Candyman 1992, Mettre en scène une légende urbaine
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- เผยแพร่เมื่อ 9 พ.ย. 2021
- Première partie d'un double programme spécial Halloween (oui, 10 jours en retard je sais...) sur Candyman et son remake de 2021, qui sortira la semaine prochaine !
Découvrez comment Bernard Rose s'est interrogé pour retranscrire à l'écran à la fois l'esthétique documentaire que pose le film dans l'étude sociologique du film, et comment elle est parasitée par l'entrée de la fiction et comment la mise en scène documentaire évolue pour prendre elle-même la forme de la légende urbaine.
Un IMMENSE merci à @Rohaesu , avec qui j'ai fait un podcast passionnant sur ce thème, que vous retrouverez ici :
• [Ciné] Candyman 1992 /...
et à Ratelrock, dont j'avoue avoir piqué quelques idées sur cette vidéo 😅 vous trouverez sa superbe analyse ici : • Candyman, Candyman, Ca...
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Encore une fois une analyse passionnante sur un film qui mérite tellement d'être vu et pris au sérieux.
Merci beaucoup !!! Oui, ce film a largement été oublié et c'est bien dommage. Mais pour le coup, c'est vraiment très intéressant à redécouvrir de nos jours, je pense qu'il a pris beaucoup d'ampleur avec l'âge justement !
@ je suis d'accord et je trouve que celui de 2021 offre une poursuite de la discussion entamé par l'original. Un point d une personne extérieure qui justement prend conscience de ces problèmes sociaux et le point de vue des personnes concernées dans le nouveaux qui montre que l'histoire continue de se répéter et que même si il y a de l'avancée dans la prise de conscience il y a encore du boulot. Le fameux pont qui rassemble mais marque aussi la différence.
Il ya aussi la legende urbaine comme symbole de ce mal être.
Je suis curieuse de découvrir ton avis sur celui de 2021 je l'ai trouvé passionnant dans sa mise en scène.
@@fayefanel Tu n'auras pas longtemps à attendre, j'ai programmé la sortie pour vendredi prochain. Tu verras, ça va parfaitement dans ton sens sur la répétition de l'histoire et la prise de conscience, c'est littéralement dans mon texte :O
@ super vivement la semaine prochaine ^^
J'avais 17 ans quand ce film est sorti et j'ai du le voir au moins une dizaine de fois depuis (cinéma puis vidéo-club). Un film culte avec une performance des acteurs incroyables. Ce qui m'a fasciné est l'analyse de la psyché bien plus que celui de la légende urbaine. Cette fascination où les personnages s'attirent et se repoussent est intelligemment mise en image tantôt par des séquences lyriques (le visage de Virginia Madsen se prêtant très bien à cette exercice) et tantôt par des images crues, brutales... Un film passionnant pour lequel je n'ai pas retrouvé les mêmes sensations/analyses avec le 2 & le 3.
En effet, et c'est bien dommage qu'il ne fasse pas partie des "classiques" de l'horreur. Très peu de gens le connaissent (il suffit de voir le nombre de vues de cet épisode par rapport au reste des épisodes de la chaîne 😓)
Alors là....j ai littéralement ...explosé!!!!! Une analyse brillante et réjouissante sur un de mes slashers préférés de tous les temps ! VHS que j allais régulièrement choper au vidéo club du coin (que cette période me manque)......le thème, la musique, l ambiance tout y est poignant. Évidemment à l époque, encore jeune et insouciante, je ne voyais pas dans les entrelacs du scénario, l entièreté du message derrière le métrage....à présent, en 2021, grâce à ton travail passionnant de passionné, je fais une relecture mentale de tout les films oubliés sur les étagères de ma vidéothèque....j accepte désormais de m insérer dans la colorimétrie d un film, ses plans et ses choix d acteurs etc....bravo Victor car je ne suis pas tjs une bonne élève 😅🤣 mon côté rebelle se réveille parfois ! Merci mille fois d aborder ce genre de movies que j affectionne avec cette intelligence et cette sensibilité. J ai hâte de voir la 2eme partie et les prochaines (kubrick.....pk Pas Brian de palma 70s avec sa période pulsions, carrie et body double....David cronenberg ou carpenter...) ........j aime bcp Clive barker que j ai lu, et tu m as donné envie de revoir candyman, de voir le nouveau et de relire barker! Ps ce format court au début déstabilisant est au final très agréable. Ca instille de la curiosité et de l impatience quant à ta prochaine vidéo
Merci merci merci....
Merci beaucoup !!!
Oui, pour le format court, comme c'est un film que finalement peu de personnes connaissent, j'ai préféré découper l'épisode en deux, vu que les deux parties sont assez indépendantes, ce qui décourage moins que 40min sur un film inconnu...
