'Nous deux', paroles de Jean René Caussimon, est vraiment un cran au dessus du reste. La rencontre de ces deux grands a produit des chefs d'oeuvre. La poésie savante de Caussimon, mêlée d'argot et de mots de tous les jours, proche de l'intime, s'accorde parfaitement avec la musique puissante de Léo.
Ferré, ce cher Léo, c'est la musique et la littérature entremêlées au max. C'est un esprit incontournable. Un artiste hors du commun. Un très très grand.
Ferré , c'est le charme méditerranéen inconscient au plus profond de nous mêmes , la vivacité d'esprit , une humanité tendre et poétique passionnée . C'est le rêve produit par ses belles musiques . C'est la part de l'énergie de l'espoir délivré par ce grand et rare artiste comme lui.
"Tira me la gamba" est extrait de l'émission de l'ORTF "Discorama" conduite par Denise Glaser (1920-1983) réalisée pour cet opus par Raoul Sangla. A Part of this show was produced as of 10 mars 1965 in a French TV show called Discorama and lead by the journalist Mrs Denise Glaser (Discorama broadcast from Feb 1959 to Janv 1975). his TV show as of 10 Mars 1965 was directed by Raoul Sangla for the ORTF , the Office national de radiodiffusion télévision française (The national agency charged, between 1964 and 1974, with providing public radio and television in France).
La chanson « J’habite à saint Germain des Prés » de Léo Férré est interprétée au cours d’une émission Télé du 19 Mai 1956 animée par la journaliste Jacqueline Joubert. Cet opus fut réalisée par Janine Guyon (1919- 2015). “Saint Germain des Prés” this song is extracted from a TV show as of 19 May 1956 where Léo Férré discussed with the journalist Jacqueline Joubert (1921-2005) , this TV show was directed by Janine Guyon (1919- 2015).
caustique, gai,le charme d'antan et d'aujourd'hui,la gouaille,l'insolence,l'ananar qu'on cultive tous un peu en nous,sans l'être évidemment, tous ces beaux souvenirs, les nôtres, beaucoup ceux de nos parents, une sorte d'intemporalité proche, tout nous transporte vers la joie avec léo ! JCY
Monsieur Barclay m'a demandé "Léo Ferré, j'veux un succès Afin qu'je puisse promotionner à Europe 1 et chez Fontaine Et chez Lourrier et chez Dufresne" et moi, pas con, j'ai répondu "Voilà patron, ce que j'ai pondu!" Yes, yes, boum, bye, tira me la gamba, tira me la gamba Yes, yes, boum, bye, tira me la gamba sul tramvaye Monsieur Barclay m'a signifié "Léo Ferré, on met l'paquet", tira me la gamba "Afin qu'je puisse", tira me la gamba "Bien matraquer à Europe 1 et chez Fontaine Et chez Lourier et chez Dufrêne" et moi pas fou, du tac au tac J'ai dit "Mon loup, v'là ta matraque" Yes, yes, boum, bye, tira me la gamba, tira me la gamba Yes, yes, boum, bye, tira me la gamba sul tramaye Monsieur Barclay m'a dit "Mon cher Léo Ferré, ça n'vaut pas cher", tira me la gamba "Mais si tu m'fais", tira me la gamba "Un beau succès pour Europe 1 et pour Fontaine Et pour Lourier et pour Dufrêne, j'suis pas salaud et pour la peine J'vendrai Rimbaud avec Verlaine" Yes, but can I? T'auras de la samba, t'auras de la samba Yes, but can I? T'auras de la samba, ma fin d'bail, ma fin d'bail.
