OUR GHIBLI ALBUM IS OUT!! 🥳📀🥳 VINYL : www.wayorecords.com/en/joe-hisaishi/826-the-ghibli-album-grissini-project-vinyl.html CD : www.wayorecords.com/en/joe-hisaishi/825-the-ghibli-album-grissini-project-cd.html Thanks again for your support guys
Hisaishi is a magician. His compositions never fail when it comes to transporting me to a world of magic, albeit for only a moment. Ghibli movies wouldn't be the same without him and I'm glad he decided to share his talent with the whole world because likewise it wouldn't be the same without him.
The music is beautiful, but the movie, do you really like it more than Spirited Away? ...Howl´s Moving Castle? Totoro?, Ponyo? Mononoke? ...and all the rest? :)
@@jj.vargasmusic5019, I find it almost impossible to pick a favourite-Spirited Away, Howl's Moving Castle, My Neighbour Totoro, Grave of the Fireflies, Princess Mononoke (and all the others) are all so incredibly beautiful-but The Wind Rises has such a special place in my heart. I go back and forth on my 'favourite', but The Wind Rises takes that top spot so frequently. It's not even the most enjoyable Studio Ghibli film to watch (I personally think Howl's Moving Castle takes that spot, it's just so fun), but it's so beautiful to me.
This soundtrack makes us feel very nostalgic even though maybe we're watching the movie only for the first time and it's only a 4-5 years old film ._. Joe Hisaishi creates magical musics
Le poème entier : Le Cimetière Marin Ce toit tranquille, où marchent des colombes, Entre les pins palpite, entre les tombes ; Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommencée ! Ô récompense après une pensée Qu’un long regard sur le calme des dieux ! Quel pur travail de fins éclairs consume Maint diamant d’imperceptible écume, Et quelle paix semble se concevoir ! Quand sur l’abîme un soleil se repose, Ouvrages purs d’une éternelle cause, Le Temps scintille et le Songe est savoir. Stable trésor, temple simple à Minerve, Masse de calme, et visible réserve, Eau sourcilleuse, Œil qui gardes en toi Tant de sommeil sous un voile de flamme, Ô mon silence !… Édifice dans l’âme, Mais comble d’or aux mille tuiles, Toit ! Temple du Temps, qu’un seul soupir résume, À ce point pur je monte et m’accoutume, Tout entouré de mon regard marin ; Et comme aux dieux mon offrande suprême, La scintillation sereine sème Sur l’altitude un dédain souverain. Comme le fruit se fond en jouissance, Comme en délice il change son absence Dans une bouche où sa forme se meurt, Je hume ici ma future fumée, Et le ciel chante à l’âme consumée Le changement des rives en rumeur. Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change ! Après tant d’orgueil, après tant d’étrange Oisiveté, mais pleine de pouvoir, Je m’abandonne à ce brillant espace, Sur les maisons des morts mon ombre passe Qui m’apprivoise à son frêle mouvoir. L’âme exposée aux torches du solstice, Je te soutiens, admirable justice De la lumière aux armes sans pitié ! Je te rends pure à ta place première : Regarde-toi !… Mais rendre la lumière Suppose d’ombre une morne moitié. Ô pour moi seul, à moi seul, en moi-même, Auprès d’un cœur, aux sources du poème, Entre le vide et l’événement pur, J’attends l’écho de ma grandeur interne, Amère, sombre, et sonore citerne, Sonnant dans l’âme un creux toujours futur ! Sais-tu, fausse captive des feuillages, Golfe mangeur de ces maigres grillages, Sur mes yeux clos, secrets éblouissants, Quel corps me traîne à sa fin paresseuse, Quel front l’attire à cette terre osseuse ? Une étincelle y pense à mes absents. Fermé, sacré, plein d’un feu sans matière, Fragment terrestre offert à la lumière, Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux, Composé d’or, de pierre et d’arbres sombres, Où tant de marbre est tremblant sur tant d’ombres ; La mer fidèle y dort sur mes tombeaux ! Chienne splendide, écarte l’idolâtre ! Quand, solitaire au sourire de pâtre, Je pais longtemps, moutons mystérieux, Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes, Éloignes-en les prudentes colombes, Les songes vains, les anges curieux ! Ici venu, l’avenir est paresse. L’insecte net gratte la sécheresse ; Tout est brûlé, défait, reçu dans l’air À je ne sais quelle sévère essence… La vie est vaste, étant ivre d’absence, Et l’amertume est douce, et l’esprit clair. Les morts cachés sont bien dans cette terre Qui les réchauffe et sèche leur mystère. Midi là-haut, Midi sans mouvement En soi se pense et convient à soi-même… Tête complète et parfait diadème, Je suis en toi le secret changement. Tu n’as que moi pour contenir tes craintes ! Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes Sont le défaut de ton grand diamant… Mais dans leur nuit toute lourde de marbres, Un peuple vague aux racines des arbres A pris déjà ton parti lentement. Ils ont fondu dans une absence épaisse, L’argile rouge a bu la blanche espèce, Le don de vivre a passé dans les fleurs ! Où sont des morts les phrases familières, L’art personnel, les âmes singulières ? La larve file où se formaient des pleurs. Les cris aigus des filles chatouillées, Les yeux, les dents, les paupières mouillées, Le sein charmant qui joue avec le feu, Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent, Les derniers dons, les doigts qui les défendent, Tout va sous terre et rentre dans le jeu ! Et vous, grande âme, espérez-vous un songe Qui n’aura plus ces couleurs de mensonge Qu’aux yeux de chair l’onde et l’or font ici ? Chanterez-vous quand serez vaporeuse ? Allez ! Tout fuit ! Ma présence est poreuse, La sainte impatience meurt aussi ! Maigre immortalité noire et dorée, Consolatrice affreusement laurée, Qui de la mort fais un sein maternel, Le beau mensonge et la pieuse ruse ! Qui ne connaît, et qui ne les refuse, Ce crâne vide et ce rire éternel ! Pères profonds, têtes inhabitées, Qui sous le poids de tant de pelletées, Êtes la terre et confondez nos pas, Le vrai rongeur, le ver irréfutable N’est point pour vous qui dormez sous la table, Il vit de vie, il ne me quitte pas ! Amour, peut-être, ou de moi-même haine ? Sa dent secrète est de moi si prochaine Que tous les noms lui peuvent convenir ! Qu’importe ! Il voit, il veut, il songe, il touche ! Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche, À ce vivant je vis d’appartenir ! Zénon ! Cruel Zénon ! Zénon d’Élée ! M’as-tu percé de cette flèche ailée Qui vibre, vole, et qui ne vole pas ! Le son m’enfante et la flèche me tue ! Ah ! le soleil… Quelle ombre de tortue Pour l’âme, Achille immobile à grands pas ! Non, non !… Debout ! Dans l’ère successive ! Brisez, mon corps, cette forme pensive ! Buvez, mon sein, la naissance du vent ! Une fraîcheur, de la mer exhalée, Me rend mon âme… Ô puissance salée ! Courons à l’onde en rejaillir vivant ! Oui ! Grande mer de délires douée, Peau de panthère et chlamyde trouée De mille et mille idoles du soleil, Hydre absolue, ivre de ta chair bleue, Qui te remords l’étincelante queue Dans un tumulte au silence pareil, Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre ! L’air immense ouvre et referme mon livre, La vague en poudre ose jaillir des rocs ! Envolez-vous, pages tout éblouies ! Rompez, vagues ! Rompez d’eaux réjouies Ce toit tranquille où picoraient des focs !
I watched the movie last night (june 11 2022) and I'm broken. The ending is too painful. It's like i lost someone i love. I hope i recover soon and i hope my feelings for this film won't change.
It's hard to believe that something this beautiful is from a movie about someone who designed fighter jets for Japan to invade other countries during WWII... Life can be odd! 🤷🏽♂ Il est difficile de croire que quelque chose d'aussi beau vient d'un film sur quelqu'un qui a conçu des avions de combat pour le Japon afin d'envahir d'autres pays pendant la Seconde Guerre mondiale... La vie peut être étrange ! 🤷🏽♂
Hearing this both makes me happy and sad at the same time. I love the wind rises but I hate how it ends. Still a good cover tho. The music conveys all the emotions in the movie.
Très beau! J'adore cette chanson et ce film, et je ne savais pas que tu étais français jusqu'à la fin. Beaucoup d'amour d'un étudiant français américain!