Pour les suivantes promis, il y aura du Kubrick, Carpenter, Cronenberg et du DePalma, mais pas tout de suite tout de suite, j'ai deux trois surprises en attendant !
A la semaine prochaine pour la suite, je ne sais plus si tu as vu la version 2021 ou pas...
Merci encore !!!
@ des surprises !! Mais tu nous gâtes avant santa claus ! J ai hâte d etre à la semaine prochaine... un chocolat chaud avec cannelle et carrot cake et une vidéos du cinématographeur, ne serait-ce pas Noël avant l heure ! Merci ☀️
@@virginieschild1251 J'ai envie de carrot cake maintenant !!
@ allez ! Il m arrive d en faire, je suis fan du carrot cake
Ton analyse est vraiment complète ! Ce film avait tout pour donner naissance à quelque chose de bien plus grand derrière ce premiere volet, en terme de mythologie. Super vidéo vraiment bien ficelé !
Merci beaucoup !! Oui, le film n'a pas vraiment été compris par ses deux suites (beaucoup plus par Nia DaCosta par contre), alors qu'il y avait un vrai potentiel à un mythe afro-américain, ce qui n'existe pas vraiment. Mais pour le coup, le film a été hyper bien reçu justement par la communauté afro-américaine !
Je défendrai toujours ce film, sous-estimé, mal-aimé, et surtout assez rarement compris à sa juste valeur. Bravo à toi :)
Merci beaucoup !! Je sais à quel point se film (et sa musique) te sont chers, je suis ravi d'en avoir été à la hauteur ! 🥰
Super taf de recherche, excellente analyse ! 👌Bref, tuu viens de gagner un abonné
Oh wow, merci beaucoup !!! C'est vraiment adorable !! Ravi que mon travail te plaise ! 🥰🤗🥰
A bientôt sur une autre analyse alors 🥰
Une superbe analyse, comme à l'acoutumée !
Merci beaucoup !! La suite la semaine prochaine à propos du remake 😊
J'adore ce film, c'est un petit miracle, un assemblage d'éléments qui fonctionne parfaitement. La nouvelle de Clive Barker, lamusique de Philip Glass, le jeu de Virginia Madsen, le côté parfois semi-documentaire, et bien sûr la mise en scène de Bernard Rose.
(As-tu vu un de ses premiers films, "Paperhouse" ? C'est un petit bijou de fantastique psychanalitique, avec une BO de Hans Zimmer, une de ses premières...)
J'aime BEAUCOUP Paper house !!! 🤩🤩🤩
Merci beaucoup pour ton retour 🥰🤗🥰
Merci d’exhumer ce film tout à fait particulier dans le genre et parfaitement réalisé, le dire c'est bien, l'expliquer, c'est mieux.
Merci beaucoup à toi !! En effet, ce film est trop injustement oublié, je n'ai jamais compris pourquoi...
Une super analyse, merci beaucoup 🙌🏻
Merci beaucoup !!! La suite la semaine prochaine sur le remake 😊
Une Analyse Filmique Toujours aussi Géniale. Grâce à toi, je comprends mieux ce qui fait du Film Culte Candyman (1992) un Chef-d’œuvre du Cinéma d’Horreurs, Slasher. Légende Urbaine, le Thème Musical Tragique signé Philip Glass. C'est Fantastique et Inspirant. 👏👏👏👏👏👍
C'est un film dont j'étais passé totalement à côté lorsque je l'avais vu plus jeune et que j'ai redécouvert avec la sortie du remake.
Ravi que l'analyse t'ait plu, c'était chouette de me plonger dedans !
@UCqb0uiE8Uh75ktTuveRUpdw haha je vois que tu tiens une liste de ce à quoi je réponds ou pas 😅😅
C'est compliqué de répondre à tout, mais j'essaie ! 😅🙈
@ C'est une Formidable Analyse. Au fait. J'ai beaucoup aimé tes deux Analyses Filmique sur Indiana Jones et les Aventuriers de l'arche perdue. J'y ai écrit un commentaire chacune.
Woaw O_o merci beaucoup, je viens de voir le film, et c'est extrêmement intéressant je découvre ta chaine, j'avais juste fait le rapport entre la ville / philip glass et Koyaaniqatsi mais clairement pas le reste ! c'est génial d'avoir de vrai analyse de composition d'image, de mise en scène.
Merci beaucoup pour ton retour !! Et merci d'avoir regardé cet épisode, peu de gens l'ont vu 🤗
Je viens découvrir la chaîne et vraiment une superbe analyse merci beaucoup !!!
Merci beaucoup !!! 🥰🤩🥰 Et bienvenue sur la chaîne ! 🤗🤗🤗
J'espère que les autres analyses te plairont autant !
@ je devore la chaîne ( un sacré travail sur roger rabbit) !!! Et pour Candyman je l'ai vu étant jeune 12-13 ans (j'en ai 41) et il m avait beaucoup marqué et je le regarde encore aujourd'hui avec beaucoup de plaisir tout en découvrant de nouveaux détails encore bravo et merci !
