👍 Est-ce qu'en tant qu'alternant et apprenant les situations, explications, exemples et conseils sont fidèles à ce que tu vis déjà dans le monde professionnel ? -- JP
Des axes intéressants sont abordés dans la vidéo avec de bons conseils selon moi. Vraiment sympa l'intégration des mini-saynètes. Je les ai trouvé bien dosées et dans la continuité du discours. Et le coup des madeleines... non mais ça m'a plié de rire... le monde a besoin d'une suite à ça :p
@@ScrumLife Je dirais l'animation des retros faite par d'autres que le/la SM. Je trouve que c'est une chose très peu pratiquée et qui pourtant devrait couler de source lorsque justement on va vers l'auto-organisation. De plus, dernière cela on entend aussi une invitation à varier les formats de retro pour s'adapter aux situations.
Merci pour cette présentation très claire. Je compléterais volontiers avec quelques précisions qui me paraissent importantes. Les améliorations sont priorisées dans le product backlog(the single source of work undertaken by the Scrum Team) et les plus importantes sont adressées aussi vite que possible et donc vont peut être atterrir dans le backlog de sprint suivant ou plus lointain. Je rajouterai un point qui me paraît essentiel et qui concerne les objectifs de la rétrospective (cad améliorer l efficacité et la qualité), en citant le Manifeste agile : ” la simplicité -qui est l'art de maximiser la quantité de travail à ne pas faire - est essentielle”. Du coup, lister ce qui va ou ne va pas ne suffit pas toujours pour s’orienter sur les solutions à mettre en œuvre, surtout si l’on oublie que l’objectif est de se simplifier l’existence. Si on oublie cela, on peut vite tomber dans un syndrome de perfection trop couteux et difficile à maintenir dans le temps (Le MA préconise : rythme soutenable cad....être capable de maintenir le rythme indéfiniment) De plus, la rétrospective est un exercice difficile à faire mais malheureusement l’amélioration continue ne se limite pas qu à cela. Le manifeste est encore très explicite sur le sujet : ”À intervalles réguliers, l'équipe réfléchit aux moyens de devenir plus efficace, puis règle et modifie son comportement en conséquence”. En effet, la mise en œuvre des améliorations est exigée, ce qui est un problème encore plus ardu que de juste les recenser les problèmes, comme vous le dites très bien. Sans priorisation et suivi des items d'amélioration point de salut, notamment parce l'amélioration continue se heurte à nos défaut d’humain en matière de changement (procrastination, utopie, sur optimisme, culpabilité...) . Du coup exit les listes d'améliorations sur feuille à part et autre bonnes résolutions d'intentions car rien ne vaut un bon Backlog ordonné.
@@ScrumLife Je trouve super que vous ayez bien précisé que ce n'est pas le Scrum Master qui anime systématiquement, c'est souvent une chasse gardée qui pourrait nuire à la montée en autonomie de l'équipe. J'entends parfois aussi dire "nous avons un Scrum Master tournant" et cela veut dire que la rétro est animée tour à tour mais qu'après plus rien n'est fait en dehors(cad pas de SM en fait) , ce n'est pas une bonne pratique le rôle de SM étant non négociable. Merci encore pour votre super travail de vulgarisation et votre bonne humeur, c'est toujours un plaisir. Quand est ce que vous repassez par Toulouse ? on, pourras se recroiser au prochain Agile Tour ?
Depuis le début de ma mission actuelle, j'ai animé 100% des rétros des équipes que j'accompagne. Mon take-away de cette (très bonne) vidéo est de proposer de changer ça la prochaine fois !
Excellente vidéo, je retiens le fait de souligner le mot "Amélioration ... continue". Lorsque je présente le framework, j'aime a souligner pour chaque événement le "adjustment must be made as soon as possible to minimize further deviation" présent dans le guide pour rappeler que si l’événement est un moment "privilégié" pour aborder un sujet, c'est toutefois la "dernière opportunité" durant le sprint ou avant la journée suivante pour le faire ... et que ça peut être fait aussitôt que la déviation est reperée. Ca marche pour la daily vis à vis de la progression, de la review vis a vis de l'incrément et du PB, de la rétro pour s'améliorer. Par contre, je ne suis pas sur concernant le planning ... hormis si on parle d'affinage et de la création du Sprint Backlog ? Des idées pour me répondre sur ce point ?