Le poème entier de Paul Valéry : Le Cimetière Marin Ce toit tranquille, où marchent des colombes, Entre les pins palpite, entre les tombes ; Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommencée ! Ô récompense après une pensée Qu’un long regard sur le calme des dieux ! Quel pur travail de fins éclairs consume Maint diamant d’imperceptible écume, Et quelle paix semble se concevoir ! Quand sur l’abîme un soleil se repose, Ouvrages purs d’une éternelle cause, Le Temps scintille et le Songe est savoir. Stable trésor, temple simple à Minerve, Masse de calme, et visible réserve, Eau sourcilleuse, Œil qui gardes en toi Tant de sommeil sous un voile de flamme, Ô mon silence !… Édifice dans l’âme, Mais comble d’or aux mille tuiles, Toit ! Temple du Temps, qu’un seul soupir résume, À ce point pur je monte et m’accoutume, Tout entouré de mon regard marin ; Et comme aux dieux mon offrande suprême, La scintillation sereine sème Sur l’altitude un dédain souverain. Comme le fruit se fond en jouissance, Comme en délice il change son absence Dans une bouche où sa forme se meurt, Je hume ici ma future fumée, Et le ciel chante à l’âme consumée Le changement des rives en rumeur. Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change ! Après tant d’orgueil, après tant d’étrange Oisiveté, mais pleine de pouvoir, Je m’abandonne à ce brillant espace, Sur les maisons des morts mon ombre passe Qui m’apprivoise à son frêle mouvoir. L’âme exposée aux torches du solstice, Je te soutiens, admirable justice De la lumière aux armes sans pitié ! Je te rends pure à ta place première : Regarde-toi !… Mais rendre la lumière Suppose d’ombre une morne moitié. Ô pour moi seul, à moi seul, en moi-même, Auprès d’un cœur, aux sources du poème, Entre le vide et l’événement pur, J’attends l’écho de ma grandeur interne, Amère, sombre, et sonore citerne, Sonnant dans l’âme un creux toujours futur ! Sais-tu, fausse captive des feuillages, Golfe mangeur de ces maigres grillages, Sur mes yeux clos, secrets éblouissants, Quel corps me traîne à sa fin paresseuse, Quel front l’attire à cette terre osseuse ? Une étincelle y pense à mes absents. Fermé, sacré, plein d’un feu sans matière, Fragment terrestre offert à la lumière, Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux, Composé d’or, de pierre et d’arbres sombres, Où tant de marbre est tremblant sur tant d’ombres ; La mer fidèle y dort sur mes tombeaux ! Chienne splendide, écarte l’idolâtre ! Quand, solitaire au sourire de pâtre, Je pais longtemps, moutons mystérieux, Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes, Éloignes-en les prudentes colombes, Les songes vains, les anges curieux ! Ici venu, l’avenir est paresse. L’insecte net gratte la sécheresse ; Tout est brûlé, défait, reçu dans l’air À je ne sais quelle sévère essence… La vie est vaste, étant ivre d’absence, Et l’amertume est douce, et l’esprit clair. Les morts cachés sont bien dans cette terre Qui les réchauffe et sèche leur mystère. Midi là-haut, Midi sans mouvement En soi se pense et convient à soi-même… Tête complète et parfait diadème, Je suis en toi le secret changement. Tu n’as que moi pour contenir tes craintes ! Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes Sont le défaut de ton grand diamant… Mais dans leur nuit toute lourde de marbres, Un peuple vague aux racines des arbres A pris déjà ton parti lentement. Ils ont fondu dans une absence épaisse, L’argile rouge a bu la blanche espèce, Le don de vivre a passé dans les fleurs ! Où sont des morts les phrases familières, L’art personnel, les âmes singulières ? La larve file où se formaient des pleurs. Les cris aigus des filles chatouillées, Les yeux, les dents, les paupières mouillées, Le sein charmant qui joue avec le feu, Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent, Les derniers dons, les doigts qui les défendent, Tout va sous terre et rentre dans le jeu ! Et vous, grande âme, espérez-vous un songe Qui n’aura plus ces couleurs de mensonge Qu’aux yeux de chair l’onde et l’or font ici ? Chanterez-vous quand serez vaporeuse ? Allez ! Tout fuit ! Ma présence est poreuse, La sainte impatience meurt aussi ! Maigre immortalité noire et dorée, Consolatrice affreusement laurée, Qui de la mort fais un sein maternel, Le beau mensonge et la pieuse ruse ! Qui ne connaît, et qui ne les refuse, Ce crâne vide et ce rire éternel ! Pères profonds, têtes inhabitées, Qui sous le poids de tant de pelletées, Êtes la terre et confondez nos pas, Le vrai rongeur, le ver irréfutable N’est point pour vous qui dormez sous la table, Il vit de vie, il ne me quitte pas ! Amour, peut-être, ou de moi-même haine ? Sa dent secrète est de moi si prochaine Que tous les noms lui peuvent convenir ! Qu’importe ! Il voit, il veut, il songe, il touche ! Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche, À ce vivant je vis d’appartenir ! Zénon ! Cruel Zénon ! Zénon d’Élée ! M’as-tu percé de cette flèche ailée Qui vibre, vole, et qui ne vole pas ! Le son m’enfante et la flèche me tue ! Ah ! le soleil… Quelle ombre de tortue Pour l’âme, Achille immobile à grands pas ! Non, non !… Debout ! Dans l’ère successive ! Brisez, mon corps, cette forme pensive ! Buvez, mon sein, la naissance du vent ! Une fraîcheur, de la mer exhalée, Me rend mon âme… Ô puissance salée ! Courons à l’onde en rejaillir vivant ! Oui ! Grande mer de délires douée, Peau de panthère et chlamyde trouée De mille et mille idoles du soleil, Hydre absolue, ivre de ta chair bleue, Qui te remords l’étincelante queue Dans un tumulte au silence pareil, Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre ! L’air immense ouvre et referme mon livre, La vague en poudre ose jaillir des rocs ! Envolez-vous, pages tout éblouies ! Rompez, vagues ! Rompez d’eaux réjouies Ce toit tranquille où picoraient des focs !