@@fabvideo99 je vois ça ! C'est vraiment cool que tout ça vous plaise autant !
J'avoue que je n'avais pas du tout accroché à Candyman quand je l'ai vu au même âge, je ne l'ai redécouvert (avec un immense plaisir) qu'après en avoir vu le remake 🙈
Toujours aussi agréable à suivre. Je me souviens l'avoir vu en salle à sa sortie et quel film envoutant. Je trouve Virginia Madsen absolument bouleversante. Un des plus beaux rôle féminin du cinéma fantastique, sans aucun doute. et la musique de Glass tellement entêtante...
Le cinéma fantastique recèle qqs perles encore, à l'instar de L'ÉCHELLE DE JACOB (Lyne) , L'EMPRISE DES TÉNÈBRES (Craven), L'ANTRE DE LA FOLIE (Carpenter), AUX FRONTIÈRES DE L'AUBE (Bigelow)...
Bonne continuation...
Oui, elle est vraiment incroyable dans ce film, que je trouve d'une tristesse infinie, un peu comme L'orphelinat.
Pour la musique de Glass je l'ai dans la tête depuis une semaine maintenant 😅🙈
Quand aux films cités, je suis tellement d'accord (merci d'avoir cité L'emprise des ténèbres !!! Un de mes films fétiches, bien trop méconnu. Je lui préfère son titre anglais, bien plus étrange The Serpent and the rainbow), même si j'avoue avoir du mal avec L'échelle de Jacob, que je n'ai jamais réussi à finir. Il faut que je me force un de ces jours, je pourrais avoir une bonne surprise 🙈
En tout cas merci pour les encouragements !!! A la semaine prochaine pour la suite de 2021 !
@ Je vous souhaite surtout bcp d'encouragements pour l'écriture de votre livre, avec sincérité.
Bonne continuation...
Superbe analyse, très poussée dans les thématiques. Merci
Merci surtout à toi de l'avoir regardée ! Tu fais partie des rares qui se sont intéressés à ce diptyque de vidéos ! 🤗
Excellente analyse!
Je découvre ta chaîne, donc je vais me faire tes autres émissions et intervenir de temps en temps....
Pour revenir a CANDYMAN,ce film à un aura de film culte tout à fait justifié!!!
Plus qu'un légende,c'est une sorte de conte urbain moderne pour moi.
Découvert en salle à sa sortie,j'ai été happé par l'ambiance hypnotique et terrifiante du film,accentué par le score magnifique et mélancolique de Philip Glass et une mise en scène de grande classe...
Le film reste longtemps après sa vision dans nos esprits et c'est un tour de force pour moi.
CANDYMAN n'a pas eu la résonance d'un FREDDY ou d'un JASON,je veux dire qu'il n'est pas forcément cité parmis les croquemitaines du cinéma...
La faute aussi à des suites de piètres qualités...
Concernant le remake,il m'a laissé de marbre,inutile à mon avis.
Voilà, voilà, à une prochaine....🙂
Merci beaucoup pour ton retour 🥰🥰
Ravi que ces analyses te plaisent !
Et pour le "remake", as tu vu mon épisode dessus ? Je pense qu'en France en effet il a laissé beaucoup de gens de marbre parce que nous n'avons pas les outils pour bien le comprendre ☺️
@ Les outils pour le comprendre ?
Je sais pas mais je vais regarder ton émission pour me faire peut-être une idée différente...et qui sait?😆
@@lorenzobis3815 tu me diras ce que tu en as pensé !! (Elle n'est vraiment pas longue celle là 😋)
Je n'ai pas vu les films, mais tu sembles bien faire dialoguer ces deux là. Je trouve ça bien de se poser questions sur l'original et son remake.
Maintenant reste à voir les films 😋
Chouette ! Réaction à chaud. Ce message sera complété dans 17'21 ☺️
Je profite de cette nouvelle année pour :
1 - Te souhaiter une excellentissime année
2 - Reprendre le visionnage de tes vidéos
Merci beaucoup !!!! À toi aussi une super bonne année !!!
(Je pensais que tu avais vu toutes les vidéos, c'est pas ce que tu avais dit dans ton dernier commentaire ? Que tu avais fini avant la fin de l'année ? Ou alors j'ai mal compris 😅😅😅)
Non non,@ Je disais que je vais probablement terminer avant… et puis, la vie, le boulot, tout ça, du coup j'ai pris du retard ! Mais c'est pas plus mal, ça permet de rendre l'attente de la prochaine vidéo plus cool (t'as la pression ou pas ? :P )
@@joss.u. un peu de pression oui 😅 surtout que je ne sais pas ce que sera la prochaine vidéo justement
Bwarf, tu parles à un gars qui se fait entre 1 et 4 de tes vidéos par jour (pas tous les jours, faut bien faire d'autres trucs hehe), y compris les plus longues, de 90-130 min, et qui se lasse toujours pas, donc pas de pression @
Superbe vidéo encore une fois, a propos de cinéma d'horreur est tu allé voir last night in soho sortie récemment ?