J'habite à Saint-Germain-des-Prés et chaque soir j'ai rendez-vous Avec Verlaine Ce vieux pierrot n'a pas changé et pour courir le guilledou Près de la Seine Souvent l'on est flanqué d'Apollinaire Qui s'en vient musarder chez nos misères C'est bête, on voulait s'amuser Mais c'est raté On était trop fauchés Regardez-les tous ces voyous, tous ces poètes de deux sous Et leur teint blême Regardez-les tous ces fauchés qui font semblant de ne jamais Finir la semaine Ils sont riches à crever d'ailleurs ils crèvent Tous ces rimeurs fauchés font bien des rêves quand même Ils parlent le latin Et n'ont plus faim À Saint-Germain-des-Prés Si vous passez rue de l'Abbaye, rue Saint-Benoît, rue Visconti Près de la Seine Regardez l'monsieur qui sourit, c'est Jean Racine ou Valéry Peut-être Verlaine Alors vous comprendrez, gens de passage Pourquoi ces grands fauchés font du tapage C'est bête, il fallait y penser Saluons-les À Saint-Germain-des-Prés
Ils sont partis sans crier gare Avec leurs mômes et leurs guitares Nos frères gitans de Saint-Ouen. Elles sont parties, à tire-d'aile Et sans retour, les hirondelles Paris n'en avait plus besoin. Flots de béton et de bêtise Faut des drugstores et du strip-tease Des buildings et des souterrains Et de Boulogne et de Vincennes Et des quais fleuris de la Seine Bientôt, il ne restera rien. Mais ce jour-là, ma tourterelle, Ma fille à moi, ma toute belle Ma frangine d'amour, ma maman, Malgré les planches et puis la terre On s'blottira comme on sait l'faire Nous deux ! Malgré la terre et puis les planches On s'câlinera, comme le dimanche Quand on va pas au cinéma Nous deux ! Et qu'après, on s'retrouve en rêve Fascinés comme Adam et Eve Et tout fiers d'avoir trouvé ça, Nous deux ! Tu vois, c'est écrit à la une On se dispute déjà la Lune. Enfants de demain, innocents ! Un général sur les planètes Vous suivra d'loin, à la lunette Et dira : C'est rouge de sang ! À tant jongler avec la bombe Un jour, faudra bien qu'elle tombe C'est son but et c'est notre lot Il faudra bien que ce jour vienne Adieu Paris et adieu Vienne Adieu Rome et Monte-Carlo ! Mais ce jour-là, ma tourterelle, Ma fille à moi, ma toute belle Ma frangine d'amour, ma maman, Que tout se glace ou que tout flambe Ça fait rien, si l'on est ensemble Nous deux ! Que tout flambe ou que tout se glace Nous aurons déjà notre place Dans la légende des amants Nous deux ! Alors, quand sautera la planète Si jamais sonnent les trompettes On s'en foutra divinement Nous deux ! Les gens vont me traiter d'artiste, De sans-coeur, et si j'en suis triste Je n'en serai pas étonné Car ce coeur pitoyable et tendre À toi seule, qui sus le prendre, Depuis longtemps je l'ai donné. Tout comme aujourd'hui, je te donne Cette chanson de fin d'automne Qui se voulait chanson d'amour. Je ne suis ni saint, ni apôtre Et pour penser encore aux autres Il me reste trop peu de jours. En attendant, ma tourterelle, Ma fille à moi, ma toute belle Ma frangine d'amour, ma maman, Puisque nos âmes vagabondent Allons faire le tour du monde Nous deux ! Puisque vagabondent nos âmes Embrassons-nous tout près des lames De l'océan des mauvais jours Nous deux ! Et puis, à nos amours fidèles Au coeur des neiges éternelles Allons nous perdre pour toujours Nous deux !
