CONTACT #28 | Une saine dose d'égoïsme - Alain Laurent (entrevue par Stéphan Bureau)
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- เผยแพร่เมื่อ 6 ก.ย. 2023
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Une saine dose d'égoïsme pourrait-elle nous guérir du monde "malade" dans lequel nous vivons?
À l'heure de la bienveillance tous azimuts, la romancière et philosophe Ayn Rand est en rupture complète avec le discours dominant.
Elle a pourtant anticipé avec une rare précision tous les détraquements de notre époque.
La Grève, son magnum opus, écrit il y a près de soixante-quinze ans, se lit comme la chronique de nos maux quotidiens; crise de compétences, médiocrité des élites politiques, effondrement des services publics, mort des grandes villes.
Le philosophe et auteur Alain Laurent est un des plus grands spécialistes européens de l'œuvre et de la pensée de Rand.
Il dirige la Bibliothèque classique de la liberté aux éditions Belles lettres où il a publié la magnifique traduction française d'Atlas Shrugged signée Sophie Bastide-Foltz.
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Jamais déçu de vos entretiens
❤Merci Stéphan, vous excellez comme toujours. Je suis heureuse de vous retrouver ici! J'étais attristée de vous perdre par l'interruption incompréhensible de l'émission Le monde à l'envers. J'aime votre façon d'animer et d'échanger avec votre invité Je ne manquerai assurément aucune autre de vos Contact! Félicitations ! Danielle de Saint-Hyacinthe.
Merci à vous.
Bien hâte d’écouter cette entrevue. Et si M. Bureau regarde ces commentaires, je me permets de mentionner que, puisqu’on ne pourra vous entendre via la télé (que je n’écoute pas), le podcast me semble un excellent véhicule pour vous et, réalisé à titre indépendant, vous permettrait une complète liberté. Je paierais pour un tel produit, comme je paie pour qques autres médias indépendants québécois.
Merci pour votre beau commentaire !
J’avais hâte de visionner de nouvelles entrevues. Ça comble un besoin intérieur de questionnement, de recherche de vérité .
J’aime votre façon de réaliser ces entrevues et de me faire découvrir tous ces humains penseurs , réfléchis, philosophes.
Je souhaite longue vie à votre chaîne et vous remercie de faire votre travail avec rigueur et de me faire découvrir tous ces beaux humains!!!!
Je suis ravie de cet entretien, j’ai lu ce livre en 1984 à 33 ans, alors que je terminais un MBA en Finances après un BSC en informatique. Ce livre a changé ma vie, j’évoluais dans une société judéo-chrétienne dans des milieux d’affaires dominés par les hommes.
Pour moi d’abord la révélation a été que dans la vie on atteint l’équilibre si on apprend à recevoir, on ne doit pas que donner on doit aussi apprendre à recevoir, c’est ce que vous appelez l’égoïsme, pour moi c’est briser le dogme judéo-chrétien de la culpabilité, par exemple pour une fille des années 50 c’est apprendre à accepter les compliments et que la femme n’est pas là que pour servi.
Ce livre a surtout été analysé par des hommes qui se sont plus à caricaturer et dénigrer la facture capitaliste de ce roman. J’ai bien apprécié l’analyse de M. Laurent qui a bien fait la distinction entre la cupidité du capitalisme et l’importance de la création dans un système capitaliste. Il ne faut pas oublier d’où vient Ayn Rand.
De plus pour moi comme le roman tourne autour de la volonté d’une femme de s’imposer et d’être moteur de changement dans un milieu d’homme, ce personnage est de venu pour moi un modèle. L’informatique, la finance est comme je l’ai dit plus haut dans les années 80 (et encore aujourd’hui) un milieu d’homme. Voir une femme faire son chemin dans le milieu du transport sans renier sa féminité et ses désirs romantiques à été très porteur.
Coïcidence, 5 ans après avoir lu Atlas Shrug (Ébranler les colonnes des valeurs) je me suis retrouvée VP RH d’une entreprise de transport avec des syndicats très militants.
Tout est dans tout.
2x « Le monde à l’envers » 😉j’ai hâte à la prochaine saison. En attendant merci pour ces cours de rhétorique. Je viens juste de me rendre compte qu’il y a de nouveaux épisodes de contact. Bonne continuation!
Je découvre Ayn Rand avec vous. Excellente entrevue, Merci !