Merci beaucoup !!!
Et oui, je me suis régalé avec Last night in Soho, du grand cinéma servi par une mise en scène d'une richesse incroyable. Et sans comprendre le moins du monde les critiques intellos françaises qui crachent dessus... Mais je me rassure en me disant que ces mêmes critiques crachaient sur chaque film de Kubrick jusqu'à sa mort avant de sortir un hors série sur lui... 😅
Oui c'est toujours pareil hélas , Les oeuvres sont souvent validées avec le temps.
Moi aussi j'ai adoré Last night, et je suis égalenent etonné par la reception critique.
Je pense que la complexité et la véritable profondeur du film provient surtout de la mise en scène et des jeux de couleurs, de symétrie et de montage. J'ai l'impression que pour beaucoup de gens il y une habitude systématique de confondre simple et simpliste, j'ai eu le même débat depuis des années sur un film comme gravity ou baby driver, qui sont des films extrêmement pleins et intelligents, mais qui ne font passer leur discours que par la mise en scène et le visuel, à l'opposé de trucs faussements intelligents plats et laborieux comme Joker, Interstellar ou plus dernièrement le catastrophique Dune de Villeneuve.
Pour moi last night est un film totalement cohérent dans la carrière de Wright, il offre une sorte de démocratisation du Giallo une porte d'entrée pour le grand public, pour un genre qui c'est malheureusement renfermé dans une exploitation de festival depuis bien trop longtemps , il fait ce que kill bill à fait avec les films de la shaw brother au début des années 2000.
Un film ou chaque effet de montage, chaque musique utilisée à une resonance avec les personnages et le scénario.
Si on peut considérer la trilogie Cornetto et la sitcom Spaced comme faisant partie "des films de Jeunesse" du cinéaste (et de sa bande de potes) , Baby Driver, était deja quant à lui le film de la scission , celui de la transition, le véritable passage à l'âge adulte (entamé avec le final de The World's end) ainsi que sa première grande collaboration hollywoodienne, un film de Major en apparence, pour ados, munis d'un casting Banckable et a la bo facilement commercialisable , un de ces high concept au scénario accrocheur, un film d'action musicale, qui se transformait petit à petit en un véritable thriller psychologique à la noirceur inattendue et au caractère introspectif insoupçonné . Alors "Last Night" apparait aujourdhui comme le film de la confirmation, celle d'un auteur arrivé à une sorte de maturité visuelle et artistique , sans commune mesure dans le paysage moderne du divertissement a gros budget .
Comme avec baby driver qui nous rappelait aussi que la frontière entre la comédie musicale et le cinéma d'action a toujours été très mince depuis les origines même du 7ème Art , la musicalité de la mise en scène de Wright retravaille ici en permanence tout un pan de l'imaginaire du cinéma d'épouvante sophistiqué et psychédelique des années 60 et 70 à travers une multitude d'allusions pop convocant aussi bien l'expressionisme du Répulsion (1965) de Polanski, les expérimentations optiques de l'Enfer (1964) de Henri George Clouzot, le technicolor du Voyeur (1960) de Powell, que le baroque du Suspiria (1977) de Dario Argento , une vision rétro de l'horreur qui inscrit le film dans la liste des hommages post modernes du cinéma contemporain avec des oeuvres comme la Dracula ( 1992) de Copolla, Sleepy hollow (1999) de Burton, ou plus récemment le Crimson Peak (2015) de Guillermo Deltoro.
Une approche de cinéma patchwork et ultra referencé typique de sa filmographie . Dans la continuité de Shawn of the Dead et son inventaire de l'histoire des films de Zombies, Hotfuzz et l'exégèse des codes du Buddy movie, World's end et son actualisation du body snatcher , Scott Pligrim et la mythologie du jeu vidéo ou encore Baby Driver et le détournement du film de casse.
Une réflexion qui interroge toujours le genre, le redéfinie pour en produire de nouveaux classiques de nouveaux archétypes.
Mais LNS ne se focalise pas seulement sur un assemblage de citations au cinéma horrifique, il façonne un facinant dialogue entre Les différentes époques de la culture populaire britanique qui précède ou succède Les Années Tatcher plus conservatives. Une fausse bulle de mélancolie dans laquelle on retrouve des visages familiers, le dernier rôle de Diana Rigg ( concluant ,une tradition des Acteurs Bondien apres Timothy Dalton dans Hot Fuzz et Pierce Brosnan dans World's end) un Matt Smith tout droit sortie d'un épisode de Dr Who et Les frères Phelps de la saga Harry Potter, il convoque aussi le Vertigo de Hitchcock ( autre grand cinéaste anglais ) avec son jeu de dédoublement identitaire (la blonde et la brune) .
