Formidable d'humanité! Si réaliste! 12 ans plus tard et toujours autant d'actualité ! Je suis tombée par hasard sur cette conférence gesticulée. J'ai regardé les 2 parties l'une derrière l'autre, sans pause. Si seulement les décideurs pouvaient s'en inspirer et cesser de ne regarder qu'à travers leur prisme du fric tout puissant. Merci Benjamin Cohadon, Éric Gallam, Mathieu Nenny, ASSOMEDSI et les conférenciers gesticulants pour cette conf' qui fait un bien fou...elle met les mots vrais sur le système.
Quelle formidable conférence, en contenu et en structure, qui s'éclaircit à la fin, où tu nous accompagnes.Je ne savais pas que la médecine en était arrivée à ce point à cela. De fait, elle est toute prête pour piquer les "mains" des docteurs un cran de plus par la fameuse IA, que j'appelle l' Imbécilité Artificielle, le truc qui fait toujours plus "du même", toujours plus, sans la disruption dont notre monde a tant besoin, par les artistes, les poètes, les vrais médecins. Un grand merci.
formidable Benjamin. J'ai fait une année de médecine, perdue au milieu de 800 étudiants, 300 redoubants, 72 santé navale, dont 70 seraient pris bref 180 places -70 ... la guerre des loups, et du fric, ambiance atroce. Tu partais aux toilettes, tu revenais tes cours avaient disparu, à la bibliothèque, les pages es livres arrachées pour t'empêcher de travailler si tu n'avais pas l'argent pour acheter ton propre manuel, or, c'était très cher... Ensuite études de sage femme et stages en hôpital dans différents services pour apprendre les soins infirmiers. Trois ans de ma vie dont je ne me suis jamais remise. Je retrouve tout ça dans cette inhumanité et maltraitance, car Benjamin, tu parles des étudiants en médecine, mais tu oublies les élèves, stade inférieur aux externes. Même angoisse du rapport de stage à la moindre plainte. j'y ai perdu toutes mes illusions qui étaient grandes sur l'empathie que j'allais pouvoir offrir aux malades. Je vénérais l'altruisme des soignants, quelle horreur. C'est moi qui suis tombée malade, d'une maladie imaginaire semble t-il ... je dormais tout le temps et partout dès que je me posais quelque part. Ils m'ont cru droguée, j'avais perdu l'envie de vivre. la fuite m'a sauvée.
Quand la hiérarchie hospitalière nous explique que les services sont des unités de production de soins, que le soignant est un agent de production de soins, que la maladie est une variable fixe de tarification, que le malade est une variable ajustable de tarification......vive le "système de santé français".
bonjour M. Cohadon je suis totalement d'accord avec votre première partie même si j'ai peu travaillé en hopital, je suis kiné en cmpr (centre de médecine physique et réadaptation) j'ai démarré en 2012 ma profession, on doit remettre dans la société des personnes qui ne peuvent plus y aller pour le moment bref. Je trouve que vous passez vite sur la définition de l'OMS de la santé et c'est dommage car c'est cette définition qui bien comprise par les étudiants (je l'enseigne aux étudiants que j'ai en charge) pourrait nous permettre de changer notre système de santé oui on ne traite pas que la biologie. Bref j'ai pas vu encore la seconde partie mais la médecine holistique (désolé ca vient de belgique) est en train de gagner du terrain et ca sera le changement pour les 20 ans a venir. Donc en un sens je suis plein d'espoir aussi sur la médecine de demain mais c'est vrai que l'inertie propre a toute corpo est dur a casser
le texte est d'Eric Galam, dans la préface du livre collectif "Infiniment médecins. Les généralistes entre la science et l'humain" aux éditions "autrement".