En effet, le Planning joue un rôle différent des autres événements ! Il pose un cadre qui permettra l'inspection et l'adaptation en Daily, en Review, en Retro et en continue pendant tout le Sprint. Il sert à faire un plan qui nous permettra de savoir si on en dévie, justement ! L'objectif permet de se poser les bonnes questions. Qu'en dis-tu ? -- JP
Faire la retro dans un endroit isolé peut être aussi le résultat du souhait de faire l'exercice en limitant les perturbations (autant celles que l'on subit que celles que l'on provoque). Le principe même d'open-space est une aberration dès lors qu'il s'étend au-delà de l'équipe car il crée une proximité artificielle entre des individus qui ne travaillent pas (toujours) ensemble et génère beaucoup de perturbations (justement).
Salut Nicolas ! Notre propos n'est pas de dire que la rétrospective doit se passer dans l'open-space, mais que si l'équipe ne se sent pas à l'aise de faire la rétro dans l'open-space alors c'est un problème majeur qu'il faut urgemment corriger ! Tu cites le problèmes du bruit et tu as raison : dans un environnement sain, même en open-space, il n'y a *que* l'équipe dans l'open-space délimité. Si ce n'est pas le cas, comment l'équipe peut-elle collaborer au quotidien avec du management visuel partagé, en partageant des informations de manière informelle, et plus encore ? Je suppose que malheureusement ce que tu as connu c'est l'open-space "débile" où aucune personne ne travaille avec ses voisins et pourtant ils sont dans le même bureau. Tu confirmes ? Car oui c'est trop courant 🙁 -- JP
De très bons conseils ! Je me questionne quand même sur la rétrospective qui se déroulerait directement dans l'open-space. Le propre de la rétrospective est de créer un espace où chacun se sente en sécurité pour partager librement et sans peur de représaille. Cela sous-entend un niveau de contrôle minimal de l'équipe sur cet espace, qui me semble très difficilement conciliable avec l'open-space.
Coucou Andy, ce que l'on veut dire ce n'est pas que la rétrospective doit se passer dans l'open-space, mais que si l'équipe ne se sent pas à l'aise de faire la rétro dans l'open-space alors c'est un problème majeur qu'il faut urgemment corriger ! Si justement on ne se sent pas en sécurité pour partager librement, n'est-ce pas là le plus gros des problèmes ? Qu'en dis-tu ? -- JP
@@ScrumLife Salut JP, merci pour ta réponse (rapide, en plus !) :) L'open-space, c'est souvent la jungle (je parle de mon vécu ici, rien de bien scientifique). Tu peux avoir plein de distractions et de personnes qui n'ont rien à faire dans ta discussion qui s'y invitent, de façon plus ou moins bienvenue. C'est là mon point du manque de contrôle de l'équipe sur son environnement. On partage bien le même constat final : si on ne se sent pas en sécurité pour partager librement, il y a un souci. Un gros souci, même. Et il faut trouver les causes profondes de ce problème pour redonner à la rétrospective sa pleine utilité, sans quoi ça risque de devenir une réunion tiède, convenue et inefficace.
J'étais à la fois SM et proxy PO de mon équipe. Quand j'animais la retro, je pouvais aussi éprouver le besoin de mettre des post it, en tant que PPO. Donc pendant la discussion, il était fondamental que je précise en prenant la parole que je m'exprimais en tant que PPO. Si les choses sont dites, elles sont claires
En effet Cécile ! C'est un bon outil, même si cela demande un temps d'apprentissage au début. Comment ça s'est passé pour toi ? Pas trop de soucis à bien penser à dire quelle "casquette" tu portais à chaque fois ? -- JP
@@ScrumLife pas de problème pour moi, ni pour l'équipe je crois. Mais d'ailleurs, toute personne qui anime la retro peut, à un moment donné, avoir son mot à dire sur un sujet en tant que membre de l'équipe. Faut il mettre son rôle d'animateur entre parenthèses et s'exprimer ou garder pour soi ses réflexions ?