Tourné à Londres avec une nouvelle équipe, comme pour souligner un retour aux sources après une grosse période américaine et déclarer son amour des festivals indépendants du quartier de Soho qui ont lancé sa carrière , le film est aussi un hommage à ce lieu, situé à proximité de Piccadilly circus, berceau de la britpop ,centre hétéroclite de la mixité sexuelle, racine du swinging london, à la lisière entre la contre culture et les légendes urbaines du folklore londonien .
Un endroit rêvé pour un sale gosse accro de sous culture, dans lequel , une fois de plus, le cinéaste autiste obsédé d'images se met en scène, de manière moins explicite que dans Baby Driver, à travers une héroïne littéralement possédée par des souvenirs, une marionnette de fiction en communication direct avec le spectateur, grâce à une connexion esthétique et stylistique avec le passé, symbolisée par des visions et un jeu de reflets et d'aller retour temporel incessants, un sens du montage du rythme, des fameux inserts furtifs sur des objets du quotidien ( un interrupter, un verrou de porte, un vinyl,une pinte de bière ) et du fusil de Chekov ( Les ciseaux).Des artifices spécifiques au réalisateur .
Des hallucinations en forme de questionnement sur la place du cinéaste, du fan, ou même de l'histoire du cinéma, rappelant ainsi les flashforwards de Julie Christie dans le "Don't look now" de Nicolas Roeg (1973) qui n'étaient en fait que de néfastes prémonitions amenant le spectateur dans une impasse que seul lui même était capable de décrypter . Un jeu de références qui pose des questions sur les fantômes d'une nostalgie mortifère qui gangrène le Hollywood actuel, comme on pu le théoriser avant lui des réalisateurs tel que Spielberg avec Ready player one ou Tarantino avec Once upon a time in Hollywood.
Véritable Giallo contemporain aux résonances # Me too , où l'innocence est jetée en pâture à des hommes sans visage assimilés à des mannequins de couture (autres clins d'oeil à Six femmes pour l'assassin de Mario Bava 1964) le film fonctionne donc comme un avertissement, et appelle à se méfier des fantasmes du passé, à l'idéalisation des images et à leurs mauvaises interprétations, a décortiquer leurs significations et par conséquent, a reconstruire le véritable sens du récit tel un polar Italien ( l'oiseau au plumage de cristal, Profondo Rosso) et son jeu de fausses pistes..
@@travisplainview1663 Magnifique analyse de mon film préféré de 2021 ! Rassure-moi, tu l'avais écrite avant quelque part ? Ou alors tu as rédigé ça d'une traite pour ce commentaire ? :O
Oui c'est effectivement une déclinaison de mon analyse du film sur ma page facebook, mais a chaque fois je rajoute des éléments. Ce film ma enormément inspiré^^.
@@travisplainview1663 N'hésite pas à envoyer une demande d'ami, j'aime bien lire ce genre d'analyse ! Je ne te trouve pas sur FB sous ce nom :P
Mais ...ta musique de générique, c'est un gros clin d'oeil a Claudio Simonetti et la BO de Phenomena , ou c'est moi ?
OUIIIIII Rares sont ceux qui le remarquent ! Félicitations !! 🤩🤩🤩
Ah j'adore ce film!
C'est rare !! C'est un film très oublié, merci de faire parti de ceux qui l'ont apprécié !
@ Je l'ai vu en salle à l'époque. Mon premier film d"horreur". Je ne sais pas ce qui avait pris à mon père de n’emmener le voir, c'était pas son style normalement. Et j'ai pris le Blu-ray récemment. Que du bonheur. Même si c'est un film difficile.
@@razorback7828 ha pour un premier film d'horreur ça doit être particulier, un film qui joue justement sur les attentes du spectateur d'horreur 😅
Mais c'est un film romantico-gothique en fait (dans le sens de cette littérature), plus qu'un film d'horreur
@ Oui totalement. Et avec une grosse part qui joue en plus sur une certaine schizophrénie...C'est un film vraiment particulier.
@ < Et Glass n'était pas très content de se rendre compte après coup que c'était un "film d'horreur". Ce qu'il n'est pas exactement.
J'ai vu le film pour la première fois après avoir vu ta vidéo. C'était un film que j'avais eu en vidéo à l'époque mais dans une qualité tellement horrible que je ne suis pas allé au bout. Le pire, c'est que j'ai une figurine de Candyman chez moi, va comprendre... Bref, j'ai enfin vu ce film, que j'ai trouvé très bon ! Et j'imagine que j'ai même encore plus apprécié suite aux infos de ton analyse. Rendez-vous dans la vidéo de ton analyse de la suite pour la suite de ma réponse 😇
Désolé pour l'immense retard de ma réponse, mais je lève enfin un peu la tête de l'eau !