Ils sont partis sans crier gare Avec leurs mômes et leurs guitares Nos frères gitans de Saint-Ouen. Elles sont parties, à tire-d'aile Et sans retour, les hirondelles Paris n'en avait plus besoin. Flots de béton et de bêtise Faut des drugstores et du strip-tease Des buildings et des souterrains Et de Boulogne et de Vincennes Et des quais fleuris de la Seine Bientôt, il ne restera rien. Mais ce jour-là, ma tourterelle, Ma fille à moi, ma toute belle Ma frangine d'amour, ma maman, Malgré les planches et puis la terre On s'blottira comme on sait l'faire Nous deux ! Malgré la terre et puis les planches On s'câlinera, comme le dimanche Quand on va pas au cinéma Nous deux ! Et qu'après, on s'retrouve en rêve Fascinés comme Adam et Eve Et tout fiers d'avoir trouvé ça, Nous deux ! Tu vois, c'est écrit à la une On se dispute déjà la Lune. Enfants de demain, innocents ! Un général sur les planètes Vous suivra d'loin, à la lunette Et dira : C'est rouge de sang ! À tant jongler avec la bombe Un jour, faudra bien qu'elle tombe C'est son but et c'est notre lot Il faudra bien que ce jour vienne Adieu Paris et adieu Vienne Adieu Rome et Monte-Carlo ! Mais ce jour-là, ma tourterelle, Ma fille à moi, ma toute belle Ma frangine d'amour, ma maman, Que tout se glace ou que tout flambe Ça fait rien, si l'on est ensemble Nous deux ! Que tout flambe ou que tout se glace Nous aurons déjà notre place Dans la légende des amants Nous deux ! Alors, quand sautera la planète Si jamais sonnent les trompettes On s'en foutra divinement Nous deux ! Les gens vont me traiter d'artiste, De sans-coeur, et si j'en suis triste Je n'en serai pas étonné Car ce coeur pitoyable et tendre À toi seule, qui sus le prendre, Depuis longtemps je l'ai donné. Tout comme aujourd'hui, je te donne Cette chanson de fin d'automne Qui se voulait chanson d'amour. Je ne suis ni saint, ni apôtre Et pour penser encore aux autres Il me reste trop peu de jours. En attendant, ma tourterelle, Ma fille à moi, ma toute belle Ma frangine d'amour, ma maman, Puisque nos âmes vagabondent Allons faire le tour du monde Nous deux ! Puisque vagabondent nos âmes Embrassons-nous tout près des lames De l'océan des mauvais jours Nous deux ! Et puis, à nos amours fidèles Au coeur des neiges éternelles Allons nous perdre pour toujours Nous deux !
'Nous deux', paroles de Jean René Caussimon, est vraiment un cran au dessus du reste. La rencontre de ces deux grands a produit des chefs d'oeuvre. La poésie savante de Caussimon, mêlée d'argot et de mots de tous les jours, proche de l'intime, s'accorde parfaitement avec la musique puissante de Léo.
Ferré, ce cher Léo, c'est la musique et la littérature entremêlées au max. C'est un esprit incontournable. Un artiste hors du commun. Un très très grand.
L anarchiste LEO on t aime de la haut je vous dit chapeau
Ferré , c'est le charme méditerranéen inconscient au plus profond de nous mêmes , la vivacité d'esprit , une humanité tendre et poétique passionnée . C'est le rêve produit par ses belles musiques . C'est la part de l'énergie de l'espoir délivré par ce grand et rare artiste comme lui.
"Tira me la gamba" est extrait de l'émission de l'ORTF "Discorama" conduite par Denise Glaser (1920-1983) réalisée pour cet opus par Raoul Sangla.
A Part of this show was produced as of 10 mars 1965 in a French TV show called Discorama and lead by the journalist Mrs Denise Glaser (Discorama broadcast from Feb 1959 to Janv 1975). his TV show as of 10 Mars 1965 was directed by Raoul Sangla for the ORTF , the Office national de radiodiffusion télévision française (The national agency charged, between 1964 and 1974, with providing public radio and television in France).
La chanson « J’habite à saint Germain des Prés » de Léo Férré est interprétée au cours d’une émission Télé du 19 Mai 1956 animée par la journaliste Jacqueline Joubert. Cet opus fut réalisée par Janine Guyon (1919- 2015).
“Saint Germain des Prés” this song is extracted from a TV show as of 19 May 1956 where Léo Férré discussed with the journalist Jacqueline Joubert (1921-2005) , this TV show was directed by Janine Guyon (1919- 2015).
oui mais hélas J Joubert le limitait à une ou deux strophes par chanson : la chambre, le scaphandrier, Paris-canaille et le piano du pauvre...
caustique, gai,le charme d'antan et d'aujourd'hui,la gouaille,l'insolence,l'ananar qu'on cultive tous un peu en nous,sans l'être évidemment, tous ces beaux souvenirs, les nôtres, beaucoup ceux de nos parents, une sorte d'intemporalité proche, tout nous transporte vers la joie avec léo ! JCY
Super, merci Sophie de l'avoir posté sur Facbook
brilliant
Le titre de la chanson est en fait "Monsieur Barclay".