Benjamen Cohadon, bravo ! Je connais bien ce milieu en temps que patient, et la fréquentation obligée de ces spécialistes est un tel traumatisme pour moi que je repousse toujours plus loin la date de mes prochains examens. Et ne parlons pas de ces spécialistes dépêchés par la sécu quand vous demandez une retraite pour incapacité, à peine j'ose imaginer les évoquer que le point Godwin me musèle d'entrée ! Je crois que je suis malade de la médecine, faudrait peut-être que je consulte ? ;-) J'essaie d'en rire mais j'ai une telle haine pour ces terrorristes !!!!
Bien sûr que si, Rémi a besoin d'antidépresseurs. Les régulateurs d'humeur sont des inventions formidables, c'est la première étape pour s'en sortir. Comment Rémi peut il lutter si son corps refuse de se mettre d'aplomb? Il faut lui donner toutes ces attentions là, le médicament compris. Le chimique est une aide absolument extraordinaire à l'action et à la réflexion.
Pas mal, il pointe du doigt des problèmes évidents de la formation des étudiants en médecine... C'est très théâtralisé, avec beaucoup de futilité... Ce qui nuit à la densité et à la complexité du message qui mérite d'être délivré. Après, il est entendu que pour immerger les néophytes voire béotiens dans cet univers si particulier il est intelligent et intéressant de le faire à la manière douce avec une forme plus décontractée et très dissoute... Son expérience personnelle est intéressante, et sa vision de ce monde l'est aussi... Mais ce qui est dommage c'est que certaines personnes avec des avis déjà fort marqués et négatifs sur la corporation médicale, sur les médecins vont y puiser des exemples caricaturaux (mais malheureusement vrais) pour étayer leur argumentation anti-médecins. Pour exemple la jeune femme qui crie "il y en a des cons des médecins hommes !" sur un ton arrogant. Etant moi même engagé dans ces études médicales, je tiens à expliquer que le côté "déshumanisant" de la formation est un pendant nécessaire au bon apprentissage de la profession. La quantité d'informations à assimiler est tellement colossale, qu'un jeune externe fraîchement immergé dans le milieu ne peut et faire de "l'humain" et tenter d'appliquer son raisonnement médical dans un contexte souvent très stressant et épuisant... Alors, il faut avoir une certaine distance avec le patient pour l'étudiant, pour d'une part ne pas repartir chez lui chaque soir en pleurant à cause des innombrables malheurs auxquels il aura assistés dans sa journée... Sans oublier les remarques, les réflexions, les mépris, les remontrances sont victimes les jeunes étudiants naïfs de la part des autres personnels de santé et des supérieurs (internes et chefs)... Voilà, tout cela pour dire que je pense, qu'un médecin apprend à être un bon médecin, à avoir plus de relationnel une fois qu'il maîtrise bien ce qu'il fait, qu'il se sent à l'aise et qu'il peut assumer une autre facette de son rôle... PS: Pour ce qui est de l'interrogatoire, je pense que c'est un mauvais procès qui est fait. Car chaque personne sait comment il est contre productif de laisser parler le patient sans cesse pour faire le recueil d'informations... la raison de cette apparente grossièreté des médecins en est simple: si il ne le faisait pas, il serait comme un nouvel étudiant en 2 3 voire 4e année, il noterait beaucoup de choses inutiles, se tromperait dans les événements, oublierait des questions importantes... Et cela est dramatique. L'interrogatoire en médecine est systématique, il est formaté (au bon sens du terme), rigoureux... Et cette rigueur permet de n'oublier qu'un minimum d'éléments pertinents à relever. De plus, il faudrait tripler le nombre de médecins s'ils devaient passer 45 min par patient à chaque visite ou entrée à l’hôpital... Peut être que c'est ce qu'il faudrait faire... Mais en attendant, à moins de de faire la guerre aux exilés fiscaux et au système bancaire, l'état ne serait pas près à payer des milliers de nouveaux postes à hautes rémunérations. Sans parler des formations et des moyens logistiques pour les assurer.