J'espère que le fait d'avoir vu l'analyse d'abord ne t'a pas trop gâché le film 😅
En tout cas ravi d'avoir pu te "forcer" à le voir, je l'aime beaucoup et je l'ai redécouvert sur le tard, il ne m'avait pas du tout plu quand j'étais plus jeune. En fait je ne l'avais juste pas compris...
@ Tu réponds quand tu veux / peux 😇
Ton analyse n'a rien gâché du film, au contraire. De toute façon, je suis assez peu sensible aux spoilers. Quand un film est bon, on aime le regarder plusieurs fois, donc en étant intégralement spoilé 😅
Plus j'y repense et plus j'aime d'ailleurs. Ce tournage dans des lieux réels et assez craignos apporte un réel plus à l'expérience. Et le fait de pouvoir lire le récit de plusieurs façons est très bien exploité. Franchement, très bonne (ré)découverte. Depuis, j'ai envie de le revoir 🤩
Merci à toi 🥰
Bonjour/bonsoir,
J'ai quand-même une question, est-ce qu'à la fin, elle meure en ayant vraiment tout perdu injustement même la vie ? Ou est-ce lors de l'enterrement les habitants de la cité avaient compris qu'elle était innocente ?
Parcequ'elle à quand-même sauvé le bébé mais en même temps envoyer le crochet dans sa tombe c'est pas vraiment de la reconnaissance, alors je ne comprends pas.
Merci d'avance.
Mon ancien pseudo était ''L.T.T.'' . J'ai finalement changé pour mettre mon vrai prénom.
Je vais vraiment essayer de faire court, cette fois😓 🤣
Je n'ai pas vu le Candyman 2021 mais c'est drôle que tu aies fait un rapprochement avec le Dracula de Coppola: les résumés des légendes par l'utilisation de marionnettes semblent être utilisés dans les deux.
Mis en avance rapide, le générique du premier Candyman semble avoir été réalisé par Elaine et Saul Bass ( j'entends surtout '' Higher Learning'' de John Singleton).
Je n'ai pas revu le premier Candyman depuis 1995, 1996 peut-être. Une question: arrive-t-il que par moments, Virginia Madsen soit en avance ou en retard sur la fiction? Qu'elle ait des plans d'avance ou de retard?
Je demande parce-que le plan que tu nous a montré dans lequel elle surprend son mari n'a pas l'air '' terminé'' : peinture inachevée, mari non habillé etc... raison pour laquelle elle les surprend, justement. Est-elle déjà metteur en scène des événements à ce moment?
La vue de haut dont tu parles me fait penser au regard que Jeremy Irons porte sur la mise en scène qu'il a établie dans " Die Hard with a Vengeance'', depuis sa position sur le toit de l'immeuble, lorsqu'il voit les voitures de police, aussi petites que des jouets, se déployer selon son plan.
Parraine si je me trompe mais il me semble que cet effet remonte à Lang.
On dirait que Madsen active elle-même l'histoire et donne corps à la légende en ''visitant'' les décors au préalable. Ça me fait penser au film des frères Coen, '' No Country for old men''où le personnage principal active l'histoire à partir de rien. Il ''visite'' le décor d'un lieu où tout est mort, les hommes, les chiens, même la terre.( Sur le lieu de la fusillade).
Par sa présence et son retour dans ce décor, les morts reviennent à la vie, d'une certaine manière, même les chiens qui se lancent à sa poursuite: l'action démarre alors.
Je pense que j'aurais d'autres choses à partager mais j'ai dit que je voulais faire court et pour une fois, j'ai presque réussi. 🙂
Tu m'as donné envie de revoir le Candyman original. Arg! Dire qu'il était en promo il y a peu sur mon store favori et que j'ai mis la VHS dans un carton à peu près à la même période ! Arg! 😝
Je vais trouver un moyen.
Merci beaucoup pour ta vidéo, tu ne perds pas du tout la forme, toi! 👍👌👏
Merci beaucoup pour ces réflexions !!
Maintenant je ne vais en effet plus pouvoir regarder ce générique sans penser à Saul Bass !!! C'est très juste, d'autant plus que je parle de l'aspect géométrique du film :P
Je suis parfaitement d'accord avec toi et ce que tu dis à propos de No Country for old men est est parfaitement juste ! Pour ce qui est du rapport avec Candyman, non justement, c'est elle qui met en scène au début, mais devient la marionnette dans la deuxième partie (marionnette littéralisée dans le Candyman 2021), donc elle devient totalement décorrélée de son univers qu'elle ne gère plus du tout, et c'est ce qu'il se passe dans la scène avec son mari, où cette nouvelle femme qui la remplace repeint par dessus son existence (métaphoriquement). Elle efface Helen de la réalité afin qu'elle n'y ait plus pied et rejoigne ainsi le Candyman dans la légende.
