Azul ! La recherche scientifique avance vite dans certains pays occidentaux où la connexion entre les centres de recherche/universités et les entreprises est bien ancrée. Seulement, ces recherches visent des objectifs bien précis, trop souvent liés à l'augmentation du rendement ou de la commercialisation, donc du profit. Ce n'est que des années plus tard, que les conséquences des mises en œuvre de certaines de ces recherches, loin d'être systémiques, s'avèrent désastreuses, ce qui conduit parfois les pouvoirs publics de ces pays, à établir des règlements drastiques pour protéger ou sauver l'environnement. Il est donc souhaitable d'accompagner tout discours relatif à l'utilisation des produits chimiques en agriculture, par un accent sur ses dangers ou, au moins, sur le respect des normes en la matière. Thanmirth.
@@alikabeche9560 Il y a la méthode du faux semi c'est a dire faire des passages croisés après la poussée des herbes La rotation des cultures Le dernier recours le désherbage chimique
Azul ! L'augmentation, toujours croissante des quantités de produits agricoles, obtenue par l'utilisation des moyens chimiques a un coût insupportable qui se paye en aval par la destruction de la santé humaine et animale et la dénaturation de l'environnement ( l'air, les eaux, la terre,...). Aussi, l'agriculture pratiquée dans les zones montagneuses, notamment en kabylie, sur de modestes parcelles de terre, est seulement vivrière, donc non intensive. Elle doit se projeter dans l'avenir comme la suite logique de notre agriculture traditionnelle saine, avec le confort que permettent un traitement biologique et une mécanisation moderne. Bonne continuation. Thanmirth.
Une céréaliculture hyper chimique et néfaste qui reste sujette à discussion même si la production reste un objectif nécessaire pour notre pays, vaste débat. Il fut une époque où dans des régions semi arides comme dans le Sersou on pratiquait avec un certain succès la céréaliculture en rotation/assolement avec des légumes secs (pois chiches, féveroles, lentilles). Aujourd’hui certains parlent carrément de cultures associées et intercalaires symbiotiques (céréales/légumineuses). Ne serait-il pas judicieux de tenter ne serait-ce qu’à l’essai ce type de cultures innovantes dans des espaces plus humides du Tell tout en favorisant l’amélioration du taux de matière organique des sols ? Or une variété de blé possédant un bagage génétique prédictif d’un très gros rendement à l’hectare n’atteindra jamais qu’insuffisamment sa plénitude de production si cultivée dans un sol squelettique et pauvre en matière organique. Aussi il est grand temps de recourir aux scientifiques de ce pays pour travailler sur cette problématique céréalière, croire en une production massive qui résulterait d’une importation de techniques inadaptées et venues d’ailleurs est un leurre. J’espère avoir tout faux …
@ Oui un semi direct sous couvert, donc sans labour et au moyen d’un rouleau faca positionné juste devant un semoir. Il faut bien comprendre que ces techniques n’en sont qu’au tout début de leur invention, certaines associations symbiotiques d’espèces sont connues mais nous restons loin d’avoir déchiffré toutes les combinaisons complémentaires qu’intègre dans son fonctionnement naturel l’immensité du règne végétal. Une chose est sûre, les végétaux n’ont pas attendu la main de l’homme pour prospérer, se multiplier et même s’hybrider, les forêts poussent sans engrais chimique, sans traitement de synthèse et sans l’action humaine et ce depuis des millénaires …
Azul ! Entièrement d'accord sur ce raisonnement. Aussi, "l'agriculture associée ou intercalaire" n'est pas une nouveauté. Elle est bel et bien pratiquée en kabylie. Dans nos propres champs, nous associions, il y a quelques temps, le blé dur ou l'orge avec des lentilles ou des pois chiche dans la même parcelle de terre. Thanmirth
Azul ! La recherche scientifique avance vite dans certains pays occidentaux où la connexion entre les centres de recherche/universités et les entreprises est bien ancrée. Seulement, ces recherches visent des objectifs bien précis, trop souvent liés à l'augmentation du rendement ou de la commercialisation, donc du profit. Ce n'est que des années plus tard, que les conséquences des mises en œuvre de certaines de ces recherches, loin d'être systémiques, s'avèrent désastreuses, ce qui conduit parfois les pouvoirs publics de ces pays, à établir des règlements drastiques pour protéger ou sauver l'environnement. Il est donc souhaitable d'accompagner tout discours relatif à l'utilisation des produits chimiques en agriculture, par un accent sur ses dangers ou, au moins, sur le respect des normes en la matière. Thanmirth.
