Ok, pour ce nihilisme où aucun retour n’est possible … La vérité c’est l’être … Qd vous racontez le taureau dans l’arène ébloui par le soleil, la lumière … Bien sûr, j’ai aussitôt pensé à Meursault ébloui sur la plage et si effrayé par sa fin qui semble irréversible, et lui qui s’est cru plus fiable moins néantisateur que son ami semi-voyou plus rustique, devient assassin. Voilà pourquoi j’aurais aimé en entendre plus sur la philosophie de l’absurde … née en cité, et qui n’ait jamais eu l’occasion d’étudier la philo (au boulot dès 17 ans faute de parents, etc.). L’Etranger, qu’on étudiait pas en classe, m’a bouleversée et éclairée sur l’absurdité de l’existence, puis au gré de la vulgarisation de la philosophie, j’ai connu « l’existentialisme et disons la ptit’dose d’optimisme qu’il divulgue ». J’ai été surprise que vous n’en parliez pas, que vous ne rappeliez pas son affirmation assez sympa : « l’existence précède l’essence » ! je n’ai pas trop compris pourquoi vous avez eu besoin de parler de dieu, plusieurs fois, comme si, au 21ème siècle, on n’avait pas enfin compris qu’il ne nous était d’aucune aide et que tout simplement, nous l’avions inventé pour mieux asservir « les autres », absolument pas pour nous aider.
Merci, Cher Monsieur, de l'envoi de votre intéressant commentaire. Je suis prudent, personnellement, avant de parler d'erreur, car on peut tous se tromper en matière si délicate. Mon point de départ est la première hypothèse du Parménide de Platon, selon laquelle si "l'Un est, il n'est plus Un". L'Un donc n'est pas : c'est l'Être qui est un, c'est-à-dire indivisible. Ici, l'unité de l'Être n'a pas un sens numérique, mais transcendantal : c'est une propriété de l'Être, Il ne peut donc y avoir de division en Dieu en tant qu'Être: pas de passé, de présent, de futur, comme dans les êtres finis. Dans cette optique, l'expression "Je serai ce que je serai" signifie "je serai ce que je suis depuis toujours et pour toujours". L'Être est un acte pur d'être. L'Un seul est un pouvoir être, parce qu'il n'est pas. S'il passait à l'acte il cesserait d'être Un. L'Un comme indétermination pure est impersonnel. La primauté de l'Un est une caractéristique de la tradition néoplatonicienne. Dieu n'est pas Un en ce sens, il n'est pas l'être au sens d'être fini. Voici quelques réflexions que je vous soumets en vous remerciant de les avoir suscitées ! Bien cordialement, Hervé Pasqua Université Côte d'Azur
Il y a erreur sur le je suis de Dieu dans la Bible. Le texte dit : אהיה אשר אהיה Éhié acher Éhié, c'est à Je serai ce que Je serai. Il s'agit d'un futur. Et ça change tout, car le futur est un pouvoir être, et le double futur indique, le pouvoir de pouvoir être, il s'agit donc bien d'une indétermination absolue. En kabale, chez Maimonide, et plus tard dans la pensée hassidique, Dieu n'est ni un ni être. "Il est Un, mais non un Un comptable" (tikouné Zohar) Et Maimonide "Il est le véritable se trouver"
Merci, Cher Monsieur, de l'envoi de votre intéressant commentaire. Je suis prudent, personnellement, avant de parler d'erreur, car on peut tous se tromper en matière si délicate. Mon point de départ est la première hypothèse du Parménide de Platon, selon laquelle si "l'Un est, il n'est plus Un". L'Un donc n'est pas : c'est l'Être qui est un, c'est-à-dire indivisible. Ici, l'unité de l'Être n'a pas un sens numérique, mais transcendantal : c'est une propriété de l'Être, Il ne peut donc y avoir de division en Dieu en tant qu'Être: pas de passé, de présent, de futur, comme dans les êtres finis. Dans cette optique, l'expression "Je serai ce que je serai" signifie "je serai ce que je suis depuis toujours et pour toujours". L'Être est un acte pur d'être. L'Un seul est un pouvoir être, parce qu'il n'est pas. S'il passait à l'acte il cesserait d'être Un. L'Un comme indétermination pure est impersonnel. La primauté de l'Un est une caractéristique de la tradition néoplatonicienne. Dieu n'est pas Un en ce sens, il n'est pas l'être au sens d'être fini. Voici quelques réflexions que je vous soumets en vous remerciant de les avoir suscitées ! Bien cordialement, Hervé Pasqua Université Côte d'Azur
Vous êtes un grand homme....je sens de l'émerveillement pour l'être !!!!
😅😅😅😅😅 tu as compris au moins ce que tu as dit ?
Ok, pour ce nihilisme où aucun retour n’est possible … La vérité c’est l’être …
Qd vous racontez le taureau dans l’arène ébloui par le soleil, la lumière … Bien sûr, j’ai aussitôt pensé à Meursault ébloui sur la plage et si effrayé par sa fin qui semble irréversible, et lui qui s’est cru plus fiable moins néantisateur que son ami semi-voyou plus rustique, devient assassin. Voilà pourquoi j’aurais aimé en entendre plus sur la philosophie de l’absurde … née en cité, et qui n’ait jamais eu l’occasion d’étudier la philo (au boulot dès 17 ans faute de parents, etc.).