Pour ce qui est de récupérer le Blu-ray, il est en ce moment à la Fnac à 15€ (et 50% de réduction si tu achètes 4 blu-rays avec la carte Fnac, ce qui est non négligeable !! J'en ai profité pour me prendre des Mario Bava, Lucio Fulci et Wes Craven ! A 7.5€ ça vaut le coup !)
Encore merci !!!!
A la semaine prochaine pour la suite de l'épisode !
@
Merci pour le tuyau de la Fnac, d'autant qu'il n'est pas dispo chez Gibert et leurs promos fracassantes (surtout sur l'occase).
En fait, tu donnes vraiment envie de le revoir, ce fichu film. En gros, c'est un ''Mission : Impossible'' en inversé. Madsen suit le chemin inverse de celui de Cruise, si je t'ai bien compris. En gros, l'inverse de '' Snake Eyes'' aussi etc...☺️
Je fais exprès d'exagérer, ''Mission : Impossible'' et ''Snake Eyes'' ne sont pas que ça, bien entendu.
A ce propos, parlant de personnages à la mise en scène, j'ai ''découvert'' autre chose, en regardant Heat, il y a quelques mois.
McCauley et Hannah sont tous les deux, selon moi, bien sûr, réalisateurs du film. Chacun place sa vision. Celle de McCauley est mathématique, carrée, etc... Celle de Hannah est plus instinctive. Leurs visions se confrontent souvent par écrans interposés ou par séquences interposées.
Et à la fin, tout concourt à ce que l'instinct prime. Les lignes deviennent de moins en moins strictes : McCauley ne maîtrise plus rien etc...
J'essaie de ne pas m'égarer, c'est juste qu'on parlait de qui met en scène, ça m'a fait penser à ça.
Bref.
Bava, je ne connais vraiment pas assez. Le seul film que j'ai vu de lui m'avait été prêté en 1998 par un ami qui m'en parlait beaucoup à l'époque. Je ne me souviens d'ailleurs plus du titre, même si j'avais aimé. Même en regardant sa filmo sur le net, aucun titre ne m'a sauté aux yeux.
Mais ma mémoire me ferait bien dire qu'il y avait un parfum '' Corman à l'italienne''. En fait, je crois surtout me rappeler de litres de sang orange. Quand la mémoire brouille les cartes! 😅
Wes Craven a fini par me faire penser à un album de Daft Punk. C'est super sur le moment et on a l'impression que le temps n'aura pas son mot à dire sur le film ( ou l'album).
Malheureusement, pour moi, les deux vieillissent bien mal.
Mais ça, bien entendu, c'était une pensée que j'avais avant de connaître '' Le CinématoGrapheur''. Toi, je pense que tu pourrais avoir les arguments pour me faire au moins douter.
Quant au dernier nom que tu as mentionné, je ne le connais pas du tout. Mais j'imagine qu'il doit aussi être dans les tons Bava, Argento etc...
Merci d'avoir pris le temps de me lire et de m'avoir répondu.
Hâte de voir ce que tu nous a concocté pour la suite de cet excellent épisode!...(encore une fois).
@@Dino-xr9gt Alors... Beaucoup de choses !
Pour ce qui est de Mission Impossible et Snake Eyes, oui dans un sens. Plus Mission impossible qui est une vraie histoire de mise en scène, comment entrer et sortir de la fiction et de la pellicule, plus que Snake Eyes, qui est un film sur le montage et les images manquantes. Si le plan séquence est par essence l'absence de montage et devrait donc dire la vérité, il manque le contrechamp et donc le montage, ce qui permet de voir ce qui s'est passé ailleurs, comme le film Zapruder de l'assassinat Kennedy, qui montre tout, tout en cachant le principal.
Pour ce qui est de Heat, c'est exactement ça pour le coup !
Quand aux autres réalisateurs, Bava il faut absolument voir Six femmes pour l'assassin et La Baie sanglante. Je suis d'accord pour Corman, mais en tant que réalisateur, pas du tout dans ses productions, qui sont loin d'être toutes intéressantes. Même si je préfère Bava à Corman.
Pour Craven, il y a des choses absolument incroyables et qui resteront éternelles, ses deux Freddy, L'emprise des ténèbres (The Serpent and the rainbow), Scream... Il y a du moins bon aussi. Mais je ferai un épisode sur Scream un jour dans la trilogie de l'évolution du Slasher : Psychose-Halloween-Scream.
Pour Lucio Fulci c'est très TRÈS particulier, c'est un réalisateur italien qui salissait volontairement ses films pour faire coïncider le fond et la forme. Faut au moins voir L'Enfer des zombies ou L'Au delà, en s'attendant à quelque chose de crade visuellement avec des éclairs de génie ça et là 😅
@
A l'occase, je jetterai un œil sur Fulci, merci pour la recommandation.