Non, en tant que membre de l'équipe, il ne faut pas garder pour soi ses réflexions. Il faut plutôt essayer de partager le rôle d'animateur ! Faire que tout le groupe se régule, que chacun puisse dire aux autres "là je pense qu'on s'éloigne du sujet" par exemple. Est-ce que j'enfonce des portes ouvertes ? ... 🤔 -- JP
@@ScrumLife non pas du tout JP. Lorsque j'ai eu l'occasion d'expliquer aux futures animateurs volontaires comment s'y prendre pour animer une retro, j'ai insisté sur la posture de facilitateur mais je pense que j'ai omis de dire que même le facilitateur peut s'exprimer en tant que membre d'équipe, en le précisant au moment où il prend la parole.
Bonjour à tous, en tant qu'alternant dans le domaine du chef de projet, je suis également en charge des Sprint Retrospective/Review et des réunions quotidiennes. Je rencontre des difficultés à animer efficacement les réunions de Sprint retrospectives et j'ai quelques questions. Pourriez-vous me prodiguer des conseils sur ce qu'il convient de faire précisément avant, pendant et après ces réunions ? Comment puis-je stimuler l'équipe pour qu'elle partage ses idées en les consignant sur des post-it pendant la réunion ? Merci d'avance
Concernant le fait de faire ou pas la rétrospective dans l'open Space, je rajouterais personnellement quelques bémols : 1 les open space ne sont pas un endroit qui favorise la efficacité ni les interactions (en baisse jusqu’à 70% cf étude Interdisciplinary approaches for uncovering the impacts of architecture on collective behaviour) donc plutôt que de travailler à faire rentrer de bonnes pratiques(retro) dans un mauvais moule, je chercherai à changer le mauvais moule. 2 Une bonne raison pouvant amener à ce genre de conclusion pourrait être d'évoquer la "transparence", un des trois piliers de Scum. En effet, si on est transparent(c'est une vertue) en quoi ce serait-ce un problème de faire sa rétro dans l'OS ? Ce serais, à mon sens, mal comprendre cette notion tel que décrite pas Scum qui dit, à porpos de la transparence : "The emergent process and work must be visible to those performing the work as well as those receiving the work" mais pas par tout le monde de l'OS, car cela risquerait de venir perturber son bon déroulement. Each event in Scrum is a formal opportunity to inspect and adapt Scrum artifacts. These events are specifically designed to enable the transparency required. Le Scrum Master a, entre autres, dans ses rôles de s'assurer que les évènements aient lieux, soient positifs et productifs, donc si on veut pouvoir observer en toute transparence nos artéfacts et la façon que l'on a de les réaliser, il ne faudrait pas se laisser perturber par des éléments extérieurs qui ne seraient pas les parties prenantes du projet. 3 De plus, le fait que l'équipe n'ose pas parler librement devant l'OS pour quelques raisons que ce soit n'est pas un problème de l'équipe mais un problème systémique qu'il convient, à mon sens, de traiter à l'étage du dessus avec le management.
Merci Patrice pour ces éléments, tu touches très juste ! Le sujet de l'open-space tient avant tout de la rhétorique. Penses-tu qu'on est allé trop loin ou qu'on l'a mal formulé dans la vidéo ? -- JP
Pour ta première question, je dirais que non par simple politesse : on ne "s'invite" nul part, on est invité :) Pour la seconde, je me demande ce que ça voudrait dire si on *veut* répondre non à cette question. Tu en dis quoi ? -- Constantin
@@ScrumLife merci pour ta réponse Constantin. Je te rejoins pour dire que tout doit passer par une demande négociable. Effectivement si l'équipe répond non il semble qu'un sentiment d'insécurité plane. Peut être que redéfinir l'objectif de la rétro et demander ce qu'il se cache derrière ce refus serait un bon début.
