Merci David pour aborder le sujet. J'avoue que j'avais l'espoir de retrouver plus d'ouverture à ce sujet ici parmi vous, cela ne semble pas encore être le cas. Mais merci pour vos franchises et vulnérabilité. Au contraire de vous, je pense que cela est possible. Et qu'il est même nécessaire et sain d'avoir des amitiés mixtes. Qu'une amitié une ne signifie pas qu'on a envie de coucher avec l'autre ou de le séduire. Je suis marié, maman, et presque toute ma vie la plupart du temps les personnes avec qui j'ai aimé échanger le plus était les hommes. Peut-être parce que mon parcours pro m'a amené à travailler plus avec des hommes que des femmes ? Que mes sujets de mes lectures, des réflexions, ont été moins souvent présents dans les "tables feminines" ? Voici à ce que je pense : Que la société a besoin des relations mixtes et d'un leadership où des hommes et des femmes y participent. Mais tant que des hommes pensent comme vous, la place de la femme restera "entre femmes" ou "dans le couple" ou "dans la famille", mais pas en dehors de ce cadre. Et c'est dommage. Je ne crois pas qu'on puisse vraiment développer une société, une organisation, un pays, où les relations restent "pro" et "on n'est pas des amis". Pourquoi ? Nous sommes des êtres humains, et des êtres qui peuvent partager une vision commune et des talents complémentaires pour réaliser des projets ensemble. Des êtres qui sont oui des amis, qui s'encouragent, s'entraident, se soutiennent. C'est cela être pionnier. Cela exige en revanche bcp plus de dialogue, de vulnérabilité, de sagesse, de communication, des échanges difficiles, et c'est à cela que je pense que la majorité d'entre nous de cette generation n'est pas encore prêt. J'espère aider mes enfants à vivre autrement. Et espère que la generation future enlèvera cette barrière...
Selon moi, la relation amicale homme / femme n’est pas vraiment possible dans le sens où il y a toujours une ambiguïté, d’un côté ou de l’autre … On le découvre parfois après coup effectivement ! Je ne me vois pas avoir une relation « fusionnelle » avec une fille et lui confier des choses que je ne dirais pas à me femme alors que ma femme est effectivement ma meilleure amie et ma confidente… Et si j’étais célibataire et qu’en plus la fille me plaît je me dirais forcément mais pourquoi ne pas aller plus loin ? Pour moi, on peut être pote mais il y a toujours une ambiguïté sauf si l’autre est gay bien sûr.
J'avais commencé un long témoignage (féminin) d'amitiés mixtes profondes et safe (avec bénédiction de leurs épouses concernant le fait que je suis plus à l'aise pour me confier à eux qu'à elles) mais finalement je me contenterai de regretter que de tels échanges entre femmes n'existent pas et de souligner que je rejoins pleinement Damien sur le souci de transparence, David sur la naïveté et Julien sur l'enjeu de l'éducation au consentement. En revanche, contrairement à Paul, je pense que la limite de l'amitié n'est pas seulement la sexualité car, me croyant protégée par cela, j'ai pourtant eu des soucis d'intimité ambiguë dans des relations fusionnelles féminines (non homosexuelles).
Merci ppur ce témoignage authentique et cette analyse de nos différents points de vues ! Sujet complexe, car je suis sur que dans de nombreuses situations cela peut ne poser aucun problème... faut prévenir ou guérir ?
Merci David pour aborder le sujet. J'avoue que j'avais l'espoir de retrouver plus d'ouverture à ce sujet ici parmi vous, cela ne semble pas encore être le cas. Mais merci pour vos franchises et vulnérabilité. Au contraire de vous, je pense que cela est possible. Et qu'il est même nécessaire et sain d'avoir des amitiés mixtes. Qu'une amitié une ne signifie pas qu'on a envie de coucher avec l'autre ou de le séduire. Je suis marié, maman, et presque toute ma vie la plupart du temps les personnes avec qui j'ai aimé échanger le plus était les hommes. Peut-être parce que mon parcours pro m'a amené à travailler plus avec des hommes que des femmes ? Que mes sujets de mes lectures, des réflexions, ont été moins souvent présents dans les "tables feminines" ? Voici à ce que je pense : Que la société a besoin des relations mixtes et d'un leadership où des hommes et des femmes y participent. Mais tant que des hommes pensent comme vous, la place de la femme restera "entre femmes" ou "dans le couple" ou "dans la famille", mais pas en dehors de ce cadre. Et c'est dommage. Je ne crois pas qu'on puisse vraiment développer une société, une organisation, un pays, où les relations restent "pro" et "on n'est pas des amis". Pourquoi ? Nous sommes des êtres humains, et des êtres qui peuvent partager une vision commune et des talents complémentaires pour réaliser des projets ensemble. Des êtres qui sont oui des amis, qui s'encouragent, s'entraident, se soutiennent. C'est cela être pionnier. Cela exige en revanche bcp plus de dialogue, de vulnérabilité, de sagesse, de communication, des échanges difficiles, et c'est à cela que je pense que la majorité d'entre nous de cette generation n'est pas encore prêt. J'espère aider mes enfants à vivre autrement. Et espère que la generation future enlèvera cette barrière...
Selon moi, la relation amicale homme / femme n’est pas vraiment possible dans le sens où il y a toujours une ambiguïté, d’un côté ou de l’autre … On le découvre parfois après coup effectivement ! Je ne me vois pas avoir une relation « fusionnelle » avec une fille et lui confier des choses que je ne dirais pas à me femme alors que ma femme est effectivement ma meilleure amie et ma confidente… Et si j’étais célibataire et qu’en plus la fille me plaît je me dirais forcément mais pourquoi ne pas aller plus loin ? Pour moi, on peut être pote mais il y a toujours une ambiguïté sauf si l’autre est gay bien sûr.
J'avais commencé un long témoignage (féminin) d'amitiés mixtes profondes et safe (avec bénédiction de leurs épouses concernant le fait que je suis plus à l'aise pour me confier à eux qu'à elles) mais finalement je me contenterai de regretter que de tels échanges entre femmes n'existent pas et de souligner que je rejoins pleinement Damien sur le souci de transparence, David sur la naïveté et Julien sur l'enjeu de l'éducation au consentement. En revanche, contrairement à Paul, je pense que la limite de l'amitié n'est pas seulement la sexualité car, me croyant protégée par cela, j'ai pourtant eu des soucis d'intimité ambiguë dans des relations fusionnelles féminines (non homosexuelles).
Merci ppur ce témoignage authentique et cette analyse de nos différents points de vues !
Sujet complexe, car je suis sur que dans de nombreuses situations cela peut ne poser aucun problème... faut prévenir ou guérir ?