Pourrais-tu inviter Alexandre Cormier Dénis stp?
Pour les lecteurs Rand. L'écoute sera restreinte
Pourquoi le modérateur a-t-il supprimé ma suggestion de lecture à Stéphan qui touche pourtant le sujet traité dans l'entrevue?
Aaah, ben voilà ! Le “Guide” de Stéphan !
J'attends avec impatience de vous lire après la diffusion de mon sympathique entretien avec Emma Clit. Mon autre guide?
Aaah, ben voilà! À très bientôt
@@stephanbureau5038 My my! Une réaction de Stéphan, alors que je n’ai fait que reprendre vos propres termes (dans l’intro) ? Cela dit, je poursuis mon écoute, et réécouterai peut-être même, de façon à contre-vérifier ce qui fait sas… Je vous dirai, n’en doutez pas 😌
@@stephanbureau5038 cher Stéphan, j’admets vous avoir pris de front, et de travers (pas nécessairement à tort), mais voilà qu’étonnamment c’est ce qui me valut une réaction de votre part… Je ne l’interprèterai pas avec simplisme ; plutôt je l’ajoute à l’esquisse du portrait qui s’est forgé à travers des années à vous “fréquenter” (je préciserai que je ne suis ni du genre à scrapbooker, ni non plus du genre fan (n’ai pas cherché à ne rien rater), c’est à dire que je n’ai tout lu/vu/entendu de vous, et pour autant (c’est à dire, une estime sans adulation), vous demeurez (jusqu’ici 😁😁😁, ce qui n’est pas rien -j’ai maintenant 65 piges-) un esprit intéressant (entendre : que j’ai encore assez de plaisir à écouter, ce qui n’est que très rarement le cas encore d’Onfray, par exemple, mais on ne fera pas le décompte des innombrables, et puis cela n’a d’intérêt que pour moi, insignifiante aux yeux de TOUS ☺️).
Vaine introduction, quant au sujet traité. Et bien sûr, de façon non-exhaustive (œuvre impossible en général). Donc il ne s’agit pas ici de reprocher. Je note en particulier que vous avez lu Rand assez tôt dans votre vie et donc que vous cherchez possiblement à dépasser votre subjugation (ce qui n’est pas synonyme d’idolâtrie, laquelle ne semble pas régner en vous, malgré les puissantes impressions intimes, croit-on déceler).
Je ne peux, à aucun titre, juger de l’oeuvre d’Ayn Rand. Et, après le parcours tourmenté et tortueux que fut ma vie, après ma dominante dilection pour les livres, surnage surtout dorénavant la poésie (et encore, pas toute). Soyons nette : je vis en particulier (mais pas que) en phase avec le poème de Rimbaud chanté par Charlebois, Sensation (tiens, l’évoquant, je ne serais pas étonnée que Robert ait lu Rand). En bref (en suis-je capable, mais on compose avec le(s) sujet(s) tels qu’ils s’y prêtent, ou non), je crains que vous ne participiez, votre invité et vous, à faire de Rand une nouvelle égérie, aux yeux de nouveaux lecteurs, alors que sa morale*** (oui oui!) semble tellement s’allier au pernicieux mérite prégnant… Et vous semblez en faire une visionnaire (la projection dans le temps étant paré d’une trompeuse aura de vérité qui traverserait une œuvre, erreur courante). De plus, sa proposition exigerait un contrat généralisé : celui du fair-play, et cela n’arrivera JA-MAIS…
Il faut bien, toutefois, brasser la marmite du temps. Faisons-le avec la louche de Montaigne, « Ô que c'est un doux et mol chevet, et sain, que l'ignorance et l'incuriosité, à reposer une tête bien faite! », et encore : « Quel bon oreiller est le doute pour une tête bien équilibrée ! ». Embrassons Nietzsche pour terminer (sans conclure) : Amor Fati !
*** « La morale, c’est toujours la morale des autres », a eu raison d’écrire Ferré, d’une circoncision paradoxale, là !
C'est reparti pour une nouvelle saison ! Youppi !
L'analyse de M. Laurent au sujet de la Russie n'est pas très...rigoureuse et .réaliste !
