La phénoménologie par Paul Ricœur (1957)
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- เผยแพร่เมื่อ 16 เม.ย. 2018
- Le philosophe Paul Ricoeur exposait dans une émission radiodiffusée le 18/12/1957 comment la pensée d'Edmund Husserl, philosophe allemand, avait marqué une rupture dans l'histoire de la philosophie. L'émission s’appelait "Connaissance de l'homme : La phénoménologie" par Paul Ricoeur.
En 1957, sept ans après la parution de sa traduction française du livre fondateur de Husserl, les Idées directrices pour une phénoménologie, le philosophe Paul Ricoeur exposait dans une émission radiodiffusée comment la pensée de ce philosophe allemand avait marqué une rupture dans l'histoire de la philosophie.
Après avoir tiré du côté d'un réalisme des objets, puis du côté d'un idéalisme de la conscience, la phénoménologie husserlienne, recherchant dans la perception la forme la plus primitive des contenus de conscience, mettait en lumière ce paradoxe fécond : « il n'y a de monde que pour une conscience, et pourtant la conscience n'est pas créatrice, et pourtant : je suis au monde ».
Connaissance de l'homme - le vingtième siècle, La phénoménologie par Paul Ricoeur
1ère diffusion : 18/12/1957
Archive Ina-Radio France
France Culture
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Brillant et clair.
Pour une fois j'ai compris.
Lorsqu'un brillant philosophe se met à la portée de tous.........
mon professeur de sophrologie nous disait avec humour : "vous pouvez dire - sans moi, le monde n'existerait pas- à condition d'ajouter et de ne pas oublier - pour moi". de cette façon, vous êtes dans la justesse et éviterez de passer pour quelqu'un de très prétentieux !
Magnifique. Il y a eu un petit livre qui explicite le principe de la phénoménologie husserlienne de la sorte. Il s'intitule" l'introduction à la phénoménologie " de Jean Toussaint DeSanti.
Paul Ricœur est magnifique. J'ai découvert son œuvre dont le titre est" le conflit des interprétation " c'est génial.
Quel beau cours
Cette explication est bien pertinent ,donc merci pour cette vidéo
❤
Magistral
Il y a la conscience, ma conscience d’être au monde, sans laquelle le monde n’existerait pas pour moi, seulement pour les autres. Pourtant même aujourd’hui, j’oublie souvent les autres et ne pense qu’à moi, dans le sens j’existe avec le monde, mais tout seul, face au monde. Les autres consciences du monde semblent chacune avoir un monde à elle que je ne partage pas. C’est comme si il y avait autant de mondes que de consciences. Pourtant je sais que c’est faux. La matière soutient englobe d’un seul tenant toutes ces consciences. Mais il suffit qu’une de ces consciences se retourne sur elle-même, alors l’unité apparaît. L’instance qui s’observe pensant le monde, visant ses objets extérieurs élimine le monde et unifie ses fragmentations explosées en individualités. Seule la conscience de la conscience à ce pouvoir d’union.
Ça sonne juste.
Je pense souvent à ce moment où je me disais...je devais avoir 4 ans...que ce monde, tout ce qui est, n'existerait pas si personne n'y était pour le penser. S'il existe a priori, mais qu'aucune conscience ne le perçoit, c'est comme s'il n'existait pas dans le sens où il n'y a pas d'acte de conscience sans une forme d'être contenant cette conscience qui permet la conscience de ce qui est.
Merci à Nietzsche qui, par sa pensée vitaliste, en confrontant les idoles et les philosophies de système, a permis Husserl que je viens tout juste de découvrir. Il met des mots sur mon sentiment d'être au monde et du coup, je me sens moins seul.
Prochaine étape : se sentir tout seul ?
Bien vu, @@lejouisseur3523 !
Au bout de plus d'un siècle de critique, une fois tous les grands gisements de voies de connaissance et de création ouverts par la civilisation épuisés, la raison nécessairement obsessionnelle dérape dans la "déconstruction", et Husserl et sa suite quittent la posture de la recherche de connaissance pour en tirer dépressivement que l'on ne peut pas connaître les choses en elles-mêmes, dans leur réalité intrinsèque...
...le résultat général moyen, sur tout un chacun, c'est un sentiment d'impuissance face au monde, réducteur de joie et de puissance d'être, assorti logiquement de celui que le problème, c'est nous et notre appareil perceptif limité, ce qui accentue le sentiment dépressif généralisé.
D'où que je suis positivement ravi de tomber sur cette "déconstruction" façon "arroseur arrosé" du génial Paul Ricoeur, ici exceptionnel de raison tranquille et claire, sous-tendue par un humanisme exigeant et bienveillant à la fois, refusant de déroger à un élan anthropologique constructif.
Car en effet, dire qu'on ne peut pas juger des choses du monde, c'est enfermer chacun dans son monde de phénomènes perçus singulièrement, ce qui débouche logiquement, en ce moment même, sur un individualisme solipsiste de chacun comme seul recours.
Il faut évidemment faire quelque chose.
@Lee-O
{Kant- can't}
Hermès est coquin et sa place sur l'Olympe est discutee.
Il n'y a pas que la raison et la causalité qui peuvent faire autorité chez l'homme.
J'allais dire la philosophie académique mais disons la lycéenne (sic) n'en tient peut-être pas assez compte ?
... ce n'est qu'une logique plus subtile ... un temps de retard du conscient sur l'inconscient dans cette danse humaine.
th-cam.com/video/_FS1g83pDwo/w-d-xo.html
Quand on suspend tout jugement, qu'est-ce qu'on peut trouver, sinon nos propres a priori culturels ?
Et quand on se donne la capacité à "réduire" les choses, à réussir l'epoche, ne se donne-t-on pas un pouvoir qu'on peut daigner aux autres.
♥♥
Ce mouvement de la phénoménologie du matérialisme à l'idéalisme est-il à rapprocher de celui de l'involution à l'évolution de l'anthroposophie ?
Je le crois, oui.
Je vous invite à jeter un coup d’œil aux travaux de Mr Eric Gans.