Les violences de la chasse à courre devant le tribunal : l'État joue le pourrissement !
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- เผยแพร่เมื่อ 22 ม.ค. 2025
- Ce vendredi 2 décembre 2022 étaient jugés deux valets de la chasse à courre pour des faits de violence commis contre des volontaires d'AVA. Ceux-ci s'étaient mis à plusieurs pour les agresser (« massacrer la gueule à cette p*te" » selon leurs mots), et voler une caméra qui contenait des images de la chasse (« ta caméra on va te la prendre ! »). La scène est filmé et les faits sont indéniables.
🤯 Mais devant le Tribunal, surprise :
Où sont passés les circonstances aggravantes de « vol avec violence » et de « violences en réunion » dont parlait l'enquête de Gendarmerie ? Pourquoi se trouve t'on devant un Tribunal de Police pour des infractions et non pas devant un Tribunal Correctionnel pour les délits commis ? ⁉
C'est simple : le Parquet a décidé de redécouper l'affaire, de sorte à écarter tout délit, dans un tour de passe-passe virtuose ! 🧩
🙈 Exit le « vol avec violence » : la voleuse a été jugée séparément et n'écope donc que d'un rappel à la loi.
🙈 Exit les « violences en réunion » aussi : deux des accusés sont bien jugés ensemble, pour des faits commis ensemble mais... séparément ! Ceux-ci n'écopent ainsi que de ridicules amendes.
Le discours de la Procureure est très clair quant aux intentions de l'État : faute de pouvoir criminaliser notre mouvement, qui reste scrupuleusement pacifique, c'est le pourrissement qui est choisi, en espérant visiblement que l'opposition à la chasse à courre soit écrasée avant un drame. 💥👍
💬 « Cela fait 5 ans que vous avez deux camps qui s'opposent et le climat devient délétère. Est-il normal que des dizaines de gendarmes soient mobilisés pour protéger les libertés des uns et des autres [de chasser d'un côté, de manifester de l'autre] ?
Non ! »
« Est-il normal que la Justice soit instrumentalisée pour la défense d'une opinion ?
Non ! »
Pour elle, par leur simple présence, les volontaires d'AVA « rentrent dans la confrontation ».
🇫🇷🏰🧐 Plus généralement : pour l'État c'est la présence d'une opposition à la chasse à courre qui pose problème.
En feignant de prendre parti alors que les violences sont absolument unilatérales et répétées, en traitant les recours légaux des victimes comme des « instrumentalisations », la Procureure de Compiègne sacrifie le Droit pour l'Ordre.
Et c'est un choix bien plus politique qu'elle ne voudrait l'assumer.
La chasse à courre a en tous cas bien compris le message : la coupable du vol a déjà récidivé le mois dernier.
Les chiffres, eux, ne mentent pas : c'est formellement la 12ème fois aujourd'hui que la chasse à courre est "condamnée" pour violence.
Et vu la position de l'État, cela risque malheureusement de ne pas être la dernière fois.
L'opposition à la chasse à courre, elle, vivra. Et AVA maintiendra bien sûr sa présence tant que cela sera possible, en privilégiant la sécurité des gens et leur intérêt à la Paix face au chaos.