L’Etranger, qu’on étudiait pas en classe, m’a bouleversée et éclairée sur l’absurdité de l’existence, puis au gré de la vulgarisation de la philosophie, j’ai connu « l’existentialisme et disons la ptit’dose d’optimisme qu’il divulgue ». J’ai été surprise que vous n’en parliez pas, que vous ne rappeliez pas son affirmation assez sympa : « l’existence précède l’essence » ! je n’ai pas trop compris pourquoi vous avez eu besoin de parler de dieu, plusieurs fois, comme si, au 21ème siècle, on n’avait pas enfin compris qu’il ne nous était d’aucune aide et que tout simplement, nous l’avions inventé pour mieux asservir « les autres », absolument pas pour nous aider.
Les dieux .....la nature....la matière...vous bénissent !!!
Merci, Cher Monsieur, de l'envoi de votre intéressant commentaire.
Je suis prudent, personnellement, avant de parler d'erreur, car on peut tous se tromper en matière si délicate.
Mon point de départ est la première hypothèse du Parménide de Platon, selon laquelle si "l'Un est, il n'est plus Un". L'Un donc n'est pas : c'est l'Être qui est un, c'est-à-dire indivisible. Ici, l'unité de l'Être n'a pas un sens numérique, mais transcendantal : c'est une propriété de l'Être,
Il ne peut donc y avoir de division en Dieu en tant qu'Être: pas de passé, de présent, de futur, comme dans les êtres finis. Dans cette optique, l'expression "Je serai ce que je serai" signifie "je serai ce que je suis depuis toujours et pour toujours".
L'Être est un acte pur d'être. L'Un seul est un pouvoir être, parce qu'il n'est pas. S'il passait à l'acte il cesserait d'être Un.
L'Un comme indétermination pure est impersonnel. La primauté de l'Un est une caractéristique de la tradition néoplatonicienne. Dieu n'est pas Un en ce sens, il n'est pas l'être au sens d'être fini.
Voici quelques réflexions que je vous soumets en vous remerciant de les avoir suscitées !
Bien cordialement,
Hervé Pasqua
Université Côte d'Azur
Intéressant.
Que serait le Dasein a la lumière de l'exercice du stop de GURDJIEFF ?
Excellent !!!
On aurais aimé etudié avec vous .
Merci ! C'est gentil !Hervé Pasqua
MERCI POUR CEUX QUI NE POUVAIENT PAS COMPRENDRE CELA ET QUI COMPRENNENT MERCI FRERE ET MAITRE
sauf ouf la distinction entre le sujet et l'objet !!!
Merci pour cette belle synthèse. Dommage que les publicités en coupe excessivement le flux à mon goût.
Top !!!
Il y a erreur sur le je suis de Dieu dans la Bible.
Le texte dit : אהיה אשר אהיה Éhié acher Éhié, c'est à Je serai ce que Je serai. Il s'agit d'un futur. Et ça change tout, car le futur est un pouvoir être, et le double futur indique, le pouvoir de pouvoir être, il s'agit donc bien d'une indétermination absolue. En kabale, chez Maimonide, et plus tard dans la pensée hassidique, Dieu n'est ni un ni être. "Il est Un, mais non un Un comptable" (tikouné Zohar)
Et Maimonide
"Il est le véritable se trouver"
Merci, Cher Monsieur, de l'envoi de votre intéressant commentaire.
Je suis prudent, personnellement, avant de parler d'erreur, car on peut tous se tromper en matière si délicate.
Mon point de départ est la première hypothèse du Parménide de Platon, selon laquelle si "l'Un est, il n'est plus Un". L'Un donc n'est pas : c'est l'Être qui est un, c'est-à-dire indivisible. Ici, l'unité de l'Être n'a pas un sens numérique, mais transcendantal : c'est une propriété de l'Être,
Il ne peut donc y avoir de division en Dieu en tant qu'Être: pas de passé, de présent, de futur, comme dans les êtres finis. Dans cette optique, l'expression "Je serai ce que je serai" signifie "je serai ce que je suis depuis toujours et pour toujours".
L'Être est un acte pur d'être. L'Un seul est un pouvoir être, parce qu'il n'est pas. S'il passait à l'acte il cesserait d'être Un.
L'Un comme indétermination pure est impersonnel. La primauté de l'Un est une caractéristique de la tradition néoplatonicienne. Dieu n'est pas Un en ce sens, il n'est pas l'être au sens d'être fini.
Voici quelques réflexions que je vous soumets en vous remerciant de les avoir suscitées !
Bien cordialement,
Hervé Pasqua
Université Côte d'Azur
Une intervention pointieuse
les philosophes francais execrent Husserl et heidegger....
En même temps qui les comprend à part des obscurs métaphysiciens désuets de l’université.
Personne ne vous empêche de faire l'effort de comprendre
Nulissime ! Du vent du vent du vent ....
On voit et on comprend les choses comme on est
@@hervepasqua4783 c’est clair, je ne suis pas obscure et vaniteux !