parce que c'est tout simplement devenu un dispositif de communication du savoir scientifique qui s'est développé dans le milieu associatif. Et que c'est comme ça que ça s'appelle et qu'il y a certaines règles : www.scoplepave.org/conferences-gesticulees
Contrairement à Alx6s, je suis convaincu qu'il n'y a à attendre aucune maitrise d'une quelconque pratique, et aucune médaille délivrée par une quelconque autorité pour commencer à faire preuve d'intelligence relationnelle, de bienveillance de son prochain, d'humanité. Une personne froide n'est pas quelqu'un qui n'aurait pas encore appris -ou pas eu encore le temps- à être humaine (sauf dans des car extrêmes et rares), c'est une personne qui a appris à être froide, à être hyper rationnelle et cynique. (c'est le scientisme écervelé dont il est question dans cette conférence) PS : et celui qui délivre sa vérité élevée au statut de réalité n'est pas forcement celui qu'on croit... PS 2 : et oui les conférences gesticulées sont une formule de réappropriation, de réinvention de l'éducation populaire, elle a des codes et des principes. (comme par exemple l'incarnation du savoir chaud -cette mise en scène qui te fais chier- mis en relation avec le savoir froid)
j'étais fatiguée pourtant, mais je n'ai pas pu ne pas l'écouter, il est formidable, mais comment ne pas peter les plombs...c'est terrible et si dense . c'etait en 2012 ? et aujourd'hui ? je pense qu'une conference gesticulée d'un policier devrait etre aussi terrible
Salut ! Le pamphlet ''L'art de soigner ce pays où l'on pleure pour un chat'' a-t-il réellement existé, peut on le lire quelque part ? Il se trouve que j'ai été hospitalisé récemment et que mon chat est mort peu de temps après. Tout ça fait cogiter (je n'ai pas grand chose mais on craint toujours.. qqchose. Et puis on en côtoie des gens qui ont quelque chose). Je ne pense pas qu'avoir de l' empathie pour un chat exclue d'en avoir pour ses frères et sœurs humains.
bien sûr que les antidépresseurs servent pour remonter la pente. J'envisage le sevrage avec appréhension, mais il est évident que c'est une aide pour reprendre contact avec une réalité plus objective de la vie. Et qu'une fois que la chimie a permis de mettre de l'ordre, on doit l'abandonner. Maintenant, si les médecins ne voient pas la différence entre une déprime et une dépression chronique, on sait bien qu'ils ont des visiteurs médicaux pour forcer le diagnostique...
Alors, il semblerait que la propre expérience de quelu'un ait moins de valeur à vos yeux qu'une idéologie. Libre à vous d'être idéaliste et à moi d'être matérialiste. En tout cas, depuis que je prends du Séroplex, je ne suis plus déprimé et je passe à l'action avec les idées claires au lieu de m'engluer dans la dépression, comme à lépoque où j'écoutais des gens qui n'y connaissent rien, tels que vous. Je pense que le commentaire stupide (et ici, dangereux), c'est le vôtre.
visiblement Benjamin à gardé des séquelles, celui du mépris des médecins envers les ASH, qui sont juste en dessous des aides soignants dans la hiérarchie, puisqu'a la 20ème mn, il dit qu'il n'y a rien en dessous des aides soignants. Beaucoup d'auxillaires de service hospitaliers ont dû être choqué, d'ailleurs ça réagit dans le publique à cet instant là
Au niveau des interventions auprès des patients, le rôle de l'ASH ne relève d'aucune forme de responsabilité médicale. Dans certains cas, ce sont eux qui distribuent les repas et même s'ils sont au contact des personnes hospitalisées, ils ne font pas partie du corps médical comme l'a signalé Olendur. Je pense que Benjamin Cohadon les a exclus de façon volontaire de la hiérarchie hospitalière. Fréquemment, ce sont des prestataires extérieurs ne dépendant pas de la gestion des services. Il n'y a pas de mépris là dedans, juste une réalité. Cela ne les empêche pas d'être des éléments indispensables du bon fonctionnement de l'hôpital. L'ASH qui maintient une hygiène du service permettant d'éviter les IAS fait un métier bien plus important à mon sens qu'un publicitaire qui vend des yaourts... Je ne les inclus pas dans les soignants, mais cela ne m'empêche pas de reconnaître leur travail. Arrêtons de monter sur nos grands chevaux à la moindre occasion.
