Mine d’Uranium de Saint-Pierre (Cantal)

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  • เผยแพร่เมื่อ 15 ก.ย. 2024
  • Sur le site de Saint-Pierre (Cantal) a été exploitée jusqu’en 1986 une mine d’uranium.
    Les déchets radioactifs ont été enfouis dans le sol du secteur sans confinement véritable.
    Depuis 2003,les associations locales « Pour Notre Qualité de Vie » et « Nos Enfants et leur Sécurité » et la CRIIRAD se battent pour faire reconnaitre les risques radiologiques pour les riverains, obtenir la décontamination du site et s’opposer à sa banalisation.Les contrôles effectués en juin 2017 à la demande des associations locales par le laboratoire de la CRIIRAD montrent que la situation reste inacceptable.
    Un arrêté préfectoral a imposé en 2012 un certain nombre de servitudes. Mais elles sont violées par la municipalité qui a poursuivi son œuvre de banalisation. Elle a érigé un espace touristique, l’ « Espace Saint-Pierre » sur une parcelle contaminée appartenant à l’exploitant minier (SMJ filiale d’AREVA). Alors que l’arrêté préfectoral interdit tous travaux portant atteinte à l’intégrité du terrain et à la couverture du site, elle y a planté des arbres, installé une fontaine publique, une stèle et un banc avec fondation sur un lieu radioactif. Le niveau de radiation sur le sol au droit du banc est 10 fois supérieur à la normale (2 000 c/s) et encore 6 fois supérieur sur le banc lui-même.
    Seuls 10 % des terrains contaminés ont été clôturés. La radioactivité à quelques mètres à l’extérieur de la clôture est douze fois supérieure à la normale (2 500 c/s) et 5 fois supérieure à celle mesurée au pied du grillage (440 c/s)
    Non loin du camping municipal, à l’angle de la réserve d’eau fréquentée par des pêcheurs, le taux de radiation au contact du sol est 45 fois supérieur à la normale (9 000 c/s). Au droit des ateliers municipaux, sur une parcelle qui n’est pas répertoriée comme étant contaminée le taux de radiation sur la pelouse est 20 fois supérieur à la normale (4 000 c/s). Le terrain de foot a été implanté sur des déchets radioactifs , suite aux alertes des associations, AREVA a accepté en 2010 de recouvrir les zones les plus radioactives d’un peu de terre supplémentaire. La radioactivité y est toujours 4 fois supérieure à la normale (800 c/s). Le plan d’eau communal a été interdit à la baignade et la pêche règlementée, mais les drains contaminés en provenance du site minier continuent à s’écouler vers le plan d’eau et les chevaux à s’abreuver de ces eaux. A ce jour, ni les démarches en justice, ni celles auprès du Ministère de l’Environnement n’ont permis d’obtenir un niveau de protection radiologique satisfaisant pour les riverains.
    Plus de précisions : www.criirad.org...
    Intervenants sur le terrain : Christian COURBON, technicien spécialisé en charge des interventions de terrain à la CRIIRAD / George HAAG, président de l’association « Nos Enfants et leur Sécurité ». / etc…
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    Rédaction : Bruno CHAREYRON, ingénieur en physique nucléaire, directeur du laboratoire de la CRIIRAD.

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