Magnifique, comme d’habitude ! Toujours plus de soin et de qualité dans la réalisation, bravo ! J’adorerais vous voir à Marseille, malheureusement je ne pourrai pas y aller quand vous vous y produirez :( Un jour, vous devriez venir à Bordeaux, c’est une ville magnifique, et je serais le premier à venir vous écouter !
This track is so full of life that when I shut my eyes and put my cans on, I feel like it's talking to me and I can't believe that you guys have played it so well, as you have given it its own consciousness. I just loved your work
You know you should have named the video like "Journey-the flight of a dream". Makes it easier to find. I've been a fan for like an year and found this just now
When you come to listen OST from a specific film, its an amazing feeling, each comment describes what we've all felt watching the film, our souls have this family, the family of love ❤ عندما تأتي لتسمع موسيقى من فيلم قد شاهدته، شعور رائع، كل تعليق يصف كيف شعرنا عندما شاهدنا هذا الفيلم، اروحنا تنتمي الى هذه العائلة، عائلة الحب ❤
Me encanta la película, el soundtrack Es muy hermoso, me hace amar a la vida Me hace sentir demasiado bueno y luchar por mi sueño🥺 Muchas gracias Studio Ghibli!!!
I wish the cello was more audible. When the piano gets going it dominates the cello. Otherwise an interesting piece. Also you have an very high pitch ring during. you end video talking. Like very high pitch.
I haven't even watched the film yet, but still the music touched me. You are gold 👍 P.S. if a pretty girl looks at you with that kind of smile, you are a lucky person ❤️
OUR GHIBLI ALBUM IS OUT!! 🥳📀🥳
VINYL : www.wayorecords.com/en/joe-hisaishi/826-the-ghibli-album-grissini-project-vinyl.html
CD : www.wayorecords.com/en/joe-hisaishi/825-the-ghibli-album-grissini-project-cd.html
Thanks again for your support guys
Caproni: Is the wind still rising, Japanese boy?
Oh! Man you make me emotional now!
jiro: yes! its a gale!
Can something explain the meaning of this quote pls? I've watched the movie but still don't get it
@@timothylam4289 your journeys will always continue
@@timothylam4289 as long as theres still wind, there's still hope for u to make planes, as long as wind still rises, you need to rise and live
Hisaishi is a magician. His compositions never fail when it comes to transporting me to a world of magic, albeit for only a moment. Ghibli movies wouldn't be the same without him and I'm glad he decided to share his talent with the whole world because likewise it wouldn't be the same without him.
Couldn't agree more. Hisaishi-sensei and Miyazaki-sensei are the best duo creators that I can ever dream of.
The silent communication between these three is legitimately breathtaking, it makes me want to smile.
I feel what you mean
So good! The Wind Rises is my favourite Studio Ghibli soundtrack (and movie) 😊
Nicholas Yee this is so beautiful
The music is beautiful, but the movie, do you really like it more than Spirited Away? ...Howl´s Moving Castle? Totoro?, Ponyo? Mononoke? ...and all the rest? :)
@@jj.vargasmusic5019 I personally love "Howl's Moving Castle" the most 🥰
@@jj.vargasmusic5019, I find it almost impossible to pick a favourite-Spirited Away, Howl's Moving Castle, My Neighbour Totoro, Grave of the Fireflies, Princess Mononoke (and all the others) are all so incredibly beautiful-but The Wind Rises has such a special place in my heart. I go back and forth on my 'favourite', but The Wind Rises takes that top spot so frequently. It's not even the most enjoyable Studio Ghibli film to watch (I personally think Howl's Moving Castle takes that spot, it's just so fun), but it's so beautiful to me.
@@RRB99 Very interesting! 😀😄
This soundtrack makes us feel very nostalgic even though maybe we're watching the movie only for the first time and it's only a 4-5 years old film ._. Joe Hisaishi creates magical musics
wow how time flies
"Le vent se lève!... Il faut tenter de vivre!
("The wind rises!... We must try to live!")"
- Paul Valéry
I literally crying at this line
Le poème entier : Le Cimetière Marin
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes ;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée !
Ô récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux !
Quel pur travail de fins éclairs consume
Maint diamant d’imperceptible écume,
Et quelle paix semble se concevoir !
Quand sur l’abîme un soleil se repose,
Ouvrages purs d’une éternelle cause,
Le Temps scintille et le Songe est savoir.
Stable trésor, temple simple à Minerve,
Masse de calme, et visible réserve,
Eau sourcilleuse, Œil qui gardes en toi
Tant de sommeil sous un voile de flamme,
Ô mon silence !… Édifice dans l’âme,
Mais comble d’or aux mille tuiles, Toit !
