Fables du terrorisme

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  • เผยแพร่เมื่อ 15 ก.พ. 2024
  • Le terrorisme génère non pas exclusivement la terreur mais le cadre d’un terrorisme encore plus grand ; celui, supérieur aux autres dans le sens de massif : celui qui émane de l’Etat.
    Le terrorisme de type anarchiste de la fin du 19ème siècle est un flux non étatiste et crée d’autres flux terroristes plus pernicieux, comme ceux organisés par l’Etat censé combattre le flux terroriste initial.
    A priori le terrorisme sert les deux parties belligérantes mais dessert, en définitive, les bons, pris dans le sens de premiers, c’est-à-dire les terroristes soucieux de faire avancer une cause et sert beaucoup mieux les "mauvais terroristes" - dans le sens de déguisés, c’est-à-dire les imitateurs - qui font avancer la cause des causes : la domination complète de la masse populaire par l’Etat qui semble-t-il tend à se positionner comme un Etat des choses.
    Le terrorisme durable, celui qui a une certaine consistance ne peut être en dernier ressort qu’étatique, qu’il soit nébuleux/groupusculaire ou organisé par un parti qui a pris les armes. Il est trop souvent aidé et alimenté par les services de l’Etat qui estiment que c’est la seule façon de faire place nette et de détruire le parti considéré comme rival de l’Etat qui (lui) aspire à détruire l’Etat ou voudrait le transformer.
    Le terrorisme ne peut être qu’étatique pour une raison bien simple : le terrorisme est un mot émanant du parti de la Terreur montagnarde créé par Robespierre et Saint Juste, le parti au pouvoir, à la convention à partir de 1793. Il a organisé la grande terreur, période funeste où beaucoup de rivaux politiques ont fini sous la coupe de l’échafaud. la Terreur était d’usage pour ses propriétés "purgatoires" et non pas pour ses propriétés terroristes propres au terrorisme tel que nous le connaissons aujourd’hui.
    L’Etat dans sa version finale tend à se confondre avec l’état des choses. En comparaison, la chose serait ce merveilleux poisson muni d’une ampoule naturelle, vivant donc à plus de trois mille mètres de profondeur et parfaitement adapté au milieu marin des abysses ; un monde obscur où il y a si peu de lumière. Ainsi, les profondeurs abyssales sont, par métaphore, à la fois l’Etat et l’état des choses.
    L’Etat et l’état des choses se confondent ainsi que les choses qui font partie intégrante de celui-ci, c’est l’essence de l’Etat suprême. Les Saoudiens en connaissent un bout, puisqu’ils sont, à l’heure actuelle [ 2014/2015 ], l’incarnation la plus aboutie de cette domination. Ils sont ainsi identifiés par l’appartenance à une fratrie de plus de cinquante vieillards séniles qui jouent de l’épée comme un gamin jouerait d’une corde à sauter.
    Il n’y a de terrorisme que celui généré par un Etat ou l’Etat, donc.
    La presse, émanation de l’Etat et versant désarmé de celui-ci, contribue au terrorisme par le moyen de l’information.
    L’information fabriquée par la presse quotidienne durant une période de haute activité terroriste est une information de type terroriste qui, par conséquent, vise à terroriser les petites gens lecteurs de la presse quotidienne, et contribue donc à l’effort de guerre terroriste mené par l’Etat.
    Dans une guerre basée sur le terrorisme vu comme un instrument, l’information est capitale et même plus importante que les faits qui lui sont associés. Dans ce sens, les bilans d’une guerre à base terroriste sont possiblement imaginaires ou de nature exagérée, car les bilans sont d’excellents leviers de la terreur pure et donc du terrorisme. En gros, un bon bilan est un gros bilan.
    Dans une guerre à base de terrorisme, la confusion et le brouillage des événements sont fondamentaux, par conséquent, l’écriture historique d’une telle période peut se résumer à la sempiternelle formule : période de troubles. Elle ne peut donc être que partielle et perfectible. En faire l’histoire relèverait de l’emploi pénible façon ouvrier sidérurgique où l’historien a de grandes chances de faire un four en publiant un livre qu’il qualifierait hâtivement d’exhaustif sur ladite période.
    l’empêche de réfléchir sur la portée réelle de celui-ci.

ความคิดเห็น • 3

  • @johnnibaz6883
    @johnnibaz6883 4 หลายเดือนก่อน +1

    Sérieusement refaites la avec une voix moins brouillée. Là c'est juste atroce à écouter et presque incompréhensible par moments.

  • @mathieubouchard7245
    @mathieubouchard7245 4 หลายเดือนก่อน

    C'est lourd...😂

  • @luiggidewailly2349
    @luiggidewailly2349 4 หลายเดือนก่อน

    Faut appeler feldup 🤡