Monsieur Barclay m'a demandé "Léo Ferré, j'veux un
succès
Afin qu'je puisse promotionner à Europe 1 et chez Fontaine
Et chez Lourrier et chez Dufresne" et moi, pas con, j'ai
répondu
"Voilà patron, ce que j'ai pondu!"
Yes, yes, boum, bye, tira me la gamba, tira me la gamba
Yes, yes, boum, bye, tira me la gamba sul tramvaye
Monsieur Barclay m'a signifié
"Léo Ferré, on met l'paquet", tira me la gamba
"Afin qu'je puisse", tira me la gamba
"Bien matraquer à Europe 1 et chez Fontaine
Et chez Lourier et chez Dufrêne" et moi pas fou, du tac au
tac
J'ai dit "Mon loup, v'là ta matraque"
Yes, yes, boum, bye, tira me la gamba, tira me la gamba
Yes, yes, boum, bye, tira me la gamba sul tramaye
Monsieur Barclay m'a dit "Mon cher
Léo Ferré, ça n'vaut pas cher", tira me la gamba
"Mais si tu m'fais", tira me la gamba
"Un beau succès pour Europe 1 et pour Fontaine
Et pour Lourier et pour Dufrêne, j'suis pas salaud et pour
la peine
J'vendrai Rimbaud avec Verlaine"
Yes, but can I? T'auras de la samba, t'auras de la samba
Yes, but can I? T'auras de la samba, ma fin d'bail, ma fin
d'bail.
J'habite à Saint-Germain-des-Prés et chaque soir j'ai rendez-vous
Avec Verlaine
Ce vieux pierrot n'a pas changé et pour courir le guilledou
Près de la Seine
Souvent l'on est flanqué d'Apollinaire
Qui s'en vient musarder chez nos misères
C'est bête, on voulait s'amuser
Mais c'est raté
On était trop fauchés
Regardez-les tous ces voyous, tous ces poètes de deux sous
Et leur teint blême
Regardez-les tous ces fauchés qui font semblant de ne jamais
Finir la semaine
Ils sont riches à crever d'ailleurs ils crèvent
Tous ces rimeurs fauchés font bien des rêves quand même
Ils parlent le latin
Et n'ont plus faim
À Saint-Germain-des-Prés
Si vous passez rue de l'Abbaye, rue Saint-Benoît, rue Visconti
Près de la Seine
Regardez l'monsieur qui sourit, c'est Jean Racine ou Valéry
Peut-être Verlaine
Alors vous comprendrez, gens de passage
Pourquoi ces grands fauchés font du tapage
C'est bête, il fallait y penser
Saluons-les
À Saint-Germain-des-Prés
Ils sont partis sans crier gare
Avec leurs mômes et leurs guitares
Nos frères gitans de Saint-Ouen.
Elles sont parties, à tire-d'aile
Et sans retour, les hirondelles
Paris n'en avait plus besoin.
Flots de béton et de bêtise
Faut des drugstores et du strip-tease
Des buildings et des souterrains
Et de Boulogne et de Vincennes
Et des quais fleuris de la Seine
Bientôt, il ne restera rien.
Mais ce jour-là, ma tourterelle,
Ma fille à moi, ma toute belle
Ma frangine d'amour, ma maman,
Malgré les planches et puis la terre
On s'blottira comme on sait l'faire
Nous deux !
Malgré la terre et puis les planches
On s'câlinera, comme le dimanche
Quand on va pas au cinéma
Nous deux !
Et qu'après, on s'retrouve en rêve
Fascinés comme Adam et Eve
Et tout fiers d'avoir trouvé ça,
Nous deux !
Tu vois, c'est écrit à la une
On se dispute déjà la Lune.
Enfants de demain, innocents !
Un général sur les planètes
Vous suivra d'loin, à la lunette
Et dira : C'est rouge de sang !
À tant jongler avec la bombe
Un jour, faudra bien qu'elle tombe
C'est son but et c'est notre lot
Il faudra bien que ce jour vienne
Adieu Paris et adieu Vienne
Adieu Rome et Monte-Carlo !