Temple du Temps, qu’un seul soupir résume,
À ce point pur je monte et m’accoutume,
Tout entouré de mon regard marin ;
Et comme aux dieux mon offrande suprême,
La scintillation sereine sème
Sur l’altitude un dédain souverain.
Comme le fruit se fond en jouissance,
Comme en délice il change son absence
Dans une bouche où sa forme se meurt,
Je hume ici ma future fumée,
Et le ciel chante à l’âme consumée
Le changement des rives en rumeur.
Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change !
Après tant d’orgueil, après tant d’étrange
Oisiveté, mais pleine de pouvoir,
Je m’abandonne à ce brillant espace,
Sur les maisons des morts mon ombre passe
Qui m’apprivoise à son frêle mouvoir.
L’âme exposée aux torches du solstice,
Je te soutiens, admirable justice
De la lumière aux armes sans pitié !
Je te rends pure à ta place première :
Regarde-toi !… Mais rendre la lumière
Suppose d’ombre une morne moitié.
Ô pour moi seul, à moi seul, en moi-même,
Auprès d’un cœur, aux sources du poème,
Entre le vide et l’événement pur,
J’attends l’écho de ma grandeur interne,
Amère, sombre, et sonore citerne,
Sonnant dans l’âme un creux toujours futur !
Sais-tu, fausse captive des feuillages,
Golfe mangeur de ces maigres grillages,
Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,
Quel corps me traîne à sa fin paresseuse,
Quel front l’attire à cette terre osseuse ?
Une étincelle y pense à mes absents.
Fermé, sacré, plein d’un feu sans matière,
Fragment terrestre offert à la lumière,
Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,
Composé d’or, de pierre et d’arbres sombres,
Où tant de marbre est tremblant sur tant d’ombres ;
La mer fidèle y dort sur mes tombeaux !
Chienne splendide, écarte l’idolâtre !
Quand, solitaire au sourire de pâtre,
Je pais longtemps, moutons mystérieux,
Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,
Éloignes-en les prudentes colombes,
Les songes vains, les anges curieux !
Ici venu, l’avenir est paresse.
L’insecte net gratte la sécheresse ;
Tout est brûlé, défait, reçu dans l’air
À je ne sais quelle sévère essence…
La vie est vaste, étant ivre d’absence,
Et l’amertume est douce, et l’esprit clair.
Les morts cachés sont bien dans cette terre
Qui les réchauffe et sèche leur mystère.
Midi là-haut, Midi sans mouvement
En soi se pense et convient à soi-même…
Tête complète et parfait diadème,
Je suis en toi le secret changement.
Tu n’as que moi pour contenir tes craintes !
Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes
Sont le défaut de ton grand diamant…
Mais dans leur nuit toute lourde de marbres,
Un peuple vague aux racines des arbres
A pris déjà ton parti lentement.
Ils ont fondu dans une absence épaisse,
L’argile rouge a bu la blanche espèce,
Le don de vivre a passé dans les fleurs !
Où sont des morts les phrases familières,
L’art personnel, les âmes singulières ?
La larve file où se formaient des pleurs.
Les cris aigus des filles chatouillées,
Les yeux, les dents, les paupières mouillées,
Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu !
Et vous, grande âme, espérez-vous un songe
Qui n’aura plus ces couleurs de mensonge
Qu’aux yeux de chair l’onde et l’or font ici ?
Chanterez-vous quand serez vaporeuse ?
Allez ! Tout fuit ! Ma présence est poreuse,
La sainte impatience meurt aussi !
Maigre immortalité noire et dorée,
Consolatrice affreusement laurée,
Qui de la mort fais un sein maternel,
Le beau mensonge et la pieuse ruse !
Qui ne connaît, et qui ne les refuse,
Ce crâne vide et ce rire éternel !
Pères profonds, têtes inhabitées,
Qui sous le poids de tant de pelletées,
Êtes la terre et confondez nos pas,
Le vrai rongeur, le ver irréfutable
N’est point pour vous qui dormez sous la table,
Il vit de vie, il ne me quitte pas !
Amour, peut-être, ou de moi-même haine ?
Sa dent secrète est de moi si prochaine
Que tous les noms lui peuvent convenir !
Qu’importe ! Il voit, il veut, il songe, il touche !
Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,
À ce vivant je vis d’appartenir !
Zénon ! Cruel Zénon ! Zénon d’Élée !
M’as-tu percé de cette flèche ailée
Qui vibre, vole, et qui ne vole pas !
Le son m’enfante et la flèche me tue !
Ah ! le soleil… Quelle ombre de tortue
Pour l’âme, Achille immobile à grands pas !
Non, non !… Debout ! Dans l’ère successive !