Le Bava dont tu m'as parlé, c'est pas l'histoire de Barbe Bleue, de manière détournée? Si c'est le cas, c'est peut-être bien celui-là que j'ai vu.
Tu as raison, ce que j'ai dit est faux sur Snake Eyes. Maintenant que tu le dis et que le souvenir me revient, c'est vrai que Cage ne maîtrise pas vraiment les évènements, pendant le huit-clos. Même s'il y met les formes, en enfilant des vêtements présentables, qui ne sont au final qu'un déguisement, puisque le seul moment où on le voit en '' vrai'', c'est quand il est poursuivi par les caméras des journalistes, à la fin.
Si je ne fais pas fausse piste.
Bonne nouvelle : si tu traites de Wes Craven dans un prochain numéro, je serai au premier rang!
Les discussions avec toi doivent être passionnantes!
J'allais évoquer Minority Report qui me fait penser à ce dont nous avons parlé mais cette fois-ci, je te fiche la paix.
Merci beaucoup pour ton temps.
@@Dino-xr9gt Non, Six femmes pour l'assassin ça se passe dans une maison de haute couture. Il est considéré comme le premier Slasher (si on met Psychose qui en a aussi posé les jalons).
Et oui, Minority report c'est juste génial pour ça, dans le concept aller chercher les rushes non utilisés dans la salle de montage. Tu as toute la métaphore Tom Cruise en tant que monteur.
Et je t'en prie, c'est toujours avec plaisir quand il y a du répondant comme ça ! Faut pas hésiter !
👍
Merci 🥰
Justement j'avais hâte de voir une nouveau cinématographeur !!!
Je me demandais... t'as déjà parlé d'Indiana Jones et Jurassic Park, est ce que tu vas faire d'autres Spielberg ? Ou d'autre Shyamalan après la trilogie d'Eastrail ?
Eh bien c'est pas facile, parce que pour Shyamalan je pense que comme le réalisateur est assez mésestimé, j'ai perdu pas mal de public avec mes vidéos dessus, donc y revenir c'est compliqué. J'aimerais beaucoup écrire un livre dessus en fait !
Pour Spielberg, je suis justement en train d'écrire un livre dessus, donc je ne veux pas non plus me couper l'herbe sous mon propre pied en dévoilant tout... Mais pour le coup, je vais faire très bientôt une collaboration sur une autre chaîne où il sera question de Spielberg, et la prochaine vidéo (après le Candyman 2021 de la semaine prochaine) sera sur une production Spielberg !
Normalement ça devrait te plaire (et il y a du contenu !!!) 😊😅
En tout cas je suis ravi de voir que tu es intéressé par deux des réalisateurs les plus passionnants que je connaisse. (Mais j'aimerais aussi faire découvrir le boulot incroyable d'autres réals... Del Toro, McTiernan, Hitchcock, Kubrick pour aller dans le plus classique)
@ eh ben... ça fait rêver...
@ Vivement les vidéos et les réflexions toujours pertinentes sur les cinéastes classiques évoqués bien que cela risque de ne pas rameuter les foules...
@@Leo-be4fz On ne sait jamais, Hitchcock et Kubrick ça parle toujours... J'ose l'espérer... Plus que Candyman en tout cas 😅🙈
@ Je serais ravi de vous entendre à propos de Hitchcock que je ne cesse de (re-)découvrir au fil des années.
Quant à Kubrick, il m'a toujours fasciné et j'ai une nette préférence pour Barry Lyndon (le mal aimé).
Des sujets tellement rabattus mais si passionnants...
Un film que j'ai jugé comme un sous-Freddy, indigne d'être vu en me référant uniquement à la jaquette et à la réputation des slashers contemporains. Que j'ai honte!
C'est simple : l'original est un drama horrifique et sociologique. le remake est un Burger sans sauce qui nous fait regretter les années 90. Bref 😢
Alors je te conseille quand même de regarder mon épisode sur le remake, il peut au moins te le faire remettre en perspective parce que les deux films n'ont pas du tout le même propos (et c'est un film dont l'appréciation augmente vraiment avec une grille de lecture !)
Je t' échange ton alien sur le fauteuil contre mon gremlins à crête blanche !!!😊
J'y tiens à mon alien ! Mais un Gremlins à crête blanche ça fait réfléchir 🤔🤔🤔
Je plaisante. En plus d'être articulé et d'avoir été la star à mon boulot et dans ma famille (même la police m'a demandé ses papiers ! ). Il coûte un bras mais c'est une pièce unique
Bon courage pour la suite de tes vidéos
@@haroldanseaume3977 merci 🤩
Vous êtes réellement persuadé de ce que vous dites :p
En même temps il vaut mieux ! 😅 Sinon ça ne sert at rien de le dire 😊