Mais ce jour-là, ma tourterelle,
Ma fille à moi, ma toute belle
Ma frangine d'amour, ma maman,
Que tout se glace ou que tout flambe
Ça fait rien, si l'on est ensemble
Nous deux !
Que tout flambe ou que tout se glace
Nous aurons déjà notre place
Dans la légende des amants
Nous deux !
Alors, quand sautera la planète
Si jamais sonnent les trompettes
On s'en foutra divinement
Nous deux !
Les gens vont me traiter d'artiste,
De sans-coeur, et si j'en suis triste
Je n'en serai pas étonné
Car ce coeur pitoyable et tendre
À toi seule, qui sus le prendre,
Depuis longtemps je l'ai donné.
Tout comme aujourd'hui, je te donne
Cette chanson de fin d'automne
Qui se voulait chanson d'amour.
Je ne suis ni saint, ni apôtre
Et pour penser encore aux autres
Il me reste trop peu de jours.
En attendant, ma tourterelle,
Ma fille à moi, ma toute belle
Ma frangine d'amour, ma maman,
Puisque nos âmes vagabondent
Allons faire le tour du monde
Nous deux !
Puisque vagabondent nos âmes
Embrassons-nous tout près des lames
De l'océan des mauvais jours
Nous deux !
Et puis, à nos amours fidèles
Au coeur des neiges éternelles
Allons nous perdre pour toujours
Nous deux !
Ils sont partis sans crier gare
Avec leurs mômes et leurs guitares
Nos frères gitans de Saint-Ouen.
Elles sont parties, à tire-d'aile
Et sans retour, les hirondelles
Paris n'en avait plus besoin.
Flots de béton et de bêtise
Faut des drugstores et du strip-tease
Des buildings et des souterrains
Et de Boulogne et de Vincennes
Et des quais fleuris de la Seine
Bientôt, il ne restera rien.
Mais ce jour-là, ma tourterelle,
Ma fille à moi, ma toute belle
Ma frangine d'amour, ma maman,
Malgré les planches et puis la terre
On s'blottira comme on sait l'faire
Nous deux !
Malgré la terre et puis les planches
On s'câlinera, comme le dimanche
Quand on va pas au cinéma
Nous deux !
Et qu'après, on s'retrouve en rêve
Fascinés comme Adam et Eve
Et tout fiers d'avoir trouvé ça,
Nous deux !
Tu vois, c'est écrit à la une
On se dispute déjà la Lune.
Enfants de demain, innocents !
Un général sur les planètes
Vous suivra d'loin, à la lunette
Et dira : C'est rouge de sang !
À tant jongler avec la bombe
Un jour, faudra bien qu'elle tombe
C'est son but et c'est notre lot
Il faudra bien que ce jour vienne
Adieu Paris et adieu Vienne
Adieu Rome et Monte-Carlo !
Mais ce jour-là, ma tourterelle,
Ma fille à moi, ma toute belle
Ma frangine d'amour, ma maman,
Que tout se glace ou que tout flambe
Ça fait rien, si l'on est ensemble
Nous deux !
Que tout flambe ou que tout se glace
Nous aurons déjà notre place
Dans la légende des amants
Nous deux !
Alors, quand sautera la planète
Si jamais sonnent les trompettes
On s'en foutra divinement
Nous deux !
Les gens vont me traiter d'artiste,
De sans-coeur, et si j'en suis triste
Je n'en serai pas étonné
Car ce coeur pitoyable et tendre
À toi seule, qui sus le prendre,
Depuis longtemps je l'ai donné.
Tout comme aujourd'hui, je te donne
Cette chanson de fin d'automne
Qui se voulait chanson d'amour.
Je ne suis ni saint, ni apôtre
Et pour penser encore aux autres
Il me reste trop peu de jours.
En attendant, ma tourterelle,
Ma fille à moi, ma toute belle
Ma frangine d'amour, ma maman,
Puisque nos âmes vagabondent
Allons faire le tour du monde
Nous deux !
Puisque vagabondent nos âmes
Embrassons-nous tout près des lames
De l'océan des mauvais jours
Nous deux !
Et puis, à nos amours fidèles
Au coeur des neiges éternelles
Allons nous perdre pour toujours
Nous deux !
Glaser ça pue la M..... .