Brisez, mon corps, cette forme pensive !
Buvez, mon sein, la naissance du vent !
Une fraîcheur, de la mer exhalée,
Me rend mon âme… Ô puissance salée !
Courons à l’onde en rejaillir vivant !
Oui ! Grande mer de délires douée,
Peau de panthère et chlamyde trouée
De mille et mille idoles du soleil,
Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,
Qui te remords l’étincelante queue
Dans un tumulte au silence pareil,
Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre !
L’air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs !
Envolez-vous, pages tout éblouies !
Rompez, vagues ! Rompez d’eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs !
🤍
I watched the movie last night (june 11 2022) and I'm broken. The ending is too painful. It's like i lost someone i love. I hope i recover soon and i hope my feelings for this film won't change.
Studio ghibli is a feeling you cannot explain ❣️
I just watched this movie yesterday and now my favourite classical music channel makes a video about the soundtrack!
Feels good.
2:20 in love with this moment
This song is simply perfect. And this performance was simply perfect.
This carries so much emotion
I have closed my eyes and imagined a Huge Green field when I hear this sound track. Amazing!!
This is one of my favorite Ghilbi movies! Thank you so much for covering it!
very nice! and that cellist..
beautiful isn't she?
Elegant. The word, I think, you are looking for is elegant.
Beautiful, like the wind.
There's not a word I should say, this music is so classy the highest level that it illustrates the greatest animated masterpiece Japan has ever done
2:20 wow!!! 😮😮😮
The best part of this cover!
Right?! Gives me chills!
only part that makes this song listenable
Yes 🥰
I was imagining a beautiful sunset as you played, it is so dreamy and i am in love.❤
Easily one of the most emotional soundtracks ever
This is one of my favourite Ghibli movies, I can't believe you actually play it! Well done sir!
It's hard to believe that something this beautiful is from a movie about someone who designed fighter jets for Japan to invade other countries during WWII... Life can be odd! 🤷🏽♂
Il est difficile de croire que quelque chose d'aussi beau vient d'un film sur quelqu'un qui a conçu des avions de combat pour le Japon afin d'envahir d'autres pays pendant la Seconde Guerre mondiale... La vie peut être étrange ! 🤷🏽♂
Hearing this both makes me happy and sad at the same time. I love the wind rises but I hate how it ends. Still a good cover tho. The music conveys all the emotions in the movie.
I just can’t stop listening it again and again,the best version I have heard.Love it
This movie is so sad😭😭
This one is so underrated 😔
Très beau! J'adore cette chanson et ce film, et je ne savais pas que tu étais français jusqu'à la fin. Beaucoup d'amour d'un étudiant français américain!
Saw the movie a few years ago. Going to watch it again right now.
"The wind is rising"
"You have must to live"
😃😟😟😞😃
"wind is floating
we must continue to live'
@@hoianhoian4960 Awesome
Vos reprises sont toujours aussi belles! Les musiciens ont l'air vraiment heureux de jouer et mettent énormément de conviction!:)
2:35 Beautiful smile & great music. kandou-shimashita😊
Le poème entier de Paul Valéry : Le Cimetière Marin
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes ;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée !
Ô récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux !
Quel pur travail de fins éclairs consume
Maint diamant d’imperceptible écume,
Et quelle paix semble se concevoir !
Quand sur l’abîme un soleil se repose,
Ouvrages purs d’une éternelle cause,
Le Temps scintille et le Songe est savoir.
Stable trésor, temple simple à Minerve,
Masse de calme, et visible réserve,
Eau sourcilleuse, Œil qui gardes en toi
Tant de sommeil sous un voile de flamme,
Ô mon silence !… Édifice dans l’âme,
Mais comble d’or aux mille tuiles, Toit !
Temple du Temps, qu’un seul soupir résume,
À ce point pur je monte et m’accoutume,
Tout entouré de mon regard marin ;
Et comme aux dieux mon offrande suprême,
La scintillation sereine sème
Sur l’altitude un dédain souverain.
Comme le fruit se fond en jouissance,
Comme en délice il change son absence
Dans une bouche où sa forme se meurt,
Je hume ici ma future fumée,
Et le ciel chante à l’âme consumée
Le changement des rives en rumeur.
Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change !
Après tant d’orgueil, après tant d’étrange
Oisiveté, mais pleine de pouvoir,
Je m’abandonne à ce brillant espace,
Sur les maisons des morts mon ombre passe
Qui m’apprivoise à son frêle mouvoir.
L’âme exposée aux torches du solstice,
Je te soutiens, admirable justice
De la lumière aux armes sans pitié !
Je te rends pure à ta place première :
Regarde-toi !… Mais rendre la lumière
Suppose d’ombre une morne moitié.
