils seraient d’aucune utilité.
@@maximemontenot910 tout travail du sol est à limiter en agroecologie. Le couvert végétal vivant est là pour empêcher les adventices de pousser. Ça peut aussi être un paillage voir un bâchage en maraîchage. Et puis il n’y a a pas forcément de rotation, on peux faire de la monoculture, ça a des avantages. Tout dépend des plantes et du sol. L’accumulation des même bactéries au fil des ans permet la suppressivité des sols. Elles produisent un antibiotique, le Phloroglucinol. Le sol est capable ainsi de supprimer une maladie.
@@MrDovman j'ai vu les champs en bio, c'est impressionnant la quantité de gasoil qu'il faut pour avoir des champs propres. Le paillage, c'est bien en maraîchage, en grande culture, bon courage, et pour la permaculture, j'ai vu des essais de relay croping, c'est simple, sans eau, ça ne marche pas.
@@maximemontenot910 en bio c’est pareil. On laboure puisqu’on n’a pas le droit aux pesticides. On arrose abondamment puisque les sols sont à nu. Le bio c’était une étape, mais à long terme ça nous mène au désert.
Il faut cultiver sur des sols couverts et, donc, vivants. Toujours planter son couvert végétal en automne. Multiplier les espèces de plantes pour augmenter le nombre et le type de champignons mycorhiziens. Replanter des haies aussi, essentiel.
Ca n’empêche pas la monoculture, après tout, après 5 ans les sols deviennent suppressifs, c’est à dire capable de produire leurs propres antibiotiques grâce aux bactéries, donc plus résistants aux maladies.
Ce n’est pas à moi d’apprendre tout ça aux cultivateurs, ce sont eux les professionnels du sol, pas moi.
Heureusement ils sont de plus en plus nombreux à passer en agroecologie. Ça demande du courage et les aides de l’état doivent aller à cette période de transition (1 à 5 ans), et non pas donner des aides à certains cultivateurs aux pratiques désastreuses et qui se retrouvent le bec dans l’eau à la première sécheresse, la première grosse pluie, ou a la première invasion d’insectes par manque de biodiversité.