Carrément ! Par exemple lorsqu'on a fait aucune action décidées précédemment, on peut se demander comment on aurait pu faire la rétro pour en sortir des actions qu'on aurait eu envie de faire :) -- Constantin
Autre remarque : difficile effectivement d'être pleinement dans l'exercice lorsqu'on l'anime. Le principe d'une animation tournante a plusieurs avantages, dont le fait de donner la possibilité à chaque membre de l'équipe de s'investir pleinement dans les échanges aussi souvent que possible, mais également de de sensibiliser davantage chaque "animateur d'un jour" aux bénéfices attendus et à la difficulté de concevoir et animer une rétro.
Tout à fait ! Est-ce que c'est quelque chose que tu as toi-même expérimenté ? Que ce soit de faire appel à un animateur externe, ou d'être cet animateur externe ? -- JP
2 ปีที่แล้ว
C'est mal c'est bien, .... Ne pas attendre la rétro pour réagir à ce qui ne va pas. La rétro est un moment où on est tous là pour chercher ensemble des points d'actions. Un moment "dédié" Le risque de "ne pas attendre" est de se précipiter. Et d'oublier les ingrédients. "Être tous physiquement et mentalement inclus dans ce moment de choix d'action en vue d'une amélioration" J'entends bien le "ne pas attendre", mais j'ai souvent eu un détournement "on ne va pas attendre d'avoir tout le monde", "ca ne ME plait pas donc JE change". Et à l'extrême on voit des actions de changement prises avant même d'avoir vécu un problème. Des actions de changement prises sur des peurs ou des résistances au changement.
Une question, un doute, quelque chose à ajouter ? Ajoute-le en commentaire ! ⌨👇
Nous en échangerons lors du 🔴Live jeudi : sl.run/SxM8WX
Étant alternant et apprenant dans le domaine de la gestion de projet, ce format me plaît beaucoup
Merci pour votre travail ✨
👍
Est-ce qu'en tant qu'alternant et apprenant les situations, explications, exemples et conseils sont fidèles à ce que tu vis déjà dans le monde professionnel ?
-- JP
Des axes intéressants sont abordés dans la vidéo avec de bons conseils selon moi.
Vraiment sympa l'intégration des mini-saynètes. Je les ai trouvé bien dosées et dans la continuité du discours.
Et le coup des madeleines... non mais ça m'a plié de rire... le monde a besoin d'une suite à ça :p
Le message a bien été passé à l'équipe des acteurs ! 😍
Quel est le conseil que tu retiens le plus de cette vidéo ?
-- JP
@@ScrumLife Je dirais l'animation des retros faite par d'autres que le/la SM. Je trouve que c'est une chose très peu pratiquée et qui pourtant devrait couler de source lorsque justement on va vers l'auto-organisation. De plus, dernière cela on entend aussi une invitation à varier les formats de retro pour s'adapter aux situations.
Merci pour cette présentation très claire. Je compléterais volontiers avec quelques précisions qui me paraissent importantes.
Les améliorations sont priorisées dans le product backlog(the single source of work undertaken by the Scrum Team) et les plus importantes sont adressées aussi vite que possible et donc vont peut être atterrir dans le backlog de sprint suivant ou plus lointain. Je rajouterai un point qui me paraît essentiel et qui concerne les objectifs de la rétrospective (cad améliorer l efficacité et la qualité), en citant le Manifeste agile : ” la simplicité -qui est l'art de maximiser la quantité de travail à ne pas faire - est essentielle”. Du coup, lister ce qui va ou ne va pas ne suffit pas toujours pour s’orienter sur les solutions à mettre en œuvre, surtout si l’on oublie que l’objectif est de se simplifier l’existence. Si on oublie cela, on peut vite tomber dans un syndrome de perfection trop couteux et difficile à maintenir dans le temps (Le MA préconise : rythme soutenable cad....être capable de maintenir le rythme indéfiniment)
De plus, la rétrospective est un exercice difficile à faire mais malheureusement l’amélioration continue ne se limite pas qu à cela. Le manifeste est encore très explicite sur le sujet : ”À intervalles réguliers, l'équipe réfléchit aux moyens de devenir plus efficace, puis règle et modifie son comportement en conséquence”. En effet, la mise en œuvre des améliorations est exigée, ce qui est un problème encore plus ardu que de juste les recenser les problèmes, comme vous le dites très bien. Sans priorisation et suivi des items d'amélioration point de salut, notamment parce l'amélioration continue se heurte à nos défaut d’humain en matière de changement (procrastination, utopie, sur optimisme, culpabilité...) . Du coup exit les listes d'améliorations sur feuille à part et autre bonnes résolutions d'intentions car rien ne vaut un bon Backlog ordonné.
