An incredibly sad but powerful film by a great man, Bresson- In the Midst of the Big Atheist movement in Film, this Great Believer in Catholicism, put together this film, which was sad, very sad- And Nadine Nortier--I hope she is still alive, and well--was absolutely wonderful-- Does anyone know where she is? Or what happened to Nadine Nortier?
Source : www.ina.fr/video/I00014714 The name of the woman journalist is not quoted in the French archive which is in this (truncated) excerpt: We are in 1967 in France, in the small city of Apt, east of Avignon. Journaliste : (3:26) Jean Claude Guilbert, c’est le deuxième film que vous faites avec Robert Bresson. Vous pouvez nous parler de votre expérience de comédien amateur ? JC Guilbert : C’est un métier idiot, enfin celui que je fais. Journaliste : Pourquoi ? JC Guilbert : Je ne prends aucune initiative. Cela ne fait pas du tout appel à mon intelligence, à supposé que j’en ai. Journaliste : Quel métier faites-vous dans la vie ? JC Guilbert : Je suis maçon. Journaliste : (3:51) Et il y a une différence ? JC Guilbert : Oui maçon c’est un métier intelligent Journaliste : Est-ce que vous ne pensez pas que cela tient surtout au metteur en scène avec lequel vous tournez JC Guilbert : Je ne le pense pas. Je pense que Bresson est un type très intelligent, qu’il m’enquiquine énormément, ça c’est normal c’est son boulot : il fait son boulot. Moi je fais le mien. Seulement le sien est intelligent . Journaliste : (4:18) Est-ce que vous n’avez pas envie de faire d’autres expériences avec d’autres metteurs en scène ? JC Guilbert : A ce prix là, volontiers. Journaliste : C’est uniquement une question de prix ? JC Guilbert : Oui c’est très bien payé. C’est un métier pénible mais on fait souvent des choses pénibles quand c’est bien payé. Ce n’est pas déshonorant, c’est idiot.
This is one of the best material that I've seen on youtube....
Beautiful. It's like watching the Gospels being written ...
Fantastic actress Nadine Nortier in this movie, she Forever Mouchette
Where is she now?
Incredible performance
Bresson change my perspective about cinema
Thank you, This is a very interesting document!
An incredibly sad but powerful film by a great man, Bresson-
In the Midst of the Big Atheist movement in Film, this Great Believer in Catholicism, put together this film, which was sad, very sad-
And Nadine Nortier--I hope she is still alive, and well--was absolutely wonderful--
Does anyone know where she is? Or what happened to Nadine Nortier?
10 años.
In the heat play it cool.
oOoOO likes this.
3:44 It is mindless work..
Which is why he was kinda pissed when Dominique Sanda and Anne Wiazemsky went to make careers in cinema
Source : www.ina.fr/video/I00014714 The name of the woman journalist is not quoted in the French archive which is in this (truncated) excerpt:
We are in 1967 in France, in the small city of Apt, east of Avignon.
Journaliste : (3:26) Jean Claude Guilbert, c’est le deuxième film que vous faites avec Robert Bresson. Vous pouvez nous parler de votre expérience de comédien amateur ?
JC Guilbert : C’est un métier idiot, enfin celui que je fais.
Journaliste : Pourquoi ?
JC Guilbert : Je ne prends aucune initiative. Cela ne fait pas du tout appel à mon intelligence, à supposé que j’en ai.
Journaliste : Quel métier faites-vous dans la vie ?
JC Guilbert : Je suis maçon.
Journaliste : (3:51) Et il y a une différence ?
JC Guilbert : Oui maçon c’est un métier intelligent
Journaliste : Est-ce que vous ne pensez pas que cela tient surtout au metteur en scène avec lequel vous tournez
JC Guilbert : Je ne le pense pas. Je pense que Bresson est un type très intelligent, qu’il m’enquiquine énormément, ça c’est normal c’est son boulot : il fait son boulot. Moi je fais le mien. Seulement le sien est intelligent .
Journaliste : (4:18) Est-ce que vous n’avez pas envie de faire d’autres expériences avec d’autres metteurs en scène ?
JC Guilbert : A ce prix là, volontiers.
Journaliste : C’est uniquement une question de prix ?
JC Guilbert : Oui c’est très bien payé. C’est un métier pénible mais on fait souvent des choses pénibles quand c’est bien payé. Ce n’est pas déshonorant, c’est idiot.