Le sorgho, une céréale d’avenir #1 | Climat, cultiver les solutions

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  • เผยแพร่เมื่อ 7 ก.พ. 2025
  • Pour la troisième saison de son podcast, Nourrir le vivant, le Cirad vous parle de pratiques agricoles résilientes et durables face aux changements climatiques. Découvrez le premier épisode dédié au sorgho, une céréale africaine particulièrement résistante aux fortes températures et au manque d’eau.
    Intervenant.es :
    David Pot, généticien des plantes au sein de l’unité de recherche « Amélioration génétique et adaptation des plantes méditerranéennes et tropicales » (AGAP Institut) et correspondant de la filière sorgho au Cirad
    Clarisse Barro Kondombo, sélectionneuse sorgho au sein du programme « Céréales traditionnelles » de l’INERA au Burkina Faso
    Les céréales sont à la base de l’alimentation humaine et animale. Or, ces cultures sont menacées par des épisodes climatiques de plus en plus extrêmes. Vagues de sécheresse récurrentes, violentes intempéries… Le blé et le maïs, les deux céréales les plus produites au monde, sont profondément impactées.
    Face à ce constat, une céréale tropicale, le sorgho, présente des atouts indéniables. Originaire d’Afrique, cette plante s’adapte bien aux températures chaudes et résiste au manque d’eau. Que peut-on apprendre des paysans africains qui la cultivent ? Comment améliorer les programmes de sélection variétale dans un contexte de réchauffement climatique ?
    Dans ce nouvel épisode de Nourrir le vivant, David Pot et Clarisse Barro Kondombo nous emmènent au Burkina Faso, pour y découvrir toute la diversité variétale du sorgho, ainsi que son importance sociale et économique. Cultivé sur l’ensemble du territoire malgré des différences marquées entre les zones de culture, le sorgho se présente comme une céréale clé pour la sécurité alimentaire du pays.
    Chercheuse au sein de l’Institut de l'Environnement et des Recherches Agricoles (INERA), au Burkina Faso (INERA), Clarisse Barro Kondombo s’intéresse à l’amélioration variétale du sorgho utilisé par les paysans. Elle et son équipe bénéficient notamment de l’appui financier de l’Union européenne à travers le projet ABEE, l’un des projets de l’initiative européenne DeSIRA (Development Smart Innovation through Research in Agriculture).
    En tant que partenaire et membre du projet ABEE, le Cirad apporte son expertise aux programmes de sélection variétale. Amélioration des outils, collaboration avec les organisations paysannes, tests aux champs… Agriculteurs et scientifiques sont aux avant-postes de l’adaptation des plantes face au changement climatique. Bonne écoute !
    Production : Cirad, 2023
    www.cirad.fr
    Licence CC BY-NC-SA
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ความคิดเห็น • 4

  • @KamgaMedjid
    @KamgaMedjid ปีที่แล้ว +1

    Bonjour je suis une étudiante Camerounaise a la faculté d'agronomie et des Sciences Agricoles, Dschang je suis intéressé par le sorgho et je souhaiterais faire un mémoire dessus au CIRAD mais sur les aspects d'innovation et secteur agroalimentaire

    • @ericcartman2486
      @ericcartman2486 ปีที่แล้ว

      En France on l utilise pour les bières sans gluten. Et il y a des brasseries qui l utilise afin d encourager l utilisation de cette céréales qui devient une alternative intéressante pour les céréaliers de par sa résistance au stresse hydrique et à la chaleur

  • @meuhvache5289
    @meuhvache5289 ปีที่แล้ว

    Super émission, merci !
    J'ai une question, quand on parle de sélection génétique, quelle est la différence (s'il y en a une) avec la modification génétique ? Parce que la dame parle de "insérer des gènes", et du coup ça m'intrigue.
    En tout cas merci !

    • @LeCIRAD
      @LeCIRAD  ปีที่แล้ว +1

      Bonjour, et merci beaucoup pour le compliment 😊
      Lorsqu’on parle ici d’ « insérer des gènes », il s’agit d’un petit abus de langage > on fait de la sélection variétale, ce qui revient à faire des croisements entre des variétés différentes de sorgho. On va prendre par exemple une plante « parent » A qui va avoir de belles graines, et une deuxième plante « parent » B qui va avoir de bonnes racines. On les « croise », c’est-à-dire qu’on fait en sorte d’obtenir une nouvelle variété « enfant » de A et B qui va présenter à la fois des belles graines et de bonnes racines.
      On dit « insérer des gènes » car ces caractéristiques se jouent au niveau génétique. On essaie d’identifier les gènes responsables des graines et des racines pour voir si on les retrouve dans l’ADN de la nouvelle variété obtenue. C’est différent de la modification génétique au sens de l’ajout synthétique d’un gène, comme c’est le cas pour les recherches sur l’édition du génome et les ciseaux génétiques.
      On espère que l’explication est plus claire ! 😊