Je me suis désabonné. Même si je suis d'accord avec M. Bureau sur bien des points, même si je suis plutôt nietzschéen, dont l'élitisme me rapprocherait théoriquement d'Ayn Rand, je n'y suis pas du tout. Pour tout dire, ces notions de "rationalité" et de "responsabilité" me sidère dans leur simplisme. C'est d'une naïveté béate que de penser qu'il suffirait de nous débarrasser de l'état pour faire une société plus harmonieuse, productive, créatrice. L'argent a cette fâcheuse tendance à se concentrer, les grandes sociétés à se façonner un monde à leur image. Les Musk, Bezos et co. adorent Ayn Rand parce que sa philosophie leur laisse les mains libres. Il n'y a pas que l'état qui peut nous opprimer. D'ailleurs, ce n'est pas l'étatisme qui a détruit l'environnement. La disparition de la biodiversité, la destruction des sols, l'alimentation productiviste nocive à la santé, ce n'est pas le laisser-faire qui va nous sauver de tout ça. D'ailleurs, la pensée bureaucratique, technocratique, collectiviste n'est pas l'apanage de l'état -- Mattel, Disney sont de beaux exemples du politiquement correct au cœur du marché. Le vrai problème, c'est un rationalisme qui ne connait pas une transcendance, qui ignore le "spirituel", un gros mot dont il faut mettre des points d'interrogation, tant il prête à la confusion. L'essentiel, c'est de penser plus globalement, embrasser la complexité, ce qui passe, paradoxalement, par l'individu, mais non pas celui d'Ayn Rand.
"Cachez ces opinions divergentes qui sauraient me confronter dans mes idéaux !"
@@BlueJacketsFan00 Vous êtes très loin du compte, car j'ai eu exactement les mêmes idéaux qu'Ayn Rand dans ma jeunesse. J'étais un "libertarien" convaincu, lisais pendant longtemps des livres et des magazines qui allaient dans ce sens, par exemple, de Murray Rothbard, à l'époque le pape des théoriciens libertariens ou mon abonnement au National Review. (On parle des années 70 en Colombie-Britannique et ma langue maternelle est l'anglais.) Mais, la vie m'a par la suite appris la complexité des choses, m'a débarrassé de ma naïveté. D'ailleurs, je déplore le wokisme, comme tout ce qui met des idées ou des gens dans des catégories toutes faites.
Vos commentaires sont extrêmement intéressants! Et en tout cas bien plus nuancés que ceux de M. Laurent dont l’esprit appliqué se montre des plus bornés, serinant les mêmes poncifs que cette droite, oserais-je dite, décérébrée qui sévit avec un tel populisme de nos jours…
@@robertalenrichter n'ayez crainte monsieur, je crois que votre propos est censé et est absolument défendable. d'ailleurs, je suis assez d'accord avec les points que vous apportez. mon commentaire porte plutôt sur le fait que vous vous désabonniez à cause d'un désaccord avec l'invité.
@@BlueJacketsFan00 Merci. Comme je ne suis ni de gauche, ne de droite, ni même du centre, ni ancien, ni moderne, j'ai tendance à écouter tout le monde, tant que cela m'intéresse. Il n'y a pas de bulle susceptible de me capter. Mais, dans ce cas, le louange de M. Bureau envers Rand, synonyme de "raison" et de "responsabilité", m'a laissé tombé. C'est plutôt l'interlocuteur que l'invité. Jusqu'ici, j'avais trouvé Bureau assez sympathique. Pendant un temps, l'algorithme me redonnera des occasions.
Vraiment, Stéphan?
=> th-cam.com/video/a8NKAfy1aWU/w-d-xo.html&si=_tDSvlWefE6xvoEg
Voilà qui est consternant, désolant, révulsant ! De la petite droite à la Marcotte et Duhaime. Tous ces histrions feront toujours l’impasse sur l’irresponsabilité des gros fortunés qui se FOUTENT de TOUT et de TOUS.
Mais ce sont de grands méritants, n’est-ce pas?
Vous vous méritez bien entre vous, vraiment!
Mais quelle meeeerde! 🤮
Quelle meeeeerde? C'est votre dernier mot?
Total manque de vocabulaire ou d'imagination, non?.On est vraiment dans un cul de sac, le vôtre.
Je ne cherche pas la querelle mais votre petit vomissement tiède ne peut pas être reçu comme un début de conversation entre adultes. Vous cherchez l'attention? "Merde "ça fonctionne, je suis en train de vous répondre!