Monsieur est un P10 phytotechnie….
I T A. toutes les salutations d’un collègue P14
Merci pour le partage 👍
Merci à vous l'agronome
الله يبارك
@@mohamedsocio4477 th-cam.com/play/PL-VVeu7r6XJXolCyAkXQ6c63CMEd3Dhjt.html&si=2EHsjfSRrqddBo4g
J’ai remarqué que vous saluez pas vos auditeurs par AZUL??
azul azul azul azul
Comment faire du désherbage sur des dizaines d'hectares, si c'est manuel, ça va demander beaucoup de main d'oeuvre .
@@alikabeche9560
Il y a la méthode du faux semi c'est a dire faire des passages croisés après la poussée des herbes
La rotation des cultures
Le dernier recours le désherbage chimique
Azul ! L'augmentation, toujours croissante des quantités de produits agricoles, obtenue par l'utilisation des moyens chimiques a un coût insupportable qui se paye en aval par la destruction de la santé humaine et animale et la dénaturation de l'environnement ( l'air, les eaux, la terre,...). Aussi, l'agriculture pratiquée dans les zones montagneuses, notamment en kabylie, sur de modestes parcelles de terre, est seulement vivrière, donc non intensive. Elle doit se projeter dans l'avenir comme la suite logique de notre agriculture traditionnelle saine, avec le confort que permettent un traitement biologique et une mécanisation moderne. Bonne continuation. Thanmirth.
@@kirammastness5420
Très importante la conduite biologique avec intégration de la mécanisation pour réduire la pénébilité
Une céréaliculture hyper chimique et néfaste qui reste sujette à discussion même si la production reste un objectif nécessaire pour notre pays, vaste débat. Il fut une époque où dans des régions semi arides comme dans le Sersou on pratiquait avec un certain succès la céréaliculture en rotation/assolement avec des légumes secs (pois chiches, féveroles, lentilles). Aujourd’hui certains parlent carrément de cultures associées et intercalaires symbiotiques (céréales/légumineuses). Ne serait-il pas judicieux de tenter ne serait-ce qu’à l’essai ce type de cultures innovantes dans des espaces plus humides du Tell tout en favorisant l’amélioration du taux de matière organique des sols ? Or une variété de blé possédant un bagage génétique prédictif d’un très gros rendement à l’hectare n’atteindra jamais qu’insuffisamment sa plénitude de production si cultivée dans un sol squelettique et pauvre en matière organique. Aussi il est grand temps de recourir aux scientifiques de ce pays pour travailler sur cette problématique céréalière, croire en une production massive qui résulterait d’une importation de techniques inadaptées et venues d’ailleurs est un leurre.
J’espère avoir tout faux …
Merci pour l'analyse
On parle aussi de semis sans labours !?
@ Oui un semi direct sous couvert, donc sans labour et au moyen d’un rouleau faca positionné juste devant un semoir. Il faut bien comprendre que ces techniques n’en sont qu’au tout début de leur invention, certaines associations symbiotiques d’espèces sont connues mais nous restons loin d’avoir déchiffré toutes les combinaisons complémentaires qu’intègre dans son fonctionnement naturel l’immensité du règne végétal. Une chose est sûre, les végétaux n’ont pas attendu la main de l’homme pour prospérer, se multiplier et même s’hybrider, les forêts poussent sans engrais chimique, sans traitement de synthèse et sans l’action humaine et ce depuis des millénaires …
@@RougePommier Thanmirth
Azul ! Entièrement d'accord sur ce raisonnement. Aussi, "l'agriculture associée ou intercalaire" n'est pas une nouveauté. Elle est bel et bien pratiquée en kabylie. Dans nos propres champs, nous associions, il y a quelques temps, le blé dur ou l'orge avec des lentilles ou des pois chiche dans la même parcelle de terre. Thanmirth
@kirammastness5420 Thanmirth
زبير انتاع الزيتون خلاص وقتو ولا مزال
جانفي فيفري
Il parle la langue CRÉOLE