Robert Herberigs - Cyrano de Bergerac (1912)

แชร์
ฝัง
  • เผยแพร่เมื่อ 30 ก.ย. 2024
  • Robert Herberigs (1886-1974)
    Cyrano de Bergerac -Esquisse pour Orchestre
    Jeroen Billiet, horn (Gebr. Alexander Mainz mod. 103 (2022))
    &
    Inja Stanovic, piano Pleyel c1890
    recorded by Korneel Bernolet on 29 June 2023 - Miry Hall - Ghent Royal Conservatoire, Belgium/piano arrangement by Jan Huylebroeck /published in Brave Belgians vol. III : Masters of Lyrical Style - www.goldenrivermusic.be
    With the kind support of the research funds of HoGent School of Arts and Koninklijk Conservatorium Brussel
    about:
    Robert Herberigs (Ghent, 1886-1974) was a multifaceted artist (composer, painter and writer) who studied composition with Leo Moeremans and obtained the Prix de Rome for his cantata La Légende de Saint Hubert in 1909. He wrote in an eclectic style, ranging from late romanticism through impressionism to expressionism.
    Cyrano de Bergerac, ‘a horn concerto disguised as a symphonic poem' based on Edmond Rostand’s play of the same name, was created at the Ghent opera on 27 April 1912 during a special concert devoted entirely to Herberigs’ works, with Ghent conservatory horn teacher Charles Heylbroeck (1872-1945) as the soloist, on a moment the Ghent horn tradition was at its peak. The horn player acts the role of Cyrano, in a theatrical interpretation. In an interesting commentary in the Flemish newspaper Het Volk of 30 April 1912, a critic commented that Heylbroeck ‘not only played, but truly lived the role of Cyrano.’ A few months later, the work was reprised in Ostend under the lead of Léon Rinskopf; in 1913 it was also played in Antwerp, and it continued to be performed many times by Heylbroeck’s pupil Maurice Van Bocxstaele (1897-1974) in the first half of the twentieth century. (see historical recording on this channel).
    A piano arrangement of the work was published by Cebedem in 1961 following the success of Van Bocxstaele’s Decca recording with the Belgian National orchestra led by Léonce Gras in 1958, including an extended third movement (possibly by Herberigs himself), that was not in the original version. A new edition, closer to the original orchestral score of 1912 was made by Jan Huylebroeck in collaboration with Jeroen Billiet in 2019 and was presented at the 51st International horn symposium in Gent, Belgium.
    'Le nom de Rostand restera indissolublement lié à celui de Cyrano. Afin de pouvoir lui prêter une faconde plus exubérante, de l'animer de ce tempérament combattif, gouailleur et fier jusqu'à la bravade, l’auteur moderne fit d'un Parisien, un Gascon. C'est sous cet aspect que le compositeur fait voir son héros dans la première partie de son Concerto.
    « Hé 1 voici Cyrano» chuchotent les petits vicomtes, à l’entrée d'un chevalier de haute taille, dont la rapière immense bat les maigres jambes, « tenons- nous coi 1 » Cyrano, dont la verve étincelle de mille facettes, passe par les groupes toisant tout le monde. Devant la glace aux larges biseaux, il s'arrête et proclame le fin, découpé de son visage. On baisse la voix, on se tait. Le comte contemple l’arabesque ciselée de sa tabatière ; le talon rouge du voisin attire le regard du tout jeune baron. Sur les causeuses, la miniature de l’éventail ne découvre que la haute chevelure poudrée, une mouche provocante, des yeux rieurs ; mais Cyrano, souple et galant, se dirige vers les belles moqueuses, fait la courbette et dit un madrigal charmant. Sous cet extérieur spirituel, un tantinet sceptique, se cache en réalité un cœur sensible. Nous entrons ainsi dans la deuxième partie du Concerto.
    L'âme du poète aspire à la tendresse, mais son physique peu séduisant n’allume pas, dans le cœur de l’aimée, le feu tant désiré.
    Dans l’œuvre de Rostand, la scène du balcon matérialise le mieux ce sentiment de continuel défit. Ici la note est plus noire, le désespoir navrant rend tragiques, les accents du désabusé de la vie.
    Parfois, au soir, drapé dans un large manteau, inconnu de tous et caché à lui-même, il vient presqu'heureux, sous la fenêtre de celle pour qui il briserait son épée. Exalté, il croit, dans son rêve, atteindre le bonheur. Soudain un rayon de lune indiscret et cruel projette sa silhouette implacable sur le mur blanc. Et comme la lune railleuse sourit, le pauvre Cyrano sanglote.... il sanglote....
    Le siège d’Arras. Autour de la ville grouille l'activité guerrière. Le son des trompettes se mêle aux appels, aux ordres, aux grondements du canon. Dans l’air sec souffle une odeur de poudre qui grise et éveille les violences.
    Tout-à-coup, à la tête de ses fidèles Gascons, surgit Cyrano. L’amour du combat le grandit ; l’héroïsme le rend géant. Joyeux, le verbe imagé et brûlant, il se jette dans la mêlée. Par-dessus les casques, on voit son panache tordu par le vent ; et parmi les dagues menaçantes, son épée redoutable se lève et s’abaisse. Les ennemis, en détresse, se sauvent ou tombent : à travers leurs rangs, Cyrano se fraie une route triomphale.'
    see: J. Billiet, Brave Belgians of the Belle Epoque (2021)

ความคิดเห็น •