Ô pour moi seul, à moi seul, en moi-même,
Auprès d’un cœur, aux sources du poème,
Entre le vide et l’événement pur,
J’attends l’écho de ma grandeur interne,
Amère, sombre, et sonore citerne,
Sonnant dans l’âme un creux toujours futur !
Sais-tu, fausse captive des feuillages,
Golfe mangeur de ces maigres grillages,
Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,
Quel corps me traîne à sa fin paresseuse,
Quel front l’attire à cette terre osseuse ?
Une étincelle y pense à mes absents.
Fermé, sacré, plein d’un feu sans matière,
Fragment terrestre offert à la lumière,
Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,
Composé d’or, de pierre et d’arbres sombres,
Où tant de marbre est tremblant sur tant d’ombres ;
La mer fidèle y dort sur mes tombeaux !
Chienne splendide, écarte l’idolâtre !
Quand, solitaire au sourire de pâtre,
Je pais longtemps, moutons mystérieux,
Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,
Éloignes-en les prudentes colombes,
Les songes vains, les anges curieux !
Ici venu, l’avenir est paresse.
L’insecte net gratte la sécheresse ;
Tout est brûlé, défait, reçu dans l’air
À je ne sais quelle sévère essence…
La vie est vaste, étant ivre d’absence,
Et l’amertume est douce, et l’esprit clair.
Les morts cachés sont bien dans cette terre
Qui les réchauffe et sèche leur mystère.
Midi là-haut, Midi sans mouvement
En soi se pense et convient à soi-même…
Tête complète et parfait diadème,
Je suis en toi le secret changement.
Tu n’as que moi pour contenir tes craintes !
Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes
Sont le défaut de ton grand diamant…
Mais dans leur nuit toute lourde de marbres,
Un peuple vague aux racines des arbres
A pris déjà ton parti lentement.
Ils ont fondu dans une absence épaisse,
L’argile rouge a bu la blanche espèce,
Le don de vivre a passé dans les fleurs !
Où sont des morts les phrases familières,
L’art personnel, les âmes singulières ?
La larve file où se formaient des pleurs.
Les cris aigus des filles chatouillées,
Les yeux, les dents, les paupières mouillées,
Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu !
Et vous, grande âme, espérez-vous un songe
Qui n’aura plus ces couleurs de mensonge
Qu’aux yeux de chair l’onde et l’or font ici ?
Chanterez-vous quand serez vaporeuse ?
Allez ! Tout fuit ! Ma présence est poreuse,
La sainte impatience meurt aussi !
Maigre immortalité noire et dorée,
Consolatrice affreusement laurée,
Qui de la mort fais un sein maternel,
Le beau mensonge et la pieuse ruse !
Qui ne connaît, et qui ne les refuse,
Ce crâne vide et ce rire éternel !
Pères profonds, têtes inhabitées,
Qui sous le poids de tant de pelletées,
Êtes la terre et confondez nos pas,
Le vrai rongeur, le ver irréfutable
N’est point pour vous qui dormez sous la table,
Il vit de vie, il ne me quitte pas !
Amour, peut-être, ou de moi-même haine ?
Sa dent secrète est de moi si prochaine
Que tous les noms lui peuvent convenir !
Qu’importe ! Il voit, il veut, il songe, il touche !
Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,
À ce vivant je vis d’appartenir !
Zénon ! Cruel Zénon ! Zénon d’Élée !
M’as-tu percé de cette flèche ailée
Qui vibre, vole, et qui ne vole pas !
Le son m’enfante et la flèche me tue !
Ah ! le soleil… Quelle ombre de tortue
Pour l’âme, Achille immobile à grands pas !
Non, non !… Debout ! Dans l’ère successive !
Brisez, mon corps, cette forme pensive !
Buvez, mon sein, la naissance du vent !
Une fraîcheur, de la mer exhalée,
Me rend mon âme… Ô puissance salée !
Courons à l’onde en rejaillir vivant !
Oui ! Grande mer de délires douée,
Peau de panthère et chlamyde trouée
De mille et mille idoles du soleil,
Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,
Qui te remords l’étincelante queue
Dans un tumulte au silence pareil,
Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre !
L’air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs !
Envolez-vous, pages tout éblouies !
Rompez, vagues ! Rompez d’eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs !
Magnifique, comme d’habitude ! Toujours plus de soin et de qualité dans la réalisation, bravo ! J’adorerais vous voir à Marseille, malheureusement je ne pourrai pas y aller quand vous vous y produirez :( Un jour, vous devriez venir à Bordeaux, c’est une ville magnifique, et je serais le premier à venir vous écouter !
This track is so full of life that when I shut my eyes and put my cans on, I feel like it's talking to me and I can't believe that you guys have played it so well, as you have given it its own consciousness. I just loved your work
Studio Ghibli is a feeling, not just songs or movies
Lovely cover. That bit from around 1:45 is magical :D
You know you should have named the video like "Journey-the flight of a dream".