Pourquoi systématiquement les femmes s insurgent lorsque l on parle d elles avant même de savoir de quoi il retourne ? Cette victimisation devient vraiment insupportable de niaiserie
Bof, c moyen, la critique est faible, le corp est une mecanique que se soit bichat, ou l autre voit cela comme cela je ne suis pas contre cet idee, medecine une science, et de mettre des procedures ou protocoles, j entend la critique de l humain et la psychologie, pas tres drole.
Formidable d'humanité! Si réaliste! 12 ans plus tard et toujours autant d'actualité !
Je suis tombée par hasard sur cette conférence gesticulée. J'ai regardé les 2 parties l'une derrière l'autre, sans pause.
Si seulement les décideurs pouvaient s'en inspirer et cesser de ne regarder qu'à travers leur prisme du fric tout puissant.
Merci Benjamin Cohadon, Éric Gallam, Mathieu Nenny, ASSOMEDSI et les conférenciers gesticulants pour cette conf' qui fait un bien fou...elle met les mots vrais sur le système.
Quelle formidable conférence, en contenu et en structure, qui s'éclaircit à la fin, où tu nous accompagnes.Je ne savais pas que la médecine en était arrivée à ce point à cela. De fait, elle est toute prête pour piquer les "mains" des docteurs un cran de plus par la fameuse IA, que j'appelle l' Imbécilité Artificielle, le truc qui fait toujours plus "du même", toujours plus, sans la disruption dont notre monde a tant besoin, par les artistes, les poètes, les vrais médecins. Un grand merci.
formidable Benjamin. J'ai fait une année de médecine, perdue au milieu de 800 étudiants, 300 redoubants, 72 santé navale, dont 70 seraient pris bref 180 places -70 ... la guerre des loups, et du fric, ambiance atroce. Tu partais aux toilettes, tu revenais tes cours avaient disparu, à la bibliothèque, les pages es livres arrachées pour t'empêcher de travailler si tu n'avais pas l'argent pour acheter ton propre manuel, or, c'était très cher... Ensuite études de sage femme et stages en hôpital dans différents services pour apprendre les soins infirmiers. Trois ans de ma vie dont je ne me suis jamais remise. Je retrouve tout ça dans cette inhumanité et maltraitance, car Benjamin, tu parles des étudiants en médecine, mais tu oublies les élèves, stade inférieur aux externes. Même angoisse du rapport de stage à la moindre plainte. j'y ai perdu toutes mes illusions qui étaient grandes sur l'empathie que j'allais pouvoir offrir aux malades. Je vénérais l'altruisme des soignants, quelle horreur. C'est moi qui suis tombée malade, d'une maladie imaginaire semble t-il ... je dormais tout le temps et partout dès que je me posais quelque part. Ils m'ont cru droguée, j'avais perdu l'envie de vivre. la fuite m'a sauvée.
Autre cas : le gars qui te dit "Ah, demain, y' aura pas cours de XXX"... alors qu'il a bien lieu.
C'est votre thyroïde qui était à plat.....
Quand la hiérarchie hospitalière nous explique que les services sont des unités de production de soins, que le soignant est un agent de production de soins, que la maladie est une variable fixe de tarification, que le malade est une variable ajustable de tarification......vive le "système de santé français".
Merci Benjamin, trop rare comme discours.