Top Patrice ! Merci beaucoup pour ces compléments !
Si tu ne devais retenir qu'une seule chose de cette vidéo, ce serait quoi ?
-- JP
@@ScrumLife Je trouve super que vous ayez bien précisé que ce n'est pas le Scrum Master qui anime systématiquement, c'est souvent une chasse gardée qui pourrait nuire à la montée en autonomie de l'équipe. J'entends parfois aussi dire "nous avons un Scrum Master tournant" et cela veut dire que la rétro est animée tour à tour mais qu'après plus rien n'est fait en dehors(cad pas de SM en fait) , ce n'est pas une bonne pratique le rôle de SM étant non négociable. Merci encore pour votre super travail de vulgarisation et votre bonne humeur, c'est toujours un plaisir. Quand est ce que vous repassez par Toulouse ? on, pourras se recroiser au prochain Agile Tour ?
Depuis le début de ma mission actuelle, j'ai animé 100% des rétros des équipes que j'accompagne. Mon take-away de cette (très bonne) vidéo est de proposer de changer ça la prochaine fois !
Merci pour ces conseils 👍
Avec plaisir ! Est-ce qu'il y a une chose en particulier qui t'as marqué ?
-- Constantin
Excellente vidéo, je retiens le fait de souligner le mot "Amélioration ... continue". Lorsque je présente le framework, j'aime a souligner pour chaque événement le "adjustment must be made as soon as possible to minimize further deviation" présent dans le guide pour rappeler que si l’événement est un moment "privilégié" pour aborder un sujet, c'est toutefois la "dernière opportunité" durant le sprint ou avant la journée suivante pour le faire ... et que ça peut être fait aussitôt que la déviation est reperée. Ca marche pour la daily vis à vis de la progression, de la review vis a vis de l'incrément et du PB, de la rétro pour s'améliorer. Par contre, je ne suis pas sur concernant le planning ... hormis si on parle d'affinage et de la création du Sprint Backlog ? Des idées pour me répondre sur ce point ?
En effet, le Planning joue un rôle différent des autres événements ! Il pose un cadre qui permettra l'inspection et l'adaptation en Daily, en Review, en Retro et en continue pendant tout le Sprint. Il sert à faire un plan qui nous permettra de savoir si on en dévie, justement ! L'objectif permet de se poser les bonnes questions.
Qu'en dis-tu ?
-- JP
Faire la retro dans un endroit isolé peut être aussi le résultat du souhait de faire l'exercice en limitant les perturbations (autant celles que l'on subit que celles que l'on provoque). Le principe même d'open-space est une aberration dès lors qu'il s'étend au-delà de l'équipe car il crée une proximité artificielle entre des individus qui ne travaillent pas (toujours) ensemble et génère beaucoup de perturbations (justement).
Salut Nicolas ! Notre propos n'est pas de dire que la rétrospective doit se passer dans l'open-space, mais que si l'équipe ne se sent pas à l'aise de faire la rétro dans l'open-space alors c'est un problème majeur qu'il faut urgemment corriger !
Tu cites le problèmes du bruit et tu as raison : dans un environnement sain, même en open-space, il n'y a *que* l'équipe dans l'open-space délimité. Si ce n'est pas le cas, comment l'équipe peut-elle collaborer au quotidien avec du management visuel partagé, en partageant des informations de manière informelle, et plus encore ?
Je suppose que malheureusement ce que tu as connu c'est l'open-space "débile" où aucune personne ne travaille avec ses voisins et pourtant ils sont dans le même bureau. Tu confirmes ? Car oui c'est trop courant 🙁
-- JP
De très bons conseils ! Je me questionne quand même sur la rétrospective qui se déroulerait directement dans l'open-space. Le propre de la rétrospective est de créer un espace où chacun se sente en sécurité pour partager librement et sans peur de représaille. Cela sous-entend un niveau de contrôle minimal de l'équipe sur cet espace, qui me semble très difficilement conciliable avec l'open-space.