Makes it easier to find. I've been a fan for like an year and found this just now
I adore this to death. My favourite performance by this group. My fave theme.
When you come to listen OST from a specific film, its an amazing feeling, each comment describes what we've all felt watching the film, our souls have this family, the family of love ❤
عندما تأتي لتسمع موسيقى من فيلم قد شاهدته، شعور رائع، كل تعليق يصف كيف شعرنا عندما شاهدنا هذا الفيلم، اروحنا تنتمي الى هذه العائلة، عائلة الحب ❤
I started to tear up listening this I’m not sure why but part of it feels sad to me, sad yet so beautiful.
I felt the violin cry. Incredible melody.
Nooo this is making me cry 😭😭
I just found this Cover and it is just beautiful and heartbreaking as the movie.
Brava and thank you.
Elegant is the only word
Beautiful.. brings back bitter sweet memories... Thank you
really hope this video can gain more views, its a masterpiece :))))
My favourite performance from you guys! Always:)
For someone who plays the mandoline the lack of covers including the mandoline is rather frustrating. This is still one of my favorites!
This type of Music would pave a way for me to learn Violin and play a piano.
Again, thank you for brightening my day.
The Cellist is gorgeous....
Everytime I feel sad, I come back here and feel like I’m back again at my peace. Reality sucks. It’s better to get lost sometimes.
i hope they dont take down this one. nice job fellas! keep going!
Please cover some Nausicaa’s and Princess Mononoke’s soundtracks!
Mononoke please!
J'espere que les vidéos continueront encore un moment, c'est le rayon de soleil auditif de la journée!Merci!
I'm crying I'm crying why so beautiful!!????😭😭😭😭😭😭😭😭😭
Une des rares chaînes qui me fait sourire dès que je vois la miniature dans mon fil d'abonnement. :) Merci à vous pour votre travail !
That was Amazing!!! Y'all did such an OUTSTANDING JOB EEEEEE. I listen to this every once in a while as I saved it in my playlist lol .
Love the high quality production :)
thank you for this! beautiful sound! wind rises is my most favorite ghibli film and i cried bcs of this
This brought me to tears.
I'm watching this and then suddenly rain fell. What a coincidence. The music fit perfectly with the situation :)
This is a perfect cover. Beautiful. Amazing work guys
you could listen to this on the best day of your life, and the worst. It would still be so poignant and meaningful.
2:20 Incredible part!! :)
If I could Like this video a thousand times, I would
It's so beautiful
I cry everytime I listen to this... Thank you guys!
Most emotional movie for me, most painful one
Me encanta la película, el soundtrack
Es muy hermoso, me hace amar a la vida
Me hace sentir demasiado bueno y luchar por mi sueño🥺
Muchas gracias Studio Ghibli!!!
This is absolutely beautiful. You guys are so connected in this experience! Thanks so much, cheers from Brazil. :)
iT´S BEAUTIFUL
Please do a Princess Mononoke medley, or Mononoke Hime cover!
Beautifully done rendition for a beautifully done movie. Thank you.
I always cry listening to this theme... Magnifique!
Greetings from Brazil!
My heart is crying when I hear this music😭
もっと評価されるべき
well this is one of my fav!!! happy 2021
I like this music and I have it in my playlist(cinema and TV music).
2:36 her smile :)
This touched my heart... Love you so much.
is the wind still rising ? ❤️
Hello from Russia. tears are welling up, how touching, thank you)
I wish the cello was more audible. When the piano gets going it dominates the cello. Otherwise an interesting piece. Also you have an very high pitch ring during. you end video talking. Like very high pitch.
why'd this make me cry IMMEDIATELY
The cellist looks like a grown up charli damelio that didnt use tiktok as a childhood
Bruh
Hahahaha
Yeah except this cellist has actual talent and isn’t a waste of space that makes entertainment for brainless children
Oh and doesn't the violinist look a bit like John Green?
I am from México and I love your music!!
One word: "Perfect"
wow. J'écoute votre chaine depuis quelques jours et c'est toujours un travail ouf que vous faites !!
This is full mind refreshing and telax music in the world
Man i burst out with tears
Why is this so underrated?
Ouh je l'attendais celle-là !!! MERCI ! :D
I haven't even watched the film yet, but still the music touched me. You are gold 👍
P.S. if a pretty girl looks at you with that kind of smile, you are a lucky person ❤️
Yes Finally a new Video. And man, as breathtaking as always... awesome job. Greetings from Germany, keep it up :)
Marwane is so beautiful
Beautiful! I truly marvel at the performance and my day is full of wonders whenever Grissini Project uploads!
now this .. is what i needed .. i LOVE
You are professional
Thank you a lot for your covers, guys. Keep going!
Who gives dislike to that sound? I can't understand.