J'invite tout le monde à s'intéresser à ce que fais Thomas Lilti aussi.
bonjour M. Cohadon je suis totalement d'accord avec votre première partie même si j'ai peu travaillé en hopital, je suis kiné en cmpr (centre de médecine physique et réadaptation) j'ai démarré en 2012 ma profession, on doit remettre dans la société des personnes qui ne peuvent plus y aller pour le moment bref. Je trouve que vous passez vite sur la définition de l'OMS de la santé et c'est dommage car c'est cette définition qui bien comprise par les étudiants (je l'enseigne aux étudiants que j'ai en charge) pourrait nous permettre de changer notre système de santé oui on ne traite pas que la biologie. Bref j'ai pas vu encore la seconde partie mais la médecine holistique (désolé ca vient de belgique) est en train de gagner du terrain et ca sera le changement pour les 20 ans a venir. Donc en un sens je suis plein d'espoir aussi sur la médecine de demain mais c'est vrai que l'inertie propre a toute corpo est dur a casser
Bravo monsieur, cela donne à réfléchir
Vraiment cool ! Beau spectacle merci !
magnifique! comme toutes les conférences gesticulées!
le texte est d'Eric Galam, dans la préface du livre collectif "Infiniment médecins. Les généralistes entre la science et l'humain" aux éditions "autrement".
Benjamen Cohadon, bravo !
Je connais bien ce milieu en temps que patient, et la fréquentation obligée de ces spécialistes est un tel traumatisme pour moi que je repousse toujours plus loin la date de mes prochains examens.
Et ne parlons pas de ces spécialistes dépêchés par la sécu quand vous demandez une retraite pour incapacité, à peine j'ose imaginer les évoquer que le point Godwin me musèle d'entrée !
Je crois que je suis malade de la médecine, faudrait peut-être que je consulte ? ;-)
J'essaie d'en rire mais j'ai une telle haine pour ces terrorristes !!!!
Très intéressant, mais très triste aussi ; je comprends la personne qui dit qu'elle a pleuré.
Bien sûr que si, Rémi a besoin d'antidépresseurs.
Les régulateurs d'humeur sont des inventions formidables,
c'est la première étape pour s'en sortir.
Comment Rémi peut il lutter si son corps refuse de se mettre d'aplomb?
Il faut lui donner toutes ces attentions là, le médicament compris.
Le chimique est une aide absolument extraordinaire à l'action et à la réflexion.
Pas mal, il pointe du doigt des problèmes évidents de la formation des étudiants en médecine... C'est très théâtralisé, avec beaucoup de futilité... Ce qui nuit à la densité et à la complexité du message qui mérite d'être délivré. Après, il est entendu que pour immerger les néophytes voire béotiens dans cet univers si particulier il est intelligent et intéressant de le faire à la manière douce avec une forme plus décontractée et très dissoute...
Son expérience personnelle est intéressante, et sa vision de ce monde l'est aussi... Mais ce qui est dommage c'est que certaines personnes avec des avis déjà fort marqués et négatifs sur la corporation médicale, sur les médecins vont y puiser des exemples caricaturaux (mais malheureusement vrais) pour étayer leur argumentation anti-médecins. Pour exemple la jeune femme qui crie "il y en a des cons des médecins hommes !" sur un ton arrogant.
Etant moi même engagé dans ces études médicales, je tiens à expliquer que le côté "déshumanisant" de la formation est un pendant nécessaire au bon apprentissage de la profession. La quantité d'informations à assimiler est tellement colossale, qu'un jeune externe fraîchement immergé dans le milieu ne peut et faire de "l'humain" et tenter d'appliquer son raisonnement médical dans un contexte souvent très stressant et épuisant... Alors, il faut avoir une certaine distance avec le patient pour l'étudiant, pour d'une part ne pas repartir chez lui chaque soir en pleurant à cause des innombrables malheurs auxquels il aura assistés dans sa journée... Sans oublier les remarques, les réflexions, les mépris, les remontrances sont victimes les jeunes étudiants naïfs de la part des autres personnels de santé et des supérieurs (internes et chefs)...