Coucou Andy, ce que l'on veut dire ce n'est pas que la rétrospective doit se passer dans l'open-space, mais que si l'équipe ne se sent pas à l'aise de faire la rétro dans l'open-space alors c'est un problème majeur qu'il faut urgemment corriger !
Si justement on ne se sent pas en sécurité pour partager librement, n'est-ce pas là le plus gros des problèmes ?
Qu'en dis-tu ?
-- JP
@@ScrumLife Salut JP, merci pour ta réponse (rapide, en plus !) :)
L'open-space, c'est souvent la jungle (je parle de mon vécu ici, rien de bien scientifique). Tu peux avoir plein de distractions et de personnes qui n'ont rien à faire dans ta discussion qui s'y invitent, de façon plus ou moins bienvenue. C'est là mon point du manque de contrôle de l'équipe sur son environnement.
On partage bien le même constat final : si on ne se sent pas en sécurité pour partager librement, il y a un souci. Un gros souci, même. Et il faut trouver les causes profondes de ce problème pour redonner à la rétrospective sa pleine utilité, sans quoi ça risque de devenir une réunion tiède, convenue et inefficace.
J'étais à la fois SM et proxy PO de mon équipe. Quand j'animais la retro, je pouvais aussi éprouver le besoin de mettre des post it, en tant que PPO. Donc pendant la discussion, il était fondamental que je précise en prenant la parole que je m'exprimais en tant que PPO. Si les choses sont dites, elles sont claires
En effet Cécile ! C'est un bon outil, même si cela demande un temps d'apprentissage au début.
Comment ça s'est passé pour toi ? Pas trop de soucis à bien penser à dire quelle "casquette" tu portais à chaque fois ?
-- JP
@@ScrumLife pas de problème pour moi, ni pour l'équipe je crois.
Mais d'ailleurs, toute personne qui anime la retro peut, à un moment donné, avoir son mot à dire sur un sujet en tant que membre de l'équipe. Faut il mettre son rôle d'animateur entre parenthèses et s'exprimer ou garder pour soi ses réflexions ?
Non, en tant que membre de l'équipe, il ne faut pas garder pour soi ses réflexions. Il faut plutôt essayer de partager le rôle d'animateur ! Faire que tout le groupe se régule, que chacun puisse dire aux autres "là je pense qu'on s'éloigne du sujet" par exemple.
Est-ce que j'enfonce des portes ouvertes ? ... 🤔
-- JP
@@ScrumLife non pas du tout JP. Lorsque j'ai eu l'occasion d'expliquer aux futures animateurs volontaires comment s'y prendre pour animer une retro, j'ai insisté sur la posture de facilitateur mais je pense que j'ai omis de dire que même le facilitateur peut s'exprimer en tant que membre d'équipe, en le précisant au moment où il prend la parole.
Bonjour à tous, en tant qu'alternant dans le domaine du chef de projet, je suis également en charge des Sprint Retrospective/Review et des réunions quotidiennes. Je rencontre des difficultés à animer efficacement les réunions de Sprint retrospectives et j'ai quelques questions. Pourriez-vous me prodiguer des conseils sur ce qu'il convient de faire précisément avant, pendant et après ces réunions ?
Comment puis-je stimuler l'équipe pour qu'elle partage ses idées en les consignant sur des post-it pendant la réunion ?
Merci d'avance
Comment s'assurer que les actions définies sont faites surtout quand ce sont des tâches de "fond" ou de "façon de faire".
Déjà de les faire apparaître dans le sprint backlog, afin d'en parler à chaque daily et d'en faire LA priorité.
Qu'en dis-tu ?
-- Constantin
Concernant le fait de faire ou pas la rétrospective dans l'open Space, je rajouterais personnellement quelques bémols :
1 les open space ne sont pas un endroit qui favorise la efficacité ni les interactions (en baisse jusqu’à 70% cf étude Interdisciplinary approaches for uncovering the impacts of architecture on collective behaviour) donc plutôt que de travailler à faire rentrer de bonnes pratiques(retro) dans un mauvais moule, je chercherai à changer le mauvais moule.
