Suite du commentaire précédent. Et Marchand évidemment, aussi formidable que Grigny et Couperin à mon humble avis, avec même un grain génial supplémentaire. Encore merci.
Le prélude m'est toujours resté - dans cette interprétation - comme le sommet de la musique Louis quatorzième dans sa pure magnificence, celle qui qui ne sombre pas dans la facilité, interprétée ici comme le Roy lui-même ne l'a sans doute jamais entendu. Et cette double pédale, outre son unicité dans la musique de cette époque, pointe sans doute vers des techniques oubliées ou peu maîtrisées. Michel Chapuis le démontre brillamment dans ses improvisations.
michel chapuis un très grand...et les autres oubliés : lionel rogg - karl richter - marie claire alain une des plus grandes également - helmut walcha - et d'autres encore au purgatoire de la mémoire courte des humains !!! il faut aussi ABSOLUMENT écouter ce même michel chapuis dans le récit de tierce en taille de nicolas de grigny ( astrée / valois AS 8 microsillon enregistré à la basilique saint christophe de belfort en l'année 1976) le " ROY LOUIS LE QUATORZIÈME " n'aura pas non plus entendu cette interprétation , mais nous pauvres hommes de peu " OUI " !!!
Merci pour cet article Frédéric. J'ai un cd de Michel Chapuis jouant la 'Messe à l'usage des paroisses', de Couperin, sur cet orgue. C'est l'un de mes préférés.
Grand Merci ! J'ai toujours eu une préférence pour André Isoir dans ce répertoire comme pour JS Bach par rapport à Michel Chapuis Reste que tous les deux sont des Grands que le temps n'effacera pas Se tourner vers la beauté ! Vers plus Grand que nous ! Oui ! Merci ! de votre partage !
Et enfin, (c’est le dernier c’est promis) quel orgue que Saint Maximin ! Peut-être le plus bel orgue classique français parmi quelques autres (Sainte Cécile d’Albi, Saint Nicolas des Champs à Paris…).
Plusieurs chefs-d'œuvre magistralement interprétés par André Isoir ! Notons que la Bombarde du Récit est utilisée dès le Plein-Jeu du Livre Premier de Marchand, à la Pédale, pour clore ce premier mouvement, puis pour le Dialogue de fin de ce Livre. Le choix de la registration est très intéressant, il est vrai que cet instrument exceptionnel, de style classique tardif, offre une telle palette de registres qu'on a envie de varier les jeux de solo ! Le phrasé de Isoir est également riche d'enseignements : on peut noter une certaine liberté de jeu afin d'offrir une spontanéité apportant du sang neuf. On est très loin d'une simple interprétation au cordeau, voilà qui doit certainement se rapprocher très près du jeu de l'époque. Même les notes inégales ne sont pas trop marquées, évitant toute caricature. Si on cherche une interprétation, entre Chapuis et Isoir, il y a de quoi étudier !! Cet enregistrement datant de 1972, c'était donc avant la grande restauration, il paraît que cet instrument était très dur à jouer, ce qui rend d'autant plus remarquable cette performance !
Suite du commentaire précédent. Et Marchand évidemment, aussi formidable que Grigny et Couperin à mon humble avis, avec même un grain génial supplémentaire. Encore merci.
Merci d’avoir retrouvé ce bijou (Isoir + Kisselhof chez Calliope) ! 👍😎
Le prélude m'est toujours resté - dans cette interprétation - comme le sommet de la musique Louis quatorzième dans sa pure magnificence, celle qui qui ne sombre pas dans la facilité, interprétée ici comme le Roy lui-même ne l'a sans doute jamais entendu. Et cette double pédale, outre son unicité dans la musique de cette époque, pointe sans doute vers des techniques oubliées ou peu maîtrisées. Michel Chapuis le démontre brillamment dans ses improvisations.
michel chapuis un très grand...et les autres oubliés : lionel rogg - karl richter - marie claire alain une des plus grandes également - helmut walcha - et d'autres encore au purgatoire de la mémoire courte des humains !!!
il faut aussi ABSOLUMENT écouter ce même michel chapuis dans le récit de tierce en taille de nicolas de grigny ( astrée / valois AS 8 microsillon enregistré à la basilique saint christophe de belfort en l'année 1976)
le " ROY LOUIS LE QUATORZIÈME " n'aura pas non plus entendu cette interprétation , mais nous pauvres hommes de peu " OUI " !!!
Merci pour cet article Frédéric. J'ai un cd de Michel Chapuis jouant la 'Messe à l'usage des paroisses', de Couperin, sur cet orgue. C'est l'un de mes préférés.
Grand Merci ! J'ai toujours eu une préférence pour André Isoir dans ce répertoire comme pour JS Bach par rapport à Michel Chapuis
Reste que tous les deux sont des Grands que le temps n'effacera pas
Se tourner vers la beauté ! Vers plus Grand que nous !
Oui ! Merci ! de votre partage !
Ils ont tous deux sublimé cette musique , l'un à St Maximin, l'autre à Souvigny. Deux références absolues et complémentaires.
@@fredericmunoz3692 Tout à fait !
De mon avis souvent Michel Chappuis jouait un peu trop vite à mon goût !
@@jean-bernardgonzalez8098 il le faisait un peu dans la musique allemande, très peu dans la musque française
Et enfin, (c’est le dernier c’est promis) quel orgue que Saint Maximin ! Peut-être le plus bel orgue classique français parmi quelques autres (Sainte Cécile d’Albi, Saint Nicolas des Champs à Paris…).
Livre premier :
00:00 : Plein jeu
02:38 : Fugue
05:00 : Trio
07:04 : Basse de Trompette
09:32 : Quatuor
13:08 : Tierce en taille
16:23 : Duo
18:24 : Récit
22:22 : Basse de Trompette ou de Cromorne
23:28 : Fonds d'Orgue
25:30 : Dialogue
Plusieurs chefs-d'œuvre magistralement interprétés par André Isoir ! Notons que la Bombarde du Récit est utilisée dès le Plein-Jeu du Livre Premier de Marchand, à la Pédale, pour clore ce premier mouvement, puis pour le Dialogue de fin de ce Livre. Le choix de la registration est très intéressant, il est vrai que cet instrument exceptionnel, de style classique tardif, offre une telle palette de registres qu'on a envie de varier les jeux de solo ! Le phrasé de Isoir est également riche d'enseignements : on peut noter une certaine liberté de jeu afin d'offrir une spontanéité apportant du sang neuf. On est très loin d'une simple interprétation au cordeau, voilà qui doit certainement se rapprocher très près du jeu de l'époque. Même les notes inégales ne sont pas trop marquées, évitant toute caricature. Si on cherche une interprétation, entre Chapuis et Isoir, il y a de quoi étudier !! Cet enregistrement datant de 1972, c'était donc avant la grande restauration, il paraît que cet instrument était très dur à jouer, ce qui rend d'autant plus remarquable cette performance !
Magnifique ! Merci Frédéric !