Voilà, tout cela pour dire que je pense, qu'un médecin apprend à être un bon médecin, à avoir plus de relationnel une fois qu'il maîtrise bien ce qu'il fait, qu'il se sent à l'aise et qu'il peut assumer une autre facette de son rôle...
PS: Pour ce qui est de l'interrogatoire, je pense que c'est un mauvais procès qui est fait. Car chaque personne sait comment il est contre productif de laisser parler le patient sans cesse pour faire le recueil d'informations... la raison de cette apparente grossièreté des médecins en est simple: si il ne le faisait pas, il serait comme un nouvel étudiant en 2 3 voire 4e année, il noterait beaucoup de choses inutiles, se tromperait dans les événements, oublierait des questions importantes... Et cela est dramatique. L'interrogatoire en médecine est systématique, il est formaté (au bon sens du terme), rigoureux... Et cette rigueur permet de n'oublier qu'un minimum d'éléments pertinents à relever. De plus, il faudrait tripler le nombre de médecins s'ils devaient passer 45 min par patient à chaque visite ou entrée à l’hôpital... Peut être que c'est ce qu'il faudrait faire... Mais en attendant, à moins de de faire la guerre aux exilés fiscaux et au système bancaire, l'état ne serait pas près à payer des milliers de nouveaux postes à hautes rémunérations. Sans parler des formations et des moyens logistiques pour les assurer.
+AlX6S Le fait que ce soit théâtralisé et parfois futile est le propre des conférences gesticulées...
*****
Bam, ça c'est une vérité envoyée avec panache! Et brillamment argumentée.
*****
Qui es-tu pour t'octroyer la légitimité de venir élever ton simple avis au statut de réalité? La réalité n'est que celle de celui qui la décrit.
parce que c'est tout simplement devenu un dispositif de communication du savoir scientifique qui s'est développé dans le milieu associatif. Et que c'est comme ça que ça s'appelle et qu'il y a certaines règles : www.scoplepave.org/conferences-gesticulees
Contrairement à Alx6s, je suis convaincu qu'il n'y a à attendre aucune maitrise d'une quelconque pratique, et aucune médaille délivrée par une quelconque autorité pour commencer à faire preuve d'intelligence relationnelle, de bienveillance de son prochain, d'humanité.
Une personne froide n'est pas quelqu'un qui n'aurait pas encore appris -ou pas eu encore le temps- à être humaine (sauf dans des car extrêmes et rares), c'est une personne qui a appris à être froide, à être hyper rationnelle et cynique. (c'est le scientisme écervelé dont il est question dans cette conférence)
PS : et celui qui délivre sa vérité élevée au statut de réalité n'est pas forcement celui qu'on croit...
PS 2 : et oui les conférences gesticulées sont une formule de réappropriation, de réinvention de l'éducation populaire, elle a des codes et des principes. (comme par exemple l'incarnation du savoir chaud -cette mise en scène qui te fais chier- mis en relation avec le savoir froid)
Excellent ! Merci
j'étais fatiguée pourtant, mais je n'ai pas pu ne pas l'écouter, il est formidable, mais comment ne pas peter les plombs...c'est terrible et si dense . c'etait en 2012 ? et aujourd'hui ? je pense qu'une conference gesticulée d'un policier devrait etre aussi terrible
Génial!! J'attendais ça depuis longtemps!!
MERCI
Salut ! Le pamphlet ''L'art de soigner ce pays où l'on pleure pour un chat'' a-t-il réellement existé, peut on le lire quelque part ?
Il se trouve que j'ai été hospitalisé récemment et que mon chat est mort peu de temps après. Tout ça fait cogiter (je n'ai pas grand chose mais on craint toujours.. qqchose. Et puis on en côtoie des gens qui ont quelque chose). Je ne pense pas qu'avoir de l' empathie pour un chat exclue d'en avoir pour ses frères et sœurs humains.