2 Une bonne raison pouvant amener à ce genre de conclusion pourrait être d'évoquer la "transparence", un des trois piliers de Scum. En effet, si on est transparent(c'est une vertue) en quoi ce serait-ce un problème de faire sa rétro dans l'OS ? Ce serais, à mon sens, mal comprendre cette notion tel que décrite pas Scum qui dit, à porpos de la transparence : "The emergent process and work must be visible to those performing the work as well as those receiving the work" mais pas par tout le monde de l'OS, car cela risquerait de venir perturber son bon déroulement. Each event in Scrum is a formal opportunity to inspect and adapt Scrum artifacts. These events are specifically designed to enable the transparency required.
Le Scrum Master a, entre autres, dans ses rôles de s'assurer que les évènements aient lieux, soient positifs et productifs, donc si on veut pouvoir observer en toute transparence nos artéfacts et la façon que l'on a de les réaliser, il ne faudrait pas se laisser perturber par des éléments extérieurs qui ne seraient pas les parties prenantes du projet.
3 De plus, le fait que l'équipe n'ose pas parler librement devant l'OS pour quelques raisons que ce soit n'est pas un problème de l'équipe mais un problème systémique qu'il convient, à mon sens, de traiter à l'étage du dessus avec le management.
Merci Patrice pour ces éléments, tu touches très juste !
Le sujet de l'open-space tient avant tout de la rhétorique. Penses-tu qu'on est allé trop loin ou qu'on l'a mal formulé dans la vidéo ?
-- JP
@@ScrumLife non non, tout les avis sont dans la nature - c'est une aversion personnelle que certains partage 🙂
Le manager qui s'invite à la rétro devrait être accepté par l'équipe ? La rétro devrait être ouverte à qui le souhaite ou demande ?
Pour ta première question, je dirais que non par simple politesse : on ne "s'invite" nul part, on est invité :)
Pour la seconde, je me demande ce que ça voudrait dire si on *veut* répondre non à cette question. Tu en dis quoi ?
-- Constantin
@@ScrumLife merci pour ta réponse Constantin. Je te rejoins pour dire que tout doit passer par une demande négociable. Effectivement si l'équipe répond non il semble qu'un sentiment d'insécurité plane. Peut être que redéfinir l'objectif de la rétro et demander ce qu'il se cache derrière ce refus serait un bon début.
Faites-vous des rétro de rétro ?
Carrément ! Par exemple lorsqu'on a fait aucune action décidées précédemment, on peut se demander comment on aurait pu faire la rétro pour en sortir des actions qu'on aurait eu envie de faire :)
-- Constantin
Autre remarque : difficile effectivement d'être pleinement dans l'exercice lorsqu'on l'anime. Le principe d'une animation tournante a plusieurs avantages, dont le fait de donner la possibilité à chaque membre de l'équipe de s'investir pleinement dans les échanges aussi souvent que possible, mais également de de sensibiliser davantage chaque "animateur d'un jour" aux bénéfices attendus et à la difficulté de concevoir et animer une rétro.
Tout à fait ! Est-ce que c'est quelque chose que tu as toi-même expérimenté ? Que ce soit de faire appel à un animateur externe, ou d'être cet animateur externe ?
-- JP
C'est mal c'est bien, .... Ne pas attendre la rétro pour réagir à ce qui ne va pas.
La rétro est un moment où on est tous là pour chercher ensemble des points d'actions. Un moment "dédié"
Le risque de "ne pas attendre" est de se précipiter. Et d'oublier les ingrédients. "Être tous physiquement et mentalement inclus dans ce moment de choix d'action en vue d'une amélioration"
J'entends bien le "ne pas attendre", mais j'ai souvent eu un détournement "on ne va pas attendre d'avoir tout le monde", "ca ne ME plait pas donc JE change".
Et à l'extrême on voit des actions de changement prises avant même d'avoir vécu un problème. Des actions de changement prises sur des peurs ou des résistances au changement.