Bravo
bien sûr que les antidépresseurs servent pour remonter la pente. J'envisage le sevrage avec appréhension, mais il est évident que c'est une aide pour reprendre contact avec une réalité plus objective de la vie.
Et qu'une fois que la chimie a permis de mettre de l'ordre, on doit l'abandonner.
Maintenant, si les médecins ne voient pas la différence entre une déprime et une dépression chronique,
on sait bien qu'ils ont des visiteurs médicaux pour forcer le diagnostique...
magnifique , bravo :)
Subtile, en reprenant le soins psychiatrique, sachant que c est de la médecine , bien joué :)
Alors, il semblerait que la propre expérience de quelu'un ait moins de valeur à vos yeux qu'une idéologie. Libre à vous d'être idéaliste et à moi d'être matérialiste.
En tout cas, depuis que je prends du Séroplex, je ne suis plus déprimé et je passe à l'action avec les idées claires au lieu de m'engluer dans la dépression, comme à lépoque où j'écoutais des gens qui n'y connaissent rien, tels que vous.
Je pense que le commentaire stupide (et ici, dangereux), c'est le vôtre.
Excellent
Je suis médecin en Suisse... bcp de pertinence dans cette conférence...
merci !!!
Bravo!
Merci
Es que vous avez la source du texte du généraliste "résistant" 1h.7 ?
bravo mon ami
et merci...
bravo :)
pourquoi encore Limoges ?!!??!!
Pourquoi faites vous ces conférences entre 4 murs? Venez sur les places publiques !
Il y a des potences, sur les places publiques..;)
mdr
Donc voila
réellement drole,triste réalité
Mec si un jour tu passes dans le 82 dans ta vie, j'te payes un coup a boire !
visiblement Benjamin à gardé des séquelles, celui du mépris des médecins envers les ASH, qui sont juste en dessous des aides soignants dans la hiérarchie, puisqu'a la 20ème mn, il dit qu'il n'y a rien en dessous des aides soignants. Beaucoup d'auxillaires de service hospitaliers ont dû être choqué, d'ailleurs ça réagit dans le publique à cet instant là
Peut-être par ce que les ash ne font pas partit du corps médical.
Au niveau des interventions auprès des patients, le rôle de l'ASH ne relève d'aucune forme de responsabilité médicale. Dans certains cas, ce sont eux qui distribuent les repas et même s'ils sont au contact des personnes hospitalisées, ils ne font pas partie du corps médical comme l'a signalé Olendur. Je pense que Benjamin Cohadon les a exclus de façon volontaire de la hiérarchie hospitalière. Fréquemment, ce sont des prestataires extérieurs ne dépendant pas de la gestion des services. Il n'y a pas de mépris là dedans, juste une réalité. Cela ne les empêche pas d'être des éléments indispensables du bon fonctionnement de l'hôpital. L'ASH qui maintient une hygiène du service permettant d'éviter les IAS fait un métier bien plus important à mon sens qu'un publicitaire qui vend des yaourts... Je ne les inclus pas dans les soignants, mais cela ne m'empêche pas de reconnaître leur travail. Arrêtons de monter sur nos grands chevaux à la moindre occasion.
SECRET MEDICAL.
C'est moche !!!!
ok ?
pas médicale !!!!!!!!!!!!!!!!!!
+San San de 3h de spectacle, il y a que ça que tu as retenu ? ahahah
Pourquoi systématiquement les femmes s insurgent lorsque l on parle d elles avant même de savoir de quoi il retourne ? Cette victimisation devient vraiment insupportable de niaiserie
Bof, c moyen, la critique est faible, le corp est une mecanique que se soit bichat, ou l autre voit cela comme cela je ne suis pas contre cet idee, medecine une science, et de mettre des procedures ou protocoles, j entend la critique de l humain et la psychologie, pas tres drole.